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Truks de grippe en vrak & divers - 9 septembre 2009

mardi 9 novembre 2010

Salute,

Bien que vous n’ayez pas (encore) trouvé ,
la force, le temps, le courage, l’envie nécessaire pour
manifester votre désir de continuer à recevoir, ou pas,
ma petite selection de truks en vrac,
Je vous l’envoie...

Comme d’hab’ ou à peu près,
pour nous titiller le bulbe
une bonne trentaine de trucs disparates,
"from the net", avec des redites c’est sûr,
des inédits j’espère...

et puis bientôt au bout de votre souris :
http://www.truks-en-vrak.eu 

Amicalement - B.Bec - Vallée du Gers

Formule de dézabonnement en bas-de-page
ou répondre à ce courrier avec une petite phrase du genre "Stop les truks en vrak svp" comme sujet

Formule d’enkouragement en bas-de-page
ou répondre, avec comme sujet "Enkor des truks en vrak pliz"

Merci


 
apéro

LE PETIT COIN DE RESISTANCE
une idée originale de Christophe Alévêque
épizode 01 :
http://rased-en-lutte.net/2009/05/le-petit-coin-de-resistance/
épizode 02 :
http://www.dailymotion.com/video/x99rnf_le-petit-coin-de-resistance-episode_fun
épizode 03 :
http://www.dailymotion.com/video/x9smzi_le-petit-coin-de-resistance-episode_fun
épizode 04 :
http://www.dailymotion.com/video/x9sytl_le-petit-coin-de-resistance-episode_fun
épizode 05 :
http://www.dailymotion.com/video/x9vh9g_le-petit-coin-de-resistance-episode_fun


la "rince" 


Message original --------
Sujet : Re : Truks en vrak - 5 août 2009
Date : Thu, 06 Aug 2009 09:09:40 -0400
De : xmaing@...

Bonjour,

Je ne sais ce qui me vaut d’entrer dans votre liste de diffusion,
seraient - ce mon frère, mon cousin ou ma soeur,... particulièrement
intéressés par cette réthorique de la gauche bien-pensante, toujours en
procès avec la société, les patrons, l’ordre établis et quand celui-ci
n’existe plus, ils dénoncent le désordre établis, l’absence de travail,
la déliquescence de l’état, des entreprises, la démission des patrons,
.... Excellents dans le rôle du juge de l’humanité toute entière, ils
ont passés peu de temps à s’examiner eux-mêmes pour éviter toute
déception. Fabriqués sur des modèles éculés de la gauche en rupture de
christianisme, ils en ont malheureusement gardé, jusqu’à la caricature
la prétention moralisatrice qui fait suer la terre entière. Nous avions
les curés, ils ont céder leur place à cette clique du monde associatif,
fonctionnarisé très nombreuse chez les enseignants, qui s’essaie à ce
rôle funeste rôle avec d’autant moins de succès que personne n’avait
écouté les premiers et que personne n’écoute leurs modèles - Vous
l’aurez compris, rien si ce n’est peu de chose ne correspond dans vos
déclarations ni à mes idées ni à ma vision de la vie politique et
sociale. Il ne me reste qu’un attachement sentimental et une certaine
tendresse liés à mon affection fraternelle et à une enfance bercée=2 0et
parfois endoctrinée des illusions de la gauche de l’époque.

Vous pouvez donc continuer à m’envoyer vos Truks en vrac, je ne promets
pas d’y répondre chaque fois mais peut être un jour, prendrai-je autant
de temps qu’aujourd’hui pour vous exposer certaines de mes idées.

Cordialement
Xavier M. 

Sommaire

 Truck 001 - Charte de la résistance pédagogique - Signatures de soutien : c’est parti !
 Truck 002 - Amira versus Israel
 Truck 003 - Le FMI de Strauss-Kahn soutien la dictature hondurienne
 Truck 004 - Seau de merde sur la tête du président de Rennes 2
 Truck 005 - Google à vélo, la Cnil au créneau
 Truck 006 - Course aux armements
 Truck 007 - Sarkozy : l’envers du décor !
 Truck 008 - Encore_des_Truks_pliz
 Truck 009 - Grippe pas piquée des hannetons
 Truck 010 - Base élèves : Luc Chatel élude les questions fondamentales
 Truck 011 - Nouvelles de Kokopelli
 Truck 012 - La Revolucion Vive
 Truck 013 - Coup d’Etat Honduras : grands médias impliqués
 Truck 014 - Le droit du travail, prochaine victime de la grippe A ?
 Truck 015 - Alfalfa - vivre, penser et agir autrement
 Truck 016 - Mexique : drogues dures dépénalisées
 Truck 017 - Conflits sur les médias au Venezuela
 Truck 018 - Desmond Tutu appelle au boycott d’Israël
 Truck 019 - Encore_des_Truks_pliz
 Truck 020 - "Silence, on vaccine"
 Truck 021 - Base-élèves : État classificateur et défense des libertés
 Truck 022 - Solidarité avec le peuple du Gabon
 Truck 023 - De la ServitudeModerne
 Truck 024 - Grippe : l’OMS a-t-elle inventé la pandémie ?
 Truck 025 - “Dénoncer quelque chose et pouvoir le diffuser c’est une forme du militantisme”
 Truck 026 - Et si tout ce que vous avez appris à propos du SIDA était faux ?
 Truck 027 - 2 Livres « Le Choeur des femmes » & « Gaza, décembre 2008-janvier 2009. Un pavé dans la mer »
 Truck 028 - Encore_des_Truks_pliz
 Truck 029 - La droite bouge le pion du Honduras
 Truck 030 - La production de drogue en Afghanistan a augmenté 40 fois depuis l’occupation américaine
 Truck 031 - Attentats du 11 septembre 2001 Bigard et les incohérences de la version officielle


 
Truc 001


Message original --------
Sujet : Signatures de soutien : c’est parti !
Date : Mon, 07 Sep 2009 23:11:11 +0200
De : "NiNoN"

Bonsoir,

La Charte de la résistance pédagogique, mise en ligne fin août, a déjà
recueilli 850 signatures en 8 jours. Nombreux sont nos amis, parents,
collègues du secondaire, retraités... qui ont désiré s’associer à notre
mouvement, parce qu’ils se reconnaissent dans les valeurs portées par la
Charte, et qu’ils ne peuvent se résoudre à assister sans rien faire à la
casse de notre service public d’éducation.
Il est enfin possible de signer un texte de soutien, qu’il faut donc
maintenant largement diffuser ! Je compte sur vous tou-te-s, cela va sans dire...

Je me reconnais dans les valeurs portées par la Charte de la
résistance pédagogique. Le droit des enfants à bénéficier d’une
école fondée sur ces valeurs nous concerne tous, parents,
citoyen-ne-s, élu-e-s. Aussi, j’apporte mon soutien aux
enseignants du primaire en résistance, signataires de cette charte.
http://www.resistancepedagogique.org/signatures/index.php?petition=4&signe=oui

Et je ne résiste pas au plaisir de vous redonner la Charte, parce
qu’elle est belle ET parce qu’il faut la connaître pour s’y reconnaître ;-).
Je ne résiste pas non plus au plaisir de vous annoncer que nous sommes
ce soir 24 enseignants signataires de la Charte en Tarn-et-Garonne.
Je ne doute pas que nos soutiens seront plus nombreux, et par avance,
merci (trichez pas, j’irai voir les noms, alors marquez bien "82" !).

Je vous souhaite une belle nuit, bien cordialement, Ninon.

* LA CHARTE (à signer en ligne sur http://resistancepedagogique.org )*

Les « réformes » structurelles et pédagogiques imposées par le ministère
de l’Education Nationale ne permettent pas de construire une école
équitable, humaine et respectueuse de tous les enfants. Elles conduisent
à la déconstruction de l’école publique en vue de l’ouvrir au secteur
marchand. Notre devoir est d’y résister.

En adhérant à la présente charte, je m’engage à agir dans le sens d’une
éducation et d’un enseignement qui visent à :

1. respecter les droits de l’enfant tels que définis dans la Convention
Internationale des Droits de l’Enfant, notamment le droit à une
éducation de qualité pour tous, le droit à l’épanouissement et au
développement harmonieux de l’enfant.

2. favoriser l’autonomie et la responsabilité de l’enfant, être doué de
raison et de conscience.

3. contribuer à la construction de sa pensée par une pédagogie
privilégiant la coopération et le raisonnement, plutôt que la
compétition et la simple répétition d’automatismes.

4. apprendre à s’exprimer, lire, écrire, compter aux élèves en les
mettant en situation de réflexion et d’échanges.

5. assumer une autorité éducative, opposée à l’autoritarisme, fondée sur
le respect de la liberté de conscience, le respect mutuel et la
légitimité de règles élaborées ensemble.

6. réaliser des évaluations constructives qui permettent de mesurer
réellement les progrès des élèves et de favoriser l’estime d’eux-mêmes.

7. créer les conditions de coopération au sein de la communauté
éducative (Enseignants-RASED-Parents...) et au sein de la classe qui
aident chaque enfant à entrer dans les processus d’apprentissage et à
surmonter ses difficultés.

8. promouvoir une réflexion sur l’aménagement du temps de vie de
l’enfant à l’école qui respecte ses rythmes chrono-biologiques.

En signant cette Charte, j’entre en résistance en n’appliquant pas tout
ou partie des dispositifs contraires aux valeurs de respect, de
coopération et de progrès. Je revendique, en conscience, par loyauté
envers le service public d’éducation, et au nom de la liberté
pédagogique inscrite dans la loi, la possibilité de mettre en place
toute alternative pédagogique dans l’intérêt des enfants.


 
Truc 002

Amira versus Israel

Publié le 5-09-2009

Cette vidéo de 5 minutes, à propos d’une première historique :
la plainte déposée par la jeune Amira AlKarem devant la Cour Pénale Internationale de la Haye.
Vidéo sous-titrée par la COBI (Belgique) et EuroPalestine (France) :
http://www.europalestine.com/spip.php?article4348


 
Truc 003


Message original --------
Sujet : [CADTM-INFO] - Communiqué de presse
Date : Sat, 05 Sep 2009 19:45:00 +0200
De : CADTM-INFO

Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde
www.cadtm.org

* Communiqué de presse *

Le CADTM dénonce le soutien criminel du FMI à la dictature hondurienne
5 septembre par *CADTM*
<http://www.cadtm.org/spip.php?page=...>

Le 28 juin dernier, un coup d’Etat militaire a eu lieu au Honduras. Le
président élu Manuel Zelaya a été contraint de quitter le pays par la
force. De l’Organisation des États américains (OEA) à l’Organisation des
Nations unies (ONU), en passant par l’Union Européenne et le président
des Etats-Unis Barack Obama, tous ont fermement condamné ce coup d’Etat
orchestré par les secteurs réactionnaires de la société : l’armée,
l’oligarchie, l’Eglise, le pouvoir judiciaire, les médias dominants.

Or le nouveau président autoproclamé Roberto Micheletti a été jugé
parfaitement fréquentable par le FMI, en dépit des violations continues
des droits de l’homme et des libertés fondamentales perpétrées au
Honduras depuis fin juin. En effet, le FMI a approuvé le 28 août dernier
un prêt de 150 millions de dollars au gouvernement putschiste du
Honduras, lui apportant de ce fait un soutien financier qui lui permet
de perdurer au pouvoir. Une seconde tranche de 13,8 millions de dollars
pourrait même être débloquée au cours des prochaines semaines |1
<http://www.cadtm.org/Le-CADTM-denon...> |.

Le CADTM condamne les agissements scandaleux du FMI, qui une fois de
plus n’hésite pas à soutenir des dictatures en toute connaissance de
cause, du moment qu’elles servent les intérêts des grandes puissances
qui contrôlent le FMI. Cela rappelle étrangement le coup d’Etat d’avril
2002 au Venezuela, qui avait vu le patron des patrons Pedro Carmona
prendre le pouvoir par la force et recevoir très vite le soutien du FMI.
En descendant dans la rue, le peuple vénézuélien avait provoqué la fuite
de Carmona et le retour du président élu Hugo Chavez. Au Honduras comme
au Venezuela, le FMI n’hésite pas à apporter un soutien officiel à des
régimes autoritaires et illégitimes.

Le soutien du FMI à des régimes illégitimes et représsifs ne se limite
pas à ces deux pays. Le FMI a notamment soutenu financièrement Augusto
Pinochet au Chili, Mohamed Suharto en Indonésie, Joseph-Désiré Mobutu au
Zaïre, Jorge Videla en Argentine, et il continue de soutenir Denis
Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville, Idriss Déby au Tchad, etc. Depuis
la crise de la dette au début des années 1980, le FMI s’appuie notamment
sur ce type de régimes autoritaires pour imposer des programmes
d’ajustement structurel aux conséquences dramatiques pour les peuples du
Sud : réduction drastique des budgets sociaux et des subventions aux
produits de première nécessité, ouverture des marchés et mise en
concurrence déloyale des petits producteurs avec les multinationales,
production tournée vers l’exportation et abandon du principe de
souveraineté alimentaire, privatisations massives, fiscalité aggravant
les inégalités… En proposant le lancement d’une consultation populaire
pour ouvrir la voie à un processus d’Assemblée constituante, le
président Zelaya s’était définitivement mis à dos l’oligarchie
hondurienne qui a décidé de le renverser par la force. Par son soutien
financier, le FMI cautionne donc ce coup d’Etat. Ainsi, malgré les
condamnations unanimes de la « communauté internationale » et la
résistance populaire au Honduras, le président Zelaya n’a toujours pas
pu regagner son pays.

