Accueil > 2011 > janvier > Jean-Luc Mélenchon, défend Cuba sur France Inter

Jean-Luc Mélenchon, défend Cuba sur France Inter

prensa-latina.cu | larevolucionvive.org | jeudi 6 janvier 2011

samedi 8 janvier 2011

En France, tandis qu’un gouvernement de droite détruit l’une après l’autre les conquêtes sociales, depuis les droits à la retraite à la rémunération des heures supplémentaires, et que tombent dans la pauvreté de plus en plus de personnes , la crainte d’une révolte sociale généralisée pousse les médias à renoncer à leur apparente neutralité pour occuper leur position de classe.

Des présentateurs-étoiles tels que Nicolas Demorand, Audrey Pulvar, David Pujadas, etc.. se montrent de plus en plus méprisants, ironiques ou agressifs envers les lutteurs sociaux et politiques dès que ceux-ci osent proposer une rupture avec le libre marché ou avec sa variante social-démocrate, ou à présenter une autre image du monde.

En guise d’échantillons voici deux exemples récents liées au contexte intérieur en France :

1 - Un document vidéo extraordinaire, archive indispensable pour ceux qui enseigneront un jour ce que fut le "journalisme” comme expression de la lutte de classes en France au debut du troisième millénaire :


Mélenchon : "DSK représente si mal la gauche"
envoyé par Europe1fr. - L’info video en direct.

2 – Une analyse de même importance publiée par le site ACRIMED :

Les indignations sélectives de Audrey Pulvar 22/12/2010 – Ou comment la journaliste de France Inter sermonne un délégué syndical.

Sur le plan international, l’appareil idéologico-médiatique français poursuit le même objectif d’isoler les peuples et d’anéantir tout espoir d’alternatives. Exemple parmi les plus anciens, celui de la révolution cubaine. Pour 95 % des politiciens de gauche et 100 % des médias de masse Cuba est une dictadure. Refuser de baisser la tête face à la propagande en vigueur depuis cinquante ans est un acte de grand courage, que beaucoup considèreraient comme un suicide politique.

Ce qui donne tout son prix à cette brève :

París, 5 janvier 2001 (PL) Le président du Parti de Gauche (PG) de France, Jean-Luc Mélenchon, a défendu aujourd’hui le modèle cubain et a exigé de respecter son indépendance et sa souveraineté, tout en dénonçant le blocus maintenu par les États-Unis.

Lors d’une interview à la radio nationale France Inter, Mélenchon a souligné que dans le contexte latino-américain, Cuba est actuellement une référence indiscutable, qui fait partie de tous les organismes régionaux.

Dans sa réponse aux questions des journalistes de la radio, Mélenchon qui est aussi député européen, a souligné que toute analyse de la réalité cubaine doit considérer la lamentable hostilité de Washington et plus de 50 ans d’enfermement économique de l’île.

"Systématiquement tous les ans l’Assemblée Générale des Nations Unies vote une résolution de condamnation de l’embargo, et chaque année les États-Unis s’en moquent et leurs alliés tolèrent cette attitude", a-t-il commenté.

Le dirigeant politique, ex-sénateur du Parti Socialiste dont il s’est séparé il y a près de deux ans a noté qu’alors qu’on garde le silence sur le dossier des cinqs lutteurs antiterroristes cubains, le Parlement Européen a couronné trois fois des “dissidents”.

"Quand vous (la presse française) parlerez des cinq cubains qui purgent de longues peines dans les prisons nord-américaines pour avoir empêché des actes terroristes, quand vous analyserez le blocus, alors peut-être accepterai-je de discuter du socialisme cubain avec vous" a-t-il ajouté.

Fuente : Prensa Latina et/ft




Voir en ligne : Le président du Parti de Gauche (PG) de France, Jean-Luc Mélenchon, a défendu Cuba dans un grand média.

