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Truks en Vrak - 22 mai 2009

vendredi 22 mai 2009

Salute,

Depuis le 26 avril, vous êtes environs 700 à avoir cliqué sur "Encore_des_Truks_pliz".
je vous en remercie, ça fait plaisir.
sur ces 700, nombreux sont ceux qui se sont fendu d’un petit mot ou de quelques phrases.
Encouragement - Soutien - Sympathie
Je vous en remercie, ça fait très plaisir.
Un nombre non négligeable de messages appellent une réponse...
j’ai commencé, mais cela risque de prendre un certain temps...

environs 200 personnes ont formellement demandé leur retrait,
et je n’ai aucune nouvelle de Jacques Belin de chez Globenet
ni des un peu plus de 4300 autres "spammés"...

Sinon, c’est comme d’hab’ ou à peu près,
pour nous titiller le bulbe
une bonne trentaine de trucs disparates,
glanées sur le net, avec des redites c’est sûr,
des inédits j’espère...

B.Bec - Vallée du Gers

Formule de désabonnement en bas-de-page

___
apéro

 -------- Message original --------
Sujet :

Encore_des_Truks_pliz

Mon, 04 May 2009 16:22:18 +0200

De : Daniel B.

Bonjour,

Je ne sais pas comment j’ai été inscrit sur cette liste et j’avoue que
cela m’a un peu contrarié au début. Toutefois, je comprends l’effort
fournit pour informer et tout en restant vigilant (autant que possible),
je lis désormais avec intérêt les articles qui me sont signalés.
Je mettrai un petit bémol... il vaut mieux quelques articles par
semaines plutôt que beaucoup en fin de mois... car je n’ai pas la
patience de tout lire à l’écran (cela revient cher à imprimer) et mon
temps pour "l’ordinateur" est limité.

Merci et à bientôt pour de nouvelles infos.
Daniel


 la "rince"


Message original --------
Sujet : continue...

Mon, 27 Apr 2009 05:11:33 +0000 (GMT)
De : Ursula P.

N’ayant pas la fibre Internet ni trop le temps de chercher moi-même,
je veux bien continuer à recevoir tes trucs toujours passionnants.
D’ailleurs je tiens à te remercier pour ce travail et du fait de partager ce que tu trouves avec tes semblables.
 
Ursula

sommaire

 Truc 000 - aux directions des confédérations syndicales
 Truc 001 - Encore_des_Truks_pliz
 Truc 002 - Inscription des services publics dans la constitution
 Truc 003 - Signal Spam
 Truc 004 - L’Amérique latine cordiale mais ferme face à M. Barack Obama
 Truc 005 - Info Base-Elèves / suite : La Lutte Continue.
 Truc 006 - Maladies des arbres du Québec
 Truc 007 - Refusons la transphobie, respectons l’identité de genre !
 Truc 008 - Pour un service public de santé : retrait de la loi Bachelot
 Truc 009 - Appel de l’UGTG au mouvement ouvrier international
 Truc 010 - Le discours d’Ahmadinejad à "Durban II"
 Truc 011 - Appel pour un camp No Border à Calais 23-29 juin 2009
 Truc 012 - Rappel des reservistes de la police nationale avant le 30 juin !!!
 Truc 013 - Opération Escargot Electronique !
 Truc 014 - Délit de lecture : Je déballe ma bibliothèque
 Truc 015 - "Arrêt sur images" rafraîchit la mémoire de MAM
 Truc 016 - Elections européennes : listes Cannabis sans frontières
 Truc 017 - face de bouc.com
 Truc 018 - Video : Réveille-toi, révolte-toi
 Truc 019 - Drancy : Indésirables aux cérémonies de commémoration du génocide nazi
 Truc 020 - Hadopi : une loi du XXème siècle !
 Truc 021 - L’agriculture : un projet européen pour sortir des crises
 Truc 022 - Un fournisseur Internet supprime les adresses IP de ses clients
 Truc 023 - Le retour de la peine de mort en France ?
 Truc 024 - "Netoyens" média citoyens d’information et de réflexion
 Truc 025 - Fakir est en kiosque
 Truc 026 - Grippe porcine : mensonge politique et désinformation médiatique
 Truc 027 - Cannabis thérapeutique dans "Plus belle la vie"
 Truc 028 - Sanofi-aventis investit 100 millions € au Mexique
 Truc 029 - La grippe porcine, dernier fléau de l’industrie de la viande
 Truc 030 - Le premier geste de Barack Obama à l’égard de Cuba
 Truc 031 - Pourquoi y a-t-il [eu] la guerre à Gaza ?
 Truc 032 - Let’s Make Money
 Truc 033 - La presse mondiale piégée par un étudiant irlandais
 Truc 034 - France. Des policiers au-dessus des lois


 Truc 000

 

Adresse aux directions des confédérations syndicales
pour une campagne unitaire contre la répression et
la criminalisation de l’action syndicale

Ces dernières semaines, les travailleurs de plusieurs entreprises ont du retenir, sur leur lieu de travail, certains membres
de la direction pour faire entendre leurs revendications. Ces actions ont permis de faire progresser la lutte en gagnant des
avancées, comme celles obtenues par les salariés de Caterpillar-Echirolles, entre autres, dont le paiement des jours de grève.

Quasi immédiatement après la mobilisation exemplaire des salariés de Continental, François Fillon intervenait pour
dénoncer des « méthodes inacceptables » et promettre des poursuites judiciaires. Ce qui a été immédiatement suivi
d’effet : les pouvoirs publics ou les dirigeants autoproclamés « séquestrés » de l’usine Caterpillar ont porté plainte
contre des militants syndicaux ou se sont réfugiés derrière une plainte contre X. Un exemple parmi d’autres : 19 salariés
de Caterpillar-Grenoble ont été condamnés à payer une amende de 200 euros par jour en sanction de l’occupation
de l’usine, considérée par le tribunal comme une « entrave à la liberté de travailler ».
Ces décisions de justice n’ont qu’un seul but : criminaliser la défense des droits des travailleurs. Alors que la crise
économique et la politique du gouvernement appauvrissent et précarisent des milliers de salariés, le combat pour des
conditions d’existence dignes serait-il un crime ? Nous, militants syndicaux de différentes confédérations et syndicats
(CGT, SNES-FSU, SUD-étudiant, SEUL) prenons l’initiative d’interpeller toutes celles et ceux qui refusent la
répression du gouvernement et du patronat à l’encontre des militants ouvriers.

Nous soutenons les travailleurs dans toutes leurs luttes et nous engageons fermement contre la criminalisation de l’action
syndicale. NOUS APPELONS LES CONFÉDÉRATIONS SYNDICALES À AGIR UNITAIREMENT ET MASSIVEMENT pour la levée des
inculpations des militants et salariés mobilisés. Signez et faites signer la pétition pour l’abandon des poursuites
judiciaires et/ou l’acquittement des salariés incriminés.

Campagne à l’initiative de militants de la CGT, du SNES-FSU, de SUD-étudiant et du SEUL
Pour tout contact : contact.fseul@laposte.net


 Truc 001


Message original --------
Sujet : Encore_des_Truks_pliz
Date : Tue, 28 Apr 2009 10:13:15 +0200
De : Lionel Gruénais
Pour : 
Copie à : 

Bonjour,

 

Je désire continuer à recevoir les « Trucs en vrac ».

Même si je ne sais comment vous avez eu mon adresse e-mail, j’apprécie la teneur & le ton des informations que vous divulguez.
Je fais moi-même, à nettement plus petite échelle, le même genre de diffusion d’information/réflexion,
en particulier depuis que j’ai découvert - il n’est jamais trop tard pour apprendre du haut de mes bientôt
quarante-neuf ans -, l’écologie politique par le biais des textes d’André Gorz, Ivan Illich…

Concernant Monsieur Jacques Belin, je suis plus que surpris par le ton de son message (à la limite de la grossièreté menaçante !)
car pour une fois que l’on reçoit des informations intelligemment libellées & non pas de la publicité stérile & inutile, nous
n’allons pas nous plaindre.

A mon avis cela doit être - se dissimulant derrière cette soi-disant « crédibilité & qualité du service » -, de la frilosité par rapport au
contenu des messages que vous nous faites parvenir.

De plus, les systèmes anti-spams fonctionnent tout à fait convenablement (j’ai personnellement celui fourni par Orange qui
écrème la majorité des messages indésirables ; il suffit de le paramétrer intelligemment) & si les gens n’ont pas le réflexe de
signaler à l’auteur des messages qu’ils ne désirent plus recevoir ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes.
Encore une fois, je ne sais quel hasard a mené vos courriers dans ma boîte à lettre mais cela fut de bonne augure.
Merci, donc.

 

Avec mon meilleur souvenir,
Lionel Gruénais / 84400 Apt


 Truc 002


Message original --------
Sujet :
Fw : services publics
Date :
Sun, 17 May 2009 21:49:44 +0200
De :
Leslie Varenne & Christine Heinen-M.

pétition pour L’INSCRIPTION DES SERVICES PUBLICS DANS LA CONSTITUTION

A diffuser largement autour de vous, il faut plus de 4 millions de signatures !
Elle a été initiée par Michel Vauzelle, Président de la Région PACA, député à l’Assemblée Nationale et ancien Garde des Sceaux

Si la pétition atteint 10 % du corps électoral, le gouvernement sera obligé de procéder à un référendum national (c’est stipulé dans les textes de la Constitution)
soit 4, 4 millions de signatures c’est énorme mais réalisable si tout le monde s’y met !
 (pour rappel, il y avait près de 3 millions de personnes dans la rue en mars)

CETTE PROPOSITION EST LOIN D’ETRE FANTAISISTE OU IDEALISTE,
CLIQUEZ SUR LA LIGNE DU SITE CI-DESSOUS POUR EN SAVOIR PLUS
ET VOUS JOINDRE A LA LISTE DES SIGNATURES.
ALLEZ SUR CE SITE : http://www.referendum-servicespublics.com/charte.html

Merci de transférer et faire suivre ce mail à tous vos amis qui apporteraient eux aussi leur soutien à cette cause en signant à leur tour.


 Truc 003


-------- Message original --------
Sujet : Signal Spam
Date : Tue, 28 Apr 2009 21:21:51 +0200
De : Alma <b-alma.meyer@...> 


http://www.lexpansion.com/art/4558.157943.0.html

où on lit : 

des organisations internationales comme l’OCDE ou l’Union Internationale 
des télécommunications tentent de coordonner les initiatives nationales, 
sans réel succès jusqu’à présent. Au sein de l’Union Européenne, une 
directive facilite la coopération entre pays en imposant des règles 
minimum sans pour autant harmoniser les sanctions, qui restent la 
prérogative des Etats. Cette directive a été transposée en 2004 en 
France sous le nom de « loi pour la confiance en l’économie numérique » 
(LCEN), l’un des textes-clés du droit des services de l’Internet. En 
France, toute personne envoyant des courriels à usage commercial tombe 
sous le coup de la LCEN et risque une amende de 750 euros par message. 
Collecter des adresses mails de manière illégale constitue une violation 
de la loi « Informatique et Libertés et le contrevenant est passible de 
300.000 euros d’amende et cinq ans d’emprisonnement.

*
Signal Spam est une association loi de 1901 qui regroupe la plupart des organisations 
françaises concernées par la lutte contre le spam, ou pourriel, qu’il s’agisse des pouvoirs publics 
ou des professionnels de l’Internet. 
Elle a pour objet de fédérer les efforts de tous pour lutter contre le pourriel 
(courrier électronique non sollicité illicite) et ses effets, auprès des utilisateurs et des professionnels, 
en France comme à l’international], il vous suffit d’un simple clic pour signaler les 
spams que vous recevez, et obtenir un suivi sur votre action.
*https://www.signal-spam.fr//

------------------------------------------------------------------------
A.

Aucune représentation d’usagers parmi les membres et partenaire de "Signal Spam" :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Signal_Spam#Membres_et_partenaires.5B1.5D



 Truc 004

vendredi 24 avril 2009
Sommet des amériques
L’Amérique latine cordiale mais ferme face à M. Barack Obama
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-04-24-L-Amerique-latine-cordiale

Moment exceptionnel que ce cinquième Sommet des Amériques qui,
réunissant trente-quatre nations (tous les pays de la région sauf Cuba),
s’est tenu les 18 et 19 avril à Port-of-Spain, dans l’île de
Trinité-et-Tobago. Après la rencontre de Mar del Plata (Argentine), en
novembre 2005, au cours de laquelle des milliers de manifestants
conspuèrent M. George W. Bush tandis que de fortes dissensions agitaient
les pays membres, on attendait avec impatience le premier contact du « 
sous-continent » avec le président Barack Obama.

En ce sens, les attentes n’ont pas été déçues, la nouvelle
administration des Etats-Unis opérant une franche rupture avec la
condescendance, l’arrogance et l’interventionnisme de l’ère Bush.
L’ambiance a été cordiale – y compris avec des pays comme le Venezuela,
la Bolivie ou l’Equateur. On retiendra l’annonce faite par M. Hugo
Chávez d’un rétablissement des relations diplomatiques avec Washington,
suspendues en septembre 2008 par solidarité avec la Bolivie, qui avait
elle-même expulsé l’ambassadeur américain pour ses liens avec une
opposition alors en pleine tentative de déstabilisation de M. Evo Morales.

Toutefois, malgré l’a priori favorable manifesté par tous à l’égard du
nouveau locataire de la Maison Blanche, la première puissance mondiale
n’a pu imposer son agenda.

Cuba, le seul pays non invité, fut en effet très présent. L’ensemble des
nations latino-américaines avaient, avant même le Sommet, insisté sur
l’importance d’une normalisation des relations entre les Etats-Unis et
l’île. Conscient de l’importance de cette demande pour la réussite de sa
tentative de « dégel », M. Obama, dès le 13 avril, s’était employé à
déminer le terrain en annonçant la levée de toutes les restrictions sur
les voyages et les transferts d’argent des Cubano-Américains vers leur
pays d’origine, revenant ainsi sur les mesures imposées par M. Bush en
2004. En revanche, il ne paraît pas encore disposé à lever l’embargo
économique, commercial et financier imposé à Cuba depuis 1962.

Dès le 16 avril (date anniversaire du débarquement de la baie des
Cochons en 1961), marquant leur solidarité avec La Havane, les membres
de l’Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA)
(1), réunis à Cumaná (Venezuela), avaient défini une stratégie commune
face à un projet de déclaration finale, en cours d’élaboration depuis
deux ans, jugé insuffisant et inacceptable. A cette occasion, ils ont
d’ailleurs approuvé et mis en œuvre (avec l’Equateur) le Système unique
de compensation régional des paiements (Sucre), une monnaie virtuelle
(et éventuellement physique à l’avenir) destinée à échapper au rôle
hégémonique du dollar (2).

De fait, il n’y a eu aucun consensus sur le document final du Sommet des
Amériques – la « Déclaration d’engagement de Port-of-Spain » –, les
membres de l’ALBA refusant, avec le soutien unanime de l’ensemble des
autres pays latino-américains et caraïbes, de cautionner un texte qui ne
demandait pas la levée de l’embargo imposé à Cuba. Les présidents ont
annulé la cérémonie de signature de la déclaration finale et, pour
sauver la face, le texte n’a été paraphé que par M. Patrick Manning,
premier ministre du pays d’accueil et, à ce titre, président du Sommet.

Passés généralement sous silence par les observateurs, d’autres sujets
de dissension expliquent également ce refus : l’absence de perspective
claire face à la crise économique et financière déclenchée par « les
banquiers aux yeux bleus », selon l’expression du président brésilien
Luiz Inacio Lula da Silva ; et, pour l’ALBA, le refus de laisser au seul
G20 (dont font partie l’Argentine, le Brésil, le Canada, les Etats-Unis
et le Mexique) le privilège de décider des grandes affaires du monde.

Lors de la clôture du Sommet, le ministre des affaires étrangères du
Brésil, M. Celso Amorim, a assuré que le président Lula jugeait « très
difficile qu’un nouveau Sommet des Amériques ait lieu sans la présence
de Cuba (3) ».

Or, après les mesures d’assouplissement prises par l’administration
Obama à l’égard de l’île, les Etats-Unis semblent considérer que la
balle est maintenant dans le camp de Cuba. Le 16 avril, la secrétaire
d’Etat Hillary Clinton demandait la réciprocité et « pressait instamment
Cuba de libérer les prisonniers politiques, de permettre le libre flux
d’information et la liberté de réunion ».

A La Havane, le président Raúl Castro a déclaré que Cuba était disposé à
négocier avec les Etats-Unis, « en terrain neutre, en conditions
d’égalité et sans conditions ».

On s’accordera à reconnaître que M. Obama n’a pas forcément les mains
libres – la suspension de l’embargo implique un débat au Congrès, sous
pression des exilés cubains affaiblis, mais toujours vivants ! – et que
les relations entre les deux pays ne peuvent pas changer du jour au
lendemain. La Havane, par ailleurs, ne souhaite pas précipiter le mouvement.

Néanmoins, la demande de l’ensemble des pays latino-américains (y
compris Cuba) demeure parfaitement légitime : l’embargo doit être levé
par Washington de manière « immédiate, unilatérale et inconditionnelle
 ». Dans cette affaire, avatar d’une guerre froide terminée depuis
longtemps, l’agresseur a toujours été la Maison-Blanche. Dix-sept
résolutions successives approuvées par l’Assemblée générale des Nations
unies ont condamné cet embargo.

Quant à la volonté inébranlable du gouvernement américain, au nom des « 
droits de l’homme », de contraindre Cuba à renoncer à son système
politique – quoi qu’on puisse penser de celui-ci –, elle fait sourire :
c’est la Chine – parti unique ; contrôle total de l’information ; mille
dix exécutions capitales en 2006 – qui, devenue le premier détenteur de
bons du Trésor américain, finance une bonne partie du déficit des
Etats-Unis.
Maurice Lemoine


 Truc 005


Message original --------
Sujet :
[Liste anti-délation]BASE-ELEVES suite : dépot plaintes et dossier ONU
Date :
Thu, 14 May 2009 00:27:17 +0200
De :
agnes - collectifs locaux anti-délation

INFO BASE-ELEVES / SUITE : LA LUTTE CONTINUE.
 


Original Message -----
From : françois
Sent : Saturday, May 09, 2009 3:36 PM
Subject : des informations sur Base élèves

Un dépôt au TGI de Montauban (Tarn-et-Garonne) de 101 plaintes de parents d’élèves
a été organisé le 6 mai par le Collectif National de Résistance à Base Eleves (CNRBE)
avec le concours du Syndicat des avocats de France (SAF).
Elles rejoignent les (244) plaintes déposées à Millau le 24 mars, les 11 de Grenoble le 15 avril, les 36 plaintes de Marseille...
On notera que le procureur de Marseille a ouvert une enquête préliminaire confiée au SRPJ,
tout comme celui de Millau qui l’a confiée aux gendarmes – il s’agit là de la façon normale de procéder.
Au cours des prochaines semaines, d’autres dépôts auront lieu, notamment dans les départements
de l’Hérault (le mercredi 27 mai de façon simultanée auprès des TGI de Béziers et de Montpellier),
du Gard, du Maine-et-Loire, du Tarn et du Lot.
 
Le complément d’information adressé aux Nations unies par le CNRBE
 http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3280
 
Si vous-même souhaitez porter plainte, voyez http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3199

Une prise de position de la LDH http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3282
 
De Base élèves au livret scolaire numérique, l’Éducation nationale fiche les enfants,
(l’intervention – revue – de Stéphanie Pouget à la journée nationale du CNRBE à Valence le 25 avril)
 http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3284
 
Le droit contre la loi, par Jean-Jacques Gandini (intervention à Valence) http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3256


Collectifslocaux-anti-delation@rezo.net - http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/collectifslocaux-anti-delation


 Truc 006


Message original --------
Date :
Wed, 6 May 2009 02:53:50 +0200
De :
Patrick THIELLEY <thiel.lee@...>

Maladies des arbres du Québec est un site impressionnant réalisé par le
Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD) pour les
étudiants et intervenants en foresterie.

Comme son nom l’indique, ce site répertorie près d’une centaine de maladies
que l’on rencontre couramment sur les végétaux du Québec, et bien évidemment,
dans d’autres contrées du monde.

En plus de répertorier les maladies, le site propose aussi une liste des hôtes
de ces maladies, c’est-à-dire des arbres qui sont le plus susceptibles d’en être affectés.

Quatre études de cas proposées toujours par le site permettent de tester les
connaissances de l’utilisateur en matière d’identification des maladies des arbres.
Et le site est complété par un glossaire.

Site riche en couleurs, Maladies des arbres du Québec est illustré par des photographies
numériques et muni d’un moteur de recherche pour se repérer dans les contenus.

Toutes les ressources du site peuvent être utilisées à des fins éducatives et non commerciales.

Ce site se recommande de lui-même à tous ceux qui s’intéressent à la sylviculture,
à la foresterie, et aux arbres d’une façon générale.

http://rea.ccdmd.qc.ca/ri/arbres/


 Truc 007

Refusons la transphobie, respectons l’identité de genre !
http://www.idahomophobia.org/

Appel aux Nations unies, à l’OMS et aux Etats du monde
Partout dans le monde, les personnes qui vivent leur identité de genre en dehors des normes en
vigueur (1) sont chaque jour confrontées aux violences, abus, viols, tortures et crimes de haine, aussi
bien dans leur vie privée que dans la sphère publique. Les premières semaines de l’année 2009 ont
déjà été marquées par plusieurs meurtres de femmes Trans, assassinées au Honduras, en Serbie et aux
Etats-Unis. Les hommes d’origine Trans eux aussi sont victimes de crimes de haine, de préjugés et de
discriminations bien qu’ils soient souvent "invisibles" aux yeux de la société.
Dans le monde entier, les droits humains fondamentaux des personnes Trans sont ignorés ou
bafoués, que ce soit à cause des préjugés, de l’ignorance, de la peur ou de la haine ; exclusion sociale,
pauvreté, santé précaire, absence de perspective professionnelle, telles sont les conséquences des
discriminations auxquelles font face les personnes Trans.
Loin de protéger les citoyen-ne-s Trans, les Etats et les institutions internationales renforcent
la transphobie sociale par les politiques réactionnaires qu’ils mènent : bien trop souvent, les lois et les
pratiques sociales obligent les personnes Trans à vivre avec une identité de genre qu’elles ressentent
comme fausse. Dans la plupart des pays, le moindre acte visant à changer son genre peut amener des
sanctions légales, exposer aux maltraitances et conduire à l’exclusion sociale. Dans d’autres pays, la
reconnaissance légale du changement de genre est conditionnée à la stérilisation ou à d’autres
interventions chirurgicales majeures. Les personnes qui ne peuvent ou ne veulent se soumettre à ces
traitements ne peuvent obtenir la reconnaissance de leur identité de genre souhaitée, et sont
“démasqué(e)s” dès qu’elles traversent une frontière, font face à un contrôle d’identité, sollicitent un
emploi ou un logement, ou tout simplement achètent un téléphone portable.
Par ailleurs, la classification médicale internationale en vigueur les considère encore comme
mentalement “dérangées”. Cette vision archaïque n’est pas seulement fausse et insultante, elle justifie,
voire renforce, les discriminations et stigmatisations de toutes sortes.
Pourtant, des progrès législatifs significatifs ont bien pu être réalisés récemment par des pays
de cultures très différentes, où l’acceptation sociale des personnes Trans s’est nettement améliorée du
fait de politiques publiques courageuses. Cela démontre que les avancées sont possibles.
Partout dans le monde, les personnes Trans se mobilisent pour réclamer leurs Droits Humains
et leur liberté. Elles déclarent unanimement qu’elles n’acceptent plus d’être stigmatisées comme
« malades » ou bafouées dans leur humanité sur la base de leur identité de genre.

