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Atteintes aux droits dans les lieux d’enfermement -> Lettre de Nabil Chakik

Nabil Chakik - Franck Johannès | lenumerozero.lautre.net - lemonde.fr | mardi 12, lundi 18 & 25 février 2013

mercredi 27 février 2013

 Lettre de Nabil Chakik
Nabil Chakik - papillon | lenumerozero.lautre.net | février 2013
 lettre ouverte de la part de proches de Nabil
Des proches de Nabil - papillon | lenumerozero.lautre.net | mardi 12 & lundi 18 février 2013
 Trop d’atteintes aux droits dans les lieux d’enfermement
Franck Johannès | lemonde.fr | lundi 25 février 2013




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Ci-dessous la copie d’une lettre écrite début février 2013 par un prisonnier du centre de détention (CD) de Roanne à la Direction Interrégionale des services pénitentiaires (DISP), dans l’objectif d’être transféré. Voici en plus une lettre ouverte rédigée par certains de ses proches. Sa situation semble très dûre, typique de punitions exemplaires que sait infliger l’AP aux prisonniers qu’elle a dans le collimateur. Elle complète malheureusement les lettres, infos et témoignages que nous avons relayés ces derniers mois : à Roanne, des prisonniers ont protesté de diverses manières contre ce qui se passait en détention, et n’ont semble-t-il jamais été écoutés... L’ administration pénitentiaire a préféré mettre en place un climat de tensions, pressions et représailles diffuses à l’intérieur... Afin de saper toute volonté d’ouvrir sa gueule ? (voir à ce sujet de nombreux articles, notamment sur le site http://lenumerozero.lautre.net ou dans les numéros 33 et 34 du journal L’Envolée)

Espérons que cela ne marchera pas. Que lui, comme les prisonniers qui se bougent en général, et qui sont souvent durement réprimés, seront soutenus, entendus... Ne les laissons pas tous seuls face à l’AP !
Espérons aussi que dans ce climat, les autres prisonniers sauront être solidaires et ne le laisseront pas isolé.
N’hésitez pas à le soutenir (nous pouvons transmettre son adresse sur demande : emissionpapillon (arobase) riseup.net)


Lettre de Nabil Chakik depuis le quartier d’isolement de la prison de Roanne
Nabil Chakik | lenumerozero.lautre.net | février 2013

"A l’attention du directeur de la Direction Interregionale des Services Pénitentiaires.

Monsieur le Directeur,

Je viens à vous une nouvelle fois, pour vous donner des informations sur mes conditions de détention et réitérer ma demande de transfert qui devient une urgence, une question de vie ou de mort !

Il y a un an et demi que je suis arrivé au CD de Roanne, ce qui devait m’aider dans mon projet professionnel, social et d’exécution de peine. A mon arrivée on m’a tenu le même discours. Avant d’arriver à Roanne, j’avais un projet professionnel et un logement, j’ai suivi les exigences du suivi socio-judiciaire qui m’est imposé, je n’avais aucun rapport d’incident. Il m’a fallu attendre un an avant d’avoir ma première permission employeur de 6 heures, soit deux ans après la possibilité de déposer une permission. Depuis je n’ai plus eu de permission et aucune aide ne m’a été apportée. J’ai perdu l’emploi que j’avais trouvé, un employeur ne peut pas attendre trois ans un employé.
Mes proches et moi-même, nous vous avions alerté sur ma situation dès mon arrivée à Roanne, et depuis ce que nous craignions s’est produit et je me retrouve à ne pouvoir mener aucun projet à bien.