Même s’ils ont suspendu une aide militaire de 16,5 millions de dollars
au Honduras, les Etats-Unis ont organisé la médiation du président
costaricain Oscar Arias, promue par la sécretaire d’Etat Hillary
Clinton. Cette médiation tente d’imposer un compromis inacceptable,
comprenant : le retour du président Zelaya mais avec des pouvoirs
réduits et partagés avec les putschistes dans le cadre d’un gouvernement
de « réconciliation et d’union nationale » en attendant les prochaines
élections présidentielles ; une amnistie générale pour les délits
politiques en relation avec ce coup d’Etat ; l’interdiction de toute
consultation populaire appelant à une Assemblée constituante.

Le FMI, dirigé par le socialiste français Dominique Strauss-Kahn,
finance une dictature militaire qui piétine les normes constitutionnelles
et les droits humains fondamentaux. Pour le CADTM, la dictature au Honduras
doit être dénoncée et combattue, tout comme le FMI.
Voilà pourquoi le CADTM demande l’abolition immédiate du FMI et son
remplacement par une institution radicalement différente, transparente
et démocratique, dont la mission serait centrée sur la garantie des
droits humains fondamentaux.

Notes

|1 <http://www.cadtm.org/Le-CADTM-denon...> |
http://www.elheraldo.hn/Ediciones/2...
<http://www.elheraldo.hn/Ediciones/2...>


 
Truc 004


Message original --------
Sujet :
la rentrée des luttes de classe
Date :
 2 sept 2009
De :
Christian D <xian.durand@...>

...il venait juste de dire du mal de l’Université du Mirail !


Original Message ----- From : "Patrick Mignard" <
une tit’ vidéo amateur à mater :
http://www.youtube.com/watch?v=QK7vAaCcbPo

L’info sur Fr3
http://www.dailymotion.com/video/k3kHl7ZPnppExl1aZXs

Le président de Rennes 2 agressé avec un seau de lisier
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-president-de-Rennes-2-agresse-avec-un-seau-de-lisier_-1054733_actu.Htm

Aujourd’hui, mardi 01 septembre 2009, en début d’après-midi,
Marc Gontard, le président de l’Université de Rennes 2, accueillait pour
la troisième fois de la journée, des étudiants de première année qui faisaient leur rentrée.
Pendant son intervention, un groupe encagoulé a fait irruption via des
portes de sécurité. Plusieurs intrus ont fait exploser des pétards et
jeté des tracts tandis que deux autres personnes ont jeté sur le
président un seau rempli de lisier. Mardi en fin de journée à la lecture
des tracts, Marc Gontard estimait qu’il s’agit « d’une déclaration de
guerre contre l’Université de Rennes 2. C’est le même type de rédaction
et le même type d’idéologie que l’an dernier pendant les mouvements. Ils
veulent détruire les universités et Rennes 2 en particulier. Nous allons
porter plainte et réclamer une enquête approfondie. Il faudra bien
empêcher de nuire d’une manière ou d’une autre ces personnes. On les a
déjà identifiés par le passé et ils ne font même pas partie de
l’université. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Gontard


 
Truc 005

mercredi 12 août 2009 18:09

*Google à vélo, la Cnil au créneau*

Pour couvrir encore plus de rues, le géant du web déploie des tricycles
équipés de caméras
http://www.ecrans.fr/La-CNIL-continue-de-suivre-Google,7889.html
par François Arias

Présent depuis maintenant un an en France, Street View, la partie de
Google Maps permettant de se promener au niveau de la rue, couvre
désormais la plupart des grosses agglomérations. Mais la couverture
étant pour l’instant limitée aux rues accessibles aux fameuses Google
Cars, les rues piétonnes et les parcs ne sont donc pas couverts. Mais
plus pour longtemps, car le géant de Mountain View a déployé début début
août plusieurs tricycles pour couvrir ces zones non photographiées.
Équipés comme leurs équivalents motorisés de caméras à 360°, ces
tricycles sillonneront ce mois-ci Paris mais aussi Honfleur ou Lille. Et
pour les personnes souhaitant éviter de se faire photographier, Google
s’est engagé à détailler ses itinéraires aux mairies et offices du
tourisme des villes concernées.

Pour l’occasion, la Cnil s’est fendue d’un communiqué. titré comme un
article de presse : « La Cnil dans la roue du vélo de Street view ». Il
ne s’agit pas vraiment d’une mise en garde ou d’une condamnation, la
commission se contentant de faire le point sur la situation et de
montrer ainsi l’attention qu’elle porte aux au dossier Street View.

Elle rappelle que Google a accédé à ses demandes concernant le respect
de la vie privée, mais que si la technologie « a été sensiblement
améliorée, [elle] n’est pas encore fiable à 100%. La CNIL a ainsi été
saisie d’un certain nombre de plaintes sur le sujet ». Par exemple, les
personnes ou plaques d’immatriculation situées derrière un grillage ou
prises d’un angle inhabituel ne sont pas forcément floutées. Tous ces
visages et plaques non floutés représentent autant de violations du
droit à l’image et au respect du droit à la vie privée (dans le cas des
voitures). La Commission précise aussi que si Google a mis en place un
outil de signalement pour les personnes souhaitant faire flouter ou
effacer des photos, les délais de traitement restent encore trop longs.

Le débat « respect de la vie privée contre évolution technologique » est
donc loin d’être terminé, d’autant plus que Google n’est pas en odeur de
sainteté auprès des Cnil européennes. L’entreprise ne se considère en
effet pas concernée par leurs règles et recommandations, ses serveurs
étant basés aux États-Unis.


 
Truc 006


Message original --------
Sujet :
la guerre
Date :
Thu, 06 Aug 2009 12:06:34 +0200
De :
Rous Roselyne

Course aux armements
1997-2006 augmentation 37% en dix ans

1200 milliards en 2006
1335 milliards en 2007
1.464 milliards en 2008

Alors qu’en Mars 2009, le Président Medvedev a annoncé, que la Russie
entreprendra un « réarmement massif » à partir de 2011, en réponse
surtout aux « incessantes tentatives de l’OTAN de s’étendre jusqu’aux
frontières de la Fédération de Russie » confirme que la course aux
armements est en train de revenir aux niveaux de la guerre froide.

C’est une immense quantité d’argent public (provenant des impôts payés
par les citoyens), qui est ainsi dépensée en armées, armes et guerres.
Il suffirait de la réduire de peu et attribuer l’argent épargné à
l’amélioration des conditions de vie des populations les plus pauvres,
pour apporter des solutions aux plus graves problèmes mondiaux. Un
exemple : pour faire face à la crise alimentaire mondiale, qui a porté à
environ un milliard les personnes victimes de la faim, il faudrait 30
milliards de dollars par an, qu’on ne trouve pourtant pas, a dénoncé le
directeur général de la Fao. Or pour obtenir une telle somme, il
suffirait d’épargner ce qu’on dépense en armes et armées dans le monde
pendant à peine plus d’une semaine.

Publié dans l’édition de mercredi 18 mars 2009 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/il-manifesto/in-edicola/numero/20090318/pagina/10/pezzo/245009/

voir aussi "La nouvelle course aux armements" :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=6270

La course asiatique aux armements prend de la vitesse :
http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/course_armements_Asie_Nord-Est_130208.htm

Alors que l’on ne me demande pas pourquoi j’ai signé
L’ APPEL MONDIAL pour la RÉAFFECTATION des DÉPENSES MILITAIRES au
SECTEUR CIVIL LANCÉ PAR LE BUREAU INTERNATIONAL DE LA PAIX (BIP/IPB) en Octobre 2008
http://www.ipb.org/i/pdf-files/Appel_French.pdf

 Roselyne Rous

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le Bureau international de la paix (BIP) (en anglais International Peace Bureau – IPB)
est la plus ancienne organisation internationale pour la paix.
Elle fut fondée en 1891 et récompensée par le Prix Nobel de la paix en 1910.

Le Bureau International de la Paix (IPB) a pour vocation la promotion d’un monde sans guerre.
Regroupant aujourd’hui près de 300 organisations réparties dans 70 pays, ainsi que des membres individuels,
IPB constitue un réseau global alliant expertise et expérience militante au service d’une cause commune.
Le programme principal cherche à promouvoir le Désarmement durable pour le Développement durable.
Toute participation y est bienvenue.

International Peace Bureau
41 rue de Zurich, 1201 Geneva, Switzerland
Tel :+41-22-731-6429, Fax : +4122-738-9419
 http://ipb.org

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bureau_international_de_la_paix


 
Truc 007


Message original --------
Sujet : Fw : articles sur le blog syndicats.over-blog.com
Date : Sun, 6 Sep 2009 22:54:39 +0200
De : PaLe <07111917@...>

Sarkozy : l’envers du décor !

Très belle vidéo de la télévision belge... à voir ...
<http://syndicats.over-blog.com/arti...>

*************************************

l’article sur le même sujet dans libé de ce jour...

La vie en Sarkozie
Société 08/09/2009 à 07h55
Sarkozy et les salariés de petite taille : « Allusions ridicules » selon Lefebvre
http://www.liberation.fr/societe/0101589511-sarkozy-et-les-salaries-de-petite-taille-allusions-ridicules-selon-lefebvre

Le porte-parle de l’UMP, Frédéric Lefebvre, a déclaré lundi que « les
allusions » de la télévision belge RTBF sur le choix de salariés de
petite taille pour entourer Nicolas Sarkozy lors d’une visite d’usine
étaient « tout simplement malveillantes ».

« Elles permettent de douter de la crédibilité des journalistes
concernés », écrit Lefebvre dans un communiqué.

Dans le reportage de la télévision belge, une ouvrière de l’usine
Faurecia répondait « oui » à la question de savoir si elle avait été
sélectionnée pour sa petite taille, afin de ne pas apparaître à l’image
plus grande que le président français.

Selon Lefebvre, « il y avait 600 personnes dans la salle, lors de
l’intervention du Président » qui était « installé sur une estrade entouré
de ministres, et d’une partie du personnel ».

De plus, « l’entreprise a confirmé avoir la maîtrise totale de
l’organisation de la visite, à l’exception de la sécurité, et a souligné
que tous les ouvriers présents étaient bien du personnel des différents
sites de l’entreprise ». « Ces allusions ridicules n’ont donc comme seul
objectif que de discréditer l’action du chef de l’Etat », poursuit
Lefebvre pour qui « il est particulièrement regrettable que le
porte-parole du PS s’abaisse à relayer des accusations mensongères d’une
télévision étrangère ».

Un syndicaliste CFDT de Faurecia a assuré lundi que l’Elysée avait
demandé que soient sélectionnés des salariés de petite taille pour
accompagner la visite de Nicolas Sarkozy jeudi à l’usine de Caligny
(Orne), ce que la direction de l’entreprise a démenti.

(Source AFP)



 
Truc 008


Message original --------
Sujet : Encore_des_Truks_pliz
Date : Tue, 16 Jun 2009 16:42:39 +0800
De : Philippe Couture

C’est rassurant de recevoir des truks de gens qui s’informent ! Je me sens moins seul. Merci en vrak.
 
Ph.
 
INDEPENDENT FILMS AND MEDIA
WATCH A FILM AT WWW.DOCUMEN.TV
 
HONG KONG : 852 2356 8309
PARIS : 33 1 4240 4786


 
Truc 009


Message original --------
Sujet :
Re : "Silence, on vaccine"...
Date :
Sun, 06 Sep 2009 17:07:12 +0200
De :
Christine Dardal <christine.dardal@...>

Ça aussi ça n’est pas piqué des hannetons !

°°°°°°

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIVITES
TERRITORIALES MINISTERE DE LA SANTE ET DES SPORT

Le ministre de l’intérieur de l’outre-mer et des collectivités territoriales
La ministre de la santé et des sports
à
Messieurs les préfets de zone de défense
Madame et Messieurs les préfets de région
Mesdames et Messieurs les préfets de département
Mesdames et Messieurs les directeurs des agences régionales
de I’ hospitalisation (pour information)

Objet : Planification logistique d’une campagne de vaccination contre le
nouveau virus A(HlNr). Application des mesures du plan pandémie grippale
relatives à la commande de vaccins (mesure Pre l4), à I’adaptation du
plan de vaccination aux caractéristiques du virus et des populations
touchées (mesure Pre 32), et à la fiche C6 annexée au plan (stratégie et
modalités d’organisation de la vaccination)

La suite :
http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/pdf/Circulaire_vaccination_090824.pdf


 
Truc 010


Message original --------
Sujet : [Liste anti-délation][LDH-Toulon] base élèves : Luc Chatel élude les questions fondamentales
Date : Fri, 04 Sep 2009 10:53:26 +0200
De : françois <francois.nadir@...>

*Luc Chatel élude les questions fondamentales*

Le ministre ignore les conclusions du rapport du Comité des droits de
l’enfant de l’ONU

Par le biais de “questions écrites” adressées au ministère de
l’Education nationale, une dizaine de parlementaires, s’appuyant sur les
recommandations du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, ont transmis
au ministre les inquiétudes des parents et des enseignants concernant le
logiciel Base élèves. Les questions posées par les députés – William
Dumas, Etienne Mourrut, Frédérique Massat, Patrick Lemasle, Jean-Jacques
Queyranne et Michel Liebgott – ou par les sénateurs – Colette
Giudicelli, Robert Navarro, Jacques Mahéas – étant extrêmement variées,
on pouvait espérer que le ministre apporterait des réponses précises à
chaque demande.