C’est pourquoi nous demandons :
 A l’Organisation Mondiale de la Santé de ne plus considérer les personnes Trans comme
atteintes de troubles mentaux, et de promouvoir l’accès à des soins adaptés aux demandes des
personnes concernées (y compris l’accès à un soutien psychologique, quand la personne
concernée en fait la requête).
 Aux organes des Nations unies pour les Droits de l’Homme d’enquêter sur les abus dont
sont victimes les personnes Trans, et de prendre les mesures nécessaires pour les combattre.
 Aux Etats du monde de prendre toutes les mesures nécessaires, dans le respect des
Principes de Yogyakarta, pour que les personnes Trans puissent bénéficier d’une prise en
charge médicale si elles le souhaitent, y compris pour la réassignation sexuelle ; pour qu’elles
puissent adapter leur état civil à leur genre revendiqué ; pour qu’elles puissent vivre leur vie
sociale, familiale et professionnelle sans être exposées aux discriminations, préjugés ou
violences transphobes ; pour qu’elles soient protégées par la police et par la justice des
agressions physiques qui les prennent si souvent pour cibles.
Nous en appelons à l’ONU, à l’OMS et aux Etats du monde pour qu’ils adoptent ces mesures,
refusent la transphobie, et fassent respecter le droit des citoyen-ne-s qui entendent vivre pleinement et en
toute liberté, comme expression de leur liberté culturelle, l’identité de genre qu’ils ou elles revendiquent.

(1) transsexuel-le-s, transgenres, travesti-e-s, et autres expressions culturelles qui explorent les frontières
du genre.

Pour signer l’appel :
http://idahomophobia.org/wp/?page_id=28&lang=en


 Truc 008


Message original --------
Sujet :
[HNS Digest] [HNS-info] Les nouveautés
Date :
Fri, 8 May 2009 17:09:27 +0200 (CEST)
De :
digest@hns-info.net

Source / auteur : Union syndicale Solidaires
Pour un service public de santé : retrait de la loi Bachelot
http://hns-info.net/spip.php?article18568
vendredi 8 mai 2009, par jesusparis

Financière, économique, sociale, climatique, alimentaire, démocratique et politique, la crise est globale.
Cette crise est la crise du système capitaliste et de sa recherche effrénée de profit. Le libéralisme c’est le capitalisme poussé
à son extrême. Rien ne doit échapper à la logique du profit et de la finance. Ainsi la santé et l’assurance-maladie sont
considérées par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) comme le marché le plus juteux :
3000 Milliards d’euros par an dans le monde.

Dans ce contexte de crise économique et sociale, après les franchises médicales aussi honteuses qu’inefficaces en 2008,
le gouvernement accélère brutalement la privatisation du système de santé, multiplie les fermetures de structures de proximité
utile à la population et prétend encore mettre à contributions les malades et les assurés sociaux.

Le projet de loi HPST (Hôpital Patient Santé Territoire) taille en pièce l’hôpital public et les établissements de santé à
caractère non lucratif pour le plus grand plaisir des sociétés commerciales, pour la plupart cotées en bourse,
gestionnaires des cliniques privées.

Il renforce l’autoritarisme et le centralisme et tourne délibérément le dos à une réelle démocratie sanitaire et sociale.
Préparé sans réelle consultation, il ne tient pas compte des véritables besoins sanitaires et sociaux de la population et nie
les dégâts humains et économiques qu’il va générer.
Modernisation des établissements de santé : l’hôpital-entreprise

L’organisation des hôpitaux sera calquée sur celle des entreprises commerciales : pouvoir accru du directeur, mise en place
d’un directoire, remplacement du Conseil d’Administration par simple conseil de surveillance, contractualisation avec les
chefs de pôles (regroupements de services) des objectifs et des moyens, intéressement aux résultats…

Pour les patients, cela signifie : l’introduction de plus d’activité privée à l’hôpital public, la fermeture de services, l’ accélération
du transfert des activités dites « rentables « vers les cliniques privées, toujours moins de soignants, des séjours de plus en plus
courts, des dépassements d’honoraires.…

Déjà, 75% des hôpitaux sont en déficit pour un total de près d’un milliard d’euros, 20 000 suppressions de postes sont
programmées et 250 sites hospitaliers sont menacés !

Doit-on accepter une société qui laisse à la porte des hôpitaux étranglés financièrement les patients atteints de pathologies
complexes et non rentables ?
ARS =Agence Régionale de Santé ou Accès Réduit aux Soins ?

A la tête de chaque région le directeur de l’Agence Régionale de Santé (ARS) règnera sans partage sur les professionnels de
santé et les secteurs hospitaliers et médico-sociaux. Nommé en Conseil des Ministres et issu du secteur public comme du secteur
commercial, il aura toute autorité pour initier ou imposer les regroupements entre établissements privés et publics (Groupement
de Coopération Sanitaire) ; La création de communautés hospitalières de territoire regroupant sur un ou plusieurs départements
différents établissements publics de santé va permette de passer de 1050 établissements à 250 communautés hospitalières,
aggravant encore la désertification sanitaire ;

Ces ARS reprendront les missions des DDAS (Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale), des DRASS
(Directions Régionales de l’Action Sanitaire et Sociale) des ARH (Agence Régionale de l’Hospitalisation) et de certains
organismes ou services de l’Assurance Maladie.

Hôpitaux publics, structures du médico-social, vont tous être mis sous la coupe de l’ ARS courroie de transmission directe
du Gouvernement pour contraindre aux regroupements ou disparitions d’établissements, aux plans de redressement, aux
contrats pluriannuels d’objectif et de moyens (CPOM), à la mise en concurrence… qui vont continuer à réduire et précariser
l’emploi et compromettre encore plus l’accès et la qualité des prestations sociales et sanitaires de la population.

En instaurant des ARS, l’Etat impose une perte démocratique qui va éloigner les élus locaux, les représentants du personnel
et des usagers des prises de décisions au détriment de la prise en compte des besoins des populations et des spécificités locales.
Prévention et Santé publique : la poudre aux yeux

Hormis quelques mesures, au mieux symboliques au pire provocatrices, comme l’interdiction des cigarettes-bonbons pour
les enfants, il n’est pas question de développer la recherche publique sur les causes environnementales des maladies,
ni de développer la médecine scolaire ou la médecine du travail. La mesure envisagée, l’ « éducation thérapeutique »
pourrait être confiée aux laboratoires pharmaceutiques.

Le projet de loi, après avoir été voté à l’Assemblée Nationale est actuellement en discussion au Sénat.

S’il est adopté, il ne fera qu’aggraver encore les inégalités d’accès aux soins, tant sociales que territoriales.

L’union syndicale Solidaires est partie prenante des luttes actuelles pour la défense du service public de santé. Elle appelle
l’ensemble des usagers et des salariés à se mobiliser pour exiger :

 le retrait du projet de loi HPST
 l’arrêt des restructurations et des fermetures d’hôpitaux
 l’arrêt des suppressions de postes et la mise en place d’un plan de recrutement à la hauteur des besoins
 la suppression des franchises médicales, des dépassements d’honoraires et des forfaits de s sortes
 un véritable débat démocratique, tant au niveau local que national, rassemblant l’ensemble des acteurs du système
(usagers, organisations syndicales, professionnels de santé, élus.. ) et permettant l’élaboration d’une politique publique
de santé dans ses dimensions préventives et curatives.
 Le développement du système public de santé et de protection sociale pour permettre
l’accès gratuit aux soins pour tous et partout,


 Truc 009

Répression - Appel de l’UGTG au mouvement ouvrier international
  
 
Pointe à Pitre, Guadeloupe, le 14 mai 2009.
APPEL DE L’UGTG AU MOUVEMENT OUVRIER ET DEMOCRATIQUE INTERNATIONAL
 
Chers camarades, chers amis,
Encore une fois l’Etat français, avec la complicité des principaux élus de Guadeloupe, utilise son appareil répressif
contre la jeunesse, contre les travailleurs, contre le peuple de Guadeloupe.
N’arrivant pas à faire reculer le mouvement en cours depuis 5 mois contre les pwofitasyon, à l’appel des
organisations de Guadeloupe, singulièrement des organisations syndicales, l’Etat français a décidé d’actionner son
appareil de répression judiciaire. Rappelons que ce mouvement a déjà permis la signature de l’Accord
interprofessionnel, Accord Bino du 26 février 09, de 200 euros d’augmentation des bas salaires, la signature d’un
Protocole d’accord le 4 mars 09 suspendant ainsi la grève générale qui avait commencé le 20 janvier 09.
Ainsi assistons-nous à une cascade d’enquêtes judiciaires et de procès :
 Le 8 mars ouverture d’une enquête judiciaire contre Elie DOMOTA, secrétaire général de notre syndicat et porte-
parole de LKP ;
 Le 15 mai : procès des jeunes de Gourbeyre ;
 Le 19 mai : Pour avoir dénoncé les écoutes illégales dont ils étaient victimes, Maîtres Sarah ARISTIDE et Patrice
TACITA sont convoqués au tribunal de Pointe- à Pitre par un juge du tribunal de grande instance de Paris ; le procureur
général de la cour de Basse-Terre ayant demandé le dessaisissement de l’affaire par le juge d’instruction du tribunal de
Pointe à Pitre ;
 Le 20 mai : Convocation devant la chambre de l’instruction de Michel MADASSAMY et de Gabriel
BOURGUINON, dirigeants de l’UGTG ; a noter que maîtres S. Aristide et P. Tacita sont leurs avocats ;
 Le 26 mai : procès de Raymond GAUTHEROT, ancien secrétaire général de l’UGTG ; condamné en première
instance à trois mois de prison ferme.
 Le 29 mai : procès de Jocelyn LEBORGNE, membre du Conseil syndical de l’UGTG ; Le 4 juin 2009 : Procès du
camarade Max Delourneau, pour sa participation aux mobilisations du LKP.
 Le 9 juin 2009 : Procès du camarade Christophe THEOPHILE, membre du Conseil syndical de l’UGTG.
Pourquoi ce plan de répression contre les travailleurs, la jeunesse, le peuple de Guadeloupe ?
Parce que les travailleurs avec leurs syndicats ne capitulent pas devant les coups qui leur sont assénés de toutes
parts : grèves et manifestation massive des salariés grévistes pour faire appliquer l’Accord Bino intégral, refus de
l’amputation par le gouvernement, mobilisations contre les menaces et chantages aux licenciements ;
Parce que le 1er mai 09 il y avait plus de 30 000 manifestants à Petit Canal ;
Parce que le LKP continue d’obtenir satisfaction dans les négociations sur la plate-forme de 146 points qui se
poursuivent avec le soutien massif de la population. C’est par milliers que les jeunes, les chômeurs, les travailleurs,
les retraités, participent aux meetings dans les communes à l’appel de LKP.
Chers camarades, Chers amis,
C’est grâce à la détermination des travailleurs et du peuple de Guadeloupe, par la grève générale de 44 jours, par
la mobilisation de la population, jusqu’à 100 000 manifestants, que nous avons pu obtenir satisfaction sur les
revendications négociées, c’est aussi grâce à votre solidarité.
Au nom du droit des travailleurs et du peuple de Guadeloupe à se battre pour leurs légitimes revendications et
barrer la voie à la répression, nous faisons à nouveau appel à la solidarité internationale.
Le secrétaire général,
Elie Domota


 Truc 010

Le discours d’Ahmadinejad à "Durban II" : un « appel intolérable à la haine raciste » selon Sarkozy
Mais qu’a vraiment dit le président Iranien...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Mahmoud Ahmadinejad : « Le Conseil de sécurité a donné aux sionistes le
feu vert pour poursuivre leurs crimes »
par Mahmoud Ahmadinejad*
http://www.voltairenet.org/article159812.html

Intervenant devant la conférence mondiale contre le racisme (dite « 
Durban II »), le président iranien a dénoncé la hiérarchisation des
États au sein de l’ONU et de ses agences comme des expressions du
racisme occidental. Il a souligné qu’usant de leur droit de veto
illégitime, de grandes puissances ont permis le développement d’un
régime raciste en Palestine occupée. Nous reproduisons ici l’intégralité
de son discours.

20 avril 2009

M. le président,
M. le secrétaire général des Nations Unies,
Mesdames et messieurs,

Nous sommes ici réunis, suite à la Conférence de Durban contre le
racisme et les discriminations raciales, afin de nous accorder sur des
lignes pratiques dans le cadre de notre campagne sacrée et humanitaire.
Au cours des derniers siècles, l’humanité a connu d’immenses souffrances
et douleurs. Au Moyen-âge, les penseurs et scientifiques étaient
condamnés à mort. Une période d’esclavage et de commerce d’êtres humains
lui succéda, lorsque des innocents par millions furent capturés et
séparés de leur famille et de leurs proches pour être conduits en Europe
et en Amérique. Ce fut une période sombre qui connut également son lot
d’occupations, de pillages et de massacres d’innocents.

De nombreuses années s’écoulèrent avant que les nations ne se soulèvent
et combattent pour leur liberté. Elles sacrifièrent des millions de vies
pour expulser les occupants et proclamer leur indépendance. Cependant
les pouvoirs autoritaires imposèrent rapidement deux guerres mondiales
en Europe, qui dévastèrent en outre une partie de l’Asie et de l’Afrique
et causèrent la mort d’environ cent millions de personnes, laissant
derrière elles une dévastation sans précédent. Si seulement nous avions
retenu les leçons des oppressions, de l’horreur et des crimes de ces
guerres, un rayon d’espoir aurait illuminé l’avenir. Les puissances
victorieuses se sont proclamées conquérantes du monde, tout en ignorant
ou en minimisant les droits des autres nations par l’imposition de lois
et arrangements.

[Déguisés en clowns, trois militants de l’Union des étudiants juifs de
France introduits avec l’aide de la délégation diplomatique française,
apostrophent l’orateur avant d’être évacués par le service de sécurité
des Nations Unies.]

Mesdames et Messieurs,

Portons notre regard sur le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui
figure parmi les héritages de la Première et de la Seconde Guerre
mondiale. Quelle était la logique de l’auto-attribution du droit de véto
par les grandes puissances ? Comment une telle logique peut-elle
s’accorder avec les valeurs humanitaires ou spirituelles ? Se
pourrait-il qu’elle soit en conformité avec les principes reconnus de la
justice, de l’égalité devant la loi, de l’amour et de la dignité
humaine, ou plutôt ceux de la discrimination, de l’injustice, de la
violation des droits humains ou de l’humiliation de la majorité des
nations ? Ce conseil est le centre de décision mondial le plus important
pour la défense de la paix et de la justice internationales. Comment
s’attendre à l’avènement de la paix et de la justice lorsque la
discrimination est légalisée et que l’origine des lois est dominée par
la coercition et la force plutôt que la justice et le droit ?

En dépit du fait qu’aujourd’hui de nombreux défenseurs du racisme
condamnent la discrimination raciale par les mots et les slogans, des
grandes puissances ont été autorisées à décider pour les autres nations,
se basant sur leur propre intérêt et comme elles seules l’entendent.
Elles peuvent facilement ridiculiser et enfreindre toutes les lois et
valeurs humanitaires, comme elles l’ont montré.

Après la Seconde Guerre mondiale, elles ont eu recours à l’agression
militaire pour priver de terre une nation entière, sous prétexte des
souffrances juives et des abus sur la question de l’Holocauste. Elles
ont envoyé des migrants d’Europe, des États-Unis et d’autres parties du
monde afin d’établir un gouvernement intégralement raciste en Palestine
occupée et, de fait, à titre de compensation pour les graves
conséquences du racisme en Europe, elles ont aidé à hisser au pouvoir
les individus les plus cruels et les racistes les plus répressifs en
Palestine.

Le Conseil de sécurité a contribué à la stabilisation du régime sioniste
et a soutenu les sionistes durant les soixante dernières années, leur
donnant un feu vert pour poursuivre leurs crimes.

[Les ambassadeurs des États membres de l’Union européenne quittent la
salle tandis que fusent les applaudissements des uns et les huées des
autres]

Il est d’autant plus regrettable qu’un certain nombre de gouvernements
occidentaux, avec les États-Unis, se soient engagés à défendre ces
individus racistes responsables de génocide, alors même que la
conscience éveillée et les esprits libres du monde entier condamnent les
crimes sionistes d’agression, de massacres et autres brutalités commises
lors des bombardements de civils à Gaza. Ces gouvernements ont toujours
soutenu ou sont restés silencieux face aux actes infâmes du régime
sioniste. Fort malheureusement la raison de leur soutien et de leur
silence est que le sionisme égoïste et barbare est parvenu à pénétrer
profondément leur structure politique et économique, ce qui inclut leur
législation, leurs médias de masse, leurs entreprises, leur système
financier et leurs agences de sécurité et de renseignement. Ils ont
imposé leur domination au point que rien ne puisse être fait contre leur
volonté. Dans certains pays, même les changements de gouvernement ne
font jamais fléchir le soutien aux sionistes, bien qu’ils soient tous
conscients de leurs crimes : cela est en soi fort regrettable.

Tant que la domination sioniste se maintiendra, de nombreux pays,
gouvernements et nations ne seront jamais en mesure de jouir de la
liberté, de l’indépendance et de la sécurité. Tant qu’ils seront au
sommet du pouvoir, la justice ne triomphera jamais dans le monde et la
dignité humaine continuera d’être offensée et piétinée.
Il est grand temps que l’idéal du sionisme, qui constitue le paroxysme
du racisme, soit brisé.

Chers délégués, Mesdames et Messieurs,

Quelles sont les causes profondes de l’attaque U.S. contre l’Irak ou
l’invasion de l’Afghanistan ? Quel était le mobile de l’invasion de
l’Irak, en dehors de l’arrogance de l’administration U.S. d’alors et de
la pression croissante, exercée par les détenteurs de richesse et de
pouvoir, visant à étendre leur sphère d’influence par la défense des
intérêts des grands fabricants d’armes, de l’annihilation d’une culture
noble de milliers d’années d’histoire, de l’élimination d’une menace
potentielle et concrète en provenance des pays arabes vis-à-vis du
régime sioniste usurpateur, du contrôle et du pillage des ressources
énergétiques du peuple irakien ? Pourquoi en effet près d’un million de
personnes ont été déplacées et ont perdu leur logement ? Pourquoi en
effet le peuple irakien a-t-il subi d’énormes pertes s’élevant à
plusieurs centaines de milliards de dollars et pourquoi des centaines de
milliards de dollars ont-ils été pris au peuple états-unien en
conséquence de ces actions militaires ? L’action militaire contre l’Irak
n’a-t-elle pas été planifiée par les sionistes et leurs alliés de
l’administration U.S. d’alors, avec la complicité des grands fabricants
d’armes ?

L’invasion de l’Afghanistan a-t-elle restauré la paix, la sécurité et le
bien-être économique dans ce pays ? Les États-Unis et leurs alliés ont
non seulement échoué à limiter la production de drogue en Afghanistan ;
les cultures illicites de narcotiques se sont multipliées durant leur
présence. La question essentielle est : quelle était la responsabilité
et le travail de l’administration U.S. d’alors et de ses alliés ?
Représentaient-ils les États du monde ? Ont-ils été mandatés par eux ?
Ont-ils été autorisés, au nom des peuples du monde, à interférer aux
quatre coins de la planète, et bien entendu particulièrement dans notre
région ? Ces mesures ne constituent-elles pas un exemple clair
d’égocentrisme, de racisme, de discrimination ou d’atteinte à la dignité
et à l’indépendance des nations ?

Mesdames et Messieurs,

Qui est responsable des crises économiques actuelles ? Où les crises
ont-elles commencées ? En Afrique ? En Asie ? Ou alors cela venait-il
d’abord des États-Unis, s’étendant ensuite à l’Europe et à leurs alliés
 ? Ils ont longtemps imposé, par leur pouvoir politique, leurs règles
économiques inéquitables à l’économie internationale. Ils ont imposé un
système financier et monétaire dépourvu de mécanisme régulateur
international adapté à des nations et gouvernements n’ayant aucune
influence sur ses orientations et politiques. Ils n’ont même pas
autorisé leurs citoyens à superviser ou contrôler leur politique
financière. Ils ont imposé toutes leurs lois et règlementations, en
dépit de toutes les valeurs morales, seulement pour protéger les
intérêts des détenteurs de richesses et de pouvoir. Ils ont de plus
donné une définition de l’économie de marché et de la compétition
privant de nombreux États des possibilités offertes à d’autres dans le
monde. Ils ont même transféré leurs problèmes à d’autres ; infectant
leur économie avec des milliers de milliards de dollars de déficit
budgétaire alors que la vague de crise sévissait. Et aujourd’hui ils
injectent des centaines de milliards de liquidités provenant des poches
de leur propre peuple dans les banques, entreprises et institutions
financières en faillite, rendant la situation de plus en plus compliquée
pour leur économie et leur peuple. Ils pensent uniquement à protéger
leur pouvoir et leur argent ; ils ne se soucient guère des peuples du
monde, ni même du leur.

M. le président,
Mesdames et Messieurs,

Le racisme est enraciné dans le manque de connaissances concernant la
vérité de l’existence humaine comme créature choisie par Dieu. Il est
aussi le produit de sa déviation du véritable chemin de la vie humaine
et du devoir de l’humanité dans le monde de la création. L’absence de
vénération consciente de Dieu, l’incapacité à réfléchir à la philosophie
de la vie ou au chemin de la perfection, toutes ces entorses aux
principales composantes des valeurs divines et humaines ont réduit le
champ de vision de l’humanité, faisant des intérêts limités et
individuels sa seule boussole. C’est pourquoi les cellules du pouvoir
maléfique ont pris forme, puis étendu leur contrôle en privant les
autres de chances équitables et justes. Le résultat a été l’élaboration
d’un racisme débridé constituant la menace la plus sérieuse pour la paix
internationale.

Sans aucun doute, le racisme est le symbole d’une ignorance profondément
enracinée dans l’histoire, et il s’agit en effet d’un signe de
frustration dans le développement de la société humaine. Il est donc
extrêmement important de resituer les manifestations de racisme dans les
situations ou les sociétés où l’ignorance, le manque de connaissances
prévalent. Cette conscience et cette compréhension générales de la
philosophie de l’existence humaine est le principal combat contre de
telles manifestations. La clé pour comprendre la vérité selon laquelle
le genre humain est centré sur la création de l’univers est un retour
aux valeurs morales et spirituelles, et finalement la volonté de vénérer
Dieu le tout-puissant. La Communauté internationale doit initier des
actions collectives pour susciter la prise de conscience dans les
sociétés souffrant toujours de l’ignorance du racisme, de manière à
mettre un terme à la propagation de ces malveillantes manifestations.