De plus, dans l’étrange climat existant au sein du CD de Roanne, je subis acharnement et pressions, qui d’ailleurs compromettent gravement ma santé. J’ai perdu une vingtaine de kilos, je suis sujet à des insomnies qui peuvent durer plusieurs jours, je suis sujet à des angoisses, vertiges, malaises vagaux, migraines, douleurs dorsales violentes et incurables selon le médecin, ma vue baisse de jour en jour et mon état psychologique en est gravement menacé, vivant chaque jour dans la peur de vos agents qui me semblent chercher à m’assassiner.
Lors d’un entretien après un rapport d’incident le 14 novembre 2012, pour différentes clés USB (ndlr : la possession de clés USB est interdite en détention) sur lesquelles on pouvait trouver de la musique et différentes émissions de radio, dont une qui parlait d’une plainte déposée contre la maison d’arrêt de la Talaudière concernant les conditions indignes de détention de cette maison d’arrêt, plainte encore en cours actuellement (ndlr : nabil a déposé plainte en mai 2011 contre la maison d’arrêt de saint-étienne au sujet des conditions de détention), Monsieur Simon, lieutenant du bâtiment D, en la présence de Monsieur Arnoud, major du bâtiment D du CD de Roanne, m’a interpellé à ce sujet et m’a très clairement fait comprendre qu’ils n’aimaient pas ces manières de faire, me menaçant par ces termes : « Vous pouvez être un chien enragé, nous serons des loups avec vous ! ». Sur quoi j’ai demandé si c’était des menaces, à quoi il a répondu : "Non, une promesse !". Je crois que les mots sont dits et que l’on veut me faire payer cher mon comportement vis-à-vis de ma plainte de la Talaudière.

Depuis je subis des fouilles régulières, tous les quinze jours en moyenne, mes courriers me parviennent avec un retard pouvant aller jusqu’à un mois, de nombreux de mes courriers sont censurés sans raison valable et sans que l’on m’en donne connaissance.

Le 15 janvier 2013, une fouille de cellule est organisée par Monsieur Simon, lieutenant du bâtiment D, mes courriers sont fouillés, certains me sont confisqués. Le 16 janvier 2013 à 15h30, je suis placé à l’isolement pour une durée de 3 mois, pour des raisons confuses et obscures. Le soir même à 18h45, voyant que les surveillants ne m’ont pas remis mes affaires, surtout de quoi écrire et de quoi fumer, j’appelle à l’interphone. Un agent me répond d’un ton menaçant et me disant que j’attendrai demain, ne voulant pas attendre et à bout d’une journée difficile, je m’entaille le poignet à deux reprises, le surveillant intervient, reste derrière la porte et me dit de lui montrer mon poignet, ce que j’exécute. Sa réponse est que je peux attendre demain. (Après avoir vu le médecin, ça sollicitera trois points de suture). Voyant que le surveillant ne veut rien entendre à ma détresse, je m’ouvre le torse à deux reprises, ce qui sollicitera l’intervention du brigadier qui décidera de me donner mon tabac et de me faire voir à un médecin, médecin que je verrai à 20h45. Soit deux heures après m’être entaillé de 15 points de suture. Je ne récupérerai mes affaires que deux jours plus tard.

Le 30 janvier 2013, je passe en commission de discipline pour les clés USB et de la résine de cannabis. Je suis placée suite à cette commission de discipline pour six jours au quartier disciplinaire (mitard).

Le 2 février 2013, j’avais parloir à 14h avec Melle... Parloir auquel j’avais droit, et accordé par Madame Petit, directrice adjointe du CD de roanne. A la grande surprise de mon amie et moi-même, ce parloir a été supprimé. Mon amie, qui s’était déplacée d’une centaine de kilomètres, s’est vu refuser le parloir à son arrivée. Voyant que l’heure tournait et que je n’avais toujours pas mon parloir, j’ai appelé le surveillant, qui m’a répondu que je n’avais pas de parloir aujourd’hui. Il a fallu que je menace de foutre le feu à la cellule ou que je me suicide pour voir un brigadier, après lui avoir expliqué la situation et avoir insisté longuement sur mon droit. Après s’être renseigné et après vérification de prise de parloir, le parloir a été accordé au deuxième tour (15h45). C’est l’une des nombreuses attaques portées contre mes proches et moi.