Las ! le ministre adresse la même réponse à chacun, n’abordant que
quelques-uns des problèmes évoqués, avec une absence totale de prise en
considération des recommandations du Comité des droits de l’enfant.

Dans sa réponse, le ministre n’évoque ni les directeurs d’école qui
refusent un système ne respectant pas la Convention internationale des
droits de l’enfant, ni les sanctions qui leur sont infligées. Comment
pourrait-il les justifier alors que ces enseignants-citoyens posent le
problème fondamental du fichage des enfants ? C’est la question
implicitement posée par le communiqué diffusé le 2 septembre par le
Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE).

Auparavant nous reprenons successivement les différentes parties de la
plus détaillée de ces questions écrites, celle de Michel Liebgott, que
nous faisons suivre des passages correspondant de la réponse du
ministre. Nous avons ainsi retranscrit, par morceaux mais dans leur
intégralité, la question du député (/en italique pâle/), ainsi que la
réponse du ministre (en utilisant le signe *>>*). Nous avons intercalé
dans des encadrés les commentaires que nous ont communiqués certains
membres du CNRBE.

Pour lire la suite : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3463


 
Truc 011


Message original --------
Sujet : Nouvelles de Kokopelli. Septembre 2009
Date : Sun, 6 Sep 2009 22:01:52 +0200
De : Association Kokopelli

Revue Kokopelli n° 2

La Revue n°2 de Kokopelli est disponible au téléchargement à partir de la page d’accueil de notre site
<http://www.kokopelli.asso.fr/index.html> .
Cette revue de 36 pages est également disponible sur papier et peut être demandée au siège
de l’association (prière de préciser le nombre d’exemplaires requis). Vous y découvrirez de nombreux articles sur les Jardins
Kokopelli au Verdon, sur nos séminaires, sur nos diverses campagnes, sur le lancement de Kokopelli-Himalaya, ainsi qu’un article très coloré de Stéphane pour les 10 ans de vie d’Annadana en Inde, et d’autres témoignages...

Rythmes du Climat

Un ouvrage, datant de 1950, du directeur d’alors de l’Office
Scientifique et Technique des Pêches Maritimes, est fascinant de par
la maîtrise de l’auteur quant à de nombreux sujets : le climat,
l’astronomie, l’agriculture, l’histoire des civilisations... Il est
disponible, en PDF à télécharger, sur le site de Liberterre
<http://www.liberterre.fr/gaiasophia...> .

Plus d’infos :
http://www.kokopelli.asso.fr/

Association Kokopelli Oasis. 131 impasse des Palmiers 30100 Alès - France Tél : 04 66 30 64 91


 
Truc 012

POUR SE DÉLIVRER DU LATIFUNDIO DES ONDES
Nouveau site bilingue franco-espagnol sur la Révolution bolivarienne au Venezuela
http://www.larevolucionvive.org.ve/
A travers les programmes de Vive TV, television participative née de la révolution venezuelienne, 
nous vous offrons chaque jour, en francais et en espagnol, les témoignages "en direct" des paysan(ne)s, 
pecheurs, artisans, travailleur(se) en lutte, mais aussi des communautés indigenes, militantes des droits des femmes, 
organisateur(rice)s de conseils communaux, de médias associatifs, etc... , de toutes celles et tous qui avancent 
et travaillent loin de Libération, de El Pais ou de Reuters.


 
Truc 013

Coup d’Etat Honduras : grands médias impliqués
Eduardo Tamayo G. - 2009-08-18
http://alainet.org/active/32433%E2%8C%A9=es

Pour savoir d’où vient le coup d’État du 28 juin 2009 contre le
président Manuel Zelaya, et d’où vient également le soutien au
gouvernement putschiste de Roberto Micheletti, il faut se tourner du
côté du pouvoir médiatique, contrôlé par une poignée de familles
puissantes qui règnent sur le Honduras.

Avant le coup d’État, les grands titres de presse écrite (El Heraldo, La
Prensa, La Tribuna) et les principales chaînes de télévision ont bien
préparé le terrain aux putschistes, en diffusant des messages bien
connus sur notre continent. Depuis que Zelaya a décidé d’adhérer à
L’Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) et
qu’il s’est rapproché du Venezuela pour obtenir des tarifs préférentiels
sur les dérivés du pétrole, les médias ont commencé à répéter sans cesse
que le président hondurien s’était aligné sur l’axe communiste dirigé
par Fidel Castro et Hugo Chávez. En même temps, les médias faisaient la
sourde oreille aux programmes gouvernementaux qui bénéficiaient aux
secteurs les plus pauvres de la population en termes de salaires,
d’éducation, de santé et d’accès aux services de base.

Cette attitude des médias n’a rien de surprenant dans la mesure où leurs
propriétaires font partie de cette oligarchie hondurienne qui souhaite
que rien ne change afin que ses privilèges perdurent. La Tribuna est la
propriété de l’ex président Carlos Flores Facussé, du Parti libéral, La
Prensa et El Heraldo appartiennent à Jorge Canahuati, un proche du Parti
national, et président de la Commission des relations internationales de
la Société interaméricaine de presse (SIP).

Comme les grands médias ne couvraient pas les mesures mises en place par
le gouvernement, Zelaya a ordonné que les messages du gouvernement
soient diffusés sous forme de communiqués officiels sur les chaînes
nationales, en même temps qu’il créait une chaîne d’État, Canal 8 TV del
Estado, dans le même objectif. Habitués au monopole de l’information,
les grands médias ont crié au scandale et ont commencé à comparer Zelaya
à Chávez, à parler de « totalitarisme » et de violations à « la liberté
d’expression ».

Les grands médias ont donné leur aval au coup d’État contre Zelaya
qu’ils ont d’ailleurs appelé « succession présidentielle ». Ils appuient
le régime putschiste de Micheletti qu’ils nomment « gouvernement de
transition », et ils couvrent toutes les manifestations organisées en sa
faveur. Ce traitement de l’information s’articule avec un gros travail
de manipulation sur ce qu’il se passe dans le pays et à l’étranger. Tous
les actes de résistance au coup d’État sont occultés ou minimisés, alors
que les micros, les écrans et d’autres espaces sont ouverts à ceux qui
appuient le régime putschiste. Le 24 juillet, alors que Zelaya
traversait la frontière depuis le Nicaragua et entrait au Honduras, les
chaînes de télévision diffusaient des feuilletons, des dessins animés et
une manifestation en faveur de Micheletti. Le journal La Prensa, la
Banque Ficohsa et l’Association hondurienne des maquiladoras font partie
des financeurs ayant souscrit un contrat auprès de trois entreprises de
lobbying, dans le but de convaincre le gouvernement étasunien d’appuyer
le régime putschiste.

Supprimer la liberté d’expression

Pour s’assurer que le coup d’État soit un succès, les putschistes ont
imposé une coupure médiatique, afin d’empêcher que les gens s’informent,
s’expriment, réagissent et se mobilisent. Dans un premier temps, les
militaires ont fait taire les médias qu’ils considéraient comme « 
dangereux », Canal 8 del Estado, Radio Globo, Radio Progreso, et aussi
des chaînes câblées comme Telesur, Cuba Visión Internacional et même
CNN. Simultanément, l’électricité a été coupée afin que personne ne
puisse émettre ni recevoir d’information.

Alors que Micheletti avait annoncé que la situation du pays « était
retournée à la normale » et que Radio Globo et Radio Progreso pouvaient
émettre à nouveau, les deux stations ont été l’objet d’une terrible
persécution qui visait à les faire taire à nouveau. En effet, ces deux
radios font partie des rares médias qui informent sur ce qu’il se passe
réellement dans le pays. Les émetteurs de Radio Progreso, situés dans la
ville du même nom, ont été pris d’assaut par les miliaires, après que le
directeur de la radio, le prêtre jésuite Ismael Moreno et d’autres
collaborateurs de la radio aient été harcelés. Radio Globo fait face à
une menace de fermeture depuis que l’avocat José Santos López, qui prête
ses services aux forces armées, a présenté une demande auprès de la
Commission nationale des télécommunications (CONATEL). Il a sollicité la
suspension de Radio Globo, l’accusant « d’inciter à l’insurrection et de
mettre en danger la vie des citoyens ». López demande que le matériel de
la radio soit saisi et ses installations confisquées. Radio Globo
transmet à l’échelle nationale et permet que les gens s’expriment, comme
l’on fait Radio Progreso dans le Nord du pays avant d’être contrainte au
silence, Canal 36, ou bien encore Eduardo Maldonado dans son émission
Hable como hable sur Maya TV canal 66, ainsi que quelques radios
communautaires[1].

Ce climat hostile envers la presse indépendante a donné lieu à des
situations bien plus graves encore : des journalistes, des photographes
et des cadreurs ont reçu des menaces de mort ou bien ont été victimes
d’agressions physiques. Le 3 juillet, le journaliste Gabriel Fino
Noriega a été assassiné, son corps criblé de sept balles. Il travaillait
pour Radio Estelar dans le département d’Atlántida. Une commission
internationale composée de civils ayant visité le Honduras a conclu « 
qu’avec les informations disponibles jusqu’à présent, il est impossible
d’attribuer la responsabilité de cette mort directement à la force
publique, même si les informations démontrent que Fino Noriega
s’exprimait en faveur de la consultation populaire et contre le coup
d’État. Cela pourrait néanmoins permettre, lors d’une future
investigation, de lier sa mort au contexte politique actuel[2].

Par ailleurs, les militaires ont mitraillé Radio Juticalpa à Olancho.
Les journalistes Jhonny J. Lagos, du quotidien El Libertador, et Luis
Galdanes, animateur de l’émission de radio Tras la verdad, ont été
menacés. L’émission du Comité des familles de détenus et disparus au
Honduras (COFADEH), retransmise par Radio América, a été suspendue,
après que plus de 1000 cas de violations des droits humains y aient été
dénoncés au cours des deux semaines qui ont suivi le coup d’État. Le
caricaturiste Allan Mc Donald a été détenu, en compagnie de sa fille
d’un an et demi, par des militaires qui sont allé l’arrêter chez lui, à
Santa Lucía, à huit kilomètres de Tegucigalpa. Ils ont pris ses
caricatures et les ont brûlées.

Dans la nuit du dimanche 12 juillet, les autorités ont détenu onze
journalistes de Telesur et Venezolana de Televisión pendant quatre
heures, avant qu’ils se voient forcés de quitter le Honduras le lendemain.

Le gouvernement putschiste fait appel à des méthodes subtiles pour
abolir le droit à l’information et d’expression : des coupures
sélectives d’électricité ont lieu près de certains émetteurs ou des
transformateurs afin d’empêcher que les informations parviennent dans
certaines localités ; puisqu’il s’agit officiellement de coupures
d’électricité et de rien d’autre, le gouvernement donne ainsi la
sensation que la liberté de la presse n’est en rien menacée. Les
entreprises du câble à l’intérieur du pays ont éliminé de leur
programmation les chaînes de télévision qu’ils considèrent comme étant
défavorables aux putschistes. À cela, il faut ajouter les menaces de
mort contre les journalistes, les écoutes téléphoniques et le blocage
d’accès à internet.

Nouvel alignement de l’information

Face à la gravité de la situation, la SIP, qui regroupe les
propriétaires de médias informatifs, a émis une timide déclaration,
alors qu’une bonne partie de ses affiliés adhère aux propos des
putschistes. Cela contraste nettement avec les communiqués opportuns et
très durs qu’elle émet à l’encontre des gouvernements progressistes du
continent qu’elle accuse de porter atteinte à la « liberté d’expression
 », s’appropriant elle-même un droit qui appartient à l’ensemble des
citoyens et que les entreprises sont les premières à violer, à commencer
par leurs propres journalistes.

Le conflit au Honduras a donné naissance à un nouvel alignement
international de l’information. D’un côté, CNN a indirectement pris
position en faveur des thèses putschistes, en parlant d’une « 
destitution forcée » et non d’un « coup d’État ». Le groupe espagnol
PRISA qui édite le quotidien El País, a pris le parti de faire reposer
la culpabilité de tout ce qui s’est passé, sur Manuel Zelaya, car il
aurait succombé à la terrible tentation de vouloir être réélu[3]. De
l’autre côté, le coup d’État au Honduras a consolidé la chaîne
internationale Telesur dans son rôle de réelle alternative face aux
grands groupes médiatiques. La chaîne contribue, avec sa couverture
systématique et professionnelle, à rompre le cercle de la désinformation
 au moins à l’extérieur du Honduras - et rend possible l’expression des
acteurs individuels et collectifs de la résistance au coup d’État.

Aux côtés de Telesur et des quelques radios, émissions et médias que le
gouvernement putschiste n’a pu faire taire, de nouvelles formes de
communication se sont développées au Honduras, dans ce double contexte
de couvre-feux et d’urgence pour le mouvement de résistance. Ces
nouvelles formes de communication ont aussi bien servi à informer qu’à
appeler à des manifestations et à des mobilisations. Pour cela, les
Honduriens utilisent leurs téléphones portables (70% de la population
est équipée), leur messagerie électronique et créent des blogs.

Même si 11% seulement des Honduriens disposent d’un ordinateur, les
messages parviennent à des endroits stratégiques où ils sont reproduits
et distribués à des franges de la population qui sont déconnectées des
réseaux informatifs. Afin de rompre le cercle de la désinformation, un
groupe de jeunes étudiants de l’université de Tegucigalpa a créé un
espace sur Internet appelé « Telegolpe », où ils mettent en ligne via la
plateforme You Tube, les vidéos des rassemblements et des
manifestations, ainsi que les actes de répression qu’ils filment avec
leurs téléphones portables.