Chers amis,

Aujourd’hui la communauté humaine est confrontée à un genre de racisme
qui a terni l’image de l’humanité au début du troisième millénaire. Le
mot « sionisme » incarne un racisme qui a faussement recours à la
religion et abuse du sentiment religieux pour cacher sa haine et son
horrible visage. Il est cependant très important de souligner les
objectifs politiques de certaines des puissances mondiales et ceux qui
contrôlent des intérêts économiques, des richesses énormes dans le
monde. Ils mobilisent toutes leurs ressources, dont leur influence
économique, politique et médiatique mondiale pour apporter leur soutien
au régime sioniste et s’efforcent singulièrement d’atténuer l’indignité
et la disgrâce de ce régime. Ce n’est pas uniquement une question
d’ignorance et il est impossible de dompter de tels phénomènes par de
simples messages culturels. Des efforts doivent être déployés afin de
mettre un terme aux abus, par les sionistes et leurs soutiens, à
l’encontre de la volonté politique et internationale et, en respect de
la volonté et des aspirations des nations, les gouvernements doivent
être encouragés et soutenus dans leurs combats visant à éradiquer ce
racisme barbare, à avancer vers une réforme des mécanismes
internationaux actuels.
Vous êtes, sans aucun doute, tous informés des complots de certains
pouvoirs et des cercles sionistes contre les objectifs et les
aspirations de cette conférence. Malheureusement beaucoup d’informations
peuvent être diffusées dans un but de soutien au sionisme et à ses
crimes, et il en va de la responsabilité des honorables représentants
des nations de faire le jour sur ces campagnes qui sont en opposition
avec les valeurs et principes humains.

Il devrait être admis que le boycott d’une telle conférence, d’une
étendue internationale exceptionnelle, est une réelle indication du
soutien à cet exemple manifeste de racisme. En défendant les Droits de
l’homme, il est d’une importance capitale de défendre également les
Droits des nations à participer équitablement à tous les processus de
prise de décisions internationaux importants, hors de l’influence de
certaines puissances mondiales. En second lieu il est nécessaire de
restructurer les organisations internationales existantes et leur
agences respectives. Cette conférence constitue ainsi un test et
l’opinion publique mondiale nous jugera aujourd’hui et demain.

M. le président,

Le monde connaît des bouleversements fondamentaux. Les relations de
pouvoir sont devenues si ténues et fragiles. Nous pouvons désormais
entendre le bruit des piliers de l’oppression mondiale se fissurant. Les
grandes structures politiques et économiques sont au bord de
l’effondrement. Les crises politiques et sécuritaires s’intensifient. La
crise émergente de l’économie mondiale, au sujet de laquelle il est
difficile de faire d’heureux pronostics, démontre amplement la réalité
des changements mondiaux profonds qui se manifestent de façon
croissante. J’ai beaucoup insisté sur la nécessité de corriger la
mauvaise direction dans laquelle le monde est aujourd’hui dirigé. J’ai
également mis en garde contre les sévères conséquences si nous remettons
à plus tard cette responsabilité cruciale. Aujourd’hui, dans le cadre de
cet auguste et bénéfique événement, j’aimerais déclarer à tous les
dirigeants et penseurs présents à cette conférence et engagés pour la
cause de la paix, de la liberté, du progrès et du bien-être humain que
la gouvernance inéquitable et injuste du monde arrive maintenant au bout
du chemin. Cette issue était inévitable sachant que la logique de cette
gouvernance imposée était oppressive. La logique de prise en main
collective des affaires globales est en revanche basée sur de nobles
aspirations se concentrant sur l’être humain et la suprématie du Dieu
tout-puissant. Elle bute donc contre toute politique ou plan allant à
l’encontre des intérêts des nations. La victoire du bon contre le
mauvais et la mise en place d’un système mondial juste sont la promesse
de Dieu et de ses messagers, et elle constitue un but commun pour les
êtres humains des différentes sociétés et générations au cours de
l’histoire.
L’avènement d’un tel avenir dépend de la connaissance de la création et
représente la foi dans le cœur de tous les croyants. La réalisation
d’une société globale est de fait l’accomplissement d’un système commun
global dirigé avec la participation de toutes les nations du monde à
tous les niveaux de prise de décision et au trajet certain vers ce but
sublime. Les capacités scientifiques et techniques, ainsi que les
technologies de communication, ont contribué à l’émergence d’une
compréhension commune et répandue de la société humaine et ont posé les
fondations essentielles à un système commun. Il incombe maintenant à
tous les intellectuels, penseurs et dirigeants du monde d’assumer leur
responsabilité historique avec la ferme conviction qu’il s’agit de la
bonne direction.

Je souhaite en outre insister sur le fait que le libéralisme occidental,
comme le communisme, connaît son crépuscule car il a échoué à percevoir
la vérité du monde et de l’humanité telle qu’elle est. Il a imposé ses
propres aspirations et sa propre direction aux êtres humains sans tenir
compte des valeurs humaines et divines, la justice, la liberté, l’amour
ou la fraternité, a réduit la vie à une intense compétition au service
des intérêts matériels individuels et de groupe. Nous devons tirer les
enseignements du passé en initiant des efforts collectifs pour relever
les défis actuels. Dans cette perspective et pour conclure mon propos,
je souhaiterais attirer votre aimable attention sur deux points importants :

 Il est absolument possible d’améliorer la situation mondiale
existante. Cependant, force est de constater que cela n’est réalisable
que par la coopération de tous les États afin de tirer le meilleur des
capacités du monde. Ma participation à cette conférence est à mettre sur
le compte de mes convictions concernant ces problèmes importants et à
notre responsabilité commune pour la défense des droits des nations
contre le sinistre phénomène qu’est le racisme.

 Une fois constatée l’inefficacité des systèmes politiques, économiques
et de sécurité internationaux actuels, il est nécessaire de se
concentrer sur les valeurs divines et humaines et en se référant à la
véritable définition de l’humanité, basée sur la justice et le respect
des droits dans le monde entier, sur l’admission des mauvaises pratiques
dans la gouvernance mondiale passée, pour entreprendre des mesures
collectives afin de réformer les structures existantes. Dans cette
optique, il est essentiel de réformer rapidement la structure du Conseil
de sécurité, ce qui implique de mettre fin au droit de veto
discriminatoire et de réformer le système financier et monétaire mondial
actuel. Il est évident que le manque de compréhension du caractère
urgent de la nécessité de changement n’a d’égal que les coûts beaucoup
plus conséquents de toute remise à plus tard de ces questions.

Chers amis,

Avancer vers la justice et la dignité humaines est comme suivre le
rapide courant d’une rivière. N’oublions pas l’essence de l’amour et de
l’affection. L’avenir radieux de l’être humain est un bien précieux
pouvant servir notre cause en nous rassemblant pour ériger un monde
nouveau empli d’amour, de fraternité et de bénédiction. Un monde
dépourvu de pauvreté et de haine, méritant la bienveillance renouvelée
du Dieu tout-puissant et le juste encadrement de l’être humain parfait.
Joignons tous nos mains dans l’amitié en accomplissant notre part dans
la réalisation d’un monde meilleur comme celui-là.
Mahmoud Ahmadinejad

Président de la République islamique d’Iran


 Truc 011

Appel pour un camp No Border à Calais 23-29 juin 2009
http://rebellyon.info/article6290.html
Publié lundi 27 avril 2009

Le camp No Border de Calais est un projet mené par des militantEs
françaisES et belges, et des groupes de soutien français en coopération
avec le réseau No Borders britannique. Il vise à mettre en lumière la
situation à Calais et dans le nord de la France, construire des liens
avec les communautés de migrantEs, contribuer à développer les liens
entre les groupes qui les soutiennent, et enfin défier les autorités sur
le terrain pour protester contre la répression croissante contre les
migrantEs et les militantEs de la région.

Le camp revendique la liberté de circulation pour tous et toutes, la fin
des frontières et des contrôles migratoires. Nous appelons à un
mouvement radical contre les systèmes de contrôle qui nous divisent
entre citoyenNEs et non-citoyenNEs, entre avec et sans papiers.

Pourquoi Calais ?

 Nous avons choisi Calais pour deux raisons essentielles. C’est un lieu
important dans l’histoire du développement des contrôles migratoires et
depuis longtemps un goulet d’étranglement pour celles et ceux qui
cherchent à se rendre en Grande-Bretagne. C’est surtout un lieu
d’affrontement entre ceux qui veulent stopper toute migration vers
l’Union Européenne et ceux qui luttent pour détruire les barrières entre
les peuples, les frontières qui empêchent la liberté de circulation pour
tous et toutes, et non pour quelques privilégiéEs.

Depuis le milieu des années 90, des dizaines de milliers de migrants ont
vécu à Calais sans aucune ressource, contraints de dormir à la dure dans
la “jungle” dans l’espoir de pouvoir un jour traverser la Manche vers
l’Angleterre. En 1999 la Croix Rouge a ouvert un centre dans la ville
voisine de Sangatte, mais celui-ci a dû fermer sous la pression
conjuguée de la France et de la Grande-Bretagne. Depuis, une présence
policière et une répression renforcées oblige des milliers d’hommes, de
femmes et d’enfants à errer dans la région de Calais et le long des
côtes du Nord de la France, de la Belgique et des Pays-Bas. Ils et elles
sont régulièrement brutaliséEs par la police, victimes de gaz
lacrymogènes, battuEs, arrêtéEs et enferméEs constamment au Centre de
Rétention Administrative (CRA) de Coquelles. La police brûle
régulièrement leurs abris et les maigres possessions qu’ils contiennent.
Les groupes qui les soutiennent en leur fournissant des repas et de
l’aide humanitaire subissent une répression croissante par la police et
plusieurs militantEs ont été arrêtéEs ces derniers mois. Pendant ce
temps, le ministre britannique de l’immigration Phil Woolas a appelé à
la construction d’un centre de rétention permanent à l’intérieur du Port
de Calais.
La partie la plus visible de l’iceberg

 Calais n’est pourtant qu’une petite partie de l’ensemble des contrôles
migratoires européens, une frontière interne majeure au sein du système
hi-tech des frontières européennes. Depuis le début des années 2000,
l’Union Européenne s’emploie à construire “l’Europe Forteresse” en
externalisant ses frontières en Asie et en Afrique avec des patrouilles
frontalières en Méditerranée, en Lybie et sur la côte Ouest de l’Afrique
grâce à l’agence Frontex (Agence européenne pour la gestion de la
coopération opérationnelle aux frontières extérieures), et via sa
politique extérieure qui permet de payer des États, de l’Ukraine
jusqu’au Maroc, pour effectuer à sa place le travail de prévention de
l’immigration.
Les droits des migrants sont aussi ceux des travailleurs

 A travers ce système de contrôle aux frontières, les autorités créent
deux sortes de migrants : une minorité de migrants “qualifiés”,
considérés comme “utiles” à l’état, et une majorité de travailleurs sans
papiers, à laquelle aucun droit n’est garanti et qui se retrouve donc
exploitée à loisir sur le marché du travail. C’est pourquoi notre combat
pour la liberté de circulation est également un combat pour les droits
de tous les travailleurs.

 La solidaité transnationale marche !
Établir des liens en travaillant ensemble nous permet d’échanger de
l’information à un niveau transnational, et ainsi d’exploiter les
failles et les fissures de cette “Europe Forteresse”. En novembre
dernier, c’est en partie grâce à un effort de solidarité transnationale
que la déportation organisée de réfugiés afghans de Calais à Kaboul a pu
être empêchée.
Camper et Faire Campagne contre les Frontières

 Ce camp s’inscrit dans la tradition des camps No Border organisés à
travers le monde depuis les années 90. Comme le camp de Lesbos (Grèce)
au mois d’août prochain, ce sera un espace pour partager des
informations, des compétences et des expériences, un espace pour
préparer et réaliser des actions contre le système des frontières qui
nous divise tous et toutes.

Depuis des siècles, les puissances impérialistes européennes exploitent
la terre, les ressources et les populations de la majorité de la planète
pour s’enrichir et devenir plus puissantes, semant sur leur passage la
guerre, la destruction de l’environnement et des inégalités criantes.
Tenter le voyage vers le Royaume Uni, c’est lutter contre cette
injustice. La situation calaisienne est une conséquence de la politique
d’immigration britannique et nous appelons les groupes, réseaux et
individus à agir à travers la Manche pour participer au mouvement global
de solidarité qui défend leur droit qui défend leur droit à la
circulation à travers les frontières.
Egalité des droits pour touTEs !

Personne n’est illégal. Liberté de circulation et d’installation pour
touTEs !

 http://calaisnoborder.eu.org/
 http://london.noborders.org.uk/cala…

Contact à Calais : noborder-groupelocal-calais (Arobase) hotmail.fr


 Truc 012


Message original --------
Sujet : RAPPEL DES RESERVISTES DE LA POLICE NATIONALE AVANT LE 30 JUIN
2009 !!!
Date : Thu, 7 May 2009 01:51:11 +0200
De : christian chaufaux <christian.chaufaux@...>

_RAPPEL DES RESERVISTES DE LA POLICE NATIONALE AVANT LE 30 JUIN 2009 !!!_

Tous les policiers à la retraite, de moins de 60 ans, ont reçu l’ordre
de se faire recenser avant le 20 mars 2009 et de réintégrer leurs postes
avant le 20 juin 2009.

Au même moment, "Le monde diplomatique" publie un article au titre
symptomatique : "Comment les armées se préparent au combat urbain".
L’auteur, Mr Leymarie évoque "les manoeuvres de l’armée française dans
des villes françaises, notamment Sedan ou Fréjus, en 2008, dans le cadre
de la préparation de la Force de réaction rapide de l’OTAN pour
"sécuriser" et évacuer des populations, face à une menace de groupes
paramilitaires ou terroristes".

A titre informatif, la France dans le cadre de sa réintégration au sein
du commandement de l’OTAN, récupère 2 centres de commandement majeurs
dont celui basé à Lisbonne qui se trouve justement être celui de la
force de réaction rapide de l’alliance atlantique !

L’article 5 de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité
intérieure ainsi que l’article 9 du décret n° 2003-1395 du 31 décembre
2003 ont fixé les modalités de la mise en oeuvre de la réserve civile de
la police nationale, les réservistes, dans le cadre de leurs obligations
statutaires de disponibilité, ne peuvent faire l’objet d’un rappel au
service qu’en cas de menaces ou de troubles graves à l’ordre public. Il
s’agit donc d’une mesure exceptionnelle prise après arrêté ministériel !

Bref, en rapprochant ces informations, il est clair que les autorités
publiques savent à coup sûr qu’un évènement se produira d’ici à quelques
mois, justifiant l’usage de la force.

Cette force devra être employée contre les populations civiles, car
selon Nicolas Sarkozy, cf. extrait de son discours du 16 janvier 2009 à
l’Elysée : "Les forces au service du changement sont considérablement
plus fortes que les conservatismes et les immobilismes...on ira
ensemble vers ce nouvel ordre mondial. Et personne, je dis bien
personne, ne pourra s’y opposer".

Voici donc ci dessous la confirmation de cette information par le
ministère de l’Intérieur français en date du 24 mars 2009 (source
confidentielle !) * :

*/ Bonjour,

En application des textes réglementaires, un plan de rappel de la
réserve statutaire de la police nationale a été défini dans la
perspective de répondre aux rappels individuels ou collectifs du ministre chargé de
l’intérieur en cas de menace ou de troubles graves à l’ordre public. Il
prévoit notamment que les services d’emploi prennent contact avec les
réservistes statutaires afin que chacun d’entre eux connaisse son poste
d’affectation. Pour le 30 juin, l’ensemble des réservistes statutaires
devra être affecté de manière opérationnelle.

Cordialement./*
*/
/Mission nationale pour la réserve civile (MINATREC)

Cellule de communication

Place Beauvau
Paris Cedex 08
*
*Publié le 28 mars 2009 sur :
**http://bellaciao.org/fr/spip.php?article83170*


_1er mai : des policiers en civil, faux manifestants, jouent la provocation_

*/Selon "Le Canard enchaîné" du 6 mai, des policiers en civil ont
volontairement provoqué /*
*/la fin de manifestation du 1er Mai à Paris, place de la Bastille/*.

*http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/06/1er-mai-des-policiers-en-civil-faux-manifestants-jouent-la-provocation_1189399_3224.html#xtor=RSS-3208*


 Truc 013


Message original --------
Sujet :
Fwd : Opération escargot électronique
Date :
Mon, 4 May 2009 17:20:59 +0200
De :
GîtePomes

OPÉRATION ESCARGOT ÉLECTRONIQUE !
Pour défendre le service public
de la maternelle à l’université
http://www.operation-escargot-electronique.net/index.php

Les ministres de ce gouvernement n’écoutent plus les citoyens malgré les nombreuses et
massives démonstrations de mécontentement de la population.

Après la poste et avant les hôpitaux, c’est au tour du service public d’éducation d’être attaqué.
Comme pour les autres services publics, l’objectif du gouvernement est de se désengager de celui de
l’éducation et d’offrir cette mission au privé payant.

Devant ce nouveau plan de marchandisation des services, le mépris de nos élus et leurs passages en force,
il est temps d’afficher notre attachement à un service public de qualité et de proximité par une action qui
interpellera toute la hiérarchie de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche..

Quelle que soit notre localisation géographique, utilisons les possibiltés offertes par Internet :
Manifestons-nous massivement
par courrier électronique !

Envoyons de manière coordonnée un raz-de-marée de courriels de protestation aux ministères, rectorats et
inspections académiques pour faire entendre notre mécontentement et notre attachement aux services publics !
L’action est simple mais ne pourra pas être ignorée !
Faites suivre !

http://operation-escargot-electronique.net

Pour toute information sur cette opération et ses objectifs,
consultez la foire aux questions. \@_


 Truc 014


Message original --------
Sujet :
[HNS Digest] [HNS-info] Les nouveautés
Date :
Sun, 10 May 2009 17:09:56 +0200 (CEST)
De :
digest@hns-info.net

Je déballe ma bibliothèque
http://www.m-e-l.fr/expression-libre-petitions-detail.php?id=8

initiée le 24|04|09
Nous vous invitons à prendre connaissance – et à le soutenir, si vous le souhaitez –
du texte intitulé, à l’instar de Walter Benjamin, "Je déballe ma bibliothèque".
Ce texte, rédigé à la suite de la perquisition de la bibliothèque de Julien Coupat,
a été envoyé à la presse, il est à l’initiative de la Mel (maison des écrivains et de la litérature).

Je déballe ma bibliothèque

Nos bibliothèques sont toutes pleines à craquer de livres subversifs. De ceux là, nous vient l’inspiration.
De ceux-là, nous apprenons à penser. De ceux-là, nous apprenons à douter. Mais aussi à croire.
De ceux-là, nous apprenons à lire le monde, à le délier aussi.
A ceux-là, nous tenons, tant ils nous tiennent en vie.
Ces livres que nous lisons, que nous aimons sont tous, par essence, dans le fond comme dans la forme –
par le rapport qu’ils entretiennent à la langue, enracinée dans le vivant –, subversifs.
 
Ainsi, pour dénoncer le délit de lecture dont est accusé Julien Coupat,
nous entendons ouvertement déballer nos bibliothèques, à l’instar de Walter Benjamin.


Digest mailing list
Digest@hns-info.net
https://listes.domainepublic.net/listinfo/digest


 Truc 015

"Arrêt sur images" rafraîchit la mémoire de MAM
http://www.dailymotion.com/video/x92x6u


 Truc 016

SOYEZ CANDIDAT(E)S !

URGENT !

Devenez candidat sur les listes Cannabis sans frontières !

Publié le 14 mai 2009

Il manque encore des candidats pour compléter les listes Cannabis sans frontières pour les élections européennes 2009.
Il en manque beaucoup même pour que Cannabis sans frontières soit présent dans les huit régions.

Si vous êtes éligible (âgé d’au moins 23 ans au 5 juin) et si vous pensez qu’il est juste que les électeurs puissent
voter pour poser la question du statut des drogues dans notre société...

Si vous pensez comme nous qu’il y en a assez de :
• la répression tous azimuts
• l’État sécuritaire
• l’ordre prohibitionniste qui se mêle de ce qui ne le regarde pas quand il persécute la vie privée des gens...

Si vous pensez que la société française a mieux à faire que de régresser et qu’il serait même temps
qu’elle évolue en prenant en compte les réalités plutôt qu’en ressassant des discours hystériques qui
méconnaissent ce que sont les drogues et leurs usages…

Si vous pensez qu’il est temps d’en finir avec la catastrophe sanitaire et sociale que représente la prohibition des drogues…
Si vous croyez qu’une société ouverte et innovante vaut mieux qu’une société repliée sur elle-même et frileuse…
Si vous estimez utile de secouer le cocotier de cette campagne électorale anesthésiée…
Si vous pensez qu’il y a mieux à faire que de s’abstenir ou de voter Dieudonné…
Pour permettre que le "vote cannabique" soit compté pour la première fois en France…
Devenez candidat sur les listes Cannabis sans frontières !
Remplissez et signez le formulaire ci-joint
et faîtes le nous parvenir au plus tôt
Par e-mail : en scannant ce formulaire pdf ci-joint après l’avoir rempli et signé,
et en l’expédiant (avec le scan de votre pièce d’identité ou de votre carte d’électeur) à : farid@no-log.org.

Par la poste, à : Cannabis sans frontières c/o Lady Long Solo, 38, rue Keller, 75011 Paris.

Et si vous en avez le temps, ajoutez une "attestation d’inscription sur la liste électorale" de votre commune –
cela simplifiera grandement le travail de vérification.

Si vous n’êtes pas inscrit sur les listes électorales, il vous faut un extrait de casier judiciaire n°3
(qui certifie que vous n’êtes pas privé de vos droits civiques), qui s’obtient par e-mail (https://www.cjn.justice.gouv.fr/cjn...).

Mais faîtes vite ! Il ne reste que quelques jours.


 Truc 017

http://facedebouc.com/
Cher lecteur,

Tu es un bouc, tu le sais, et tu ne fais certainement pas la confusion entre facedebouc et la géante communauté facebook…
Pourtant, facebook (non on va pas leur créer un lien non plu !) pense autrement.
Un courrier du cabinet d’avocats représentant facebook daté du 31 mars 2009 me fait une drôle de demande, je cite :
“nous vous demandons de renoncer à l’enregistrement et à l’usage des marques et noms de domaine facedebouc.com
et facedebouc.fr”
…en ayant pris le soin de visiter ce blog et de le définir comme un je cite :
“site Internet proposant un service de réseau social en ligne et donnant notamment la possibilité aux
utilisateurs de partager des commentaires, des vidéos et des photos”
…je t’aime beaucoup, lecteur, mais avoue quand même que tu es un lecteur et non pas un utilisateur…
a moins peut être d’entendre par “utilisateur” utilisateur d’Internet…
Je te serai reconnaissant si tu prenais la peine de me soutenir, de soutenir la cause des boucs, en laissant
un message sur le guest-bouc, un commentaire sur cet article ou en décidant de porter fièrement le T-shirt face de bouc !

Si vous avez un blog, n’hésitez pas à montrer que vous défendez les boucs ! –

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Un jeune Toulousain défie Facebook
Julien Berthomieu, étudiant à l’ISEG, a créé le blog facedebouc.com.
Des avocats du site communautaire lui demandent de renoncer.
http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/06/602139-Un-jeune-Toulousain-defie-Facebook.html#xtor=EPR-1
DR
« Cher lecteur, tu es un bouc, tu le sais, et tu ne fais certainement
pas la confusion entre facedebouc et la géante communauté facebook…
Pourtant un courrier d’avocats représentant facebook daté du 31 mars
2009 me demande « de renoncer à l’enregistrement et à l’usage des
marques et noms de domaine facedebouc.com et facedebouc.fr »… Sur son
blog, Julien Berthomieu évoque ce différend qui l’oppose au célèbre
réseau communautaire du net. Ce jeune Toulousain de 22 ans, étudiant à
l’école de commerce l’ISEG, s’est attiré leurs foudres en jouant sur les
mots. Le cabinet parisien Law Offices Kopacz, spécialisé dans la
propriété intellectuelle s’est chargé de l’affaire. Faute d’avoir réussi
hier à joindre les conseils de Facebook, on suppose que le blog du jeune
Toulousain est perçu comme un plagiat.

