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Attention : manuels d’histoire revisités....

| europalestine.com | 5 juillet 2011

mardi 5 juillet 2011

Le Crif et autres officines de propagande israélienne poursuivent leurs manoeuvres pour déformer l’histoire de la Palestine dans les manuels scolaires français. La référence à la Nakba notamment, c’est à dire à la spoliation, expulsion de quelque 800.000 palestiniens en 1948, les assassinats de familles entières et les centaines de villages palestiniens rasés ne pourront plus être évoqués, tout comme en Israël, où c’est carrément interdit par une loi.


Que le négationnisme israélien n’ait pas de limite, on le savait, que le gouvernement français soit d’une grande lâcheté n’est pas une nouveauté, mais il serait tout de même bienvenu que des enseignants, associés à la rédaction des manuels de nos enfants, fassent un peu de résistance...

D’autant que ces mystifications trompent de moins en moins de monde et que l’information circule désormais massivement par d’autres canaux. Canaux qui ont prouvé leur efficacité en Tunisie et en Egypte, notamment.

Attention, messieurs les maîtres-chanteurs, les jeunes savent de plus en plus de choses, et les tentatives de lavage de cerveau comme votre déni permanent du droit risquent de se retourner contre vous.

Tant va la cruche à l’eau....

Ci-dessous l’article envoyé par le CRIF à tous les médias :
"Des passages de manuels d’histoire sur la Palestine vont être modifiés

Des passages de nouveaux manuels d’histoire contemporaine à destination des classes de première générale, contestés par des associations juives, vont être « modifiés » à l’occasion de l’impression des versions définitives, a indiqué lundi l’éditeur Hachette Education.

Ces passages étaient relatifs au « partage de la Palestine », a-t-on précisé de même source. Ils étaient inclus dans des manuels « spécimens » dont la version définitive reste à imprimer, avant distribution aux classes de premières L, S et ES à la rentrée 2011, dans le cadre de nouveaux programmes.

Or, « après relecture, il est apparu que certains passages contestables devaient être modifiés. A l’occasion de l’impression, ils seront changés », a-t-on ajouté, sans préciser le détail des passages mis en cause ni la teneur des modifications.

Le ministère de l’Education nationale n’avait pas réagi lundi en fin de journée.

Contacté par l’AFP, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, a évoqué une « présentation du conflit israëlo-palestinien tout à fait scandaleuse ».

Il a notamment dénoncé « une idéologisation », via par exemple l’emploi du mot « nakba » (« catastrophe », selon l’appellation dans le monde arabe de la création de l’Etat d’Israël en 1948 et de l’exode des Palestiniens qui s’en est suivi), quand le terme Israël « n’apparaissait pas ».

Il a par ailleurs dénoncé « des erreurs factuelles », sans préciser lesquelles.
Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a reproché aux auteurs du manuel « d’interpréter les faits historiques, de tronquer la vérité, de prendre parti ».


source : http://www.20minutes.fr/ledirect/75...

CAPJPO-EuroPalestine


Des passages de manuels d’histoire sur la Palestine vont être modifiés
lesechos.fr

Des passages de nouveaux manuels d’histoire contemporaine à destination des classes de première générale, contestés par des associations juives, vont être "modifiés" à l’occasion de l’impression des versions définitives, a indiqué lundi l’éditeur Hachette Education.

Ces passages étaient relatifs au "partage de la Palestine", a-t-on précisé de même source. Ils étaient inclus dans des manuels "spécimens" dont la version définitive reste à imprimer, avant distribution aux classes de premières L, S et ES à la rentrée 2011, dans le cadre de nouveaux programmes.

Or, "après relecture, il est apparu que certains passages contestables devaient être modifiés. A l’occasion de l’impression, ils seront changés", a-t-on ajouté, sans préciser le détail des passages mis en cause ni la teneur des modifications.

Le ministère de l’Education nationale n’avait pas réagi lundi en fin de journée.

Contacté par l’AFP, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, a évoqué une "présentation du conflit israëlo-palestinien tout à fait scandaleuse".

Il a notamment dénoncé "une idéologisation", via par exemple l’emploi du mot "nakba" ("catastrophe", selon l’appellation dans le monde arabe de la création de l’Etat d’Israël en 1948 et de l’exode des Palestiniens qui s’en est suivi), quand le terme Israël "n’apparaissait pas".

Il a par ailleurs dénoncé "des erreurs factuelles", sans préciser lesquelles.

Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a reproché aux auteurs du manuel "d’interpréter les faits historiques, de tronquer la vérité, de prendre parti".


Transmis par Fanfan B
Tue, 5 Jul 2011 10:29:59 +0200


Voir en ligne : Attention : manuels d’histoire revisités....

Messages

  • C’est "Europe Israël" qui a écrit au Premier Ministre, au Ministre de l’Education Nationale ainsi qu’au Président du Groupe Hachette afin que certaines pages soient retirées des manuels scolaires.
    voir l’article :
    Un manuel d’histoire pour les classes de premières réécrit l’histoire du Moyen Orient... sur le site europe-israel.org

  • Communiqué de l’AFPS

    Palestine : le ministère de l’Education nationale disposé à réécrire l’histoire !

    www.france-palestine.org
    "Selon une dépêche de l’Agence France Presse, le ministère français de l’Education nationale aurait décidé de réécrire la présentation par certains manuels scolaires des événements ayant donné naissance à l’Etat d’Israël, mais pas à l’Etat arabe également prévu par l’Assemblée générale des Nations unies le 29 novembre, et ayant conduit à l’exode de 800 000 Palestiniens.