Le Front national contre le coup d’État diffuse ces messages à travers
son propre site Web[4]. Les agences de communication alternatives
latino-américaines comme ALAI, ALER et d’autres, ont accordé une
importance particulière au coup d’État au Honduras. À l’intérieur du
pays, le service de communication de Via campesina Honduras fournit des
informations de première main par l’intermédiaire du site de la Minga
Informativa de Movimientos Sociales et de sa liste d’envoi électronique
Pasa la voz[5], et Alba TV fait de même[6].

Notes

[1] Voir Honduras : annonce da la fermeture de Radio Globo, une des
rares radios objectives

[2] Sur la Mission internationale d’observation sur la situation des
droits humains au Honduras, voir Gobierno de facto viola derechos
humanos - Informe final

[3]Voir Honduras y la información en España

[4] Voir site du Front national contre le coup d’État

[5] Voir la section spéciale coup d’État au Honduras

[6] Voir La ternura de los pueblos

Texte initialement publié en espagnol : Grandes medios involucrados en la asonada,
in América Latina en Movimiento, n°447, août 2009, pp 26-28.

Traduit en Français par Info Sud Télé.


 
Truc 014


Message original --------
Sujet : Le droit du travail, prochaine victime de la grippe A ?
Date : Sat, 5 Sep 2009 08:10:50 +0000 (GMT)
De : Andry Nicolas

Le droit du travail, prochaine victime de la grippe A ?

Les mesures à mettre en place en cas de propagation rapide du virus H1N1
ne sont pas que sanitaires. Une circulaire officielle, relative à la
pandémie, s’attaque aux conditions de travail des salariés.

<http://www.liberation.fr/societe/01...>

*DELPHINE LEGOUTÉ*

circulaire « /relative à la pandémie grippale/ »
<http://q.liberation.fr/pdf/20090729...>
dans le but de préparer entreprises et administrations à une propagation rapide du virus. A la
lecture de cette circulaire, on remarque vite qu’il n’y est pas
seulement question de santé et de masques. En cas de pandémie grave, ce
sont les conditions de travail des salariés qui risquent d’en prendre un
coup.

Congés maladie, absentéisme ... A cause de la grippe, la France pourrait
tourner au ralenti dans ce que le ministère appelle « /un mode de
fonctionnement dégradé de la société/ ». D’où une série de
préconisations, à caractère exceptionnel, pour permettre aux employeurs
de jouer sur la flexibilité de leur personnel. « /Il en va de la survie
de l’économie nationale, des entreprises et de la sauvegarde de
l’emploi/ » est-il précisé.

« Adapter le travail des salariés »

En cas de passage en phase 5B ou 6 de la pandémie - ce que Roselyne
Bachelot envisage dès septembre - l’employeur pourrait donc « /adapter
l’organisation de son entreprise et le travail des salariés/ ». Le volume
horaire de travail ou le nombre de tâches à effectuer pourraient, par
exemple, augmenter « /par décision unilatérale de l’employeur/ ». Et de
préciser entre parenthèses que « /le refus du salarié, sauf s’il est
protégé, constitue une faute pouvant justifier le licenciement/ ».

S’agissant de modifications plus importantes, tel que l’aménagement du
temps de travail (dérogation à la durée maximale journalière en cas de
surcroit temporaire d’activité, dérogation à la durée maximale
hebdomadaire de 46 heures, etc.), l’employeur serait dans l’obligation
de recevoir une autorisation administrative. La circulaire invite donc
l’administration du travail à « /faire preuve de souplesse et de
réactivité face aux demandes des entreprises/ ».

« Approximations inquiétantes »

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Selon Michel Henry,
avocat spécialiste du droit social, le code du travail prévoit bien de
telles exceptions. Pour autant, « /la circulaire contient des
approximations inquiétantes/ ». Inquiétants par exemple les raccourcis
pris en matière d’aménagement du temps de travail. « /Contrairement à ce
que cette circulaire laisse penser, les dépassements sont très encadrés
par le code du travail. A titre d’exemple, l’article 3123-17
<http://legifrance.gouv.fr/affichCod...> indique que le nombre d’heures complémentaires accomplies par un salarié à temps
partiel ne peut être supérieur à une certaine durée/ ».

Inquiétants également les détournements que pourraient générer de telles
mesures. « /Si on impose à une mère de venir plus tôt - car c’est une
nécessité dans la nouvelle organisation de l’entreprise - et qu’elle
refuse car elle doit emmener son enfant à la crèche, c’est un motif de
licenciement. La brèche réside dans cette idée de nécessité justement/ ».

Reste la question du poids juridique d’une simple circulaire.
Concrètement, elle n’a pas force de loi mais préconise des orientations.
Elle permet aux administrations de « /communiquer avec leurs agents et
les usagers pour exposer les principes d’une politique/
<http://www.legifrance.gouv.fr/html/...>  ». Selon
Michel Henry « /elle constitue un cadre donnant les outils juridiques aux
administrations mais n’a pas force obligatoire/ ». Pour autant, l’impact
d’une circulaire n’est pas à prendre à la légère. « /L’inspection du
travail et les administrations garderont leur libre appréciation, mais
on les invite à faire preuve de souplesse. Or, le droit n’est justement
pas fait pour être souple, ce n’est pas un trampoline !/ ».

« Circonstances particulières »

Au ministère du travail, la circulaire DGT 2009/16 est décrite comme
« /un phare dans la nuit, un document de référence pour aider les
entreprises à anticiper la pandémie, si pandémie il y a/ ». A l’évocation
d’un possible malaise chez les salariés, notre interlocuteur - un membre
du cabinet de Xavier Darcos - est surpris. « /Ces mesures se feraient
dans des circonstances très particulières et pour une durée
limitée, /précise-t-il./ Elles seraient mises en œuvre pour limiter
l’impact économique d’une telle pandémie/ ».

Avec environ 800 cas avérés en France et aucun décès, le qualificatif de
« /circonstances particulières/ » est encore loin d’être d’actualité. Au
delà de l’aspect sanitaire, et face aux assouplissements du droit du
travail qu’il pourrait engendrer, le passage en phase 6 évoqué par
Roselyne Bachelot peut faire frémir plus d’un salarié.


 
Truc 015


Message original --------
Sujet :
Fwd : Sortie magazine alfalfa 29 aout en kiosques
Date :
Sat, 29 Aug 2009 18:05:51 +0200
De :
y.bon

Bonjour,

des ami-e-s lancent un magazine en kiosque ; n’hésitez pas à aller voir de quoi il retourne :
sur le site : www.magazinealfalfa.com, puis, pourquoi pas, en kiosque !
et bonne fin de mois d’août !

yves

==================================

Alfalfa - vivre, penser et agir autrement
Un nouveau magazine dans les kiosques à partir du 29 aout.

Alfalfa, le magazine des alternatives contemporaines.
Un magazine qui vous permet de porter un autre regard sur le monde.
De questionner et de comprendre les enjeux actuels sans se laisser gagner par la déprime ambiante.
De se pencher sur ce qui va bien, pour enfin voir le verre à moitié plein.
Alfalfa veut croire avec vous qu’un autre monde est possible.
Que si chacun de nous agit à son niveau et dans la mesure de ses possibilités
le monde n’en sera que meilleur. Pas besoin de grands discours ni de personnalités connues.
C’est en chacun de nous que le changement doit s’opérer.

Nous allons découvrir ici des individus passionnés, et tout aussi
passionnants, qui tentent de changer les choses. A leur niveau
individuel tout autant que dans des démarches plus collectives.
Des individus qui agissent au quotidien, sans prétention, ni caméras.
Des personnes qui vivent leurs idées, tout simplement.

Pour ce premier numéro, nous sommes partis à la recherche de toutes ces alternatives –
mais il y en a tellement d’autres ! – qui peut-être feront le monde de demain.
Carburant aux algues, toitures végétales, textiles en chanvre ou en bambou, protéines de soja…
C’est toute la logique de notre système qui se retrouve en pleine mutation.
Toutes ces initiatives nous ont amenés à nous poser cette question : l’avenir sera-t-il végétal ?

La vegetal team d’Alfalfa s’est donc lancée à la poursuite de ces végétaux du futur
en tentant de comprendre leurs bienfaits mais aussi les polémiques qu’ils alimentent.

Bonne lecture 100% végétale

Vous pouvez télécharger un extrait du numéro 1 ici !
http://www.magazinealfalfa.com/wp-content/uploads/2009/08/extrait_alfalfa1.pdf

Imprimé sur papier 100% recyclé en Cévennes par un imprimeur certifié
Imprim,Vert (encre végétales, démarches durable).
Prix : 4,70 euros

Pour trouver le point de vente le plus proche de chez vous :
http://www.trouverlapresse.com


 
Truc 016


Message original --------
Sujet :
PAMF : Mexique / dépénalisation
Date :
Sat, 22 Aug 2009 01:49:47 -0700
De :
olivier poulain

Mexique : drogues dures dépénalisées
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/08/21/01011-20090821FILWWW00182-mexique-drogues-dures-depenalisees.php
AP - 21/08/2009
Un texte de loi controversé entre en vigueur aujourd’hui au Mexique,
qui dépénalise la détention de petites quantités de marijuana, de cocaïne ou d’héroïne.
La loi qualifie d’"usage personnel" la possession de quelques grammes
de ces stupéfiants, ainsi que celle de LSD ou d’amphétamines.
La tolérance varie selon la puissance des produits,
jusqu’à 5 grammes pour la marijuana, un demi-gramme pour la cocaïne,
40 miligrammes pour les amphétamines et 0,015 milligrames pour le LSD.
Les personnes sur lesquelles seront trouvés de faibles volumes de ces
drogues ne risqueront donc plus d’être poursuivies en justice, lors
des deux premières interpellations.
La troisième fois, en revanche,
elles devront subir un programme de désintoxication complet,
pris en charge par le gouvernement.
Toutefois, aucune peine ne vient à l’appui de cette disposition.
Le président mexicain Vicente Fox avait retoqué un texte similaire en
2006, critiqué par le gouvernement américain. AP

>


Attachment : http://mapinc.org/temp/106q776sykXfo.html


 
Truc 017

Conflits sur les médias au Venezuela (1) : L’attaque de Globovision
http://www.acrimed.org/article3196.html
Publié le 18 août 2009 par Henri Maler

Au début du mois d’août, trois « événements » survenus au Venezuela ont
retenu l’attention de quelques médias en France et à l’étranger, ainsi
que de diverses ONG : la suppression de la licence de 34 radios et
télévisions privées, l’annonce d’un « Projet de loi sur les délits
médiatiques » et une attaque de la télévision Globovision. La
quasi-simultanéité des faits et des informations correspondantes se
prêtait à leur association. Et cela n’a pas manqué : chaque dépêche de
l’AFP sur l’un de ces faits est l’occasion de parler des deux autres.

Mais pour évaluer sereinement, encore faut-il informer exactement. C’est
loin d’être le cas, comme on peut le vérifier en commençant par
l’attaque de Globovision, avant de revenir dans un prochain article sur
les questions les plus controversées : le « projet de loi » et la
suppression des licences de radios et de télévisions.

En guise de préambule :
Comment on réécrit l’histoire…

Des conflits d’une rare intensité opposent, depuis la première élection
d’Hugo Chávez à la Présidence du Venezuela, le gouvernement et ses
partisans, d’une part et les médias privés d’opposition et leurs
supporters, d’autre part. Pour comprendre les événements et la
situation, encore conviendrait-il de les replacer dans leur contexte et
dans leur histoire. Or, le contexte, dans la plupart des médias
français, ce ne sont ni les formes d’appropriation des médias au
Venezuela, ni le rôle des médias et la nature des informations qu’ils
diffusent, ni les poids respectifs des radios privées et des radios
associatives : pour l’établir, il faudrait enquêter. Non : le contexte,
ce n’est pas la situation générale, mais, pour chaque acte imputable au
gouvernement ou à ses partisans, les autres « événements » que l’on peut
lui raccorder. Pour le cas qui nous occupe, informer sur une « affaire
 », c’est inévitablement évoquer les deux autres. Et c’est tout.

Quant à l’histoire, il suffit de relever quelques échantillons des « 
mises en perspective » dont ont bénéficié les événements récents, pour
être… stupéfait.

Par exemple, sur le site de Métro, le 4 août 2009, on pouvait lire cette
présentation (sous le titre « Venezuela : un nouveau pas vers la censure
 ? ») :

« Depuis son coup d’Etat [sic !] avorté de 2002, lorsque les médias
d’opposition avaient occulté les manifestations en faveur de son retour
au pouvoir, M. Chávez s’est montré de plus en plus méfiant. » Passons
sur ce coup d’Etat de Chávez : les doigts de la journaliste ont dû
déraper sur son clavier… Mais où celle-ci est-elle allée chercher cette
présentation qui « occulte » la participation des médias d’opposition au
coup d’Etat ? Dans une dépêche de l’AFP, reproduite, sans la mentionner
 : « La rupture entre le dirigeant socialiste et une partie de la presse
remonte au coup d’Etat avorté de 2002, lorsque les médias d’opposition
avaient occulté les manifestations en faveur du retour au pouvoir de M. 
Chávez. »

Sur l’Express.fr, on s’y connaît en matière d’occultation…. Un article
intulé « Chávez et les médias » en administre la preuve.