Il fabrique des t-shirts
« Facedebouc n’est pas un réseau social, et ne permet pas l’inscription
de membres, de réalisation de fiches profils ou encore la mise en
contact entre membres (vu qu’il n’y en a pas) » se défend Julien qui
voit finalement d’un bon œil le buzz (le « bouc-an ») que provoque cette
polémique. Sur son blog, l’étudiant demande en effet le soutien des
visiteurs de son blog qui peuvent s’exprimer dans un « guest-bouc » à
l’esprit potache et rivaliser de bons mots intégrant le mot « bouc ».
Ainsi , l’internaute « Bouc et de fleur », qui écrit le 8 avril : « je
défends à 100 % la cause des boucs et autres bouquetins !! Défendons
notre vert pâturage contre le troupeau de moutons d’à côté qui pourrait
nous juger trop gênants !!! (la liberté d’expression n’est pas que pour
les gros troupeaux) ». Tout cela ne semble pas bien méchant.

Mais au fait, pourquoi le bouc ? « C’est un animal qui a une identité et
ne se fond pas dans la masse tel un mouton ou une brebis galeuse »
explique le blogger. Julien Berthomieu, qui veut faire carrière dans le
marketing via internet, a aussi créé un site d’échanges de cours,
wechange.fr où l’on peut déposer une annonce, envoyer des fichiers,
écrire un article qui sera commenté et enrichi. Quant au blog
facedebouc.com, il reçoit déjà 150 à 200 visites par jour. On y trouve
une « bouctique » où l’on peut commander des t-shirts imprimés du
message « marre d’être un mouton ? » dans le dos. Ils sont fabriqués à
Toulouse, précise Julien qui décidément, a la bosse du commerce.


 Truc 018

Réveille-toi, révolte-toi
Il est beaucoup, beaucoup plus tard que tu le penses

Il ne s’agit vraiment plus que d’ours polaires. En ce moment le destin de la civilisation ne tient qu’à un fil.
Jusqu’à présent les calculs sur le réchauffement planétaire ont omit une pièce cruciale du tableau.
Le climat planétaire est dangereusement proche de son point de basculement, un point de non-retour,
après lesquels des conséquences catastrophiques deviennent inéluctables.

Réveille toi, révolte-toi est un court métrage animé sur un des plus grands défis de l’histoire humaine :
éviter le réchauffement planétaire incontrôlable.
voyez ce clip vidéo en ligne
http://www.cinerebelde.org/reveilletoi-revoltetoi-p-83.html?language=fr


 Truc 019


Message original --------
Sujet :
On croit rêver...
Date :
Sun, 26 Apr 2009 14:00:00 +0200
De :
francois <paco.f@...>

A Drancy, la préfecture considère que les Roms sont indésirables dans
les cérémonies de commémoration du génocide nazi

dimanche 26 avril 2009, par Ludo

Le 22 avril 2009 à 7h du matin, la police nationale a procédé à Bobigny
à l’expulsion de plus de 200 personnes qui occupaient l’ancienne gare de
déportation de Drancy. Neuf caravanes qui tardaient à libérer le terrain
ont été emmenées à la fourrière et leurs propriétaires physiquement
empêchés de récupérer les affaires qu’elles contenaient (médicaments
d’une personne sous dialyse, pièces d’identité, dossier médical d’une
femme enceinte, argent…).

Une ordonnance d’expulsion avait bien été rendue le 1er avril à la
demande du propriétaire mais les personnes n’ont reçu ni signification
de ce jugement par voie d’huissier, ni commandement de quitter les
lieux. Les forces de l’ordre, le jour de l’expulsion, n’étaient
d’ailleurs pas en mesure de présenter un document justifiant le cadre
légal de leur intervention.

Mais si l’on brûle les étapes de la procédure d’expulsion c’est pour une
bonne cause, que la sous-préfecture de Bobigny met en avant sans
complexe : une cérémonie de commémoration est organisée sur les lieux
dans le cadre de la journée nationale de la déportation le samedi 25
avril. La mémoire de la déportation concerne aussi les Roms qui ont
connu pendant la période nazie la déportation et le génocide, en France
l’internement

Associations signataires : /Médecins du Monde, MRAP 93, CIMADE, Hors la
rue, Echanges, Association de Solidarité avec les Familles Roumaines
/

/source : http://www.hns-info.net/spip.php?article18390
/

— 

<< Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde.
C’est même la seule chose qui se soit jamais produite. >>
Margaret Mead


 Truc 020


Message original --------
Sujet :
HADOPI : une loi du XXème siècle !
Date :
Fri, 8 May 2009 03:46:06 +0200
De :
ZIK19

 


Original Message ----- "Nathalie (Le Sans Réserve)"

La Fédurok et le SMA, auxquels le Sans Réserve adhère,
viennent de s’associer pour ce communiqué de presse
sur ce sujet "brulant" qu’est la loi HADOPI.

Communiqué de presse à diffuser aussi largement que possible 
Communiqué de Presse
6 mai 2009

Communiqué associant le SMA (Syndicat national des petites et moyennes structures de musiques actuelles 
réunissant plus de 100 structures), la Fédurok (Fédération nationale regroupant 75 lieux de musiques amplifiées / actuelles), 
la FSJ (Fédération des Scènes de Jazz et de musiques improvisées regroupant 28 scènes), et la Fneijma 
(Fédération Nationale des Ecoles d’Influences Jazz & Musiques Actuelles, regroupant 37 écoles).
Hadopi : une loi du XXème siècle !

Après l’avoir rejetée en avril, l’Assemblée nationale examine de nouveau
la loi HADOPI dite « Création et Internet » censée lutter contre le
partage illégal d’œuvres artistiques via Internet.

Après l’échec de la DADVSI en 2007 (et les DRM imposés par les majors et
les grands distributeurs puis rapidement abandonnés), le gouvernement
persiste et signe dans l’erreur en présentant une loi liberticide^1 ,
technologiquement inapplicable^2 et juridiquement contestable^3 .

Bien que soutenue par plusieurs artistes de renom de la scène et du
cinéma qui se font les porte-voix des multinationales du
divertissement^4 , cette loi n’est pas comprise par la population et les
professionnels^5 .

Depuis près de vingt ans, la dématérialisation des supports est
inéluctablement engagée. Qu’ont fait les majors du disque, les grands
médias et les grands distributeurs de produits culturels pour proposer
un nouveau modèle ? Rien. Elles ont servi des dividendes à leurs
actionnaires et, année après année, ont provoqué les pertes de repères
du prix de la musique enregistrée chez les consommateurs. Elles
revendiquent maintenant une concentration et intégration plus forte « 
360 ° » et ont entrepris de s’attaquer au spectacle vivant.

*Le téléchargement d’images et de musique correspond à de nouvelles
pratiques culturelles dont nous devrions nous réjouir plutôt que de
légiférer à l’encontre des évolutions sociétales.*

Il s’agit donc de définir de nouveaux modèles économiques pour préserver
la capacité des artistes et des producteurs à créer.

Le secteur culturel - comme les autres - ne gagne rien à s’en remettre
au bon vouloir des multinationales et du système capitaliste. Ce sont
les TPE indépendantes (labels discographiques, éditeurs, producteurs de
spectacle, lieux de diffusion, festival, médias indépendants etc.) qui
permettront à notre pays de conserver sa diversité artistique et aux
artistes de pouvoir être diffusés.

Le gouvernement a l’occasion de refonder une nouvelle économie de la
musique et de l’image en y associant secteur marchand, secteur
associatif et pouvoirs publics.

La mise en place d’une taxe fiscale sur les abonnements de téléphonie
mobile et d’accès à Internet de 3 % soit 1 € environ par mois et par
abonnement permettrait de générer plus de 800 M€ et abonderait une
dynamique de redistribution pour l’intérêt général.

Cela permettrait de soutenir les filières du disque, de l’image et du
multimédia, notamment les producteurs (et non les tuyaux et les
diffuseurs comme c’est le cas pour la taxe qui sera prélevée pour
l’audiovisuel public), de la musique, du cinéma mais aussi plus
largement les nouveaux artistes et métiers issus du numérique : net-art,
spectacle multimédia etc. Enfin cela aurait permis d’engager une
véritable politique publique dans ces domaines (éducation artistique,
accès aux œuvres, bibliothèque numérique, collaborations entre les
artistes, les chercheurs et les entreprises informatiques).

*Mais l’occasion semble manquée car la philosophie est tout autre :
renforcer les positions dominantes au détriment des initiatives
indépendantes innovantes et de la prospective. . *

Avec HADOPI, notre pays s’affirme comme incapable de s’inscrire dans une
dynamique de changement et ceux qui prônent les « réformes » accouchent
d’une loi du siècle passé.

Contact Presse :

Eric Boistard : eric@olympic.asso.fr | 06 16 30 24 92

(1) Surveillance à grande échelle et filtrage du net, contrôle des emails

(2) La possibilité de retrouver un internaute fraudeur n’est pas acquise (usurpation d’adresse IP, utilisation d’un autre réseau, dissimulation des fichiers)

(3) Double peine non prévue par le droit français avec, à la fois, suppression de l’Internet et poursuites pénales, 
non distinction entre personne morale et personne physique.

(4) Beaucoup d’artistes étrangers se sont prononcés contre la criminalisation du partage de fichier et de leurs fans, 
contre les coupures d’Internet, notamment la Featured Artists’ Coalition qui réunit plus de 140 artistes britanniques 
dont Robbie Williams, Annie Lennox, Radiohead, Nick Mason et David Gilmour des Pink Floyd, Peter Gabriel, 
Mick Jones du Clash, The Verve ou encore Iron Maiden.

(5) Sondages BVA d’octobre 08, IFOP avril 09 et même chez les adhérents de l’UMP / Jeunes Populaires en mars 09. En Europe, 
la France est le seul pays à voter une telle loi. Les associations internationales qui regroupent les grandes sociétés informatiques (BSA) 
et les fournisseurs d’accès internet (ETNO) la jugent défavorablement. Dans notre pays de multiples organisations de consommateurs, 
d’artistes et de producteurs discographiques indépendants font de même.

Pour une mobilisation plus large et durable, les organisations signataires du présent communiqué 
rejoignent la plateforme “Création, public & internet” mise en place à l’initiative du SAMUP, UFC Que Choisir, 
la Quadrature du Net et I’ISOC France et destinée à poursuivre les échanges et la mobilisation sur le sujet :

http://creationpublicinternet.fr/

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Voir aussi :
Plan de Résistance Anti-HADOPI
« ABCDEFUCK »

Qu’ils ne se fassent aucune illusion,
Nous sommes des millions,
Le combat ne fait que commencer,
Nous le gagneron
http://linuxmanua.blogspot.com/2009/04/10-antidotes-anti-hadopi.html



 Truc 021


Message original --------
Sujet :
Fwd : article : paysans
Date :
Tue, 19 May 2009 13:59:22 +0200
De :
GîtePomes

Lettre ouverte aux candidats aux élections européennes 7 juin 2009
http://www.alimentons-l-europe.eu/spip.php?page=rubriquefr&id_rubrique=5
L’agriculture : un projet européen pour sortir des crises

Objectif : 1 000 000 de paysans en plus et 2 000 000 d’emplois induits
en Europe d’ici 5 ans.

Le projet européen est né de la volonté d’assurer la paix et de lutter
contre tous les totalitarismes. Ce fondement initial a rapidement laissé
place à un modèle de construction basé sur l’intégration par l’économie.
Le projet européen qui était d’abord politique est ainsi devenu
essentiellement économique. Au moment où les Européens sont invités à
renouveler le Parlement Européen le 7 juin prochain, l’Europe n’est plus
portée par une vision commune à laquelle l’ensemble des européens puisse
s’identifier. A ce manque de vision s’ajoute une récession économique
qui met plusieurs États au bord de la faillite et l’Union Européenne à
rude épreuve.

La crise économique mondiale se conjugue à une crise climatique avec
pour conséquence entre autres une sécheresse touchant de larges zones de
production alimentaire. Ce cocktail explosif annonce une crise
alimentaire mondiale extrêmement grave et ce dès cette année. Les plans
de reprise développés ici et là pour sauver les établissements de crédit
et certaines branches industrielles risquent d’être noyés par la
brutalité de la crise alimentaire. Le défi alimentaire planétaire,
priorité de ce siècle, est d’abord l’urgence de la décennie. Autour de
la question alimentaire se joue à nouveau, pour l’Europe, la question de
la paix.

Sur les 6,7 milliards d’habitants de la planète, plus d’un milliard,
soit 80 millions de plus en un an, souffrent de malnutrition, dont une
grande partie sont des familles paysannes. Les trois quarts d’entre eux
vivent en milieu rural et un quart dans des bidonvilles. D’ici 2050,
c’est 9 milliards d’habitants qu’il faudra nourrir en produisant plus et
mieux avec moins : moins de terres, moins d’eau, moins de chimie, moins
d’énergie et deux fois moins d’émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Voilà le défi de ce siècle, défi dont l’Europe doit se saisir sans
attendre pour assurer la paix. Faute de quoi, violences et répressions
seront d’autant plus fortes que la pénurie sévira également dans nos
pays si l’Europe maintient ses politiques agricoles et foncière actuelles.

Répondre à ce défi, c’est sortir du modèle agro-industriel productiviste
qui épuise 10 millions d’hectares de sol par an dans le monde et détruit
15 millions d’hectares de forêts tropicales par an pour augmenter les
surfaces cultivées. Cela conduit nécessairement à changer de modèle
agro-alimentaire et à évoluer vers une agriculture n’épuisant pas les
sols et adaptée à chaque territoire et à chaque type de sol. C’est
cultiver avec moins d’eau. Cela induit surtout de rediriger
l’agriculture vers une production capable de nourrir ses agriculteurs et
les populations avoisinantes, rurales et urbaines, plutôt que vers une
production dictée par les impératifs financiers d’une agriculture
d’exportation. C’est également sortir de la prétention européenne à
vouloir nourrir le monde grâce à sa production et ses techniques
énergétivores et contaminantes. En faisant un usage massif de pesticides
et d’engrais issus de la chimie de synthèse, le modèle agricole européen
participe à la destruction des cultures vivrières notamment des pays du
Sud et nourrit de plus en plus mal les Européens en ayant une part de
responsabilité dans la baisse de la fertilité et le développement de
l’obésité et des cancers.

Lancer un ambitieux programme d’installation de 1 000 000 de paysans en
plus au niveau européen d’ici 5 ans, notamment en milieu péri urbain, et
construire autour de cette ambition les fondations d’une politique
européenne qui crée 2 000 000 d’emplois induits dans l’artisanat, le
commerce de proximité, la recherche et la formation en agroécologie.

Développer l’agro-écologie aux dépens de l’agro-industrie ce n’est pas
revenir en arrière, mais bien au contraire investir dans un projet
d’avenir innovant porté par les jeunes pour construire une perspective
de plein emploi et de pleine activité pour l’Europe.

En juin prochain vous sollicitez le suffrage des citoyens européens.
Nous aimerions savoir si vous soutiendrez et défendrez les propositions
suivantes au Parlement Européen :

Axe 1 : Le foncier, enjeu prioritaire
 Créer un Fond structurel européen du foncier rural et péri urbain,
pour financer l’achat de foncier agricole par les collectivités locales
et permettre l’installation de paysans à la périphérie des
agglomérations afin de sécuriser et d’améliorer l’approvisionnement des
villes en produits alimentaires frais et sains.
 Mettre en place un plan de formation européen autour des nouvelles
techniques agro écologiques (compagnonnage, échanges européens,
recherche, ferme école, etc.)
 Aider les paysans existants en Europe de l’Ouest, et surtout en Europe
de l’Est, à maintenir leur activité.
 Dissuader l’agrandissement des grandes exploitations aux dépens des
petites.
 Dissuader les politiques de spéculation foncière menées par des
multinationales ou des Etats.

Axe 2 : La nourriture au cœur des politiques
 Freiner les logiques d’étalement urbain et redéfinir les politiques
d’urbanisme en fonction d’impératifs alimentaires et de lutte contre les
émissions de CO2.
 Définir une politique de l’eau (distribution, assainissement et prix)
garantie par un vrai contrôle public.
 Soutenir le développement de filières agro-alimentaires régionales.
 Encourager la plantation d’arbres fruitiers en milieu rural et urbain.
 Intégrer à la construction de logements sociaux des parcelles de
terres cultivables pour les habitants.
 Modifier le code des marchés publics permettant la relocalisation des
approvisionnements de la restauration collective.
 Encadrer les prix par des marges imposées dans le secteur de la grande
distribution, afficher les prix de cession, fixer des conditions
générales de vente, les mêmes pour tous les acheteurs. Soutenir le
commerce de détail indépendant de centre ville.

 Aider les paysans à sortir de l’endettement financier qui freine la
reconversion vers l’agriculture paysanne et biologique.

 Sortir l’agriculture de l’OMC et mettre en place, sous l’égide de
l’ONU, un Conseil de Sécurité Alimentaire.

Axe 3 : Des réglementations et des normes adaptées

 Interdire l’usage d’OGM, de pesticides et d’engrais issus de la chimie
de synthèse.
 Développer et protéger la conservation, la création et l’usage des
Semences Paysannes et des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes.
 Protéger les consommateurs et les producteurs en mettant en place un
Institut européen public et indépendant en charge du contrôle alimentaire.
 Reconnaître les Systèmes Participatifs de Garantie au niveau national
et européen, en ce qui concerne les modes de production mais aussi la
distribution dans des filières transparentes, équitables et à moindre
coût environnemental.
 Adapter les normes sanitaires et environnementales, pour éviter les
logiques de concentration et permettre le développement des circuits
courts de distribution.
 Mettre un terme aux monocultures exportatrices qui se développent au
détriment des cultures vivrières, en abandonnant les subventions à
l’exportation et en créant un mécanisme de protectionnisme élargi à des
critères sociaux et environnementaux (ressources servant à financer des
programmes de co-développement).
 Mettre un terme aux politiques de soutien aux agro carburants et
interdire leur importation.

Lettre ouverte du 11 mai aux candidats aux élections européennes du 7
juin 2009 à l’initiative des associations Minga et Nature&Progrès.

Les signataires :

Frères des Hommes, AMAP Ile de France, Alliance PEC Rhône-Alpes (réseau
régional des AMAP en Rhône Alpes), Alliance Provence (réseau régional
des AMAP en Provence Alpes Côtes d’Azur.), Confédération Paysanne,
Graines del païs, Biotropical, Liamm An Doaur (Terre de Liens Bretagne),
Action Consommation, Réseau Ecobâtir, ASPAARI, Fruits oubliés, Jardins
et Arômes au naturel, Pour l’Ortie, Mouvement d’actions pour le Tibet,
L’arbre est dans la graine, Tibet Languedoc, Comité National de Liaison
des Régies de Quartier (CNLRQ), Association Européenne des Réseaux et
des Régies de Quartier (AERDQ)


 Truc 022

Un fournisseur Internet supprime les adresses IP de ses clients
Agence France-Presse (Stockholm)
30 avril 2009 | 07 h 27
http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/200904/28/01-850943-un-fournisseur-internet-supprime-les-adresses-ip-de-ses-clients.php

Le fournisseur d’accès suédois Tele2 a annoncé lundi qu’il supprimerait
dorénavant sous quelques jours les adresses dites IP permettant
d’identifier ses clients en Suède, une mesure qui pourrait compliquer
l’application d’une nouvelle loi contre le téléchargement illégal.
Pour en savoir plus
AFP | The Pirate Bay

« Nous allons effacer à partir d’aujourd’hui les adresses IP une fois
qu’elles auront été utilisées en interne » soit quelques jours, a indiqué
à l’AFP Niclas Palmstierna, le patron de l’opérateur télécom Tele2 en
Suède, qui compte 600 000 clients sur Internet dans le pays nordique.

Entrée en vigueur le 1er avril, la nouvelle loi dite Ipred (pour
Intellectual Property Rights Enforcement Directive du nom de la
directive européenne qui l’a inspirée), autorise la justice suédoise à
demander aux fournisseurs d’accès de dire quel client se cache derrière
le numéro d’une adresse IP, afin d’engager des poursuites.

Tele2, qui est avec les autres opérateurs nordiques Telenor et
TeliaSonera un des principaux fournisseurs d’accès en Suède, imite ainsi
Bahnhof, un petit fournisseur d’accès suédois qui le premier avait
annoncé son intention de ne pas communiquer les adresses IP.

« Le but (de la suppression des adresses IP) est de respecter l’intégrité
de nos clients, qui ont montré beaucoup d’intérêt pour ça. C’est un
droit démocratique que votre intégrité soit respectée », a plaidé M. 
Palmstierna.

Le dirigeant assure néanmoins que les informations, si elles sont encore
en la possession de Tele2, seront transmises à la justice. Mais la
mesure suscite l’inquiétude de la police.

« Dans certains cas, cela va rendre impossible le travail d’enquête »,
estime Stefan Kronkvist, le directeur de la section de la police
criminelle suédoise en charge de la criminalité en ligne, cité par
l’agence TT.

Avec la nouvelle loi et la condamnation le 17 avril à un an de prison de
quatre responsables du site de partage de fichiers The Pirate Bay, le
téléchargement fait l’objet d’un vif débat en Suède, où existe même
depuis 2006 un Parti des pirates, candidat aux élections européennes de
juin.


 Truc 023

Le retour de la peine de mort en France ? (I)
par Stanislas Deniau, étudiant en droit
04.05.09
http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2009/05/05/le-retour-de-la-peine-de-mort-en-france-i_1188847_3232.html
Un retour très discret

On la croyait morte et enterrée. On la croyait décapitée par la volonté
populaire (loi du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort).
On s’indignait des pays qui y avaient encore recours. Mais elle est
ressuscitée. De qui parle-t-on ?

De la peine de mort. Elle revit depuis quelques mois. Son souffle déjà
répand sur notre belle Europe une odeur charogne. Elle n’est qu’en
gestation, heureusement. Mais elle n’attend qu’une chose pour prendre
corps : l’entrée en vigueur du « mini-traité » de Lisbonne. Sa mère ? La
charte des droits fondamentaux de l’Union.

Foutaises dira-t-on, personne n’en a parlé. Foutaises, les différents
débats concernant le mini-traité n’ont jamais porté là-dessus. Foutaises
donc ? Aucunement. Son retour s’est fait par la petite porte. On n’a pas
osé l’écrire directement dans la charte. Le subterfuge ?

C’est très simple. Quelle est la résonnance de la convention européenne
de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (CEDH)
dans un esprit humain « normal » ? A priori c’est un nom qui rassure.
C’est une convention qui protège nos droits. Nos droits fondamentaux qui
plus est. Disent-ils. Alors comment la soupçonner de permettre un tel
retour ?

La CEDH interdit, en principe, tout recours à la peine de mort mais
admet des exceptions. Le rapport avec l’Union européenne et la France ?

C’est vrai, la CEDH est l’enfant du conseil de l’Europe qui a aussi
établie la cour européenne des droits de l’Homme et qui regroupe la
majorité des Etats du continent européen. Il s’agit là de droit
international classique (régional) et non de droit communautaire. Mais
l’UE et la CEDH se sont acoquinées et l’article 52§3 de la charte des
droits fondamentaux de l’Union, proclamée le 7 décembre 2000, donne
droit d’asile à certaines dispositions de la CEDH en droit communautaire
 : « dans la mesure où la présente charte contient des droits
correspondants à des droits garantis par la convention européenne des de
sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, leur
sens et leur portées sont les mêmes que ceux que leur confère ladite
convention [...] ».