Le 4 février 2013, je sors de cellule disciplinaire. À mon arrivée en cellule au QI, je découvre ma cellule en désordre, preuve d’une fouille survenue en mon absence, du café et divers produits dont j’ignore l’origine ont été déversés sur le sol et mes serpillières m’ont été retirées de la cellule, il m’a fallu en réclamer une que l’on m’a prêté jusqu’à midi ! Je n’ai répondu à aucune attaque sur ma personne.

Le 5 février 2013 on me restitue ma chaîne hi-fi après vérification de cet objet. Cette chaîne hi-fi est constituée de 3 enceintes, deux seulement me sont rendues et en présence du surveillant qui me le remet le fait constater et fait constater le fonctionnement, hors le fonctionnement n’est pas bon et la chaîne hi-fi ne fonctionne que partiellement. Je la fais renvoyer par le surveillant l’ayant amenée afin d’avoir réparation.

Comprenez Monsieur Le Directeur que je ne pourrai tenir longtemps dans des conditions de détention dignes de la torture. J’ai peur que vos agents m’assassinent, un jour où ils auront été trop loin dans leur torture et que j’aurais réagi. Car je vous préviens aussi que pour l’instant je n’ai pas réagi, à aucune provocation de vos agents. Mais lorsque je me serai décidé à réagir se sera par la plus grande violence, je préfère mourir en me défendant, plutôt que de subir plus longtemps de telles tortures.

Dans l’immédiat je vous demande mon transfert dans les plus brefs délais, surtout avant que la situation n’échappe à tout le monde. Ma mère a de gros problèmes de santé (cardiaques), je vous prie de prendre en considération cet élément dans votre affectation de transfert me concernant.

Dans l’attente d’une réponse rapide de votre part, veuillez agréer mes salutations."

Nabil CHAKIK





lettre ouverte de la part de proches de Nabil
Les proches de Nabil - papillon | lenumerozero.lautre.net | mardi 12 & lundi 18 février 2013

Nous avons écrit à de multiples reprises l’administration pénitentiaire au sujet de la situation de notre ami Nabil. Sans jamais aucune réponse ni réaction. Alors, nous adressons cette lettre à toute personne qui voudra bien la lire et la relayer, en espérant que cela permettra de faire savoir comment l’AP s’acharne sur lui et de faire évoluer sa situation. Nous avons bien conscience que son cas n’est pas unique et souhaitons bon courage à tous les détenus subissant ce genre de choses, et à celles et ceux qui les aiment !

Depuis des années, nous avons pu observer à quel point l’incarcération est destructrice. Nabil avait pourtant un parcours carcéral qui semblait plutôt "normal". Après d’autres incarcérations qui avaient été plus "tumultueuses", il faisait tout pour éviter les soucis avec l’AP (et pourtant c’est parfois difficile !). Il faisait des projets de sortie dans lesquels nous le soutenions : il souhaitait demander une libération conditionnelle pour mener à bien un projet de maraîchage. Ensemble, nous lui avions trouvé un logement et un employeur. Il n’a jamais été soutenu par les juges, SPIP, etc. et n’a obtenu que des refus. Ce qui est profondément déprimant et révoltant.

Depuis des mois, il subit ce qui nous semble être un acharnement particulier, une situation de plus en plus hardcore. Certains surveillants lui mettent régulièrement la pression, voire le menacent. Il subit des fouilles répétées que nous qualifions de harcèlement. Quelques objets trouvés lors de ces fouilles (Lettres ? Clés USB ? Une machine à tatouer bricolée ??? ...) semblent avoir finalement fourni le prétexte d’un placement à l’isolement. Notre ami est au fond d’un couloir dont on a l’impression qu’on n’atteindra jamais le bout, on nous éloigne de plus en plus, de jour en jour. C’est intenable.