Citation : « Avril 2002 : dans les 3 jours mouvementés qui précèdent le
retour de Chávez le 11 avril 2002, [sic !] l’information est devenue un
enjeu. Le gouvernement utilise à plus de trente reprises l’article 192
de la Loi sur les télécommunications qui lui donne le droit de
réquisitionner l’antenne de l’ensemble des télévisions et radios. Le 11
avril, les chaînes de télévision, ayant majoritairement soutenu la
tentative de coup d’Etat contre Chávez [Ah bon ? Il y a eu un coup
d’Etat ?], sont obligées de diffuser un nouveau discours du Président
Chávez. Elles pensent pouvoir retransmettre simultanément l’allocution
présidentielle et la manifestation de l’opposition en partageant l’écran
en deux. Mais Hugo Chávez annonce que le signal hertzien des principales
chaînes, accusées d’"inciter à la violence", est coupé. Celles-ci
poursuivent alors leurs retransmissions par satellite. »
Les faits évoqués sont, pris isolément, à peu près exacts, mais la
présentation du coup d’Etat le réduit à un épisode mineur, à peine
mentionné.

La suite n’est pas mal non plus : « Décembre 2002-Janvier 2003 : une
importante partie de la presse privée apporte son soutien à une grève
décrétée par l’opposition pour obtenir la démission du président Chávez.
Diffusion de spots incitant à la désobéissance civile, retransmission
d’appels au soulèvement de l’armée, diffusion de fausses informations...
La riposte du gouvernement est rapide : augmentation du nombre
d’agressions contre les journalistes, sièges de plusieurs médias privés
assiégés, véhicules de chaînes de télévision brûlés. » Les faits,
allusivement mentionnés, sont attribués à une « riposte du gouvernement
 » lui-même.

Ce n’est pas tout : « Puis fin janvier 2003, Hugo Chávez utilise les
excès commis par les médias pour lancer des représailles à leur
encontre ».Qu’appelle-t-on de (simples) « excès » ? Ce qui était
mentionné plus haut : « Diffusion de spots incitant à la désobéissance
civile, retransmission d’appels au soulèvement de l’armée, diffusion de
fausses informations ». Et qu’appelle-t-on « des « représailles » ? Ceci
 : « projet de loi sur leur "responsabilité sociale", poursuites
administratives lancées contre des chaînes de télévisions, pressions
fiscales sur plusieurs médias d’opposition… »

La dépêche de l’AFP mentionnée plus haut poursuit : « Cinq ans plus
tard, cette prise de position (selon l’AFP : l’occultation des
manifestations en faveur de Chávez…) fut l’un des motifs de la
résiliation de la licence de la chaîne RCTV, très critique à l’égard du
régime. »

La journaliste de Métro traduit : « Ces dernières semaines, il a menacé
la chaîne de télévision privée Globovision de subir le même sort que sa
consœur RCTV, disparue des canaux hertziens en 2007 sur ordre du
gouvernement qui lui reprochait son ton acerbe à l’égard du pouvoir. »
Cette fois la participation de RCTV au coup d’Etat n’est même plus une « 
occultation », c’est un « ton acerbe » [1].

Ces quelques exemples de mise en perspective ne sont peut-être pas
généralisables, mais ils témoignent, au mieux, d’une méconnaissance qui
n’est pas sans effet sur la présentation des faits, comme l’attaque de
Globovision.

I. L’attaque de Globovision

Quelques mots sur le contexte. Comme nombre de médias ne manquent pas de
le rappeler, Globovision a fait l’objet, depuis quelques mois, de
plusieurs procédures judiciaires et administratives, assorties de
menaces prononcées par Hugo Chávez. Mais, comme fort peu de médias le
relatent, cette chaîne ne se borne pas à critiquer le gouvernement :
elle multiplie agressions et désinformations. Du moins si l’on en croit
François Meurisse, de Libération, peu suspect de complaisance à l’égard
du gouvernement bolivarien. Evoquant la diffusion par l’une des radios
privées d’antenne d’Aló Ciudadano, « un des programmes phares de
l’antichavisme radical diffusé sur la chaîne Globovisión » , François
Meurisse l’évalue ainsi : « Une émission où les lignes rouges de la
diffamation et de l’injure sont dépassées quasi quotidiennement. Et où
l’on continue à nier le soutien actif de la majorité des médias privés
au coup d’Etat contre Chávez en avril 2002. [2] » De quoi susciter
révolte et colère.

Une attaque

Lundi 3 août 2009. Plusieurs dépêches de l’AFP font état des
informations suivantes :

« Un groupe armé a lancé deux grenades lacrymogènes à l’intérieur du
siège de la télévision privée Globovision, très critique à l’encontre du
président du Venezuela Hugo Chavez, a annoncé l’une des directrices de
la chaîne. Une trentaine de personnes sont arrivées en moto au siège de
Globovision dans la capitale vénézuélienne. Ils ont menacé les vigiles
avec des armes à feu et sont entrés dans les locaux où ils ont jeté ces
grenades, a raconté Maria Fernanda Flores. »

Et la suite de la dépêche de préciser : « "Nous tenons le président
pour responsable de ce qui s’est passé", a affirmé le directeur de la
chaîne, Alberto Federico, dénonçant une attaque menée "en plein jour"
par "un groupe de ses partisans". » Quant aux condamnations immédiates
de ces actions par des membres du gouvernement, elles attendront….

Ces informations, plus ou moins résumées, figurent également dans des
dépêches qui font état de diverses condamnation de la suspension des
licences de radio ou du « projet de loi sur les délits médiatiques » [3]
Comme si tous ces faits avaient le même sens et la même portée.

Nombre de médias en ligne se sont bornés à reproduire tout ou partie de
ces dépêches. C’est le cas par exemple du Figaro sous le titre : « 
Venezuela : Globovision prise pour cible » ou de Métro, le 4 août, dans
l’article intitulé « Venezuela : un nouveau pas vers la censure ? » [4]

Ouest France, en revanche, a proposé une adaptation significative de
l’information. Publié le 3 août à 22h44, un articulet intitulé « 
Venezuela : des partisans de Chavez attaquent une station de TV
d’opposition » résumait l’attaque et « précisait » : « […] Globovision
est une petite station qui diffuse des programmes d’information
critiques envers Chávez. » La « petite station » en question « couvre »
plusieurs régions (dont Caracas) où vivent près de la moitié des
vénézuéliens. Quant aux « programmes d’information critiques », nombre
d’entre eux relèvent de la diffamation et de la désinformation. Le
taire, c’est interdire de comprendre les motifs des assaillants, aussi
condamnable que puisse être leur action. Et, information équilibrée : « 
Le gouvernement Chávez a condamné l’attaque, mais les propriétaires de
Globovision disent soupçonner le président d’en être l’instigateur. ».
Soit le type même de ces accusations qui entretiennent le « débat
démocratique » au Venezuela. Plus précise, la dépêche de l’AFP
témoignait d’une accusation légèrement plus prudente : « "Nous tenons
le président pour responsable de ce qui s’est passé", a affirmé le
directeur de la chaîne, Alberto Federico […]. »

Les dépêches de l’AFP font état des condamnations internationales, mais
aussi de celle d’un « Comité pour la protection des journalistes (CPJ),
une organisation non gouvernementale basée à New York » - sans fournir
la moindre indication sur la nature exacte des cette organisation [5].
En revanche, les condamnations de l’attaque par les autorités
vénézuéliennes sont consciencieusement minorées, voire omises.

Des condamnations

Or dès le 3 août à 14h40 (alors que l’attaque avait eu lieu dans la
matinée), on pouvait lire (et entendre) sur le site de VTV (Venezolana
de Televisión) – la chaîne du gouvernement - une déclaration du Ministre
de l’intérieur :

« Nous voulons, au nom du Gouvernement Bolivarien, condamner
énergiquement et rejeter ce type d’actions violentes qui se sont
produites à l’encontre de la chaîne Globovision. Nous n’acceptons pas
que la violence soit l’instrument par lequel on tranche dans nos
divergences. Nous avons, en conséquence, suivi strictement la loi et
avons fait une démarche juridique vis à vis de la direction Nationale
contre les Délits Organisés afin d’ouvrir l’enquête correspondante ; et
quelle que soit la personne impliquée dans cette action violente et
délictueuse, elle doit être mise à disposition de la justice
vénézuélienne. » [6]

Le même jour, la ministre de l’Information et de la Communication du
Venezuela, Blanca Ekhout, lors d’un contact téléphonique avec TeleSur
confirme la déclaration du Ministre de l’intérieur et précise que ce
sont les actions comme l’attaque à cette chaîne privée qui permettent
aux médias d’opposition de « se victimiser afin de défendre leur agenda
d’agression contre le Gouvernement bolivarien et contre le président
légitime Hugo Chávez » Et d’ajouter notamment : « Jamais le gouvernement
vénézuélien ne s’est comporté de la sorte : toujours il s’est tenu au
respect du droit. Jamais les partisans de notre gouvernement et ceux qui
ont défendu cette révolution (qualifiée de pacifique en dépit des
agressions) n’ont cessé de respecter l’ état de droit ; nous avons agi
sans accepter les provocations dans le but de maintenir la paix et la
stabilité. » [7]

De ces déclarations, nous n’avons trouvé aucune trace dans les dépêches
du même jour de l’AFP (du moins parmi celles que nous avons pu
consulter). Et nous n’avons découvert que de rares allusions à ces
déclarations sur les sites des quotidiens d’opposition du Venezuela.
Ainsi sur le site de Tal Cual, cette « brève » elliptique, titrée « Il
promet qu’il va “punir” les agresseurs » : « Le ministre de l’intérieur
et de la justice Tareck El Aissami, manifeste son rejet et condamne
l’action violente contre Globovision et assure qu’il a donné des
instructions pour trouver les responsables. » La plupart de ces médias
manifestent le même scepticisme. Et pourtant…

Le 4 août, Lina Ron, organisatrice présumée de l’attaque, se livre
volontairement et est arrêtée. Une dépêche de l’ Agencia Bolivariana de
Noticias (ABN) intitulée « Le Président Chávez informe de la détention
de Lina Ron » [8] rapporte les propos suivants du président de la
République : « Des événements de ce genre nuisent à la révolution
socialiste car ils sont contre-révolutionnaires […] » Et après avoir
fait état des remarques privées et publiques qu’il dit lui avoir
adressées depuis longtemps : « La camarade Lina Ron fait du mal à la
révolution. Elle fait le jeu de l’ennemi. » Enfin, après avoir annoncé
la mise en détention de cette dernière : « Elle est arrêtée, il n’y a
pas d’autre solution, elle a violé la loi et il faut lui appliquer la
loi en toute rigueur ainsi qu’à ceux qui l’accompagnaient. On ne peut
pas tolérer des actes de ce genre, qu’ils soient le fait de l’opposition
ou de la révolution. »

Que reste-t-il des déclarations d’Hugo Chávez dans les médias
d’opposition au Venezuela ? A dire vrai, pas grand-chose. Qu’en
reste-t-il dans les médias français ? Presque rien, si l’on excepte une
citation tardive dans le Monde. C’est ainsi que, le 7 août, au détour
d’un article – « Au Venezuela, le projet de loi sur les "délits
médiatiques" n’est plus d’actualité » - qui met bout à bout l’abandon de
l’examen du « projet de la loi, la suspension de 34 radios et
télévisions et l’attaque contre Globovision, l’on apprend ceci : « Le
parquet a immédiatement ordonné la détention de la dirigeante politique.
Chávez a approuvé la mise en détention de Lina Ron et critiqué
publiquement l’agression contre le siège de Globovision ». Et l’auteure
de l’article de citer Hugo Chávez : « "Des actes de cette nature ne
peuvent être tolérés, qu’ils viennent de l’opposition ou non, qu’ils
viennent de révolutionnaires ou de pseudo-révolutionnaires ou de qui que
ce soit", a déclaré le chef de l’Etat. Lina Ron s’est livrée, mercredi,
aux autorités. »

Qui sait ? Peut-être les lecteurs de la presse écrite ou électronique en
France auraient-ils aimé en être informés immédiatement et en savoir
plus ? Par exemple sur le fait que la condamnation politique de Lina Ron
et son arrestation ont divisé ceux qui soutiennent le gouvernement,
entre ceux qui approuvent ses prises de position et ceux qui déclarent
une solidarité indéfectible avec Lina Ron et avec son action. Tout n’est
pas simple, même au Venezuela !

Henri Maler
 Documentation réunie avec Raúl Guillén


 
Truc 018


Message original --------
Sujet :
lettre d’informations d’Altermonde du 6 septembre 2009
Date :
Mon, 7 Sep 2009 00:43:37 +0200
De :
<michel.berthel@...>

Voici [un extrait de] la lettre d’information du site "Altermonde-sans-frontières" 
http://www.altermonde-sans-frontiere.com
   
Tutu to Haaretz : Arabs paying the price of the Holocaust
29/08/2009 - Par Akiva Eldar
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article11550

L’archevêque sud-africain Desmond Tutu, a dénoncé hier le fait qu’Israël
fasse “payer aux Palestiniens le prix de l’Holocauste” et a rappelé que
"Pas plus que l’Afrique du Sud, Israël n’obtiendrait la sécurité par les
armes, mais seulement à condition de reconnaître et respecter tous les
droits de l’homme ».