D’après la Charte, on devrait pourtant devoir dormir sur nos deux
oreilles. L’article 2§2 de celle-ci dispose que « nul ne peut être
condamné à la peine de mort, ni exécuté ». Alors, est-ce qu’on s’arrête
là, ou on accepte la visite guidée dans le labyrinthe du droit
communautaire ?

L’article 2§2 de la Charte fait référence à l’article 1e du protocole
n°6 annexé à la CEDH (qui rend caduque la deuxième phrase de l’article
2§1 CEDH, et la remplace). Lequel dispose aussi que nul ne peut être
condamné à la peine de mort. Bref, mais l’article 2§2 CEDH dispose, lui,
que « la mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet
article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu
absolument nécessaire : a) pour assurer la défense de toute personne
contre la violence illégale ; b) pour effectuer une arrestation
régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement
détenue ; c) pour réprimer, conformément à la loi une émeute ou une
insurrection. ».

Et l’article 2 du protocole n° 6 annexé à la CESDH dispose « qu’un Etat
peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis
en temps de guerre ou de danger imminent de guerre ; une telle peine ne
sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et
conformément à ses dispositions... ».

A moins d’être un spécialiste du droit, d’avoir lu le traité, de
connaître le contenu de la CEDH, et de maîtriser celui des différents
protocoles annexés à la CEDH, nul ne peut se douter d’un tel retour de
la peine de mort dans le droit communautaire.

Or c’est le cas. Il faut considérer les articles précités de la CEDH
comme faisant partie intégrante de la Charte, laquelle fait partie
intégrante du droit communautaire.


 Truc 024


Message original --------
Sujet :
[Fwd : [N !] |N !| Netoyens !... n°0]
Date :
Mon, 27 Apr 2009 08:56:18 +0200
De :
Christian Laborde <ch.laborde@...>

Pourquoi ne pas participer à
l’aventure "Netoyens" ? Nous essayons de créer un média citoyens
d’information et de réflexion.

Salut.

Téléchargez Netoyens ! - numéro 0 - Mars 2009
<http://www.netoyens.info/public/Net...> Télé­char­gez,
impri­mez, dis­tri­buez, ven­dez... _*Netoyens !* libre­ment !_

Ceci n’est pas un jour­nal

*Netoyens ! *est un tract éla­boré par des con­tri­bu­teurs qui
con­nais­sent les sujets qu’ils trai­tent ou qui sou­hai­tent témoi­gner
de l’actua­lité de leur loca­lité. On peut dire que *Netoyens !* est
conçu comme un *info-tract*. Il est fait par des citoyens comme vous qui
sou­hai­tent être acteurs de la pro­duc­tion et de la dif­fu­sion de
l’infor­ma­tion.

*Netoyens !… *fai­tes en ce que vous vou­lez. Activez la démocratie !

http://www.netoyens.info/index.php/post/26/04/2009/Netoyens-numero-0-mars-2009

— 

La Révolution citoyenne, c’est sur : http://c.lab.over-blog.com/
Le forum des électrons libres : http://electrons-libres.forumactif.fr

Les citoyens qui voient Net : http://www.netoyens.info
Christian Laborde
Sentier des Vinches
CH 1091 Grandvaux
Suisse


 Truc 025


Message original --------
Sujet :
Encore_des_Truks_pliz
Date :
Tue, 28 Apr 2009 09:10:03 +0200
De :
carcapoil

ok pour moi, je trouve même que ça s’améliore
nous sommes quelques uns à travailler sur la constitution d’un front de
contre information (internet, radios, papier) avec une forte implication
de groupes ou correspondants locaux, les uns renvoyant aux autres , les
uns faisant la promotion des autres.
Cela démarre cette semaine avec la mise en kiosques du numéro spécial
de Fakir ( 10 ans d’existence à Amiens, maintenant national-40 000
exemplaires en kiosque, auto-financés) sur l’Europe (politiquement
incorrect)
Parlez en partout, il faut que cela marche (nous avons mis tous nos
sous), allez sur le site de Fakir, pour trouver plus de détails.
En ce qui concerne le front, vous pouvez vous servir de cette adresse
pour les contacts.
mon nom : Daniel Berneron, avant une rencontre générale nous nous voyons
en petit comité pour plus d’efficacité pratique.
Amicalement
Daniel


Message original --------
Sujet :
Fakir national
Date :
Tue, 05 May 2009 18:06:54 +0200
De :
Pascal Desjours <pascal.desjours@...>

Surprise, ce matin, chez mon débitant de journaux : Fakir est en kiosque
à Toulouse !
Fakir, un "vieux" Journal d’enquêtes sociales localisé en Picardie,
surfe sur la prise de conscience générale pour tenter de compléter CQFD,
Le Plan B, Siné Hebdo, voire le Monde Libertaire et le Diplo (je
n’oublie pas le Satyricon de par chez nous, non !). La bande à Ruffin
déboule et c’est pas triste : si vous vous tâtiez encore pour aller
voter aux européennes, ne lisez pas Fakir, vous risqueriez de rester au lit.
Un peu cher, 2,80€ (mais c’est expliqué en édito), en tout cas à peine
plus qu’un tiers d’un paquet de cigarettes (30 cigarettes, va falloir
que j’arrête de fumer), moins qu’une boîte de clous (long les clous), et
pas mal meilleur pour le cerveau...

Cherchez les points de vente sur
http://www.fakirpresse.info/frontoffice/main.php?rub=accueil.php

Pascal


 Truc 026

Grippe porcine : mensonge politique et désinformation médiatique
04 mai 2009
Michel Chossudovsky
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1566

Qu’est-ce que la grippe ? L’influenza (la grippe) est une maladie
respiratoire grave et contagieuse causée par des virus de la grippe. Des
millions de personnes aux États-Unis ont la grippe chaque année. La
plupart des gens sont malades pendant environ une semaine. Certaines
personnes (surtout les jeunes enfants, les femmes enceintes, les
personnes âgées et les personnes ayant des problèmes de santé
chroniques) peuvent devenir très malades et peuvent mourir de la grippe.
(Centers for Disease Control and Prevention)

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a relevé le niveau d’alerte
pandémique au niveau 5 sur une échelle qui en compte 6.

Le niveau 5 d’alerte de l’OMS signifie qu’« une propagation interhumaine
du virus (a été observée) dans au moins deux pays et qu’une pandémie est
imminente... Il signifie également une augmentation des efforts pour
produire un vaccin ... Des cas humains ont été confirmés, au Mexique,
aux États-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Israël, en
Nouvelle-Zélande et en Espagne. »

Selon les reportages, l’OMS a pris cette décision après qu’un « [enfant]
de 23 mois soit décédé [de la grippe porcine] au Texas, après être
rentré d’un voyage au Mexique dont le but était d’y recevoir un
traitement médical. »

Toujours selon les reportages, la grippe porcine a été confirmée dans
les 11 états des États-Unis. Les responsables de la santé à l’OMS à
Genève et à Washington, sont cités pour avoir dit que la « propagation
du virus ne s’arrêtera probablement pas. »

Les médias ont passé en mode pleine vitesse, en faisant peu d’analyse et
d’examen de la preuve, en concentrant leur attention sur les quelque
2,400 cas de grippe non confirmés au Mexique.

« La propagation mondiale est imminente ... »

« Tous les pays devraient activer leurs plans de préparation »,

« La pire crise sanitaire à laquelle le monde a fait face depuis 90 ans
... »

Le jour suivant celui où l’OMS a augmenté l’alerte pandémique au niveau
5, un scientifique attaché au Centre de contrôle et de prévention des
maladies de l’Union européenne, a insinué, sans preuve, que l’épidémie
pourrait avoir des répercussions sur 40% à 50% de la population de l’UE
« de manière bénigne ». (Voir europeanvoice.com, le 30 avril 2009).

Le professeur Neil Ferguson, un membre du groupe de travail sur la
grippe porcine de l’Organisation mondiale de la santé, a déclaré que « 
40 pour cent des personnes au Royaume-Uni pourraient être infectées dans
les six prochains mois si le pays était frappé par une pandémie. »

« Nous ne savons pas vraiment de quelle ampleur sera l’épidémie, nous le
saurons au cours des deux prochains mois ... Il est presque certain que,
même si elle devait s’estomper au cours des prochaines semaines – ce qui
est probable - nous aurons une épidémie saisonnière à l’automne. »

« Nous pouvons nous attendre à ce que plus de 30 à 40 pour cent de la
population devienne malade au cours des six prochains mois, si elle se
transforme bel et bien en une pandémie. Nous pourrions avoir un nombre
important de personnes infectées les prochaines semaines mais, si
j’étais un homme qui aimait parier, je dirais que ça ne durera pas
longtemps, car nous arrivons à l’été. » Le professeur Ferguson a déclaré
que les 152 morts au Mexique sont probablement une proportion
relativement faible du nombre total de personnes infectées, qui pourrait
se transformer en des dizaines ou des centaines de milliers. » (Daily
Express, 1er mai 2009)

Les reportages des médias déforment la vérité. La réalité est
transformée. Les déclarations politiques ne sont pas soutenues par des
preuves médicales et scientifiques. Les déclarations du professeur
Ferguson ne sont pas fondées. Il n’a pas pris la peine de vérifier le
nombre de cas de grippe porcine au Mexique qui ait été « confirmé en
laboratoire ».

Trente à quarante pour cent de la population britannique ? Jusqu’à 50% de
la population de l’Union européenne ?

Sur quelles bases reposent ces déclarations ?

Le 27 avril, il y avait, selon les reportages, un seul cas de la grippe
porcine dans l’ensemble de l’Union européenne : « Le premier cas confirmé
de grippe porcine en Europe fut diagnostiqué en Espagne. Le ministère de
la santé du pays a confirmé la nouvelle lundi matin, à la suite
d’examens faits sur un homme qui vient de rentrer d’un voyage au
Mexique. » ((BBC, 27 avril, 2009)

Affaiblir le mouvement de protestation sociale

Les déclarations de cette nature sur « l’inévitable propagation » de la
maladie, créent, tout à fait délibérément, une atmosphère de peur,
d’insécurité et de panique. Elles servent également à détourner
l’attention des gens d’une crise économique mondiale dévastatrice qui
entraîne le Monde dans la pauvreté et le chômage de masse, sans parler
de la guerre au Moyen-Orient et des questions entourant les crimes de
guerre de l’US-OTAN.

La Vraie Crise Mondiale se distingue par la pauvreté, l’effondrement
économique, les conflits ethniques, la mort et la destruction, la
dérogation aux droits civils et la disparition des programmes sociaux.
L’annonce de l’UE d’une pandémie de grippe porcine sert inévitablement à
affaiblir le mouvement de protestation sociale qui se propageait à
travers l’Europe.

Les mesures d’urgence qui ont « fermé » des zones urbaines entières,
sont largement perçues comme un prétexte du gouvernement de Felipe
Calderon pour lutter contre la dissidence sociale grandissante envers
l’une des administrations les plus corrompues de l’histoire mexicaine.
Au Mexique, la parade du 1er mai, qui était organisée contre le
gouvernement Calderon, a été annulée.

Le bilan de l’OMS

Le groupe consultatif de l’OMS a identifié 148 cas confirmés en
laboratoire à travers le monde de grippe porcine, dont 8 décès, à peine
une pandémie :

« Le 29 avril 2009 - La situation continue d’évoluer rapidement. À 18h00
GMT, le 29 avril 2009, neuf pays ont officiellement rapporté 148 cas
d’infection par la grippe porcine A/H1N1. Le gouvernement des États-Unis
a signalé 91 cas humains confirmés en laboratoire, avec un mort. Le
Mexique a signalé 26 cas humains confirmés d’infection, dont 7 morts.

Les pays suivants ont signalé des cas confirmés en laboratoire, sans
décès : l’Autriche (1), le Canada (13), l’Allemagne (3), Israël (2), la
Nouvelle-Zélande (3), l’Espagne (4) et le Royaume-Uni (5).

D’autres informations sur la situation seront rendues disponibles sur le
site de l’OMS sur une base régulière. » (WHO.org)

Dans une déclaration faite le 29 avril, la Directrice générale de l’OMS,
la Dr Margaret Chan a confirmé que :

« Sur la base de l’évaluation de toutes les informations disponibles, et
suite à plusieurs consultations d’experts, j’ai décidé de relever le
niveau actuel de l’alerte à la pandémie de grippe du niveau 4 au niveau 5.

Les pandémies de grippe doivent être prises au sérieux en raison
précisément de leur capacité à se propager rapidement à tous les pays du
monde.

... L’OMS suivra la pandémie aux niveaux épidémiologique, clinique et
virologiques.

... J’ai fait appel aux pays donateurs, à l’UNITAID, à l’Alliance GAVI,
à la Banque mondiale et à d’autres afin de mobiliser les ressources.

Une mine d’or pour les conglomérats pharmaceutiques

Big Pharma a été identifiée par l’OMS comme étant la solution à la crise :

« J’ai [la Directrice générale de l’OMS] fait appel aux entreprises de
fabrication de médicaments antiviraux pour évaluer la capacité de
production ainsi que tous les moyens de l’augmenter. J’ai également pris
contact avec les fabricants de vaccins contre la grippe qui puissent
contribuer à la production d’un vaccin contre la grippe pandémique. »

La pandémie de grippe porcine constitue une mine d’or pour une poignée
de conglomérats du domaine de la biotechnologie. L’Union européenne a
déjà donné le feu vert pour travailler avec Big Pharma afin de
développer un vaccin contre la grippe porcine.

L’étude de la preuve

Les données utilisées pour justifier une alerte mondiale de niveau 5
sont infimes. L’OMS a déclaré qu’une « épidémie mondiale de la maladie
est imminente ». Tel que le documente William Engdahl, les symptômes de
la grippe porcine ne sont pas spécifiques, ils sont semblables à ceux de
la grippe en général. (Voir William Engdahl, Mondialisation.ca, le 29
avril 2009).

L’avis scientifique contredit la déclaration officielle de l’OMS :

« Les scientifiques qui étudient le virus arrivent au consensus que
cette souche hybride de la grippe - au moins dans sa forme actuelle –
n’est pas de nature à être aussi mortelle que les souches qui ont causé
les pandémies précédentes.

En fait, l’actuelle épidémie de virus H1N1, qui a fait son apparition le
mois dernier à San Diego et au sud du Mexique, pourrait même ne pas
faire plus de dommages que les habituelles grippes saisonnières qui se
propagent chaque hiver sans tambour ni trompette.

La reproduction en modèles épidémiologiques et mathématiques des preuves
préliminaires provenant des laboratoires de génétique, démontre que les
pires scénarios sont susceptibles de ne pas se produire au cours de
l’épidémie actuelle. » (Los Angeles Times, le 30 avril 2009)

Le Mexique

La grippe est une maladie courante. Il y a des millions de cas de grippe
dans toute l’Amérique, sur une base annuelle. « Selon le Canadian
Medical Association Journal, la grippe tue chaque année jusqu’à 2,500
Canadiens et environ 36,000 États-Uniens. Dans le monde entier, le
nombre de décès attribuables à la grippe chaque année se situe entre
250,000 et 500,000 » (Thomas Walkom, The Toronto Star, 1er mai, 2009)

La plupart des cas de grippe signalés au Mexique ne portent pas la
marque de la souche A/H1N1.

Selon les reportages de la presse, la plupart des cas mexicains
« suspectés » d’être la grippe porcine, n’ont pas été confirmés par des
analyses en laboratoire. Le ministre mexicain de la Santé, José Ángel
Córdova a confirmé qu’il y avait « 2,498 cas graves de pneumonie
atypique liés à des conditions de grippe... [qui] pourraient être liés
au virus A/H1N1 ». Parmi les 2,498 cas de grippe, 159 sont morts, de la
grippe ou de ses effets, mais seulement sept de ces décès étaient liés à
la souche de la grippe porcine, selon la déclaration officielle du
ministre de la Santé.

Les chiffres ci-dessus correspondent au modèle en général des grippes
observées au Mexique au cours des années précédentes. « Dans une année
normale, entre 6,500 et 7,500 Mexicains meurent de maladies comme la
pneumonie. » (Ibid)

159 décès « ont été imputés à l’épidémie », mais les rapports des
laboratoires laissent entendre que la grippe porcine a été la cause de
seulement 7 des 159 cas.

Par exemple, dans la ville de La Gloria dans le Veracruz, où il y a eu
une épidémie d’infections respiratoires aiguës, des 450 cas, 35 ont été
testés pour déterminer s’il s’agissait du virus de la grippe porcine et
un seul de ces cas était positif.

Aucun détail n’a été donné quant aux résultats de laboratoire relatifs
aux 7 cas de décès.

La plupart des reportages de presse parlent de 152 morts attribuables au
virus H1N1, alors qu’en fait, seulement 7 de ces décès sont associés à
la souche A/H1N1, selon le ministre de la Santé. Les autres décès
pourraient être dus à des cas de grippe ordinaire et/ou de ses effets.

Aux États-Unis, un seul laboratoire dans tout le pays a la capacité de
confirmer la souche du virus à savoir, le Centers for Disease Control
and Prevention situé à Atlanta. Combien y a-t-il de laboratoires au
Mexique qui ont la capacité de confirmer la souche du virus ?

Selon les reportages, les échantillons sont envoyés au « National
Institute of Epidemiological Diagnosis and Reference » du Mexique, qui
les transmet à des laboratoires du gouvernement des États-Unis et du
Canada. Ce que cela laisse entendre, c’est qu’il n’y a pas de
laboratoire d’analyse qui puisse documenter le nombre relativement élevé
de cas suspects. Selon les déclarations du ministre, les analyses en
laboratoire portant sur les 159 décès sont menées dans les laboratoires
du Mexique avec le support de la CDCP basée à Atlanta, et que les
résultats sont disponibles.

Les États-Unis

Aux États-Unis, il y a eu 109 cas signalés du virus (au 30 avril 2009),
dont seulement cinq furent hospitalisés. Le Centers for Disease Control
des États-Unis a confirmé que l’enfant de 23 mois au Texas était mort du
virus de la grippe porcine, suite à son hospitalisation et à son examen
clinique.

La désinformation des médias

Les reportages aux nouvelles indiquent que « des centaines d’écoliers de
New York seraient tombés malades de la grippe porcine. » Il n’y a
toutefois aucune preuve corroborée par des analyses en laboratoire de
l’incidence de la souche H1N1 de grippe porcine. En toute probabilité,
les enfants souffrant de la grippe, n’est en fait qu’un événement
courant au mois d’avril. « Tous les cas étaient bénins, aucun enfant n’a
été hospitalisé, aucun enfant n’était gravement malade, » a déclaré le
Dr. Frieden. Les responsables de la santé en sont arrivés à la
conclusion préliminaire après avoir procédé à des analyses virales de
prélèvements dans le nez ou dans la gorge de huit élèves, ce qui leur a
permis d’éliminer les autres souches de grippe. »

Les tests ont été effectués sur des enfants dans le Queens, mais les
tests n’ont pas été concluants : parmi ces « centaines d’enfants », il
n’y avait pas de rapports d’analyse en laboratoire qui aient pu
permettre une identification positive du virus de la grippe. En fait,
les reportages sont contradictoires : selon les reportages, le CDCP basé
à Atlanta est le « seul laboratoire dans le pays qui puisse confirmer la
présence de la nouvelle souche de la grippe porcine, qui a été identifié
comme H1N1. » (NYT, le 25 avril 2009)

La grippe est une maladie courante. À moins d’une analyse approfondie en
laboratoire, l’identité du virus ne peut pas être établie.

Il est révélateur que le CDCP basé à Atlanta joue un rôle clé dans
l’identification du virus pour le compte de plusieurs pays d’Amérique
latine, dont le Mexique, le Guatemala, le Salvador et le Costa Rica. Le
30 avril, le gouvernement états-unien a établi un laboratoire du CDCP au
Mexique. En d’autres mots, une agence gouvernementale états-unienne
monopolise la réalisation des examens en laboratoire, les données et les
analyses.

Source : Political Lies and Media Disinformation regarding the Swine Flu
Pandemic, publié le 1er mai 2009.

Traduction : Dany Quirion.


 Truc 027


Message original --------
Sujet :
PAMF : Cannabis thérapeutique dans "Plus belle la vie" (la totale)
Date :
Sat, 18 Apr 2009 13:42:30 -0700
De :
Anne & Ahmid

Cannabis thérapeutique dans "Plus belle la vie"

Une femme atteinte d’un cancer du sein suit un
traitement qui lui donne des nausées. Elle évoque
le cannabis thérapeutique à son médecin qui y est
favorable mais lui rappelle que la loi
l’interdit. Elle cherche donc à s’en procurer...
mais ne sait pas rouler. Et quand enfin elle fume
son joint, un flic veille...
Le sujet est abordé avec justesse et humour.

Toute l’histoire ici :

épisode du 14/4/9 :
http://www.dailymotion.com/video/x8z6bd_eloge-du-cannabis-therapeutique-dan_fun

épisode du 15/4/9 :
http://www.dailymotion.com/video/x90hnn_cannabis-therapeutique-plus-belle-l_fun

épisode du 16/4/9 :
http://www.dailymotion.com/video/x90hyq_cannabis-therapeutique-plus-belle-l_fun

épisode du 17/4/9 :
http://www.dailymotion.com/video/x90lbl_cannabis-therapeutique-plus-belle-l_fun


 Truc 028


Message original -------
Sujet :
Tr:PUR COINCIDENCE...PASCAL THOMAS
Date :
Tue, 5 May 2009 21:39:11 +0200 (CEST)
De :
lartetlavoie@...

Communiqué de presse Sanofi-Aventis

Mexico City, Mexique - 9 mars 2009
Sanofi-aventis investit 100 millions € au Mexique
pour construire une usine de vaccin grippal saisonnier et pandémique
http://www.sanofi-aventis.com/presse/communiques/2009/ppc_24324.asp

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 Contrat signé à Mexico à l’occasion de la Visite 
 d’Etat du Président Nicolas Sarkozy -
 
 
Mexico, Mexique, le 9 mars 2009 - Sanofi-aventis (EURONEXT : SAN et NYSE : SNY) annonce
aujourd’hui la signature d’un contrat avec les autorités mexicaines, pour la construction d’une usine
de production de vaccin contre la grippe, représentant un investissement de 100 millions d’euros. 
 
L’annonce a été faite au cours d’une cérémonie en présence de MM. Felipe Calderon, Président du
Mexique et Nicolas Sarkozy, Président de la République Française, en visite officielle au Mexique. 
 
Cette usine sera construite et exploitée par sanofi pasteur, la division vaccins du Groupe 
sanofi-aventis, représenté par Chris Viehbacher, directeur général de sanofi-aventis.
« Avec la construction de cette usine, sanofi-aventis est fier de contribuer au renforcement des
infrastructures de santé du Mexique et tient à souligner l’engagement exemplaire envers la santé
publique de ce pays, à travers son programme de vaccination contre la grippe et de préparation à la
pandémie », a déclaré Chris Viehbacher. « Cet investissement démontre l’engagement local de
sanofi-aventis pour la santé mondiale. Cette usine constituera un atout de santé publique, pour les
Mexicains ainsi que pour l’Amérique Latine, dans le cadre de la préparation à la pandémie grippale ». 
 
