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Diminution de l’écart entre les pays ayant la meilleure et la pire situation sanitaire

Mylène Sebbah | israel-infos.net - who.int | mercredi 15 & vendredi 17 mai 2013

samedi 18 mai 2013

sur cette page

 Les statistiques de l’OMS montrent une diminution de l’écart entre les pays ayant la meilleure et la pire situation sanitaire
Communiqué de presse | who.int | mercredi 15 mai 2013
 Israël, le plus pauvre des pays riches
Mylène Sebbah | israel-infos.net | vendredi 17 mai 2013

sur le net

 Santé : l’écart entre pays riches et pauvres s’est considérablement réduit
AFP | liberation.fr | mercredi 15 mai 2013
 Santé : l’écart entre pays riches et pauvres s’est considérablement réduit
Courant Positif avec OMS | courantpositif.fr | mercredi 15 mai 2013



israel-infos.net

Israël, le plus pauvre des pays riches
Mylène Sebbah | israel-infos.net | vendredi 17 mai 2013

Israël a le taux de pauvreté le plus élevé parmi les pays de l’OCDE et se classe au cinquième rang des pays sur l’importance du fossé entre plus riches et plus pauvres.

Les données révélées par l’Organisation pour la Coopération et le Développement économique montrent que des trente-trois pays que regroupe cette organisation (et qui sont les plus développés de la planète), Israël est le plus pauvre.

Le taux de pauvreté en Israël s’élève à près de 21% de la population en 2011, la moyenne pour les autres membres de l’OCDE est de 11,1%.
En termes d’écarts de revenus, Israël se classe cinquième après le Chili, le Mexique, la Turquie et les États-Unis.
Hors transferts sociaux et impôts, l’inégalité des revenus a augmenté beaucoup plus en trois ans, de 2007 à 2010, qu’au cours des douze années précédentes.

L’étude indique que les conséquences négatives de la crise ont été inégalement réparties.

Les ménages les plus pauvres ont perdu plus de revenus du fait de la récession et ont beaucoup moins bénéficié des mesures de reprise.
Les enfants et les jeunes ont davantage souffert que les personnes âgées dont les revenus sont relativement protégés.

Pour le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, ces conclusions inquiétantes soulignent "la nécessité de protéger les plus vulnérables dans la société, surtout en des temps où les gouvernants doivent s’atteler à la tâche de ramener les dépenses publiques sous contrôle".
Ainsi préconise-t-il de préserver la justice sociale par la réforme des systèmes fiscaux.

En Israël, les réactions ne se sont pas fait attendre.
Itzik Shmuli, député travailliste, l’un des leaders des manifestations de l’été 2011 voit dans le rapport de l’OCDE "le résultat d’une politique qui a échoué".

"Ce rapport", souligne-t-il, "ne fait qu’alimenter cette boule que nous ressentons tous depuis un certain temps au creux de notre estomac : il y a trop de pauvres parmi nous et les écarts entre les nantis et les démunis se multiplient".

Il appelle le ministre des Finances à "se réveiller et à se rendre compte que son plan ne va faire que dégrader davantage la situation faire basculer 50.000 enfants et 20.000 personnes âgées de plus sous le seuil de la pauvreté".

La chef de son parti et leader de l’opposition, Shelly Yacimovich, y voit pour sa part un signal sévère et drastique, un avertissement : "La pauvreté est une profonde souffrance et un échec moral, social et économique".

Pour le ministre des affaires sociales, Meir Cohen, l’augmentation constante de la pauvreté en Israël indique certes qu’un changement fondamental est nécessaire, "la pauvreté est une menace de premier ordre" a-t-il observé.

Les statistiques de l’OMS montrent une diminution de l’écart entre les pays ayant la meilleure et la pire situation sanitaire



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Les statistiques de l’OMS montrent une diminution de l’écart entre les pays ayant la meilleure et la pire situation sanitaire
Communiqué de presse | who.int | mercredi 15 mai 2013

Communiqué de presse


Le monde a fait des progrès spectaculaires pour améliorer la santé dans les pays les plus pauvres et les écarts ont diminué ces deux dernières décennies entre les pays ayant la meilleure et la pire situation sanitaire, selon les Statistiques sanitaires mondiales 2013.

Le rapport annuel des statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) met en évidence que les efforts pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont réduit les écarts de santé entre les pays les plus et les moins avantagés.

À l’approche de la date butoir de 2015 fixée pour les OMD, les Statistiques sanitaires mondiales de cette année témoignent des progrès considérables accomplis dans la réduction de la mortalité des enfants, de la mortalité maternelle, dans l’amélioration de la nutrition et dans la diminution de la mortalité et de la morbidité imputables à l’infection à VIH, à la tuberculose et au paludisme.

« Les efforts intenses déployés pour atteindre les OMD ont manifestement amélioré la santé des populations partout dans le monde », déclare le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. « Mais, à moins de 1000 jours de la date butoir des OMD, le moment est venu de se demander si ces efforts ont apporté un réel changement pour réduire les inégalités inacceptables entre pays riches et pauvres. »

Cette année, les Statistiques sanitaires mondiales comparent les progrès accomplis par les pays ayant la meilleure situation sanitaire et par ceux dans une situation moins favorable entre l’année de référence des OMD, 1990, et deux décennies plus tard.