Dans une interview au quotiden Haaretz, le prix Nobel de la Paix
répondait aux propos de Netanyahou qui, de passage à Berlin, a justifié
une fois lde plus a politique israélienne par l’holocauste.
Desmond Tutu en a profité pour approuver les récents propos de
l’opposant israélien Neve Gordon, en faveur du boycott de son pays.

Il a rappelé la nécessité de sanctions contre Israël, et l’importance
particulière du boycott sportif, ainsi que son efficacité pour combattre
le régime d’apartheid en Afrique du Sud. "Comme nous vivions dans un
pays entiché de sport, cela a permis de toucher les gens ordinaires.
Cela a été l’un des outils psychologiques les plus puissants".

Il a également souligné la "nécessité de frapper le régime d’apartheid
au portefeuille, comme cela a été le cas en Afrique du Sud avec
l’embargo sur les armes et le boycott économique." Ce sont, a-t-il
déclaré, ces sanctions qui ont "donné de l’espoir à notre peuple en lui
montrant que le monde s’en souciait".

Lors de sa visite au village de Bil’in où se tiennent chaque semaine des
manifestations contre le mur, il a fait le parallèle avec l’Afrique du
sud “du temps où nous devions passer les check-points et où nous étions
à la merci de l’arbitraire le plus total des policiers », tout en
soulignant : « Toutefois, nous ne subissions pas de châtiments
collectifs, tels que les démolitions de maisons sous prétexte que l’un
de ses habitants soit soupçonné de ‘terrorisme‘ ».

L’archevêque Desmond Tutu a également accusé les organisations juives
aux États-Unis, "d’intimider tous ceux qui critiquent l’occupation en
les qualifiant d’antisémites". Il a rappelé comment ces lobbies avaient
fait annuler ses interventions dans les universités américaines.

Source :
http://www.haaretz.co.il/hasen/spages/1110762.html


 
Truc 019


Message original --------
Sujet : Encore_des_Truks_pliz
Date : Mon, 15 Jun 2009 21:23:03 +0200
De : Magali MONDANG

Salute aussi,

je ne sais pas comment je reçois ces news depuis un moment,
et c’est vrai que le temps me manque,
surtout en ce moment, mais je suis contente de les recevoir.
Je me les mets dans un dossier "à lire" et je les lies petit à petit.

Amicalement
Magali à Sète


 
Truc 020


Message original --------
Sujet :
Vaccins
Date :
Sat, 05 Sep 2009 23:13:06 +0200
De :
Jean-Luc Tauv <jean-luc.tauv@...>

Bonjour,
 
Pour ceux qui veulent se faire une opinion sur les vaccins,
je vous conseille le visionnage du film "Silence, on vaccine"
qui est passé sur Arte en décembre 2008
 
http://video.google.com/videoplay?docid=8503852033482537965#

JLuc


 
Truc 021

État classificateur et défense des libertés
par Emmanuel Terray, le 6 septembre 2009
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3468

L’arrêté créant le fichier Base-élèves a été publié le ler novembre 2008
après quatre années de débats tendus. Même si la version finale marque
un progrès par rapport à des projets initiaux très inquiétants, la
méfiance des associations et des personnels ne désarme pas. Dès le 3
novembre, la Ligue des droits de l’Homme demande que de nouvelles
discussions s’ouvrent en vue d’obtenir toutes les garanties nécessaires
à une application de cet arrêté conforme aux droits des élèves et de
leur famille. Depuis cette date, les oppositions se multiplient, venant
des associations comme des syndicats, des enseignants comme des élus.
Comme l’écrit François Nadiras (« Hommes et libertés », n° 146, p. 49),
« considérant qu’on leur demande de rompre le pacte implicite de
confiance qui les lie aux parents, des directeurs refusent d’entrer les
données de leurs élèves dans Base-élèves. Menaces et sanctions ne
parviendront pas à venir à bout de cette résistance » [1].

Je voudrais dire ici mon entière solidarité à toutes celles et à tous
ceux qui sont engagés dans ce combat. Il s’agit d’un problème sur lequel
je n’ai aucune compétence particulière, mais les analyses des
adversaires de Base-élèves – notamment celles qu’ont présentées, au sein
de la LDH, Françoise Dumont, François Nadiras, Alain Weber parmi
d’autres – sont suffisamment informées et argumentées pour éclairer et
convaincre le plus profane des profanes.

Pour contribuer à la réflexion, j’aimerais introduire le point de vue
d’un anthropologue, puisqu’après des études de philosophie, c’est ce
métier que j’ai exercé pendant près de quarante ans. La création de
Base-élèves me semble traduire une nouvelle apparition de ce spectre
tenace et redoutable qu’est l’État classificateur. Plus précisément, la
rage de classer me paraît l’un des fantasmes constitutifs de l’État, et
ce n’est certainement pas un hasard si les premiers documents écrits
qu’ait mis au jour l’archéologie, au Proche-Orient comme ailleurs, sont
des inventaires de propriétés publiques et des recensements fiscaux.

Qu’est-ce que l’État classificateur ? Toute société est composée d’une
multiplicité d’individus infiniment divers ; chacun d’eux a son histoire
et sa personnalité propre, et cette originalité est irréductible : dans
le monde des êtres humains, il n’y a pas eu jusqu’à présent de clones.
Logiquement et chronologiquement, ce sont donc la variété et
l’hétérogénéité qui sont premières.

À présent, Platon nous expose dans Le Politique que le gouvernement
idéal serait celui qui saurait prendre des mesures adaptées à chaque
individu singulier, à chaque situation particulière. Mais ceci
impliquerait chez les gouvernants l’existence d’une science infiniment
précise, qui saisirait chaque individu et chaque situation dans sa
spécificité. On peut conclure avec Platon qu’une telle science et le
gouvernement idéal qu’elle rend possible ne sont pas à la portée des
pauvres êtres finis que nous sommes.

Que vont alors faire les gouvernants ? Leur première tâche sera de
réduire au maximum cette diversité et cette complexité. Pour atteindre
un tel objectif, ils useront de deux procédés ; en premier lieu, ils
essaieront de regrouper les situations jugées analogues dans une même
rubrique, et de définir ensuite la réaction appropriée à chaque
rubrique. Par exemple, « ceux qui commettent des vols seront emprisonnés
 » ; bien entendu, il y a mille occasions et mille manières de voler,
mais elles sont assimilées les unes aux autres sous l’étiquette du vol,
ce qui permet de prévoir à leur encontre une sanction déterminée. On
l’aura compris, ce premier procédé revient à établir des lois générales,
en laissant aux juges une certaine liberté pour les adapter à la
diversité des cas.

Mais le second procédé consiste alors à appliquer le même traitement aux
individus. Ici encore, impossible de prendre en compte l’irréductible
singularité de chacun. On choisira donc un certain nombre de propriétés
regardées comme caractéristiques ; on combinera ces propriétés entre
elles, et chaque combinaison permettra de dessiner une sorte
d’archétype, par exemple : individu de sexe féminin, d’âge inférieur à
cinq ans, ainée de trois autres enfants, née dans une famille rurale
etc. A chaque archétype correspondra dès lors une catégorie où
figureront tous les individus présentant les propriétés constitutives de
l’archétype.

Grâce d’une part à la loi, et d’autre part à la répartition de la
population en catégories, l’État se donne le sentiment d’avoir maîtrisé
la matière chaotique qu’il est appelé à gouverner. Une remarque,
toutefois : l’opération de distribution des individus que je viens de
décrire reproduit exactement la méthode utilisée par Buffon, par Linné
et par leurs émules pour classer les plantes et les animaux. Ce que nous
avons appelé archétypes, ce ne sont rien d’autre que des espèces :
chaque individu présente les caractères de l’espèce ; il suffit donc de
connaître ces caractères pour connaître en quelque sorte d’un seul coup
tous les membres de l’espèce : pour autant que ceux-ci possèdent
d’autres traits, encore, ces traits sont considérés comme secondaires,
inessentiels, et servent tout au plus à la délimitation des variétés.

Nous savons bien cependant que les frontières entre les espèces ne sont
pas infranchissables : dans la nature, il y a des hybrides, il y a aussi
des monstres. En ce qui concerne les êtres humains, qui sont très peu
déterminés à leur naissance, l’espace de liberté concédé à chacun est
beaucoup plus important, et beaucoup plus nombreuses sont les
possibilités de transgresser les limites de la catégorie à laquelle on a
été primitivement assigné. Il y a là pour l’État un premier souci : si
chacun reste dans sa « case », il a le sentiment de connaître la réalité
et il se croit en mesure de prévoir les comportements ; du coup il se
juge capable d’agir. Mais la fluidité inéluctable des regroupements le
place en situation difficile : pour y faire face, il s’efforcera d’une
part de suivre les évolutions des uns et des autres, ce qui exigera
l’intervention permanente d’un système de surveillance et de contrôle
développé ; d’autre part, il tentera de réduire au minimum le nombre des
déviations et des transgressions possibles, en criminalisant certaines
d’entre elles, en essayant de dresser l’opinion publique contre d’autres.

Dans une telle perspective, les populations inassignables et
incontrôlables sont perçues par l’État comme des périls mortels, le
menaçant en quelque sorte dans son essence même. On se rappelle le sort
cruel réservé par la société médiévale aux vagabonds, décrits comme des
êtres « sans feu ni lieu ». Plus tard, Michel Foucault montre très bien
dans son Histoire de la Folie comment l’État classique a enfermé dans
les mêmes prisons, les mendiants, les délinquants, les fous, les
débauchés, les débiteurs insolvables, etc. bref tous les déviants par
rapport aux normes sociales reçues. À l’occasion des conquêtes
coloniales, face à des populations livrées sans défense aux nouveaux
pouvoirs, le délire classificateur a pu se manifester sans entraves, et
cela nous a valu les extravagants découpages « ethniques » dont
l’anthropologie a eu tant de mal à se libérer. De nos jours, la traque
des sans-papiers, la persécution des gens du voyage procèdent du même
esprit : pour l’État classificateur, l’ennemi numéro un, c’est
évidemment l’inclassable, celui qui ne figure sur aucun registre, celui
qu’on ne retrouve dans aucun décompte.

Et les enfants, me dira-t-on ? En premier lieu, comme chacun le sait,
les enfants sont fantaisistes, capricieux, instables ; ils obéissent à
leur imagination ou à leur rêve ; il est donc malaisé de les étiqueter.
Mais surtout, en quelque sorte par définition, l’enfant a son avenir
devant lui, et cet avenir est très largement ouvert ; même s’il est
possible de repérer un certain déterminisme statistique, celui-ci ne
préjuge en rien de la destinée de tel ou tel individu considéré
isolément. Pour toutes ces raisons, le monde de l’enfance apparaît
largement réfractaire aux opérations classificatrices de l’État : d’où
l’urgente nécessité de lui appliquer des traitements spéciaux.

La transparence est aujourd’hui une valeur unanimement célébrée. Pour
aller à l’opposé de ce culte consensuel, j’aimerais souligner qu’une
certaine opacité du corps social vis-à-vis de l’État est une condition
nécessaire de la liberté de chacun. Face aux intrusions indiscrètes du
pouvoir et de ses serviteurs, le secret est souvent le meilleur des
boucliers : plus nous maintiendrons l’État dans l’ignorance, mieux nous
protégerons cette autonomie qui est la définition même de notre humanité.
Emmanuel Terray
anthropologue, membre de la LDH

°°°°°°°°°°°°°°°°

Emmanuel Terray (né en 1935) est un anthropologue français.
Ancien élève de l’École normale supérieure (de 1957 à 1961), agrégé de philosophie,
il s’oriente rapidement vers l’anthropologie après avoir découvert les Structures élémentaires
de la parenté de Claude Lévi-Strauss, et en vient à soutenir une thèse sous la direction
du médecin et anthropologue Pierre Huard, consacrée à l’ethnosociologie des Didas de Côte d’Ivoire.

Il cherche alors à constituter d’une anthropologie politique qui puisse s’inscrire dans
le projet marxiste de Louis Althusser[1]. Installé depuis quelques années à Abidjan,
où il avait été nommé doyen de l’université, il doit revenir à Paris après les événements
de Mai 68, pour lesquels il avait affiché trop de sympathie. Il intègre alors la nouvelle équipe
de l’Université de Vincennes. Il soutient en 1984 son doctorat d’État sous le patronage
de Georges Balandier avec une thèse sur le royaume Abron du Gyaman (publiée en 1995),
et devient directeur d’étude à l’EHESS.

En dehors de son oeuvre anthropologique (en grande partie publiées en articles
dans des revues spécialisées), Emmanuel Terray a signé une série d’essais plus personnels
à partir de la fin des années 1980. Il s’y confronte à sa propre histoire et à sa formation philosophique et politique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Terray


 
Truc 022

Solidarité avec le peuple du Gabon
http://www.pcof.net/fr/

Le peuple gabonais se voit une fois encore imposer le clan Bongo qui met
le pays en coupe réglée depuis 42 ans. Ainsi en ont décidé les membres
du clan, la hiérarchie militaire, les affairistes, sans oublier les
Total, Bolloré, Rougier, Eramet, Bouygues et autre Veolia, BNP, Crédit
lyonnais et Axa. Au total, ce sont quelques 150 entreprises françaises
qui contrôlent les secteurs clés du pétrole, du bois, du commerce...