Le contrat a été signé par les représentants respectifs de Birmex (Laboratorio de Biológicos y
Reactivos de Mexico) et de sanofi-aventis, en présence du Dr. José Ángel Córdova Villalobos,
Ministre de la Santé du Mexique.
 
Selon les termes du contrat, sanofi pasteur produira le vaccin contre la grippe en collaboration avec
Birmex, producteur national mexicain de vaccins. Ce dernier réalisera certaines étapes de la
production et sera responsable de la distribution des vaccins contre la grippe sur les marchés publics
au Mexique.
 
Sanofi pasteur prévoit de débuter la construction de cette usine de production de vaccin dans
quelques semaines. Son but est de produire jusqu’à 25 millions de doses annuelles de vaccin contre
la grippe saisonnière pour le marché mexicain d’ici à quatre ans. Cette nouvelle usine de vaccin
contre la grippe sera construite à Ocoyoacac, où sanofi aventis a déjà une activité industrielle. 
 
La nouvelle usine de sanofi pasteur au Mexique sera construite selon les standards permettant à
sanofi pasteur de basculer aisément de la production de vaccin contre la grippe saisonnière à celle
de vaccin contre la grippe pandémique, dans l’éventualité où une pandémie de grippe humaine
vienne à être déclarée et une fois la souche de virus grippal pandémique identifiée par l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS).
 

 
Leader mondial dans la recherche, le développement et la production des vaccins contre la grippe,
sanofi pasteur travaille à la mise au point de nouveaux vaccins antigrippaux, toujours plus
performants, pour sauver des vies humaines, et est activement engagé dans la préparation à la
pandémie. Sanofi pasteur a réalisé, au cours de ces cinq dernières années, d’importants
investissements pour accroître sa capacité de production de vaccin contre la grippe aux Etats-Unis,
en France, en Chine et aujourd’hui au Mexique. Avec une production de plus de 170 millions de
doses de vaccin contre la grippe saisonnière en 2008, sanofi pasteur confirme sa position de leader
sur le marché mondial. 
 
***
 
A propos de la grippe saisonnière
La grippe est une maladie causée par un virus très contagieux, qui se transmet facilement de personne à
personne, principalement lors de la toux ou de l’éternuement des sujets infectés. Selon l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), la grippe saisonnière pourrait affecter environ un milliard de personnes par
an dans le monde et serait responsable de 300 000 à 500 000 décès annuels1. Dans les régions
tempérées, 5 à 15% de la population est affectée par les épidémies annuelles de grippe qui débutent
classiquement à la fin de l’automne et ont leur apogée au milieu de l’hiver. Dans les régions inter-
tropicales en revanche, les virus grippaux peuvent être isolés toute l’année. La grippe peut toucher toutes
les classes d’âge, mais les taux d’infection sont plus élevés chez les jeunes enfants en collectivité. Ces
derniers représentent une source potentielle d’infection chez les personnes plus âgées de leur entourage.
Les grippes sévères, les complications et les décès surviennent principalement chez les personnes âgées
de 65 ans ou plus, ainsi que chez les personnes atteintes d’affections chroniques cardiaques ou
respiratoires1. L’efficacité de la vaccination est bien établie : elle permet de réduire l’intensité de la
maladie, ainsi que le fardeau économique que représente le traitement de la grippe et de ses
complications.
 
A propos de la grippe pandémique
La grippe est une maladie causée par un virus très contagieux, qui se transmet facilement de personne à
personne, principalement lors de la toux ou de l’éternuement des sujets infectés. Une pandémie de grippe
est une épidémie à l’échelle mondiale due à un virus particulièrement virulent et nouveau pour l’être
humain. Ce virus, contre lequel la population ne possède aucune immunité, est susceptible d’entraîner
une morbidité et une mortalité élevées. Pour tenter de minimiser cet impact, de nombreux pays ont mis en
place des plans nationaux et transnationaux de lutte contre la pandémie de grippe. Pour plus d’information
sur sanofi pasteur et la préparation à la pandémie, veuillez consulter le site http://pandemic.influenza.com.
 
A propos de sanofi-aventis
Sanofi-aventis est un leader mondial de l’industrie pharmaceutique qui recherche, développe et diffuse
des solutions thérapeutiques pour améliorer la vie de chacun. Le Groupe est coté en bourse à Paris
(EURONEXT : SAN) et à New York (NYSE : SNY).
 
Sanofi pasteur, la division vaccins du Groupe sanofi-aventis, a mis à disposition plus de 1,6 milliard de
doses de vaccins en 2008, permettant de vacciner plus de 500 millions de personnes dans le monde.
Sanofi Pasteur est un leader mondial avec la plus large gamme de vaccins contre 20 maladies
infectieuses. L’expérience de sanofi pasteur dans le domaine des vaccins remonte à plus d’un siècle.
C’est aujourd’hui la plus importante société entièrement dédiée au vaccin, qui investit plus d’un million
d’euros par jour en recherche et développement. Pour plus d’information, consulter le site :
www.sanofipasteur.com <http://www.sanofipasteur.com>
 


 Truc 029

La grippe porcine, dernier fléau de l’industrie de la viande
Grain
http://www.grain.org/articles/?id=50
http://www.pressegauche.org/spip.php?article3624
avril 2009

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’elle avait
introduit le niveau d’alerte face à la pandémie pour combattre
l’extension mondiale de la grippe porcine. Nous publions, ci-desssous,
un premier article à ce sujet. Il est suivi d’un article de Mike Davis,
l’auteur, entre autres, de l’ouvrage Le pire des mondes possibles.

Le Mexique assiste à une répétition infernale de l’histoire de la grippe
aviaire asiatique, mais à une échelle encore plus tragique. Une fois de
plus, la réponse officielle arrive trop tard et entachée de mensonges.
Une fois de plus, l’industrie mondiale de la viande est au centre de
l’histoire, s’obstinant à nier toute responsabilité, alors que le poids
de l’évidence concernant son rôle ne cesse de s’accroître. Cinq ans
après le début de la crise de grippe aviaire H5N1 et après cinq ans
aussi d’une stratégie mondiale contre les pandémies de grippe coordonnée
par l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS ou WHO) et l’Organisation
mondiale de la santé animale (OIE), le monde chancelle sous les coups
d’un nouveau désastre, la grippe porcine. La stratégie mondiale a échoué
et doit être remplacée par un nouveau système de santé public qui puisse
inspirer confiance à la population.

Ce que nous savons de la situation au Mexique, c’est que,
officiellement, plus de 150 personnes sont mortes d’une nouvelle souche
de grippe porcine qui est en fait un cocktail génétique de plusieurs
souches de virus de grippe : grippe porcine, grippe aviaire et grippe
humaine. Celle-ci a évolué en une forme qui se transmet facilement
d’humain à humain et qui peut tuer des gens en parfaite santé. Nous ne
savons pas exactement où se sont produites cette recombinaison et cette
évolution, mais il semble évident qu’il faut chercher du côté des
élevages industriels mexicains et américains.[1]

Cela fait des années que les experts avertissent que le développement
des grandes fermes d’élevage industriel en Amérique du Nord ont créé un
foyer idéal pour que puissent émerger et se répandre de nouvelles
souches de grippe extrêmement virulentes. « Parce que les élevages
fortement concentrés ont tendance à rassembler d’importants groupes
d’animaux sur une surface réduite, ils facilitent la transmission et le
mélange des virus », expliquaient des scientifiques de l’agence
nationale des instituts de santé publique américaine (NIH).[2] Trois ans
plus tôt, Science Magazine avait sonné l’alarme en montrant que la
taille croissante des élevages industriels et l’usage répandu des
vaccins qui y est fait accéléraient le rythme d’évolution de la grippe
porcine.[3] C’est la même chose avec la grippe aviaire : l’espace
surpeuplé et les conditions insalubres qui règnent dans ces élevages
permettent au virus de se recombiner et de prendre de nouvelles formes
très aisément. Quand on en est à ce stade, la centralisation inhérente à
l’industrie garantit que la maladie est disséminée partout, par
l’intermédiaire des matières fécales, de la nourriture animale, de l’eau
ou même des bottes des ouvriers des élevages.[4] Et pourtant, si l’on en
croit les centres américains pour le contrôle et la prévention des
maladies (CDC), « il n’existe pas de système national officiel de
surveillance pour déterminer quels sont les virus les plus répandus dans
la population porcine américaine.”[5] La situation est la même au Mexique.

Les communautés à l’épicentre

Ce que nous savons encore à propos de l’épidémie de grippe porcine
mexicaine est que la communauté villageoise de La Gloria dans l’Etat de
Veracruz a désespérément essayé d’obtenir une réaction des autorités
face à l’étrange maladie respiratoire qui les a sévèrement affectés ces
derniers mois. Les résidents sont absolument convaincus que leur maladie
est liée à la pollution provoquée par la grande ferme porcine récemment
installée dans leur communauté par Granja Carroll, une filiale de la
société américaine Smithfield Foods, le plus grand producteur de porc
mondial.

Après les innombrables essais de la communauté pour obtenir l’aide des
autorités – essais qui ont mené certains leaders locaux en prison et
provoqué des menaces de mort contre ceux qui osaient critiquer l’élevage
de Smithfield – les autorités sanitaires locales ont finalement décidé
de faire une enquête vers la fin de 2008. Les tests ont révélé que plus
de 60% de cette communauté de 3 000 personnes souffraient d’une maladie
respiratoire, mais le nom de la maladie n’a pas été officiellement
confirmé. Smithfield nie toute connection avec ses activités.

C’est seulement le 27 avril 2009, quelques jours après l’annonce
officielle par le gouvernement fédéral mexicain de l’épidémie de grippe
porcine, que l’information est sortie dans la presse, révélant que le
premier cas de grippe porcine diagnostiqué dans le pays avait été le 2
avril 2009 celui d’un petit garçon de 4 ans appartenant à la communauté
de La Gloria. Le ministre de la Santé du Mexique déclare que
l’échantillon prélevé sur l’enfant est le seul parmi les échantillons
prélevés sur la communauté qui ait été retenu par les autorités
mexicaines et envoyé pour être testé en laboratoire. Ce test a ensuite
confirmé qu’il s’agissait bien de grippe porcine.[6] Tout cela malgré le
fait qu’une société américaine privée d’évaluation des risques,
Veratect, avait, au début du mois d’avril 2009, avisé les responsables
régionaux de l’OMS de l’occurrence de la maladie respiratoire grave qui
sévissait à La Gloria.[7]

Le 4 avril 2009, le quotidien mexicain La Jornada a publié un article
sur la lutte de la communauté de La Gloria, avec la photo d’un jeune
garçon qui tient une pancarte avec le dessin d’un cochon barré d’une
croix et la légende « Attention, danger : Carrolls Farm » écrite en
espagnol.[8]

Pour ce qui est des pandémies de grippe en général, nous savons que la
proximité d’élevages intensifs de porcs et d’élevages de volailles
augmente les risques de recombinaison virale et l’émergence de nouvelles
souches virulentes de grippe. En Indonésie par exemple, on sait que les
porcs vivant près d’un élevage de volailles ont des taux importants
d’infection au H5N1, la variante mortelle de la grippe aviaire.[9] Des
scientifiques du NIH (National Institutes of Health –Etats-Unis)
avertissent que « l’augmentation du nombre d’installations porcines
voisines d’installations aviaires pourrait faciliter l’évolution de la
prochaine pandémie."[10]

On n’en a guère entendu parler, mais la région avoisinante de La Gloria
compte de nombreuses élevages de volailles intensifs. Récemment, en
septembre 2008, une épidémie de grippe aviaire a éclaté parmi les
volailles de la région. A l’époque, les autorités vétérinaires ont
assuré le public qu’il s’agissait seulement d’une souche peu pathogène
qui n’affecte que les oiseaux de basse-cour. Mais grâce à la divulgation
faite par Marco Antonio Núñez, le président de la Commission pour
l’environnement de l’Etat de Veracruz, nous savons désormais qu’il y a
eu une autre épidémie de grippe aviaire à environ 50 kilomètres de La
Gloria, dans un élevage industriel appartenant à Granjas Bachoco, la
plus grande entreprise de volailles du Mexique. Cette épidémie n’a pas
été révélée parce qu’on craignait les conséquences que cela pourrait
provoquer pour les exportations mexicaines.[11] Il faut noter ici que
l’un des ingrédients courants de l’alimentation animale industrielle est
ce qu’on appelle les « déchets de volaille », c’est-à-dire un mélange de
tout ce qu’on peut trouver sur le sol des élevages intensifs : matières
fécales, plumes, litière, etc.

Peut-on concevoir situation plus idéale pour l’émergence d’un virus
grippal pandémique qu’une région rurale pauvre, pleine d’élevages
industriels appartenant à des sociétés transnationales qui n’ont rien à
faire du bien-être de la population locale ? Les résidents de La Gloria
essaient depuis des années de lutter contre la ferme Smithfield. Ils
ont, des mois durant, tenté d’amener les autorités à agir face à
l’étrange maladie qui les frappait. On les a ignorés. Le radar du
système mondial de surveillance des maladies émergentes de l’OMC n’a pas
enregistré le moindre signal. Pas plus que les épidémies de grippe
aviaire de Veracruz n’ont déclenché de réaction du système mondial
d’alerte précoce pour les maladies de l’OIE. Ce n’est que grâce à
sources privées et de façon désordonnée que la vérité a pu éclater.[12]
Et c’est ce qu’on appelle la surveillance mondiale !

La mauvaise foi des grandes sociétés

Ce n’est pas la première fois, et ce n’est sans doute pas la dernière,
que les agro-industriels dissimulent des épisodes de maladies
infectieuses, mettant ainsi des vies en péril. C’est la nature même de
leurs activités. En Roumanie il y a quelques années, Smithfield a
interdit aux autorités locales d’entrer dans ses élevages porcins, après
les plaintes des résidents à propos de l’odeur pestilentielle provenant
des centaines de charognes de porcs laissées à pourrir pendant plusieurs
jours. « Nos médecins n’ont pas eu accès aux fermes de la [société]
américaine pour pouvoir effectuer leurs inspections de routine », a
déclaré Csaba Daroczi, directeur-adjoint des services vétérinaires et
d’hygiène de Timisoara. « Chaque fois qu’ils ont essayé, ils ont été
repoussés par les gardiens. Smithfield propose que nous signions un
accord qui nous obligerait à les prévenir trois jours à l’avance avant
toute inspection. »[13] L’information a fini par émerger que Smithfield
avait étouffé l’information sur un épisode majeur de grippe porcine
classique ayant sévi dans ses fermes en Roumanie.[14]

En Indonésie, où les gens meurent encore de la grippe aviaire et d’où de
nombreux experts pensent que viendra le prochain virus pandémique, les
autorités ne peuvent toujours pas entrer sans permission dans les grands
élevages industriels.[15] Au Mexique, les autorités ont repoussé les
demandes d’enquête sur La Granja Carroll et accusé les résidents de La
Gloria de propager l’infection parce qu’ils « utilisent des remèdes de
grand-mère, plutôt que d’aller dans les centres de soins pour soigner
leur grippe. »”[16] Les élevages industriels sont de véritables bombes à
retardement pour les épidémies mondiales. Et pourtant, il n’existe
toujours pas de programmes qui permettent d’y faire face, ni même de
programmes indépendants de surveillance des maladies. Personne parmi les
gens haut placés ne semble s’en soucier et ce n’est sans doute pas un
hasard que ces fermes soient souvent situées parmi les communautés les
plus pauvres, qui paient très cher pour faire entendre la vérité. Pis
encore, nous dépendons tellement de ce système aux limites de
l’explosion pour une bonne part de notre alimentation que la tâche
principale des agences gouvernementales de sécurité alimentaire semble
être désormais de calmer les peurs et de s’assurer que les gens
continuent à manger. Smithfield est déjà au bord de la faillite et était
la semaine dernière en train de négocier sa reprise avec la plus grosse
entreprise d’agroalimentaire de Chine, COFCO.[17]

Entre temps, l’industrie pharmaceutique fait fortune avec la crise. Le
gouvernement des Etats-Unis a déjà fait une exception d’urgence dans son
système d’autorisation pour permettre de traiter les malades de la
grippe avec des antiviraux comme Tamiflu et Relaxin plus largement que
cela n’était prévu. Excellente nouvelle pour Roche, Gilead et Glaxo
Smithkline qui détiennent le monopole sur ces médicaments. Mais chose
encore plus importante, une nuée de petits producteurs de vaccins comme
Biocryst et Novavax voient la valeur de leurs actions crever le
plafond.[18] Novavax essaie de convaincre à la fois le CDC et le
gouvernement mexicain qu’il est capable de fournir un vaccin contre la
grippe porcine dans un délai de 12 semaines, si les règlements encadrant
les tests restent souples.

C’est un changement profond qu’il nous faut

Il est évident que le système mondial de résolution des problèmes de
santé provoqués par l’industrie alimentaire transnationale marche sur la
tête : Le système de surveillance est fichu, les services vétérinaires
et ceux de santé publique qui sont en première ligne cafouillent et
l’autorité est passée aux mains du secteur privé qui a tout intérêt à
maintenir le statu quo. En attendant, on recommande aux gens de rester
chez eux et de croiser les doigts en attendant le Tamiflu ou un nouveau
vaccin éventuel auquel ils n’auront peut-être même pas accès. La
situation n’est pas tolérable. Il faut bouleverser les choses. Et agir
dès aujourd’hui.

Pour ce qui est de l’épidémie de grippe porcine au Mexique, le
changement peut être immédiat : il pourrait consister en une enquête
transparente, exhaustive et indépendante sur les élevages de volailles
dans l’état de Veracruz, dans le pays tout entier et dans toute
l’Amérique du Nord. Le peuple mexicain doit connaître la source du
problème afin de pouvoir prendre les mesures adéquates pour couper
l’épidémie à la racine et s’assurer que le problème ne se reproduise plus.

Au niveau international, l’expansion des élevages industriels doit
cesser et faire machine arrière. Ces fermes sont des foyers de pandémies
et continueront à l’être tant qu’elles existeront. Il ne sert
probablement à rien de réclamer un changement complet de la stratégie
mondiale menée par l’OMS. En effet, l’expérience de la grippe aviaire
montre que ni l’OMS ni l’OIE, ni la plupart des gouvernements ne sont
disposés à être fermes avec l’agriculture industrielle. Une fois de
plus, ce sont les citoyens qui vont devoir réagir et se protéger
eux-mêmes. Partout dans le monde, des milliers de communautés luttent
contre les élevages industriels. Ce sont ces communautés qui sont en
première ligne de la prévention contre la pandémie. Ce dont nous avons
besoin à présent, c’est de transformer ces luttes locales contre les
élevages industriels en un vaste mouvement mondial pour abolir ce
système d’élevage.

Mais le désastre de la grippe porcine au Mexique révèle également un
problème de santé publique plus vaste : Les menaces pour la sécurité des
consommateurs qui font partie intégrante de notre système alimentaire
industriel sont exacerbées par une tendance générale à privatiser
complètement les soins de santé, ce qui a réduit à néant la capacité des
systèmes publics à apporter des réponses adéquates en cas de crise, et
par des politiques encourageant les migrations vers des mégalopoles où
les politiques de santé publique et d’assainissement sont déplorables.
(L’épidémie de grippe porcine a frappé Mexico District Federal, une
métropole de plus de 20 millions d’habitants, précisément au moment où
le gouvernement a coupé l’approvisionnement en eau d’une bonne partie de
la population, en particulier les quartiers les plus pauvres.) Le fait
que la surveillance des épidémies soit confiée à des cabinets-conseils
privés, que les gouvernements et les agences des Nations Unies puissent
garder le silence et ne pas divulguer l’information, que nous soyons
obligés de dépendre d’une poignées d’entreprises pharmaceutiques pour
soulager nos souffrances, avec des produits certes brevetés mais
seulement à moitié testés, devraient nous indiquer que rien ne va plus.
Ce n’est pas seulement de nourriture que nous avons besoin, mais de
systèmes de santé public qui aient un véritable agenda public et soient
responsables devant les populations


 Truc 030

Amorce de dégel ou mise en scène ?
Le premier geste de Barack Obama à l’égard de Cuba
par Salim Lamrani* - Mondialisation.ca, Le 19 avril 2009
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13258

18 avril 2009

Le 13 avril 2009, Barack Obama a effectué un premier pas constructif à
l’égard de Cuba en annonçant la levée de certaines restrictions
affectant les Cubains résidant aux États-Unis. Désormais, ces derniers
pourront se rendre dans leur pays d’origine sans aucun obstacle et
effectuer des transferts d’argent illimités à leurs familles. Le
président états-unien tient ainsi sa promesse électorale et met un terme
définitif aux sanctions économiques imposées par son prédécesseur George
W. Bush en mai 2004, qui limitaient drastiquement les visites des
émigrés cubains vers leur pays à 14 jours tous les trois ans et
réduisaient l’aide financière à 100 dollars par mois [1].

Il s’agit du premier assouplissement significatif de la politique
états-unienne à l’égard de La Havane depuis près de trente ans. En
effet, en septembre 1977, le président James Carter avait levé les
restrictions concernant les voyages pour les Cubains-américains. Mais en
avril 1982, elles furent rétablies par son successeur Ronald Reagan.
Ainsi, pour la première fois depuis 1982, les émigrés cubains, à
l’instar des autres minorités résidant aux États-Unis, vont pouvoir se
déplacer sans restrictions, mettant ainsi fin à une situation cruelle
qui divisait les familles et violait les droits de la communauté cubaine
[2].

Obama a également élargi la liste d’articles humanitaires qu’il est
possible d’envoyer à Cuba aux vêtements, produits hygiéniques et
matériel de pêche. Par ailleurs, les entreprises de télécommunications
états-uniennes seront autorisées à fournir leurs services aux habitants
de l’île [3].

L’annonce de la Maison-Blanche intervient à quelques jours du Sommet des
Amériques qui se tiendra du 17 au 19 avril 2009 à Trinidad et fait suite
au mouvement unanime des présidents latino-américains —dont pas moins de
huit d’entre eux ont rendu visite à La Havane depuis janvier 2009— en
faveur d’une normalisation des relations entre Cuba et les États-Unis,
désormais seul pays du continent à ne pas avoir de relations avec le
gouvernement de Raúl Castro [4].

En effet, le Costa Rica et le Salvador, qui étaient les seuls pays
latino-américains à ne pas avoir de liens diplomatiques avec Cuba, se
sont rapprochés de l’île. Oscar Arias a annoncé le 18 mars 2009 le
rétablissement des relations entre San José et La Havane après presque
cinquante ans de rupture. « Si nous avons pu tourner la page avec des
régimes autant opposés au nôtre que l’étaient l’Union soviétique et plus
récemment la Chine, comment ne pas le faire avec un pays qui
géographiquement et culturellement plus proche tel que Cuba ? », a-t-il
déclaré. Il a également lancé un appel à Washington en faveur d’une
normalisation des relations avec La Havane : « Obama a affirmé lors de
sa campagne qu’il voulait converser avec Téhéran sans condition aucune,
sans restriction aucune, et je pense donc qu’il devrait avec d’autant
plus de raisons en faire autant avec le régime cubain [5] ».

Le Salvador en a fait autant. L’une des premières décisions du nouveau
président Mauricio Funes, qui prendra ses fonctions le 1er juin 2009, a
été d’annoncer le rétablissement des relations diplomatiques avec Cuba,
suspendues depuis 1959 [6]. San Salvador ne peut pas être la seule
capitale « d’Amérique latine qui n’a[it] pas de relations diplomatiques
avec Cuba », a souligné Funes [7].