Au quartier d’isolement, il est enfermé en cellule toute la journée, seul, sans voir personne, sauf les surveillants, quelques fois dans la journée. Il voit de temps en temps le personnel médical. Qui ne semble d’ailleurs "pas inquiet" quand une personne qui pèse aujourd’hui 51 kilos en a perdu 15 au cours des derniers mois, quand une personne en est venue à sa taillader le torse pour qu’un surveillant lui restitue ses affaires alors que c’était son dû.
Il est en isolement strict, il n’a le droit de parler à personne, de voir personne. Il a accès quelques heures par jour à une "salle d’activité"... où il n’y a pas d’activités pour une personne seule ! Il y a un babyfoot, histoire de lui rappeler à quel point il est seul !
L’accès à un livre de bibliothèque est compliqué par des procédures extrêmement complexes puisqu’il n’a pas le droit de voir le bibliothécaire. La "cour de promenade" semble être une farce : un minuscule carré de quelques mètres aux murs très hauts et plafonné de grillages. Il refuse d’y aller. Quoi de plus compréhensible ? Ce n’est pas un endroit pour prendre l’air.
Il ne peut pas se procurer le minimum vital : les mandats que nous lui envoyons mettent dix jours à lui parvenir. Comme la plupart de nos lettres.

Heureusement, les parloirs sont maintenus (même s’ils se déroulent dans des cabines spéciales, minuscules, avec dispositif de séparation et avec toute une mise en scène ultra sécuritaire quand il y est amené, heureusement qu’on en rit !).
Quand il arrive au parloir, il a du mal à parler car il ne parle plus de la journée, avec personne. (Sauf quelques surveillants, trois fois par jour.) Ces moments sont extrêmement précieux pour lui et pour nous.
A trois reprises des surveillants ont posé des soucis pour l’entrée au parloir. Ils lui ont dit, ou ont dit à la personne venue le visiter, qu’il n’avait pas de parloir, que le rendez-vous n’était pas inscrit, ou annulé. Ce qui était faux. Nabil a du insister à chaque fois, étant persuadé qu’il avait bel et bien un rendez-vous et qu’il y avait droit.
Nous n’avons pas compris pourquoi cela s’était produit. Mais ce que nous savons, c’est que ces parloirs sont les seules choses qui le rattachent au monde, ils sont vitaux pour lui, mais aussi pour ceux et celles qui l’aiment. Le priver de cela, c’est vraiment tenter de lui faire péter les plombs.

Notre ami nous a dit pour la première fois qu’il avait peur des surveillants, nous prenons ça très au sérieux. Certains l’ont provoqué, menacé, essaient de le pousser à bout. Ils profitent de sa situation : complètement isolé face à eux, comment se défendre et être soutenu ?

Il nous semble que certains surveillants cherchent des personnes à punir, coûte que coûte, suite aux évènements survenus dans cette prison. Est-ce que Nabil est une cible idéale parce qu’il a porté plainte contre la maison d’arrêt de La Talaudière ? Parce qu’il a parfois écrit publiquement au sujet de la prison et de ce qu’il en pensait ? Parce qu’il exprime parfois ce qu’il pense un peu fort en détention ? Nous partageons ses positions et avons compris à quel point c’était dangereux, mais vital, d’exprimer son avis en prison, de ne pas toujours se laisser faire.

Pour l’instant, Nabil a réagi avec les mots et exigé que les droits lui soient appliqués "normalement". Quand il s’est senti poussé à bout, il s’en est parfois pris à lui-même pour exprimer sa protestation, ce qui est inquiétant. Mais c’était un moyen de ne pas réagir directement aux provocations pénitentiaires.

Nous nous sentons parfois bien seules et impuissantes face à cette situation, alors nous pensons à tous ceux et toutes celles qui subissent pareil, voire bien pire. Nous ne baisserons pas les bras. Nous espérons que d’autres (amis ou inconnus, de dedans ou de dehors...) seront solidaires.

Son avocat a déposé un recours au tribunal administratif afin de le faire sortir de l’isolement."

Des proches de Nabil .