Les élections ont été entachées de très nombreuses irrégularités, Ali
Bongo disposant de moyens financiers et de l’appareil d’Etat pour "mener
campagne". Les trois jours précédant la proclamation des résultats ont
servi à régler les dissensions au sein du clan, pour se répartir les
postes juteux et pour se préparer à affronter les manifestations qui
allaient de toute façon avoir lieu en cas de proclamation de la victoire
d’Ali Bongo, tant est grande la colère contre ce régime et profonde
l’aspiration au changement. Le fait que la plupart des opposants qui ont
fait campagne ne représentent pas de véritable rupture ne change rien à
cette exigence qui demeure.

Si les manifestants s’en sont pris aux "intérêts français", c’est bien
parce que rien ne peut se décider sans l’aval des dirigeants économiques
et politiques français.

Plusieurs centaines de soldats de l’armée française, équipés de moyens
aériens et terrestres, sont déployés pour défendre ce droit au pillage
et pour protéger le régime d’Ali Bongo. En 1990, ce sont les militaires
français qui ont réprimé dans le sang la révolte de la jeunesse
gabonaise qui croyait que l’heure était venue pour plus de démocratie.
Les troupes françaises sont prêtes à tirer, comme elles l’ont fait, en
novembre 2004, à Abidjan.

Nous nous associons aux protestations et aux dénonciations qui se sont
exprimées en France contre ces élections truquées destinées à maintenir
au pouvoir le clan Bongo, pilier de la "françafrique". Nous dénonçons le
cynisme du gouvernement Sarkozy qui a prétendu "être neutre" mais qui
apporte, par la voix de Kouchner et de Joyandet, le soutien politique et
militaire de l’impérialisme français à ce putsch.

Nous dénonçons les Bolloré, Bouygues, Total et Cie qui veulent continuer
à s’enrichir sur le dos du peuple gabonais, ainsi que des autres peuples
des néo-colonies françaises.

Nous exprimons notre solidarité au peuple gabonais, à sa jeunesse, aux
travailleurs des villes et des campagnes qui se dressent contre
l’arbitraire et la réaction.

Nous appelons à amplifier la dénonciation en France et au plan
international de ce putsch, soutenu par l’impérialisme français.

Parti Communiste des Ouvriers de France

°°°°°°°°°°°°
Le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) est un parti
marxiste-léniniste pro-albanais issu en 1979 de la fusion de
l’Organisation pour la reconstruction du Parti communiste de France
(ORPCF), scission strasbourgeoise du PCMLF, avec l’Organisation
communiste prolétarienne, dernier avatar de la Gauche prolétarienne.

Le Parti communiste des ouvriers de France publie le mensuel La Forge.
Il participe à la Conférence internationale des partis et organisations
marxistes-léninistes (ICMLPO) (pro-albanaise).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_Communiste_des_Ouvriers_de_France

°°°°°°°°°°°°
Le Courant pro-albanais est un courant politique stalinien se réclamant
du marxisme-léninisme et du régime dirigé par Enver Hoxha en Albanie
entre 1945 et 1990.

Le courant pro-albanais se détache du maoïsme à partir de 1977 lorsque
survient la rupture entre l’Albanie et la Chine. Des groupuscules
pro-albanais apparaissent alors un peu partout dans le monde. Au niveau
international, les partis pro-albanais se rassemblent au sein de la
Conférence Internationale des Partis et Organisations
Marxistes-Léninistes (ICMLPO).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant_pro-albanais


 
Truc 023


Message original --------
Sujet :
Lettre à parution irrégulière et sélection de la saison 2008-09
Date :
Sun, 6 Sep 2009 14:03:45 +0200
De :
Marc Jutier

 
DE LA SERVITUDE MODERNE (vidéo)
Article rédigé le 23 août 2009, par Mecanopolis
« Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s’effondrer.
Mon pessimisme sur tout ce qu’elle fait pour nous entraîner dans sa chute. »

La servitude moderne est une servitude volontaire, consentie par la foule des esclaves 
qui rampent à la surface de la Terre. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises 
qui les asservissent toujours un peu plus. Ils courent eux-mêmes derrière un travail 
toujours plus aliénant, que l’on consent généreusement à leur donner, s’ils sont suffisamment sages. 
Ils choisissent eux-mêmes les maitres qu’ils devront servir.
http://www.mecanopolis.org/?p=9315


 
Truc 024

enquête le 28/08/2009 par Dan Israel
Grippe : l’OMS a-t-elle inventé la pandémie ?
Des médias allemands posent la question

Un virus qui a tué "au moins 2 185 personnes dans le monde" selon
l’Organisation mondiale de la santé peut-il être responsable d’une
pandémie ? C’est la question que pose, dans plusieurs médias allemands,
un chercheur italo-britannique indépendant. Le virologue Tom Jefferson
affirme que l’OMS a récemment assoupli sa définition d’une pandémie.
Pour mieux servir les intérêts de l’industrie pharmaceutique ?
L’organisation dément.

"Le virus dominant." Vendredi 28 août, l’Organisation mondiale de la
santé affirme dans une note que le H1N1 "est devenu le virus de grippe
dominant dans le monde, supplantant désormais la grippe saisonnière".
Selon son décompte, la grippe porcine a tué "au moins 2 185 personnes"
dans le monde. Plus de 177 pays sont touchés par la maladie. C’est
beaucoup ? Pas forcément. Chaque année, on estime qu’environ 5 000
Français meurent, directement ou indirectement, de la grippe. Et les
deux dernières pandémies de grippe, en 1957 et en 1968, ont fait
plusieurs centaines de milliers de morts.

Le terme "pandémie", utilisé par l’OMS depuis qu’elle est passée en
"phase 6" le 11 juin, serait-il exagéré ? C’est l’avis d’un chercheur
spécialisé, Tom Jefferson, qui travaille à Rome pour l’ONG "Cochrane
collaboration".

Dans une interview diffusée le 25 août dans l’émission Frontal21 sur la
ZDF, deuxième chaîne publique allemande (et que nous a signalé un
@sinaute exilé), il attaque sévèrement l’organisation. Vous pouvez
trouver l’émission intégrale ici (le reportage où Jefferson intervient
correspond à la première vidéo dans le cadre orange).

Nous en avons extrait et traduit le passage principal

En cas de légères erreurs de traduction, veuillez bien pardonner notre
allemand rudimentaire.

Selon Jefferson, l’OMS aurait donc modifié aux environs du mois de mai
sa définition du terme "pandémie". Auparavant, il aurait forcément
impliqué un nombre élevé de morts et de malades. Ce n’est plus le cas,
ce qui autorise la déclaration de l’état de pandémie pour la grippe A.

Le reportage indique ensuite que des représentants de l’industrie
pharmaceutique, dont des fabricants du vaccin anti-grippe H1N1, siègent
comme observateurs à l’OMS. Et sous-entend fortement qu’ils auraient
joué de leur influence pour gagner de l’argent.

Fin juillet, Jefferson avait déjà tenu des propos semblables dans
l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.
Voir l’interview traduite en anglais par le magazine,
http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,637119,00.html
et sa version française, réalisée par le site alterinfo.net.
http://www.alterinfo.net/Grippe-Porcine-Tout-Une-Industrie-Attend-Une-Pandemie-Interview-De-L-Epidemiologiste-Tom-Jefferson_a34918.html
Le chercheur désigne clairement l’industrie pharmaceutique : "Parfois on
a le sentiment qu’il y a tout un secteur industriel qui attend presque
qu’une pandémie éclate."

Quel crédit accorder à ce chercheur ? Le médecin Marc Zaffran, plus
connu sous son nom de plume Martin Winckler, qui avait déjà appelé à ne
pas céder à la panique sur son blog, lui fait confiance. Joint par
e-mail par @si, il n’y va pas par quatre chemins : "Le projet Cochrane
est un projet indépendant d’analyse des informations médicales. C’est
une valeur sûre, objective et extrêmement fiable".Pour lui, le discours
de Jefferson "est scientifique, alors que celui des gouvernements (et de
l’OMS, influencée par l’industrie qui fait probablement pression sous
une forme ou une autre, car l’OMS a besoin d’argent pour financer les
campagnes de santé dans les pays en développement) n’est pas crédible".

Mi-juin, un éditorialiste du Los Angeles Times avait lui aussi
questionné la définition actuelle de l’OMS. Mais lui situait sa
modification bien plus tôt que mai 2009 : "En 2005, l’OMS a promulgué
une définition qui ignore pratiquement le nombre de cas, et complètement
les morts."

Troublante définition sur le site de l’OMS

Qu’en est-il réellement ? La définition d’une pandémie de grippe pour
l’OMS est disponible dans un document (PDF) : la phase de pandémie est
caractérisée par l’apparition de foyers de maladie dans au moins trois
pays, répartis dans au moins deux régions du monde différente. Il n’y a
effectivement pas de référence au nombre de malades ou de morts.

Et pourtant, le 4 mai 2009, CNN révélait qu’on trouvait jusqu’à cette
date sur le site internet de l’OMS une trace d’une autre définition,
indiquant qu’une pandémie cause "un énorme nombre de morts et de
malades". Répondant aux questions de CNN, une porte-parole de
l’Organisation a parlé d’"erreur" et s’est excusé "pour la confusion" :
la définition aurait "été établie il y a quelques temps et peignait un
tableau plutôt sombre, qui pouvait être très effrayant".

Voici donc d’où vient le mois de mai, cité par Jefferson comme date de
la modification.

Mais l’OMS dément avoir changé de façon si drastique les conditions
permettant de déclarer une pandémie.

Contacté par @si, le service de communication donne les preuves de sa
bonne foi, sous la forme d’un rapport
(PDF disponible ici :
http://www.arretsurimages.net/media/article/s23/id2264/original.17635.pdf)
datant de 2005 et énumérant les mesures à prendre en cas de pandémie
grippale.

Il y est mentionné que les étapes scandant la progression de la pandémie
ont été modifiées. Et il apparaît que les nombres de cas ou de morts ne
sont déjà pas pris en compte...

C’est sans doute pourquoi le Los Angeles Times parle de 2005.

Ce n’est pas terminé... toujours pour se défendre d’avoir modifié ses
critères, et faire bonne mesure, l’OMS fournit également un document
semblable (le PDF est ici :
http://www.wpro.who.int/NR/rdonlyres/A7C42115-DF0F-48CF-82AF-DDE0D734994E/0/InfluenzaPandemicPlan.pdf),

datant cette fois de 1999. A cette date, plaide l’OMS, il n’était pas
question d’un "énorme nombre de morts".

Le document mentionnait seulement un "nouveau sous-groupe du virus", des
foyers "dans plusieurs pays" et des données indiquant qu’une "sérieuse
morbidité et de mortalité dans au moins un secteur de la population" est
probable.

L’OMS joue-t-elle sur les mots ? A vous de le dire

Bref, comme le résumait le chroniqueur médical du New York Times le 9
juin, il est très difficile de s’accorder sur une définition unique du
mot pandémie. Il signale même que les plus importants manuels de
médecine américains n’en donnent pas de définition !

Le Monde joue la panique

Et dans cette incertitude totale, où les gouvernements font le maximum
pour ne pas être accusés plus tard d’avoir sous-estimé le problème, le
rôle des médias est primordial. C’est pourquoi il est permis de
s’interroger sur la Une du Monde daté du 27 août. On pouvait y lire que
"la mortalité directe du H1N1 serait cent fois celle de la grippe
saisonnière". Forcément effrayant lorsqu’on a en tête le nombre
d’environ 5000 morts causés chaque année par la grippe classique, rien
qu’en France.

L’article auquel se rapporte la Une est titré de la même façon... Et
seuls ceux qui l’auront lu attentivement pourront chasser toute
inquiétude excessive. Il s’agit d’une interview de l’épidémiologiste
reconnu Antoine Flahault, que nous avons déjà invité sur notre plateau
en mai. Que dit-il ? Certes, on constate une mortalité directe "100 fois
supérieure à celle de la grippe saisonnière". Mais quelques lignes plus
tôt, il a pris soin de préciser que cette mortalité directe était très
rare. Ce sont plutôt les complications de la grippe qui tuent, comme il
nous l’avait expliqué. Alors en France, chaque année, combien de morts
directes de la grippe ? "A ma connaissance, pas plus de 5 à 6 cas."

Evidemment, une manchette du Monde indiquant que "le H1N1 pourrait tuer
directement 500 à 600 personnes en France" aurait été moins vendeuse.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Pandémie :
Épidémie qui s’étend à la quasi-totalité d’une population.
Est-il besoin de rappeler les grandes « catastrophes grippales » :
1889, grande épidémie qui ravage la Russie et l’Europe occidentale en quelques mois et qui,
de résurgence en résurgence, ne s’éteint qu’en 1894 ; 1918-1919, pandémie mondiale,
bien connue sous le nom de « grippe espagnole », qui débute en Chine et au Japon,
se propage en Russie puis dans tous les pays d’Europe et, finalement, en Amérique du Nord :
15 millions de morts, en tout (R. Schwartz, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p.132).
http://www.cnrtl.fr/definition/pandemie

Une pandémie (du grec ancien πᾶν / pãn (tous) et δῆμος / dễmos (peuple))
est une épidémie touchant une part exceptionnellement importante de la population
et présente sur une large zone géographique [1].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pandemie


 
Truc 025

“Dénoncer quelque chose et pouvoir le diffuser c’est une forme du militantisme”

L’assassinat de Poveda bouleverse la famille de Visa
04 Septembre 2009 Par Michel Puech
http://www.mediapart.fr/club/blog/michel-puech/040909/l%E2%80%99assassinat-de-poveda-bouleverse-la-famille-de-visa

Mercredi 2 septembre, le photographe et documentariste Christian Poveda,
54 ans, a été retrouvé, près de sa voiture sur une route, à El Rosario
dans la banlieue de San Salvador. Le journaliste a été abattu de deux
balles dans le thorax et d’une dans la tête. Une exécution.