Messages

  • A propos de Demorand :
    Miguel Benasayag, après s’être fait virer de France culture par Laure Adler en 2004 : « Nicolas Demorand, le jour où je me suis fait virer, comme un petit Judas de sous-préfecture, m’a fait la bise et m’a dit :"Va à ton rendez-vous avec Laure [Adler, directrice de France Culture]. Il n’y a aucun problème ma poule, nous restons groupés." J’ignorais pourquoi on devait rester groupés, je ne savais pas que j’allais me faire virer ; et après il a eu cette charmante attitude que j’ai bien connue en Argentine, qui consiste à regarder ailleurs pendant que les gens disparaissent. Les jeunes talents qui regardent ailleurs vont loin mais ils vont vides  »

    http://www.acrimed.org/article3392.html

    A propos de l’accrochage Demorand - Melenchon :
    Demorand symbolise jusqu’à la caricature l’avachissement et la décadence. Beaucoup est dit dans l’esclandre de la dernière minute : d’un côté l’élu, l’incarnation de la République et de ses institutions ; en face, un membre égotiste de la médiacratie qui sans s’en rendre compte je pense, trahit un sot mépris de la nécessaire mise en scène de la liturgie laïque qui structure et charpente notre vivre ensemble ! Jean-Luc Mélenchon l’a fort bien mis en évidence, l’a rappelé implicitement.

    Demorand pense certainement qu’il s’est fait Mélenchon ; en fait il s’est fait avoir par la trop haute opinion qu’il a de lui. Il a symboliquement enfreint un nécessaire tabou : tout dans son attitude relève de l’insulte à la République et à la civilisation. Il ne le sait pas tant il est s’est laissé grisé par son ascension. Il a voulu se faire Mélenchon ; il a en fait servi de révélateur de l’affaissement moral de ces années de crise. Il en est un symptome abouti : il incarne la dérive provoquée par l’éradication libertaire des limites. Il est une illustration pathétique de l’inepte "Tout est possible" !

    Il est ivre non pas de liberté mais de narcissisme ! Son comportement traduit une insolente désinvolture à l’égard du politique. Au souci du politique il substitue le souci de soi. Il subordonne le politique aux impératifs du spectacle où il se donne le rôle principal. Le politique lui sert de faire valoir !

    Il l’ignore, mais ce jour-là le fanfaron Demorand a exhibé la vacuité de cette gouvernance qui impose, au nom de l’efficacité, la dérégulation, la dépolitisation et donc la désymbolisation indispensable au fonctionnement du corps social. Sous peine de sombrer dans l’absurde et la déréliction qui caractérise notre époque !

    Rien ne distingue l’humanité sans entrave du renard libre dans le poulailler libre ! Les passions humaines ne font qu’une bouchée des jolis résolutions quand celles-ci ne sont pas soutenues par des contre-passions positives qui encadrent...

  • Rien à voir avec Demorand, que je ne connais pas mais dans lequel on ne peut avoir aucune confiance, par défaut, comme en ses semblables girouettes qui servent bien leurs maîtres.

    Mélenchon pourrait bien être un de ces maîtres. C’est tout au moins un de ces animaux politiques qui occupent un créneau. Je me souviens d’une émission de débat (C dans l’air ?) parlant de la répression au Tibet. Mr Mélenchon avait en substance déclaré qu’ils s’agissait là d’affaires qui concernaient les Chinois. Ben tiens... on voit bien que Mr Mélenchon n’a pas payé la balle qui l’a exécuté comme on le fait en Chine.
    Au moins, s’il n’avait aucune compassion pour les Tibétains (ce qui peut se comprendre) aurait-il dû tout simplement fermer sa grande gueule, étant donné qu’il représente un parti de gauche censé favoriser les valeurs humanistes (non ?).
    Quant à nous, nous pourrions penser que l’étrillage de Mr Mélenchon par un héraut du Capital est l’affaire de ces milieux politico-médiatiques qui ne nous concernent pas... ;-)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.