Que le négationnisme israélien n’ait pas de limite, on le savait, que le gouvernement français soit d’une grande lâcheté n’est pas une nouveauté, mais il serait tout de même bienvenu que des enseignants, associés à la rédaction des manuels de nos enfants, fassent un peu de résistance...
D’autant que ces mystifications trompent de moins en moins de monde et que l’information circule désormais massivement par d’autres canaux. Canaux qui ont prouvé leur efficacité en Tunisie et en Egypte, notamment.
Attention, messieurs les maîtres-chanteurs, les jeunes savent de plus en plus de choses, et les tentatives de lavage de cerveau comme votre déni permanent du droit risquent de se retourner contre vous.
Tant va la cruche à l’eau....
Ci-dessous l’article envoyé par le CRIF à tous les médias :
"Des passages de manuels d’histoire sur la Palestine vont être modifiés
Des passages de nouveaux manuels d’histoire contemporaine à destination des classes de première générale, contestés par des associations juives, vont être « modifiés » à l’occasion de l’impression des versions définitives, a indiqué lundi l’éditeur Hachette Education.
Ces passages étaient relatifs au « partage de la Palestine », a-t-on précisé de même source. Ils étaient inclus dans des manuels « spécimens » dont la version définitive reste à imprimer, avant distribution aux classes de premières L, S et ES à la rentrée 2011, dans le cadre de nouveaux programmes.
Or, « après relecture, il est apparu que certains passages contestables devaient être modifiés. A l’occasion de l’impression, ils seront changés », a-t-on ajouté, sans préciser le détail des passages mis en cause ni la teneur des modifications.
Le ministère de l’Education nationale n’avait pas réagi lundi en fin de journée.
Contacté par l’AFP, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, a évoqué une « présentation du conflit israëlo-palestinien tout à fait scandaleuse ».
Il a notamment dénoncé « une idéologisation », via par exemple l’emploi du mot « nakba » (« catastrophe », selon l’appellation dans le monde arabe de la création de l’Etat d’Israël en 1948 et de l’exode des Palestiniens qui s’en est suivi), quand le terme Israël « n’apparaissait pas ».
Il a par ailleurs dénoncé « des erreurs factuelles », sans préciser lesquelles.
Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a reproché aux auteurs du manuel « d’interpréter les faits historiques, de tronquer la vérité, de prendre parti ».
source : http://www.20minutes.fr/ledirect/75...
CAPJPO-EuroPalestine
Messages
1. Attention : manuels d’histoire revisités...., 6 juillet 2011, 11:53, par b.bec
C’est "Europe Israël" qui a écrit au Premier Ministre, au Ministre de l’Education Nationale ainsi qu’au Président du Groupe Hachette afin que certaines pages soient retirées des manuels scolaires.
voir l’article :
Un manuel d’histoire pour les classes de premières réécrit l’histoire du Moyen Orient... sur le site europe-israel.org
2. Attention : manuels d’histoire revisités...., 6 juillet 2011, 12:36, par b.bec
Communiqué de l’AFPS
Palestine : le ministère de l’Education nationale disposé à réécrire l’histoire !
www.france-palestine.org
"Selon une dépêche de l’Agence France Presse, le ministère français de l’Education nationale aurait décidé de réécrire la présentation par certains manuels scolaires des événements ayant donné naissance à l’Etat d’Israël, mais pas à l’Etat arabe également prévu par l’Assemblée générale des Nations unies le 29 novembre, et ayant conduit à l’exode de 800 000 Palestiniens.
Cette démarche pose une triple question :
L’AFPS exige du ministère de l’Education nationale qu’il réponde à ces trois questions et exige de l’éditeur la réunion immédiate d’une commission d’historiens compétents afin de veiller au sérieux des manuels scolaires de la République."
Paris, le 5 juillet 2011.
3. Attention : manuels d’histoire revisités...., 10 juillet 2011, 04:44, par b.bec
jeudi 7 juillet 2011
La Nakba effacée d’un manuel scolaire français
www.monde-diplomatique.fr - 7 juillet 2011
A en croire une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) datée du 4 juillet, « des passages de nouveaux manuels d’histoire contemporaine à destination des classes de première générale, contestés par des associations juives, vont être “modifiés” à l’occasion de l’impression des versions définitives, a indiqué lundi l’éditeur Hachette Education ».
Ces modifications concerneraient la description du « partage de la Palestine » par les « manuels de premières L, S et ES à la rentrée 2011 ». Et l’agence de citer le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qui dénonce une « présentation du conflit israélo-palestinien tout à fait scandaleuse ». M. Richard Prasquier voit notamment dans l’emploi du terme Nakba (« catastrophe », en arabe) une « idéologisation » et s’en prend à des « erreurs factuelles », sans toutefois, observe l’AFP, « préciser lesquelles ». Pour sa part, note enfin la dépêche, « le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a reproché aux auteurs du manuel d’“interpréter les faits historiques, de tronquer la vérité, de prendre parti” ».
A défaut de précisions du ministère de l’éducation nationale, qui a refusé de commenter ces informations, on se perd en conjectures.
Responsable, en dernier ressort, du contenu des manuels scolaires destinés aux lycéens français, le ministère ne tombe-t-il pas dans le communautarisme, si souvent vilipendé par le président de la République et le premier ministre, en acceptant de laisser un éditeur en réviser le contenu à la demande d’associations ou de groupes d’influence représentant (ou prétendant représenter) diverses « communautés » ?
La question se pose d’autant plus que la prise de position du CRIF rejoint la loi récemment votée par l’Assemblée nationale israélienne interdisant la commémoration, sous le nom de Nakba, de l’exode des Palestiniens durant la guerre judéo-palestinienne, puis israélo-arabe de 1947-1949… Ce qui pose une question supplémentaire : le CRIF a-t-il pour objectif de faire appliquer en France la législation israélienne et la République française doit-elle se plier à cette exigence, notamment en matière d’éducation ?
S’agissant enfin de manuels d’histoire, le plus raisonnable ne serait-il pas que le ministère exige de l’éditeur qu’il s’appuie sur les travaux des historiens, en premier lieu des plus concernés : les chercheurs palestiniens et israéliens. Or l’immense majorité d’entre eux affirment (pour les premiers) et reconnaissent (pour les seconds) que la plupart des Palestiniens ayant dû quitter leur foyer à cette époque y ont été contraints, souvent à la suite de massacres.
Même l’Israélien Benny Morris, qui a justifié en 2004 la politique du gouvernement Sharon, a réaffirmé, sur ce point, les résultats de ses vingt années de plongée dans les archives israéliennes. L’homme qui est allé jusqu’à défendre le « nettoyage ethnique » – « Un Etat Juif n’aurait pas pu être créé sans déraciner 700 000 Palestiniens. Par conséquent, il était nécessaire de les déraciner », avait-il déclaré dans une interview au quotidien Haaretz le 8 janvier 2004 – serait-il, aux yeux du CRIF, un « antisémite » ?
M. Richard Prasquier, qui prétend parler au nom des Juifs de France (voir Le Monde diplomatique de juillet 2011), est sans doute un bon cardiologue. Cela ne suffit pas, de toute évidence, à faire de lui un bon historien…
Dominique Vidal