En mars 2009, le Congrès et le Sénat étasuniens avaient déjà
temporairement suspendu les restrictions imposées par Bush pour une
durée d’un an [8]. Obama les a définitivement éliminées le 12 mars 2009.
Il s’agit sans nul doute d’un pas encourageant mais insuffisant.

Au sein du Congrès, les initiatives en faveur d’un allègement des
sanctions économiques se sont multipliées. Un projet législatif, soutenu
par plus de vingt congressistes démocrates et républicains, destiné à
éliminer les obstacles pour la vente de produits agricoles et permettre
les transactions financières directes avec Cuba, a été déposé le 26 mars
2009 par le représentant républicain Jerry Moran du Kansas. « Vues les
difficultés qu’impose la situation économique actuelle à nos
producteurs, il s’agit du moment opportun pour inciter les États-Unis à
effectuer des changements dans sa politique commerciale à l’égard de
Cuba », a souligné Moran. « Cuba est un important marché pour la
production agricole états-unienne, ainsi que pour les produits
manufacturés et distributeurs d’aliments », a-t-il ajouté [9].

Le 3 avril 2009, sept importants membres du Congrès états-unien se sont
rendus à La Havane, pour une visite de cinq jours, afin d’établir un
dialogue au sujet d’un éventuel rapprochement entre les deux pays.
Barbara Lee, chef du groupe de représentants, a noté qu’il était « temps
de parler de Cuba ». Elle a été reçue à la fois par Raúl Castro et Fidel
Castro [10]. « Nous sommes convaincus que le président Castro voit que
la normalisation et la fin de l’embargo serait bénéfique pour les deux
pays », a-t-elle ajouté. Pour sa part, le congressiste démocrate de
l’Illinois Bobby Robson a exprimé la bonne impression laissée par Fidel
Castro : « Il est à l’opposé de ce que les médias disent de lui. Il m’a
surpris [par] son grand sens de l’humour, sa connaissance de l’histoire
et sa qualité d’être humain [11] ».

De son côté, le sénateur républicain Richard G. Lugar a exhorté
l’administration Obama de nommer un envoyé spécial pour Cuba dans une
lettre datée du 30 mars 2009, faisant référence à « une politique qui a
non seulement échoué […] mais qui nuit également à nos intérêts
politiques et de sécurité [12] ».

Un groupe de douze militaires de haut rang à la retraite a lancé un
appel à Obama le 13 avril 2009 afin qu’il soutienne et signe le projet
de loi présenté par le congressiste démocrate Bill Delahunt, qui
permettrait aux citoyens états-uniens de se rendre à Cuba, en reprenant
les arguments du sénateur Lugar. « L’embargo a provoqué un mouvement
diplomatique significatif contre la politique des États-Unis. En tant
que militaires professionnels, nous comprenons que les intérêts des
États-Unis sont mieux servis quant le pays est capable d’obtenir le
soutien des autres nations envers notre cause », ont-ils déclaré. « Dans
le monde entier, les leaders réclament un véritable changement politique
basé sur les espoirs que vous avez suscité avec votre campagne. Cuba
s’offre comme l’élément le plus accessible pour démontrer ce changement
et ce serait de plus une manœuvre qui resterait profondément gravée dans
la mémoire de nos partenaires et rivaux du monde », ont-ils conclu [13].

Fidel Castro a réitéré la disposition de Cuba au dialogue : « Il n’est
pas nécessaire de souligner ce que Cuba a toujours dit : nous ne
craignons pas de dialoguer avec les États-Unis. Nous n’avons pas besoin
de confrontation pour exister, comme pensent certains imbéciles ; nous
existons précisément parce que nous croyons en nos idées et que nous
n’avons jamais eu peur de dialoguer avec l’adversaire. Il s’agit de la
seule façon d’obtenir l’amitié et la paix entre les peuples [14] ».

Le leader révolutionnaire a également tenu à préserver le président
états-unien : « Notre pays […] n’accuse pas Obama des atrocités commises
par les autres gouvernements des États-Unis. Il ne questionne pas non
plus sa sincérité et ses désirs de changer la politique et l’image des
États-Unis. Il comprend qu’il a livré une bataille très difficile pour
être élu, malgré les préjugés séculaires [15] ».

Le président Raúl Castro en a fait de même en faisant part de sa « 
disposition à discuter de n’importe quel sujet, en ayant comme seules
prémisses l’égalité souveraine des États, le respect absolu de
l’indépendance nationale et le droit inaliénable de chaque peuple à
l’autodétermination [16] ».

La secrétaire d’État Hillary Clinton a déclaré que c’était désormais au
tour de Cuba de faire un geste « réciproque ». El País, important
quotidien espagnol, a immédiatement repris la position de Washington
dans un éditorial : « En levant les restrictions sur les transferts
d’argent et les voyages dans l’île, Obama a placé Cuba et les pays
jusqu’alors les plus hostiles à l’égard des États-Unis dans la nécessité
de répondre par un geste qui contribue également à la détente ». Rien ne
saurait être plus éloigné de la vérité. En effet, le président
états-unien n’a fait que réparer une infime partie des nombreuses
injustices commises par ses prédécesseurs à l’égard du peuple cubain.
Cuba ne s’est jamais immiscée dans les affaires internes des États-Unis,
ne les a jamais agressés, n’a jamais envahi militairement le territoire
étasunien, n’a jamais cherché à subvertir l’ordre établi ou à renverser
son gouvernement, n’a jamais imposé de sanctions économiques, n’a jamais
mis en place des lois extraterritoriales, n’a jamais financé une
opposition interne, n’a jamais commis d’attentats terroristes contre le
peuple états-unien, n’a jamais protégé de terroristes sur leur
territoire, n’a jamais fomenté l’émigration illégale, n’a jamais occupé
par la force une partie de leur territoire contre la volonté souveraine
de leur peuple et n’a jamais diffusé de programmes subversifs en
direction des États-Unis [17].

Le maximum que puissent faire les Cubains est de prendre acte de la
rectification effectuée par la Maison-Blanche. Mais ils ne peuvent s’en
contenter. Si Washington veut démontrer aux yeux du peuple cubain et du
monde qu’il souhaite sincèrement établir un modus vivendi avec La
Havane, il doit impérativement prendre les trois décisions suivantes :

 1.Libérer immédiatement les cinq prisonniers politiques cubains
injustement incarcérés depuis septembre 1998 pour avoir infiltré les
groupuscules d’extrême droite de Floride impliqués dans des actes
terroristes contre Cuba. Accusés de « conspiration en vue de commettre
des actes d’espionnage », Gerardo Hernández Nordelo, Antonio Guerrero
Rodríguez, Ramón Labañino Salazar, René González Sehweret et Fernando
González Llort ont été condamnés à un total de quatre peines de prison à
vie doublées de 77 ans lors d’une parodie de procès tenu à Miami. Trois
militaires de haut rang, Eugene Carroll, contre-amiral de la Marine de
Guerre des États-Unis actuellement à la retraite, Edward Breed Atkeson,
général de division de l’armée des États-Unis, et James R. Clapper,
lieutenant général des Forces aériennes des États-Unis, ont certifié à
la Cour que les cinq Cubains n’avaient pas réalisé d’activités
d’espionnage. Le procureur lui-même a reconnu qu’« à la lumière des
preuves présentées lors du procès », prouver l’inculpation de Gerardo
Hernández, accusé d’assassinat, « représente un obstacle insurmontable
pour les États-Unis ». Malgré la confession du procureur, tous les
membres du jury avaient reconnu Gerardo Hernández coupable d’homicide
volontaire avec préméditation, sans poser une seule question à l’accusé
ou au parquet, sans exiger la moindre clarification à ce sujet. La Cour
d’Appel d’Atlanta a reconnu également qu’il ne s’agissait pas d’un cas
d’espionnage, ni d’une atteinte à la sécurité nationale. Le 30 janvier
2009, la défense décida de faire appel auprès de la Cour suprême. Pas
moins de dix Prix Nobel —José Ramos-Horta, actuel président du Timor
Oriental, distingué en 1996, Wole Soyinka, écrivain nigérian récompensé
en 1986, Adolfo Pérez Esquivel, Argentin Prix Nobel de la Paix en 1980,
Nadine Gordimer, écrivain sud-africaine distinguée en 1991, Rigoberta
Menchú, Guatémaltèque et Prix Nobel de la Paix en 1992, José Saramago,
écrivain portugais récompensé pour ses œuvres littéraires en 1992,
Zhores Alferov, Prix Nobel de Physique en 2000, Dario Fo, auteur italien
récompensé en 1997, Gunter Grass, écrivain allemand dont les écrits ont
été distingués par le prix Nobel de littérature en 1999 et Mairead
Corrigan Maguire, Irlandaise Prix Nobel de la Paix en 1976— ont présenté
une pétition Amicus Curiae auprès de la Cour Suprême états-unienne
exigeant un procès équitable et la libération des cinq Cubains [18].

 2.Juger ou extrader vers le Venezuela, où il est recherché par la
justice le terroriste international Luis Posada Carriles, responsable de
plus d’une centaine d’homicides, pour les crimes qu’il a commis tout au
long de sa trajectoire criminelle de près de 40 ans. Il est, entre
autres, l’auteur intellectuel avec Orlando Bosch du sanglant attentat
commis le 6 octobre 1976 contre l’avion commercial cubain 445 de Cubana
de Aviación qui a coûté la vie à 73 personnes à la Barbade, incluant
toute l’équipe junior d’escrime cubaine qui venait de remporter les jeux
panaméricains, et commanditaire de la vague d’attentats qui a
ensanglanté l’industrie touristique cubaine entre avril et septembre
1997, et qui a coûté la vie à un jeune Italien. En novembre 2000, il a
également placé 45 kilos d’explosifs C-4 dans l’amphithéâtre de
l’Université de Panama où s’étaient réunis 2 000 étudiants pour écouter
le discours du président Fidel Castro. Il a été impliqué dans de
nombreux autres actes criminels y compris plusieurs tentatives
d’assassinat contre Fidel Castro, notamment lors de sa visite à Salvador
Allende en 1971, lors de son voyage au Venezuela en 1988 et durant le
second Sommet ibéro-américain de Madrid en 1992. Il est également
responsable des assassinats de plusieurs fonctionnaires cubains en
Argentine en août 1976 et a collaboré avec les services secrets
d’Augusto Pinochet au Chili dans la disparition de nombreux opposants
politiques. Il se trouve actuellement en liberté à Miami car Washington
refuse de le juger pour les crimes qu’il a commis alors qu’il était
agent de la CIA [19].

 3.Abroger la loi d’Ajustement cubain votée par le Congrès le 1er
novembre 1966. Unique au monde, elle a pour but de stimuler l’émigration
illégale et le vol de cerveaux et de politiser la problématique
migratoire dans la guerre idéologique contre La Havane. Elle permet à
tout Cubain émigrant légalement ou illégalement, pacifiquement ou par la
violence, vers les États-Unis, d’obtenir automatiquement au bout d’un an
la résidence permanente et de nombreux autres avantages. Dans le même
temps, les États-Unis refusent d’accorder des visas aux Cubains
souhaitant émigrer légalement, encourageant ainsi l’émigration
clandestine et les coups de force. Le caractère criminel de cette loi
est très clair. En limitant le nombre de visas accordés, Washington
promeut l’émigration dangereuse qui coûte la vie à beaucoup de Cubains
chaque année. Cette législation singulière pousse également les
délinquants et les criminels à commettre l’irréparable pour quitter le
pays, comme ce fut le cas le 3 mai 2007 lors d’une prise d’otages à
l’aéroport de La Havane qui a coûté la vie au lieutenant-colonel Víctor
Ivo Acuña Velásquez [20].

Si Obama adopte ces trois mesures, il gagnera en partie la confiance de
La Havane, élément indispensable pour une éventuelle normalisation des
relations. Le gouvernement révolutionnaire répondra alors positivement à
la demande de Washington du 18 mars 2009 de libérer « les prisonniers
politiques », en référence aux personnes arrêtées et condamnées en 2003
pour avoir accepté les émoluments offerts par Washington, violant ainsi
la loi cubaine [21].

Washington n’a pas l’intention de lever immédiatement l’état de siège
contre Cuba, qui empêche même l’île d’acquérir des appareils médicaux de
première nécessité. Le vice-président Joseph Biden l’a confirmé le 28
mars 2009 lors de sa visite au Chili [22]. Il a néanmoins reconnu la
nécessité d’un changement dans la politique étrangère des États-Unis à
l’égard de La Havane [23].

Pourtant, hormis huit congressistes, incapables d’accepter le cours de
l’histoire et défendant les intérêts les plus rétrogrades, qui se
prononcent en faveur du statu quo actuel —à savoir les représentants
républicains Ileana Ros Lehtinen (Floride), Mario Díaz Balart (Floride),
Lincoln Díaz Balart (Floride) et démocrates Kendrick Meek (Floride),
Debbie Wasserman-Schultz (Floride), Albio Sire (New Jersey) ainsi que
les sénateurs Bob Menéndez (démocrate / New Jersey) et Mel Martinez
(républicain / Floride)—, l’immense majorité des acteurs de la société
états-unienne, à commencer par l’opinion publique, est en faveur d’une
normalisation des relations avec Cuba. Selon un sondage de la chaîne
états-unienne CNN du 10 avril 2009, 71 % des citoyens états-uniens sont
en faveur d’un rétablissement des relations diplomatiques [24]. Un autre
sondage réalisé le 15 avril 2009 par l’organisation World Public Opinion
montre que 70 % sont favorables à la levée des interdictions pour les
ressortissants état-suniens de voyager dans l’île [25].

Une chose est sûre : Barack Obama, qui dispose d’une opportunité
historique de mettre un terme à un demi-siècle de conflit insensé, ne
peut conditionner la normalisation des relations avec Cuba à un
changement de la structure politique, économique et sociale du pays, car
les Cubains sont dans l’incapacité d’accepter toute atteinte à leur
souveraineté ou de céder au langage de la force. Par ailleurs,
Washington a normalisé ses relations avec la Chine, le Vietnam et en
partie avec la Corée du Nord, sans pour autant émettre une telle
exigence. Faire preuve de discrimination à l’égard de La Havane à ce
sujet, en plus d’être une tactique vouée à l’échec, minerait
singulièrement la crédibilité de la Maison-Blanche dans sa volonté de
limer les aspérités entre les deux nations.
Salim Lamrani

Enseignant chargé de cours à l’Université Paris-Descartes et à
l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et journaliste français,
spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis. Auteur de Cuba
face à l’empire : Propagande, guerre économique et terrorisme d’État,
dernier ouvrage publié en français : Double Morale. Cuba, l’Union
européenne et les droits de l’homme.


 Truc 031


Message original --------
Sujet : Re : [Fwd : texte]
Date : Sun, 18 Jan 2009 19:07:19 +0100
De : colette chazalet <colette.chazalet@...>

*Pourquoi y a-t-il la guerre à Gaza ? À cause du sionisme.
Introduction au débat sur cette idéologie
À Marseille le 15 janvier 2009
Pierre Stambul (Bureau National de l’Ujfp).
http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=491

La guerre sanglante que l’armée israélienne mène à Gaza n’est pas
venue de nulle part. *Tzipi Livni a prévenu tous les partis
politiques sionistes 48 heures avant l’agression* et tous l’ont
approuvée, y compris le Meretz (la gauche sioniste). Le mouvement
« La Paix Maintenant » et les écrivains dits « de gauche » (mais
farouchement sionistes) Amos Oz, Avraham Yehoshua et David Grossman
ont aussi approuvé l’invasion en prônant peu après une trêve. Tous
partagent le point de vue officiel en Israël : pour eux, le Hamas
est un monstre infréquentable contre lequel *le droit de tuer va de
soi*, même s’il y a des « dommages collatéraux ».
Des Israéliens juifs anticolonialistes s’opposent à la guerre. Ils
témoignent et manifestent quotidiennement avec un grand courage. Ils
ne représentent qu’une petite minorité (il paraît que 95% des
Israéliens juifs étaient d’accord avec la perspective d’attaquer le
Hamas) mais leur importance et leur influence dépassent leur nombre.
Tous sont non sionistes ou antisionistes. Ils sont les seuls à
comprendre la nature du crime commis à Gaza : crime de guerre et
crime contre l’humanité. *Il faudra bien qu’on en finisse avec
l’impunité de cet Etat-voyou. Cela passera par le boycott d’Israël
tant que durera l’occupation et par le jugement des criminels de
guerre.

Une idéologie totalitaire
En Israël, tout est sioniste.* L’identité, la mentalité, l’histoire
enseignée, les médias, les lois, l’air que l’on respire. Personne ne
peut échapper à cette idéologie qui s’insinue partout. Au nom de
cette idéologie, 60 ans après la création de l’Etat d’Israël, la
moitié des Bédouins du Néguev vivent dans des bidonvilles sans
route, ni eau, ni électricité, ni maison en dur, parce que l’Etat
Juif ne reconnaît pas leurs villages et leurs actes de propriété.
Entre Méditerranée et Jourdain, il y a environ 5 millions de
Palestiniens et 5 millions et demi de Juifs. À cause du sionisme,
les premiers n’ont aucun droit. Ils sont soit bombardés et
massacrés, soit occupés, soit des sous citoyens dans leur propre
pays. *L’apartheid s’est installé*.
Dans l’histoire multiple et diverse du judaïsme, le sionisme a fait
irruption, il y a un peu plus d’un siècle et *il a la prétention
aujourd’hui de s’imposer à tous les Juifs*. Si on le critique et
qu’on n’est pas juif, on est forcément antisémite. Si on est juif,
alors on est un « traître qui a la haine de soi ». Et si on est
palestinien, le sionisme délivre un droit de tuer, pour la bonne
cause bien sûr, la sacro-sainte « sécurité d’Israël ».
Il n’en a pas toujours été ainsi. En 1948, tous les grands noms du
judaïsme américain avec en tête Albert Einstein et Hannah Arendt
signent une adresse au président Truman lui enjoignant d’arrêter ou
d’expulser le terroriste Menahem Begin qui vient de massacrer 200
villageois à Deir Yassine. Aux yeux du monde, le judaïsme à
l’époque, c’est Rosa Luxembourg, Freud, Kafka, Einstein, Arendt.
Tou-te-s étaient non croyant-e-s et non sionistes comme la majorité
des 6 millions de morts du génocide nazi. Comment est-on arrivé à
cette inversion qui fait que les valeurs de fascistes (je ne trouve
pas d’autre mot) comme Begin, Shamir, Liberman , Sharon se sont
imposées et sont devenues celles des criminels Olmert, Perès, Barak,
Livni …ou celles d’un grand nombre de dirigeants communautaires en
France.
Cette mutation est incompréhensible si on n’examine pas ce qu’est le
sionisme : *à la fois un nationalisme, une forme de colonialisme, un
messianisme qui a fabriqué un « homme juif nouveau ».* Et une
idéologie devenue ultra militariste, ayant fabriqué un pays devenu
la tête de pont de l’impérialisme au Proche-Orient. Une idéologie
affirmant offrir un « havre de paix » aux Juifs. Avec à la clé une
instrumentalisation du génocide nazi et de l’antisémitisme.

*Une histoire falsifiée
*Les sionistes ont fabriqué une histoire fantastique du judaïsme.
Alors que la grande majorité des premiers sionistes étaient
non-croyants et souvent très hostiles aux religieux, ils sont allés
chercher dans la Bible toutes les « justifications » au projet
colonial qu’ils étaient en train d’inventer.
Depuis des dizaines d’années, il y a consensus chez les archéologues
et les spécialistes de l’histoire antique (lire « La Bible
Dévoilée » de Finkelstein et Silberman chez Bayard). Les épisodes
d’Abraham et de Moïse sont totalement légendaires. Mais, ce qui est
plus important, la conquête de Canaan par Josué est totalement
légendaire. Ce texte qui est une véritable apologie du nettoyage
ethnique et du massacre de « l’autre » n’a aucune réalité
historique. C’est pourtant lui qui sert de base « historique » à
l’installation des colons en Cisjordanie et aux partisans de
l’expulsion des Palestiniens (la moitié de la société israélienne y
est favorable). Il n’y a aucune trace archéologique de l’existence
du royaume unifié de David et Salomon. À l’époque, Jérusalem était
un village. Il est très probable que le royaume d’Israël (détruit
par les Assyriens) et celui de Juda (détruit par les Babyloniens)
aient toujours été des entités distinctes. Et il est surtout avéré
que, pendant toute l’antiquité des peuples différents, des langues
différentes et des religions différentes ont cohabité sur cette
terre qui était un véritable carrefour. Les sionistes qui affirment
que c’est la terre du peuple juif et que l’Etat d’Israël est une
reconstitution du « royaume unifié » *ont entériné une légende
religieuse à laquelle ils ne croyaient pas eux-mêmes.
*Dans la théorie sioniste, le peuple juif a été expulsé de sa terre
au moment de la guerre menée par Titus et de la destruction du
temple. Il aurait vécu 2000 ans en exil dans des conditions
épouvantables jusqu’à ce que le sionisme lui permette de retourner
dans son pays.
Or cette théorie est une affabulation. Dans « Comment le peuple juif
fut inventé » (chez Fayard), Shlomo Sand montre, documents à
l’appui, *qu’il n’y a eu ni exil ni retour.* Au moment de la
destruction du temple, il y avait déjà des Juifs à Babylone,
Alexandrie, Rome, en Espagne …Après la défaite face aux Romains,
c’est la religion qui s’est dispersée, pas le peuple. Donc *les
descendants des Hébreux sont essentiellement les Palestiniens.* Ben
Gourion en était d’ailleurs persuadé et il a d’abord songé à les
intégrer au projet sioniste.
Pendant plusieurs siècles dans l’empire Romain puis dans d’autres
régions, la religion juive a été prosélyte. Les Juifs ont formé un
pourcentage notable des habitants de l’empire romain. De nombreuses
conversions ont eu lieu plus tard chez les Berbères d’Afrique du
Nord puis chez les Khazars (une tribu turque ayant établi un empire
entre Caspienne et Mer Noire). Bref *les Juifs d’aujourd’hui
seraient majoritairement descendants de convertis*. Quant au retour,
à plusieurs reprises, les Juifs auront l’occasion de s’installer à
Jérusalem et ils préfèreront aller à Bagdad, Alexandrie ou
Salonique. Il n’y a pas de « race » juive et (d’après Sand) même pas
de « peuple » juif. *La théorie sioniste de l’exil et du retour est
complètement une construction idéologique.*
Les sionistes ont instrumentalisé l’épisode de Massada. Après la
prise de Jérusalem par Titus, des Juifs révoltés sont assiégés par
les Romains dans la citadelle de Massada au-dessus de la Mer Morte
et ils préfèrent le suicide à la reddition. D’où *le complexe de
Massada * : « personne n’aime les Juifs, ils ne peuvent compter que
sur eux-mêmes et ils sont menacés en permanence de destruction ». En
réalité, les révoltés de Massada étaient des fanatiques religieux
(les zélotes) qui ont commencé par massacrer les Juifs qui
acceptaient le mélange avec les autres peuples de la région et la
souveraineté romaine.