Elles montrent qu’en chiffres absolus, les pays classés dans la catégorie des 25% ayant la situation la plus mauvaise ont fait des progrès impressionnants dans le domaine de la santé.

« Les efforts intenses déployés pour atteindre les OMD ont manifestement amélioré la santé des populations partout dans le monde. »

Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS

Par exemple, l’écart absolu pour la mortalité des enfants entre les pays en tête et en queue de classement a été ramené de 171 à 107 décès pour 1000 naissances vivantes entre 1990 et 2011. Certains pays qui figuraient parmi ceux ayant les plus forts taux de mortalité des enfants en 1990, comme le Bangladesh, le Bhoutan, Madagascar, le Népal, la République démocratique populaire lao, le Rwanda, le Sénégal et Timor-Leste, ont amélioré la survie des enfants à un tel point qu’ils sont sortis de ce groupe.

Toutefois, bien que 27 pays aient déjà atteints la cible fixée par les OMD, le rythme actuel des progrès ne sera pas suffisant pour parvenir d’ici 2015 à la cible mondiale d’une réduction de deux tiers du taux de mortalité des enfants par rapport à 1990.

En 1990, les pays ayant les plus forts taux de mortalité chez les femmes enceintes et parturientes recensaient en moyenne un surcroît de 915 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes par rapport aux pays ayant les taux les plus faibles. En 2010, cet écart s’était réduit à 512 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes. Malheureusement, le rythme de la baisse à l’échelle mondiale (3%) devra doubler pour parvenir à la cible des OMD de réduire de trois quarts le taux de mortalité maternelle.

L’écart entre les pays ayant les taux les plus forts et les plus faibles de nouvelles infections à VIH a été ramené de 360 à 261 cas pour 100 000 habitants entre 1990 et 2011. Alors que le nombre des nouvelles infections à VIH a été multiplié par six dans les pays ayant les taux les plus faibles, le groupe des pays ayant les taux les plus élevés a réduit de 27% le nombre des nouvelles infections.

Dans le monde, le nombre des décès dus à la tuberculose a diminué de plus de 40% depuis 1990 et la tendance indique que cette baisse atteindra 50% d’ici 2015. L’écart s’est réduit entre les groupes de pays en tête et en queue de classement, passant de 62 à 41 décès par tuberculose pour 100 000 habitants entre 1990 et 2011. Les progrès ont été cependant inégaux, avec une réduction de seulement 34% dans les pays ayant les plus forts taux de mortalité par tuberculose, contre 70% dans les pays ayant les taux les plus faibles.

« Nos statistiques montrent que, globalement, les écarts se réduisent entre les pays les plus et les moins avantagés dans le monde, indique le Dr Ties Boerma, Directeur à l’OMS du département Statistiques sanitaires et systèmes d’information. Pourtant, la situation est loin d’être satisfaisante, les progrès étant inégaux et de larges écarts subsistant à l’intérieur des pays et entre eux. »

Parmi les principales tendances rapportées cette année, il y a :

  • Les naissances prématurées : Chaque année, environ 15 millions d’enfants naissent prématurément (avant 37 semaines de grossesse) et un million d’entre eux meurent. Les naissances prématurées sont le premier facteur de décès des nouveau-nés dans le monde et la deuxième cause de mortalité (après la pneumonie) pour l’ensemble des enfants âgés de moins de 5 ans.
  • Le diabète : Près de 10% des adultes dans le monde ont du diabète, mis en évidence par une hyperglycémie à jeun (≥126 mg/dl). Les diabétiques courent un risque accru d’accident vasculaire cérébral et ont une probabilité 10 fois plus forte que les non diabétiques de devoir subir une amputation d’un membre inférieur.
  • L’accès aux médicaments : De nombreux pays à revenus faible ou intermédiaire sont confrontés à une pénurie de médicaments dans le secteur public, ce qui force les populations à se tourner vers le secteur privé où les prix peuvent être jusqu’à 16 fois plus élevés. Dans ces pays, en moyenne seulement 57% (et parfois pas plus de 3%) des médicaments génériques sélectionnés sont disponibles dans le secteur public.

À propos des Statistiques sanitaires mondiales

Paraissant chaque année, la publication de l’OMS Statistiques sanitaires mondiales est la plus complète au monde. Elle contient des données en provenance de 194 pays pour une série d’indicateurs de mortalité, de morbidité et concernant les systèmes de santé, y compris l’espérance de vie, les maladies et les décès dus à une série de maladies, les services de santé et les traitements, les investissements financiers dans la santé ainsi que les facteurs de risque et les comportements qui affectent la santé.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Fadéla Chaib
Chargée de communication et porte-parole de l’OMS
Tél. : +41 22 791 32 28
Portable :+41 79 475 55 56
Courriel :chaibf@who.int




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