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Trop d’atteintes aux droits dans les lieux d’enfermement
Franck Johannès | lemonde.fr | lundi 25 février 2013

Le contrôleur général des lieux de privation de liberté a rendu public, lundi 25 février, son cinquième et copieux rapport annuel, avec un zeste de fatalisme : "Il y a certes, depuis le changement de gouvernement, une écoute et des orientations des pouvoirs publics qui vont dans le bon sens, indique Jean-Marie Delarue. Mais neuf mois plus tard, la surpopulation carcérale est toujours la même, les plaintes que nous recevons toujours les mêmes. Nous sommes dans l’expectative. J’ai hâte que les droits fondamentaux de chacun soient traduits par des actes."

"UN NID D’ATTEINTES AUX DROITS FONDAMENTAUX"

Il estime que les recommandations de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive remises le 20 février au premier ministre en sont l’occasion, d’autant "qu’il y a des situations inacceptables qu’on peut régler sans trop de difficultés" et à peu de frais. "Il faut écarter la tenaille laxisme contre sécurité, dissiper cette illusion, montrer l’inanité de ce débat, insiste le contrôleur. La prison est vide de sens, a dit Christiane Taubira, et elle a raison."

Jean-Marie Delarue rappelle quelques principes, qui n’évoluent guère. Les prisons modernes, d’abord, "multiplient les mises à distance" entre le détenu et son gardien, "alors que la privation de liberté nécessite le face-à-face", tant pour les détenus que pour les personnels. Les établissements neufs sont désormais équipés de 250 caméras, sans que l’on ait réfléchi "à ce que cela induisait pour les personnes".

Les lieux de privation de liberté, ensuite, sont des lieux de classement, de ségrégation, et pourtant il y a une uniformité et un nivellement par le bas des pratiques. Les extractions hospitalières, par exemple. "La théorie, c’est la diversité : on passe des menottes et des entraves aux pieds du détenu particulièrement surveillé qui est conduit à l’hôpital, et pas au petit vieux sur un fauteuil roulant. La réalité, c’est les menottes et les entraves pour tout le monde." Parce que les surveillants pensent engager leur responsabilité dans les transfèrements, c’est "un nid d’atteintes aux droits fondamentaux". Des malades refusent ainsi d’être soignés plutôt qu’être entravés pour aller à l’hôpital.

SANS-PAPIERS LAVÉ AU JET

La discipline aussi est un obstacle au droit. Elle est appliquée sans aucun texte : c’est le cas dans les centres de rétention pour étrangers, mais aussi dans les centres éducatifs fermés (CEF) pour les mineurs ou dans des services psychiatriques. Elle permet d’imposer des sanctions qui ne sont codifiées nulle part : "Cela fait hurler les syndicats, mais tout le monde sait que ça existe, explique Jean-Marie Delarue. Pour emmerder un détenu qui vous emmerde, on rallume la lumière à chaque ronde, ou on dépose deux grammes de shit dans sa cellule pour le mettre au mitard. Comment les personnes privées de liberté peuvent-elles alors faire confiance aux sanctions légales ?"

Il juge les procédures disciplinaires très imparfaites, bien loin du respect du contradictoire. L’accès aux droits de la défense est encore limité, y compris dans les hôpitaux lors des internements d’office, où l’isolement est la règle et où il est interdit de téléphoner à un avocat.

Le rapport recense minutieusement les atteintes aux droits, ce sans-papiers qui a refusé d’embarquer dans l’avion, qui s’est fait sous lui et qu’on lave au jet – la même scène se répète deux jours plus tard. Cette femme qui a préféré ne pas assister à l’enterrement de son fils plutôt que d’y paraître menottée et entravée. Et les menaces ou les représailles pour les détenus qui ont osé saisir le contrôleur. Jean-Marie Delarue souhaiterait durcir les sanctions pour les personnels qui s’y risquent, mais "il n’y a pas de réponse ferme du gouvernement".




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Transmis par Anne & Ahmid
Wed, 27 Feb 2013 03:19:17 -0800


PAMF


Voir en ligne : Nabil Chakik témoigne des l’atteintes aux droits dans les lieux d’enfermement

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