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Appel du comité de liaison national pour l’unité et la résistance – avril 2013
Comité de liaison national pour l’unité et la résistance | uniteresistance.wordpress.com | avril 2013
dimanche 5 mai 2013
Appel du comité de liaison national pour l’unité et la résistance – avril 2013
Comité de liaison national pour l’unité et la résistance | uniteresistance.wordpress.com | avril 2013
Pour lutter contre la politique d’austérité imposée dans tous les pays de l’Union européenne, dès le 2 juillet 2011, 160 militants ouvriers et élus ont lancé un appel à se regrouper pour dire : « Non à la dictature de la Troïka ! ».
Le 26 novembre 2011, 413 militants représentatifs des différents courants du mouvement ouvrier se sont réunis en conférence nationale à Paris. Ils ont affirmé :
« • Il n’est pas possible d’accepter la politique que veut imposer la « troïka » (FMI, BCE, UE). Pour aider à la résistance et préparer les combats inévitables à venir, les signataires appellent tous les travailleurs et démocrates, et leurs organisations, à se rassembler au-delà de la diversité de leurs engagements.
• Il revient au mouvement ouvrier de refuser le rôle que lui assignent les institutions internationales (FMI, BCE, UE) et les gouvernements.
• Il revient au mouvement ouvrier d’organiser la résistance pour défendre les intérêts des travailleurs mais aussi les conquêtes démocratiques et les acquis de la civilisation.
• Il revient au mouvement ouvrier de s’unir au-delà des divergences compréhensibles pour refuser les diktats de l’Union européenne.
Sur ces bases, et face à la soumission des partis politiques liés à l’Union européenne, il revient aux travailleurs et aux militants qui partagent ces objectifs de se regrouper. »
A la suite de cet appel, une seconde conférence réunissant 500 participants à Paris, le 1er décembre 2012, a décidé :
« de constituer un comité de liaison national pour l’unité et la résistance afin de mettre en œuvre les moyens pour renforcer cette résistance :
• pour aider à réaliser l’unité des organisations ouvrières et démocratiques, à tous les niveaux, contre toutes les mesures d’austérité (en particulier les privatisations) prises par le gouvernement Hollande-Ayrault et sa majorité parlementaire (souvent soutenus par des députés de l’UMP),
• contre toute forme de compromis historique remettant en cause l’indispensable indépendance des organisations syndicales et cherchant à en faire une courroie de transmission de l’Union européenne et du gouvernement, et pour que s’exerce le rapport de force établi par les travailleurs eux-mêmes et leurs organisations pour la satisfaction de leurs revendications,
• pour en finir avec la dictature de la troïka,
• pour l’abrogation du TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande et des autres traités européens. »
En Espagne, des militants ouvriers appartenant à diverses organisations syndicales et politiques ont convoqué une « conférence ouvrière européenne » à Tarragone, les 16 et 17 mars 2013, pour « débattre librement dans un objectif unique : contribuer de façon coordonnée, dans chacun de nos pays, à lever les obstacles qui se dressent contre la réalisation de l’unité. Pour abroger les plans assassins de l’Union européenne et ses traités ! Contre la dictature de la Troïka ».
En France, le combat pout l’unité contre la dictature de la troïka s’est exprimé notamment à l’occasion des grèves et manifestations des 5 mars et 9 avril contre l’ANI (accord national interprofessionnel signé par le patronat, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC) et sa transposition dans la loi, à l’appel des confédérations CGT et CGT-FO, rejointes par la FSU et Solidaires.
Réuni à Paris le 20 avril 2013, le « comité de liaison national pour l’unité et la résistance »
• considère que la conférence de Tarragone, qui a regroupé des délégations de 13 pays, constitue un pas important dans la lutte contre la dictature de la Troïka ;
• décide de porter à la connaissance de tous les militants du mouvement ouvrier les conclusions de cette conférence, de les faire signer largement
• et, sur cette base, de convoquer à Paris, à l’automne, une nouvelle conférence afin de rechercher en France, en liaison avec tous les militants qui, dans toute l’Union européenne mènent le même combat, les meilleures formes d’organisation permettant d’œuvrer à la reconquête de nos droits, de la démocratie et de la souveraineté.