*Diaspora et antisémitisme.
Pour les sionistes, la diaspora (=dispersion) est une parenthèse*
qui se serait terminée avec la fondation de l’Etat d’Israël. C’est
faux : la diaspora est le centre de l’histoire des différents
judaïsmes. C’est le lieu où la religion s’est structurée. C’est là
que les différentes langues juives (judéo-arabe, ladino, yiddish) se
sont développées. Le sionisme s’est acharné à faire disparaître les
langues, les traditions et les cultures des différentes communautés
juives de la diaspora. La plupart des Israéliens ont des noms et des
prénoms qui n’ont rien à voir avec ceux de leurs ancêtres. L’Hébreu
s’est imposé, *la culture israélienne a fonctionné comme un effaceur
du passé*. Pour fabriquer l’Israélien nouveau, il a fallu « tuer »
le Juif (le cosmopolite, le minoritaire, le dispersé). La plupart
des Israéliens ignorent tout de leur histoire. Cette absence de
mémoire, remplacée par une mémoire falsifiée est une des
explications de leur indifférence à « l’autre ».
Le sionisme décrit la vie en diaspora comme une suite ininterrompue
de persécutions et de malheurs qui auraient pris fin avec la
création d’Israël. Avec l’idée que le mélange ou l’égalité des
droits entre Juifs et Non Juifs est impossible et que les Juifs ne
peuvent vivre qu’entre eux dans un Etat juif.
Il y a là une vision réductrice. La persécution des Juifs commence
sous l’empereur Constantin (IVe siècle ap JC) quand le christianisme
devient religion officielle. Cet *antijudaïsme chrétien* a des
origines multiples : le christianisme est issu du judaïsme, les 2
religions ont longtemps été en concurrence, l’accusation de
« déicide » est centrale chez les Chrétiens. Les Juifs subiront de
très nombreuses expulsions (la plus importante étant l’Espagne en
1492), de grands massacres (croisades, Ukraine), un enfermement et
une discrimination systématiques. Mais il y a eu aussi des périodes
plus fastes marquées par une vie culturelle intense. Les sionistes
essaient de montrer que les Musulmans ont toujours été les ennemis
des Juifs. C’est faux : le statut de « dhimmi » n’est certes pas la
citoyenneté, mais il a assuré aux Juifs une paix relative qui n’a
rien à voir avec les persécutions chrétiennes.
C’est paradoxalement l’Emancipation des Juifs européens (qui
commence au XVIIIe siècle en Allemagne et en France) qui provoque la
transformation de l’antijudaïsme chrétien en *antisémitisme racial*.
Le Juif personnifie l’obstacle à la construction d’Etats-nations
ethniquement purs. Il devient le bouc émissaire de tous les
nationalismes. C’est le consensus antisémite en Europe qui permettra
le génocide nazi.

*Le sionisme contre l’Emancipation.
*Vers 1900, une dizaine de millions de Juifs vivent en Europe de
l’Est. Ils parlent le Yiddish. Les transformations sociales les ont
massivement prolétarisés. Une grande partie d’entre eux abandonne la
religion et se tourne vers les idées socialistes. Pour beaucoup, la
révolution, en émancipant les prolétaires, résoudra la question de
l’antisémitisme. Si les principaux partis révolutionnaires mettent
entre parenthèse la « question juive », le Bund, parti
révolutionnaire juif, propose dans le cadre de la Révolution, une
« autonomie culturelle » des Juifs là où ils vivent.
C’est à cette époque qu’apparaît le sionisme. Il se présente au
départ comme *une version juive des différents nationalismes* (qui
mèneront à la boucherie de 1914 et au nazisme) avec l’équation
simple : un peuple = un état. Problème : s’il y a à l’évidence un
peuple Yiddish entre Baltique et Mer Noire, ce peuple a peu à voir
avec les Juifs marocains, irakiens ou yéménites. Les sionistes
inventent donc le peuple et l’exil. Alors que le Bund crée des
milices d’autodéfense contre les pogromistes, les sionistes
considèrent que l’antisémitisme est inévitable, qu’il est inutile de
le combattre et que la seule solution est la fuite vers le futur
Etat Juif. *Ils tournent délibérément le dos à toute idée d’égalité,
d’émancipation, de citoyenneté, de mélange*. Peu avant sa mort,
Herzl rencontre un des pires ministres antisémites du tsar en lui
expliquant que sionistes et tsaristes ont des intérêts communs :
faire partir un maximum de Juifs. Le pogrom de Kichinev ou
l’Affaire Dreyfus sont utilisés pour convaincre que tout combat en
Europe est inutile. L’Affaire Dreyfus a pourtant montré que
l’antisémitisme concernait toute la société et que la victoire des
forces de progrès était possible.
Les sionistes, très souvent laïques voire athées, s’emparent du
texte biblique et décident de s’installer en Palestine. C’est *le
fameux mensonge fondateur de Zangwill (« une terre sans peuple pour
un peuple sans terre »). *Leur installation commence* *donc par la
négation de l’existence du peuple palestinien.* *Du coup, ils
fabriquent une histoire de la Palestine, où paraît-il les Juifs
auraient vécu sans interruption depuis 4000 ans. C’est bien sûr
faux. Après la dernière révolte juive contre les Romains (Bar
Kochba), il y a très peu de Juifs en Palestine, la population étant
devenue chrétienne puis musulmane. Vers 1900, les Juifs forment 4%
de la population en Palestine, ce qui est la même proportion que
dans les pays voisins. Ils sont majoritairement arrivés au XVIIIe
siècle, sont très bien intégrés et *sont contre toute idée d’Etat Juif.
*Jusqu’à la deuxième guerre mondiale*, les sionistes seront très
minoritaires* parmi les Juifs. Ceux qui émigrent pour fuir la misère
ou l’antisémitisme partent très majoritairement vers les Etats-Unis
ou l’Europe occidentale. Toutes les élections qui ont lieu en
Pologne ou en Lituanie dans les ghettos montrent que les partis
sionistes sont minoritaires. En 1939, il n’y a que 3% de la
population juive mondiale qui est partie en Palestine.
Le sionisme n’est pas au départ religieux. Le courant religieux
sioniste (celui du rabbin Kook) sera au départ très faible, les
religieux étant majoritairement sceptiques, voire très hostiles au
sionisme. Ils considèrent que l’Etat Juif se substituent au Messie.
Il faudra attendre 1967 avec l’émergence du courant
national-religieux pour voir l’horrible synthèse entre colonialisme
et intégrisme.

*Du colonialisme au nettoyage ethnique.
*Les sionistes sont arrivés en Palestine avec le même complexe de
supériorité vis-à-vis des autochtones et le *même comportement que
les colonialistes de l’époque.* Il s’agissait d’accaparer le maximum
de terre et de repousser, confiner, domestiquer le peuple qui vivait
là. Au musée de la ville israélienne de Hadera, il y a une grande
photo avec la légende : « Moshé X, fondateur de Hadera ». Autour de
l’individu en question, il y a une quinzaine de Palestiniens, mais
les fondateurs du musée n’ont même pas vu qu’ils existaient. Tout
sera bon pour acquérir des terres. L’argent qui sert à « arroser »
quelques féodaux et à valoriser les terres mais aussi la force. La
déclaration Balfour marque la complicité entre le sionisme et
l’impérialisme. Pour *Balfour qui partage les préjugés antisémites
de l’époque*, c’est un coup double : faire partir les Juifs d’Europe
et assurer une présence européenne au Moyen-Orient où l’empire
ottoman s’est effondré.
Quand les Palestiniens réalisent que l’immigration juive a pour
projet d’établir un Etat juif et *de les déposséder de leur propre
pays*, ils se révoltent (1929, 1936) et c’est l’armée britannique
qui les écrase. Pendant toute cette période, les sionistes
construisent un véritable appareil d’état et ils sont totalement
absents de la lutte contre la montée du nazisme. Pire, *l’aile
droite du sionisme dont le chef de file est Jabotinski, s’inspire
directement des idées fascistes* (il a vécu en Italie et admirait
Mussolini) pour proposer dès 1930 l’expulsion des Palestiniens
au-delà du Jourdain. Le groupe Stern d’Itzhak Shamir (futur premier
ministre d’Israël) avait une telle conscience du génocide nazi qu’il
assassinera des soldats britanniques jusqu’en 1942 et tentera de
négocier avec les Nazis.
*Les sionistes ont joué un rôle confidentiel dans la résistance
juive au nazisme* qui a été principalement communiste ou bundiste.
Et pourtant, c’est le génocide (qui a tué la moitié des Juifs
européens et a fait définitivement disparaître le Yiddishland) qui
va permettre la fondation d’Israël.
Les Européens, les Américains et les Soviétiques se rallient dès
1945 à l’idée d’un Etat Juif. Ils vont faire payer au peuple
palestinien pour un crime européen (l’antisémitisme et le génocide)
dans lequel il n’a pas le début d’une responsabilité.
On sait de façon sûre, les nouveaux historiens israéliens (surtout
Ilan Pappé) ayant confirmé ce que les Palestiniens ont toujours dit,
que l’expulsion de 800000 Palestiniens en 1948 était préméditée. Ce
nettoyage ethnique (la Naqba) est un crime et aucune paix ne pourra
être signée sans la reconnaissance de ce crime qu’il faudra, d’une
façon ou d’une autre, « réparer ». *Or, pour le sionisme, cette
reconnaissance est une négation du projet fondateur* et de la
prétendue légitimité de ce projet. Dans le film sioniste
« Décryptage », Ehud Barak interviewé le dit : « j’aurais voulu
qu’Arafat reconnaisse la légitimité du sionisme ». Bref il aurait
voulu sa capitulation. On est au cœur du problème. *Le sionisme est
bien un obstacle à la paix.
*Ajoutons puisque aujourd’hui le Hamas est accusé de terrorisme que
le terrorisme sioniste pendant la guerre de 48 a été bien réel avec
l’Irgoun et le groupe Stern (mais la Haganah, armée officielle
occupait les zones « nettoyées » par les terroristes). De Deir
Yassine à l’attentat contre l’hôtel King David ou à l’assassinat du
comte Bernadotte, on voit que les auteurs de ces crimes sont devenus
plus tard Premiers ministres. Et aujourd’hui, on découvre que Tzipi
Livni qui a travaillé dans les services secrets est la responsable
d’un attentat anti-palestinien à Rome.

*La politique du fait accompli et l’instrumentalisation du génocide.
*Après 1948, les sionistes ont accéléré la stratégie qui leur avait
si bien réussi en se faisant reconnaître par l’ONU sur des
frontières qui n’avaient plus rien à voir avec celles du plan de
partage : la stratégie du fait accompli. Dès 1949, les terres et les
propriétés des Palestiniens chassés sont confisquées. Alors
qu’Israël a dû reconnaître dans les conventions d’armistice de 1949
*le droit au retour des Palestiniens*, ce droit va immédiatement
être nié et même présenté comme une revendication inacceptable
mettant en question l’existence d’Israël.
En 1948, il y a moins d’un million de Juif dans le nouvel état. Tout
va être mis en route pour provoquer partout l’émigration. *Sionisme
et antisémitisme vont devenir complémentaires*, le second alimentant
le premier et le premier cherchant à provoquer le second quand
l’émigration se tarit. L’arrivée d’un million de Juifs du monde
arabe est le résultat conjoint d’une propagande très intense pour
les arracher de pays où ils vivaient depuis des siècles et de
l’attitude de la plupart des gouvernements arabes ravis de ces
départs. Pour les Juifs venus des pays de l’Est, la persistance d’un
antisémitisme d’état a provoqué une rupture avec le communisme (qui
avait la sympathie d’un très grand nombre de Juifs) et l’émigration
vers Israël.
Le fait accompli va prendre un tour nouveau en 1967. On sait
maintenant que les menaces de Nasser ont été un prétexte. La guerre,
l’annexion et la colonisation étaient programmées. L’annexion (par
vote de la Knesset) de Jérusalem Est a lieu dès 1967. Elle sera
suivie de celle du Golan. Ne disposant pas du « personnel » pour
créer des colonies, les travaillistes au pouvoir vont littéralement
créer le courant national-religieux (qui représente aujourd’hui 1/4
de la population) en leur offrant des colonies. C’est Ygal Allon
(réputé être « de gauche ») qui est à l’origine de cette
colonisation. 500000 Israéliens vivent aujourd’hui dans les
territoires conquis en 1967 et tout a été fait pour faire
disparaître la « ligne verte » et rendre l’annexion définitive.
Le sionisme a eu au départ une attitude ambiguë vis-à-vis du
génocide. Les rescapés ont été très mal reçus en Israël
(aujourd’hui, beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté). On
opposait leur prétendue résignation à l’Israélien fier de lui qui
défrichait, se battait et « transformait le désert en jardin ». Mais
très rapidement, le gouvernement a vu le parti à tirer du génocide.
D’où la création du musée Yad Vashem, l’arrestation et l’exécution
d’Eichmann. Plus tard le « devoir de mémoire » est devenu obligatoire.
Aujourd’hui, ce devoir est devenu une horreur. Il y a *d’abord
l’idée que les Juifs ont été, sont et seront toujours des victimes*.
Les Israéliens ont *« peur de ne plus avoir peur »*, ça les
obligerait à examiner l’impasse meurtrière dans laquelle ils se
trouvent. Quand les dirigeants israéliens ont négocié avec les
Palestiniens, le seul sujet qu’ils voulaient traiter, c’était la
sécurité de l’occupant. Pour eux, le « peuple élu », c’est celui qui
a tous les droits. Les sionistes célèbrent les quatre Israéliens
tués par les Qassams du Hamas et se moquent totalement des 1000
morts de Gaza. Israël est le pays (après la Turquie) où il y a le
plus de négationnistes du génocide arménien, le seul génocide
valable étant celui des Juifs. Couramment on présente les
Palestiniens comme les héritiers du Nazisme. Arafat a été qualifié
de « nouvel Hitler » et Begin a dit en 1982 en lançant ses troupes
sur Beyrouth « qu’il avait l’impression d’attaquer le bunker
d’Hitler ». Sharon a déclaré lors du 60e anniversaire de la
libération d’Auschwitz que cela prouvait que « les Juifs ne
pouvaient se défendre que par eux-mêmes », bref que tout était
permis*. Pour les rescapés et leurs descendants (dont je suis),
cette instrumentalisation est obscène*.
Le sionisme prétendait apporter un « havre de paix » aux Juifs
persécutés. Il a fabriqué un projet criminel pour les Palestiniens
mais *suicidaire pour les Israéliens et même pour les Juifs.* S’il y
a bien un pays où les Juifs sont en insécurité, c’est Israël et il
en sera ainsi tant que la destruction de la Palestine se poursuivra.
Israël est devenu un pays odieusement militariste. On dit d’ailleurs
que ce n’est pas un pays doté d’une armée mais *« une armée dotée
d’un état ».* D’ailleurs la plupart des dirigeants politiques
viennent de l’armée ou des services secrets. Et Israël est devenu
une tête de pont de l’Occident au Moyen-Orient dans le cadre du
*« choc des civilisations ». *Ce pays incarne l’Occident face aux
« barbares ». D’où le « permis de tuer » à Gaza qui a été octroyé.

*Le sionisme a gommé les différences idéologiques
*Les différents gouvernements d’Union Nationale en Israël ou le fait
qu’en France, le CRIF soutienne inconditionnellement toute politique
israélienne montrent qu’il n’y a aucune différence entre sionistes
de droite et sionistes « de gauche ». Les premiers ont toujours été
« sincères ». Ils sont depuis 70 ans pour le nettoyage ethnique et
l’expulsion des Palestiniens. Les seconds ont fait la même chose
mais sans oser l’avouer. La « gauche » sioniste était au pouvoir au
moment de tous les crimes commis par la Palestine : la Naqba, la
colonisation, la construction du mur de l’Apartheid. Jamais les
sionistes n’ont accepté les Palestiniens comme des égaux. Le
processus d’Oslo a échoué parce que tous les courants sionistes
exigeaient une capitulation des Palestiniens, une renonciation à
tous leurs droits, l’acceptation de bantoustans éclatés qu’on aurait
baptisé Etat palestinien.
Il n’y a pas de sionisme à visage humain. Le crime commis à Gaza et
l’indifférence en Israël face à ce crime en sont une preuve
supplémentaire. La paix fondée sur l’égalité des droits et la
justice passera par une « désionisation » d’Israël, une rupture avec
cette fuite en avant criminelle. Le sionisme a rendu plus que malade
la société israélienne devenue autiste et complice de crimes.
Alors, nous dira-t-on, vous autres antisionistes, vous êtes pour la
destruction de l’Etat d’Israël ? Ne mélangeons pas les choses. *Les
Israéliens juifs (5 millions et demi de personnes) forment
aujourd’hui un peuple et ils resteront. *Mais aucune paix n’est
envisageable sans une égalité totale, politique et économique entre
les peuples de la région. Quelle que soit la solution envisagée (un
ou deux états), cela devra être les sociétés de tous leurs citoyens.
Donc oui *l’existence d’un « Etat Juif » *(Etat Français, ça sonne
mal et ça rappelle de mauvais souvenirs, n’est-ce pas ?) où les Non
Juifs sont des sous citoyens *est un cauchemar*. Un Etat ne peut pas
être à la fois juif et démocratique, c’est une contradiction. La
paix passe par le respect de la citoyenneté de tous et par celui des
droits humains fondamentaux.
Le sionisme est une idéologie criminelle. Et *c’est une catastrophe
pour le judaïsme* quel que soit le sens qu’on donne à ce terme. En
mélangeant sciemment juif et sioniste et en assimilant toute
critique d’Israël à l’antisémitisme, les sionistes transforment
« l’antiisraélisme » (selon la formule d’Edgar Morin) en
antijudaïsme. Ils se comportent en véritables pyromanes. Il est
temps que la parenthèse sioniste se referme.


 Truc 032

LET’S MAKE MONEY
Posted : 18 Apr 2009 01:06 PM PDT
Après « We Feed the World », documentaire évènement sur notre alimentation et dénonçant l’agrobusiness,
le réalisateur Erwin Wagenhofer revient avec « Let’s Make Money ».
Le film suit l’argent à la trace dans le système financier mondial.
Les banques introduisent notre argent dans le circuit monétaire international, si bien que toute personne
ayant un compte bancaire participe sans le savoir au système financier mondial.
A travers les témoignages des différents acteurs de ce système, le réalisateur nous révèle les dérives
d’une économie sans garde-fou : paradis fiscaux, chantage économique, investissements fictifs, etc.
Ce documentaire impressionnant est le tout premier film à démonter les bases et
les mécanismes de la finance internationale et à montrer les dérives du système libéral
et ses conséquences humaines, démographiques et écologiques.
Un documentaire implacable prévoyant une crise inévitable, aujourd’hui chez nous...
Bande annonce et extraits :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18875028&cfilm=139479.html


 Truc 033

Médias 07/05/2009 à 20h31
La presse mondiale piégée par un étudiant irlandais
http://www.liberation.fr/medias/0101566080-la-presse-mondiale-piegee-par-un-etudiant-irlandais

En publiant sur Wikipédia une fausse citation de Maurice Jarre, Shane
Fitzgerald a réussi à berner une partie de la presse internationale.

Wikipédia réserve bien des surprises à qui clique les yeux fermés. C’est
ce qu’ont appris à leurs dépens des dizaines de médias dans le monde,
piégés par un jeune irlandais de 22 ans.

Le 30 mars dernier, Shane Fitzgerald, étudiant en sociologie et économie
à Dublin, publie sur la version anglaise de Wikipédia une fausse
citation du compositeur français Maurice Jarre, décédé la veille au
soir. Le but de la supercherie ? Réaliser une expérience dans le cadre de
recherches sur la globalisation, a expliqué le jeune homme au quotidien
Irish Times.

Avouant avoir eu quelques doutes éthiques sur le fait d’utiliser la mort
de quelqu’un pour faire une expérience, Shane Fitzgerald a précisé avoir
sélectionné avec soin la citation pour ne pas porter atteinte à la
mémoire du compositeur.

L’artiste aurait en effet pu la prononcer : « On pourrait dire que ma vie
elle-même a été une musique de film. La musique était ma vie, la musique
m’a donné la vie, et la musique est ce pourquoi je vais rester dans les
mémoires longtemps après que je quitterai cette vie. Quand je mourrai,
il y aura une dernière valse jouant dans ma tête, que je pourrai seul
entendre ». La citation est d’abord retoquée à deux reprises par
Wikipédia, faute de sources. La troisième tentative fait mouche : pendant
25 heures la citation reste en ligne.
Le tour de passe-passe fonctionne

L’histoire aurait pû s’arrêter là et le jeune homme rester seul face à
sa conscience. Mais le tour de passe-passe fonctionne. La citation
factice se retrouve dans la rubrique nécrologie de plusieurs journaux,
aveuglés par la facilité offerte par l’encyclopédie en ligne. The
Guardian, The Independant mais également des journaux indiens et
australiens, la reprennent dans leurs articles sur la mort du
compositeur. Le coup, parfait, a réussi.

Le faussaire lui-même est pris de court, se prétendant choqué des
résultats de son expérience : « Je ne m’attendais pas à ce que ça aille si
loin. Je m’attendais à ce que ça se retrouve sur des blogs ou des sites,
mais par sur des journaux de qualité », a-t-il expliqué après coup.

La supercherie n’a été découverte que quand l’étudiant a envoyé un
e-mail aux journaux qui s’étaient laissés berner. Si Wikipédia a enlevé
la citation et si certains journaux l’ont corrigée sur leur site ou ont
publié une correction, elle reste visible sur des dizaines de sites,
blogs et version en ligne de journaux.


 Truc 034


Message original --------
Sujet :
[Liste anti-délation] AMNESTY : France- Policiers au dessus des lois.
Date :
Thu, 21 May 2009 23:50:59 +0200
De :
agnes 

LES VIOLENCES POLICIERES EN FRANCE EN SONT AU POINT D’ALERTER AMNESTY INTERNATIONAL.
Cette ONG lance une pétition à adresser au Ministre de l’Intérieur de la France.
 
Extrait du communiqué :
02.04.2009 France. Des policiers au-dessus des lois
Les homicides illégaux, les passages à tabac, les injures racistes et l’usage abusif de la force par les agents de la force publique sont interdits en toutes circonstances par le droit international. Or, en France, les plaintes pour ce type de violations des droits humains ne sont pas souvent suivies d’enquêtes effectives, et les responsables de ces actes sont rarement traduits en justice, affirme Amnesty International dans un nouveau rapport, qui paraît ce jeudi 2 avril 2009.

« Dans un climat où les violences policières ne sont pas toujours contrôlées, l’impunité de fait dont bénéficient régulièrement les agents de la force publique en France est inacceptable », a déclaré David Diaz-Jogeix, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.

Le rapport d’Amnesty International intitulé France : des policiers au-dessus des lois condamne le fait que des mauvais traitements policiers, des injures racistes et des utilisations abusives de la force continuent d’être signalés tandis que les procédures d’enquête sur ces allégations ne sont toujours pas à la hauteur des normes requises par le droit international. L’organisation constate par ailleurs une tendance croissante à l’inculpation pour « outrage » ou « rébellion » des victimes ou des témoins de mauvais traitements commis par des agents de la force publique.

Les nombreux cas étudiés par Amnesty International dans le cadre de la préparation de ce rapport montrent que, si les victimes de mauvais traitements et d’autres violations des droits humains sont aussi bien des hommes que des femmes et appartiennent à toutes les tranches d’âge, la grande majorité des plaintes concernent des ressortissants étrangers ou des Français appartenant à une minorité dite « visible ».
 
Pour signer la pétition en ligne : http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/agir/actions_en_cours/france/actions/france_des_policiers_au_dessus_des_lois/action_ministre_de_l_interieur
 


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