    Cette démarche pose une triple question :

     1) Elle répondrait, selon l’AFP, à la demande d’une organisation communautaire, en l’occurrence le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Depuis quand le ministère des l’Education nationale fait-il dépendre le contenu des manuels scolaires de la République des desiderata des différents groupes d’influence communautaires ?

     2) Elle appliquerait, ce faisant, une loi récemment votée par l’Assemblée nationale israélienne pour interdire l’usage du terme arabe Nakba (catastrophe) afin de décrire l’expulsion des Palestiniens en 1947-1949. Depuis quand la République se plie-t-elle aux lois d’un autre Etat, quel qu’il soit ?

     3) Elle contredirait les travaux de la grande majorité des historiens, y compris palestiniens et israéliens, qui ont révélé les conditions dans lesquelles le partage de la Palestine par les Nations unies, le 29 novembre 1947, n’a pas été mis en œuvre, et comment les quatre cinquièmes de la population arabe de Palestine ont été contraints de quitter leur foyer pour devenir des réfugiés. Depuis quand les manuels d’histoire de la République ne se fondent-ils pas sur les travaux des historiens ?

    L’AFPS exige du ministère de l’Education nationale qu’il réponde à ces trois questions et exige de l’éditeur la réunion immédiate d’une commission d’historiens compétents afin de veiller au sérieux des manuels scolaires de la République."

    Paris, le 5 juillet 2011.

  • jeudi 7 juillet 2011
    La Nakba effacée d’un manuel scolaire français
    www.monde-diplomatique.fr - 7 juillet 2011

    A en croire une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) datée du 4 juillet, « des passages de nouveaux manuels d’histoire contemporaine à destination des classes de première générale, contestés par des associations juives, vont être “modifiés” à l’occasion de l’impression des versions définitives, a indiqué lundi l’éditeur Hachette Education ».

    Ces modifications concerneraient la description du « partage de la Palestine » par les « manuels de premières L, S et ES à la rentrée 2011 ». Et l’agence de citer le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qui dénonce une « présentation du conflit israélo-palestinien tout à fait scandaleuse ». M. Richard Prasquier voit notamment dans l’emploi du terme Nakba (« catastrophe », en arabe) une « idéologisation » et s’en prend à des « erreurs factuelles », sans toutefois, observe l’AFP, « préciser lesquelles ». Pour sa part, note enfin la dépêche, « le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a reproché aux auteurs du manuel d’“interpréter les faits historiques, de tronquer la vérité, de prendre parti” ».

    A défaut de précisions du ministère de l’éducation nationale, qui a refusé de commenter ces informations, on se perd en conjectures.

    Responsable, en dernier ressort, du contenu des manuels scolaires destinés aux lycéens français, le ministère ne tombe-t-il pas dans le communautarisme, si souvent vilipendé par le président de la République et le premier ministre, en acceptant de laisser un éditeur en réviser le contenu à la demande d’associations ou de groupes d’influence représentant (ou prétendant représenter) diverses « communautés » ?

    La question se pose d’autant plus que la prise de position du CRIF rejoint la loi récemment votée par l’Assemblée nationale israélienne interdisant la commémoration, sous le nom de Nakba, de l’exode des Palestiniens durant la guerre judéo-palestinienne, puis israélo-arabe de 1947-1949… Ce qui pose une question supplémentaire : le CRIF a-t-il pour objectif de faire appliquer en France la législation israélienne et la République française doit-elle se plier à cette exigence, notamment en matière d’éducation ?

    S’agissant enfin de manuels d’histoire, le plus raisonnable ne serait-il pas que le ministère exige de l’éditeur qu’il s’appuie sur les travaux des historiens, en premier lieu des plus concernés : les chercheurs palestiniens et israéliens. Or l’immense majorité d’entre eux affirment (pour les premiers) et reconnaissent (pour les seconds) que la plupart des Palestiniens ayant dû quitter leur foyer à cette époque y ont été contraints, souvent à la suite de massacres.

    Même l’Israélien Benny Morris, qui a justifié en 2004 la politique du gouvernement Sharon, a réaffirmé, sur ce point, les résultats de ses vingt années de plongée dans les archives israéliennes. L’homme qui est allé jusqu’à défendre le « nettoyage ethnique » – « Un Etat Juif n’aurait pas pu être créé sans déraciner 700 000 Palestiniens. Par conséquent, il était nécessaire de les déraciner », avait-il déclaré dans une interview au quotidien Haaretz le 8 janvier 2004 – serait-il, aux yeux du CRIF, un « antisémite » ?

    M. Richard Prasquier, qui prétend parler au nom des Juifs de France (voir Le Monde diplomatique de juillet 2011), est sans doute un bon cardiologue. Cela ne suffit pas, de toute évidence, à faire de lui un bon historien…
    Dominique Vidal

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