Jeudi soir, Jean-François Leroy, directeur du festival « Visa pour
l’image » , a ouvert la soirée de projection avec des sanglots dans la
voix : « Nous avons appris ce matin à l’aube l’assassinat de Christian
Gregorio Poveda Ruiz…/… Ce soir c’est toute la famille de Visa qui est
en deuil. ». A son invitation, les 1500 festivaliers se lèvent pour
observer une minute de silence pour les 30 journalistes morts en mission
depuis le début de l’année.

Christian Poveda était présent l’année dernière à « Visa pour l’image »
. Il nous avait présenté son film documentaire sur le gang de la « Mara
18 », et Jean-François Leroy lui avait réservé une salle du couvent des
Minimes pour exposer les portraits noir et blanc qu’il avait faits de
ces jeunes assassins paumés, tatoués, rejetés par la société. Un travail
impressionnant.

Il m’en avait parlé longuement dans le patio de l’Hôtel Pams, quartier
général du festival, m’expliquant que ces « types là se retrouvaient
avec un flingue dans les mains à douze ans » et qu’ensuite leurs vies
n’étaient faites que de violence, de prison, « avant qu’ils ne finissent
inévitablement assassinés à leur tour ».

Il parlait avec passion de son travail. « Je ne cherche pas à expliquer
le fonctionnement de ces gangs, d’autres l’ont fait. Moi, ce qui
m’intéresse c’est de montrer leur vie. Je m’intéresse à eux. Eux
auxquels personne ne s’est jamais intéressé. On montre leurs meurtres,
leurs bagarres, mais eux… »

Il m’avait dit avoir passé des accords avec les deux bandes rivales et « 
traverser en voiture sans problème les quartiers ». J’étais sceptique,
mais Christian Poveda n’était pas du genre à vous laisser douter de ses
dires. Il avait repris son explication et défendu cette jeunesse avec
des accents du missionnaire de paix qu’il était au fond. « Je leur ai
dit, je vais vous montrer comme vous êtes réellement, et ça a marché.
Une fois que j’ai eu l’accord des « capo » - des chefs - j’ai pu
travailler sans problème. Enfin, il ne faut pas oublier qu’on est dans
un pays violent. Mais j’aime ce pays. »

A peine la nouvelle de son assassinat connue à Perpignan, le festival
fut en état de choc. Devant le Palais des Congrès, je rencontre Xavier
Soule le « patron » de l’agence Vu qui distribue son travail
photographique. « Nous l’attendions la semaine prochaine, et toute la
semaine dernière nous lui avons parlé au téléphone pour choisir les
photos qui, tirées en poster, doivent servir à la promotion de son film…
 » Un silence. « Il avait un grand cœur. C’est lui qui avait organisé
« Fifi pour la vie » cette fantastique exposition- vente de tirages
photo dont l’argent a servi à soutenir Françoise Demulder pendant sa maladie. »

« Ce qui me fait vraiment bizarre » me dit au téléphone Goskin
Sipahioglu, fondateur de l’agence Sipa Press qui a diffusé les
reportages de Christian Poveda de 1982 à 1987 « c’est qu’il est mort un
2 septembre, et que sa grande amie Françoise Demulder est partie le 3
septembre de l’année dernière. Christian c’était un des meilleurs, si ce
n’est le meilleur de sa génération. Il était têtu, courageux, avait
plein d’idées et surtout, il n’était pas que photographe, c’était un
excellent journaliste. Et ça, vous savez, il n’y en a pas tant que ça. »

Xavier Périssé, ancien directeur de la rédaction de l’agence Keystone
 aujourd’hui à l’agence Credo - est du même avis « Poveda avait la
passion de l’information. C’était un excellent journaliste, un peu tête
brûlée, une sorte de Patrick Chauvel espagnol. C’est un compliment ! On
a travaillé deux ans ensemble en 1987 et 1988, quand j’ai récupéré la
bande de photographes constituée par Mark Grosset à Black Star France,
qui venait de tirer le rideau. »

Thomas Haley, photographe de l’agence Sipa Press, est lui aussi
bouleversé. « Ecoute, te parler de lui aujourd’hui, c’est difficile… Il
y a quelques semaines à peine, nous dînions ensemble chez moi. Il était
venu pour organiser la sortie de son film, l’exposition à la galerie
Polka de la famille Génestar…(Ndlr : un portfolio lui est consacré dans
le numéro 6 de Polka magazine en kiosque). On s’est connus en 1982 à
l’agence Vision qu’il avait fondée l’année précédente, et qui n’a pas
duré longtemps. L’Ursaaf, les charges, la paperasse… Tout le monde est
parti à Sipa Press sauf lui. Il y avait alors un projet « Le Monde
Illustré », ancêtre du Monde 2 …. Ça ne s’est pas fait, alors il est
parti aux Philippines, s’est installé à Manille et là, a commencé à
travailler avec Sipa. Il espérait un « assignement » de Newsweek qui
n’est pas venu, mais ça marchait pas mal. Au bout d’un moment, les
Philippines sont devenues un sujet à la mode. Christian, lui, il
n’aimait pas quand tout le monde rappliquait. Il est parti pour
l’Amérique centrale et est tombé amoureux du Salvador »

« Il avait déjà fait beaucoup de reportages en Amérique centrale et du
sud, et comme il était d’origine espagnole, de la région d’Alicante, il
a réussi début des années 90 à négocier un budget pour une grosse
exposition avec la Caixa de Mediterraneo (CAM) » se souvient Pascal
Frey ancien commercial du laboratoire Publimod « nous avions fait le
choix des photos ensemble et nous avions tiré des portraits de
guérilleros taille réelle. L’expo a bien tourné et a d’ailleurs été
présentée à Perpignan. »

Sur le stand de Fedephotos, un collectif de photographes, Jacques
Torregano est de la même génération que Poveda, celle qui a commencé à
la fin des années 70. « A l’époque, j’étais à l’agence Collectif –
c’était son nom – et lui, avait fondé L’Atelier avec Bernard Bisson… En
fait c’est la tauromachie qui nous a rapprochés. On se voyait à Nîmes
pour la féria… »

« Oui c’est 1977 que nous avons créé L’Atelier » dit laconiquement
Bernard Bisson qui parait lui aussi touché. « Mais c’est loin tout ça…
Il avait déjà réalisé un documentaire sur le Sahara Occidental avec le
Front Polisario … Poveda, je l’ai perdu de vue. »

© G. Delalot

Comme Bernard Bisson, passées les années 80, je n’avais pas gardé le
contact avec Christian Poveda. Ce n’est que l’an passé ici, à Perpignan,
que nous nous étions retrouvés. Des moments chaleureux suivis d’échange
d’e-mails, d’une autre brève rencontre au vernissage du numéro 5 de
Polka Magazine et l’annonce qu’il avait – enfin – trouvé une
distribution française pour son film « La Vida loca ». Un dernier
message sur Facebook pour annoncer son arrivée à Paris et la promesse de
se revoir….

Trois coups de feu ont annulé tous ses rendez-vous, mais il faudrait
qu’ils nous tuent tous, pour que nous oubliions Poveda, son sourire et sa quête de vérité.

Pensées émues à sa compagne, et à sa famille.

Michel Puech

Perpignan le 3 septembre 2009

Le 30 septembre dans 130 salles de cinéma :

"LA VIDA LOCA", 1h30mn. Documentaire

Étude d’un phénomène de violence importé des Etats-Unis. En Amérique
Centrale, on les appelle les maras. Construits sur le modèle des gangs
de Los Angeles, ces groupes de jeunes sèment la terreur, entre autres à
El Salvador.

Consulter son book à l’agence VU
http://www.agencevu.com/photographers/photographer.php?id=70

un article en espagnol :
http://www.elfaro.net/Secciones/platicas/20070709/Platicas1_20070709.asp

http://www.oc-tv.net/christian-poveda,la-vida-loca.htm


 
Truc 026

Le SIDA apparaîtra un jour comme la page la plus noire de l’histoire de la médecine.

Découvrez ici une vision d’espoir...

Ce site vous donne des explications claires pour comprendre que le
"sida" est un concept sans aucune base scientifique réelle. Le "sida"
est un ensemble de maladies réliées entre elles via une cause unique de
façon complètement artificielle. Le VIH n’a jamais été isolé, les tests
de séropositivé n’ont aucune valeur, les morts attribuées au SIDA ont
essentiellement des causes iatrogènes (ie. causées par les traitements)
dans les pays riches, ou de niveau de vie dans les pays pauvres, et les
statistiques apocalyptiques sur le SIDA en Afrique sont totalement
fausses. Découvrez une nouvelle vision du SIDA déjà adoptée par plus de
600 scientifiques de par le monde, dont 2 prix nobel de chimie.

Chacune des maladies qui sont reliées artificiellement à ce syndrome a
une cause et une solution qui peuvent se comprendre et se soigner en
dehors de toute psychose collective et surtout en dehors de toute
origine prétendument virale de la maladie.

La liberté de choix thérapeutique est un droit humain fondamental.
Imposer un diagnostic mortel et des traitements parmi les plus toxiques
de l’histoire sur la seule base d’hypothèses sans preuve est
intolérable. C’est une violation inadmissible des droits de l’homme.

Et si tout ce que vous avez appris à propos du $IDA était faux ?
http://www.sidasante.com/

Autres sites :
Étienne de Harven : « L’hyppothèse du VIH est en train de s’écrouler »
on Thursday, April 02, 2009
http://www.rimouski.workwanted.ca/Article3.htm

Le SIDA du point de vue personnel d’un survivant à long terme par Mark Griffiths
http://www.onnouscachetout.com/themes/sida/sida-dissidence.php

SIDA : 20 ans de doutes sur le VIH - 21 Août 2008
http://www.mediapart.fr/club/blog/vincent-verschoore/210808/sida-20-ans-de-doutes-sur-le-vih

Un groupe croissant de scientifiques affirme que le virus du SIDA est innoffensif et que le SIDA n’est pas contagieux.
Découvrez ce que l’établissement du SIDA et les médias veulent vous cacher...
http://www.alasanteglobale.com/sida.html

vidéo
http://www.choix-realite.org/?7763-sida-le-doute


 
Truc 027


Message original --------
Sujet : [magazine] Le Chevalier au spéculum
Date : Fri, 28 Aug 2009 17:02:48 +0200
De : Périphéries

« Le Choeur des femmes » « Gaza, décembre 2008-janvier 2009. Un pavé dans la mer »

« Le Choeur des femmes », un roman de Martin Winckler
LE CHEVALIER AU SPÉCULUM
http://peripheries.net/article322.html

Ecrire un roman polyphonique jubilatoire, plein de rebondissements et
d’émotion, autour du service de gynécologie d ?un CHU de province ? C ?est
le pari que réussit Martin Winckler avec « Le Choeur des femmes ». Il y
met en scène la rencontre de Franz Karma, directeur de l ?unité 77,
médecin contestataire et marginal, et de son nouveau stagiaire, Jean
Atwood, brillant interne des hôpitaux, futur chirurgien, furieux de
devoir, pour achever sa formation, passer six mois à « écouter des
histoires de bonnes femmes ». Ces deux-là vont s ?affronter, se pousser
mutuellement dans leurs retranchements, avant de s ?apprivoiser, puis de
bouleverser la vie l ?un de l ?autre. Un livre formidable, mêlant le
divertissement et l ?empowerment, qui pose mille questions sur la culture
médicale dominante, sur la relation médecin/patient, et dont on ressort
avec une patate rare.

Nous profitons aussi de ce message pour vous signaler, avec beaucoup de
retard, la sortie du livre collectif « Gaza, décembre 2008-janvier 2009.
Un pavé dans la mer », aux éditions La Boîte à Bulles :
http://www.la-boite-a-bulles.com/fiche_album.php?id_album=75
Publié sous la direction de Maximilien Le Roy, il rassemble des
témoignages et des analyses, à travers textes, photos et dessins, sur
les événements de l ?hiver dernier. Il comprend notamment des
contributions de Rony Brauman, Michel Warschawski, Simone Bitton, Aude
Signoles, Alain Gresh... On y retrouve également l ?article publié sur
Périphéries sous le titre « Construire l ?ennemi ».

Bonne lecture et à bientôt,
Thomas Lemahieu & Mona Chollet

— -

Périphéries
Escales en marge
http://www.peripheries.net


 
Truc 028


Message original --------
Sujet : Re : Truks en vrak - mi-juin 2009
Date : Tue, 16 Jun 2009
De : henri lassauz

yes yes yes !!!!! ok pour continuer a recevior les trucs en vrak
merci henry


 
Truc 029

La droite bouge le pion du Honduras
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1703
25 août 2009 - André Maltais

Deux mois après que deux cents militaires, en pleine nuit, eurent
séquestré et déporté au Costa-Rica le président du Honduras, Manuel
Zelaya, ni l’Organisation des États américains (OEA), ni les
Nations-Unies, ni le rejet unanime de tous les gouvernements
latino-américains, ni la suspension de l’aide de l’Union européenne ne
sont venus à bout de la dictature.

Pour l’avocate des droits de l’homme états-unienne, Eva Golinder, il n’y
a pas le moindre doute que les États-Unis sont ceux qui permettent aux
putschistes honduriens de se maintenir au pouvoir.

Le moins que l’on puisse dire, écrit-elle sur le site Web Rebelion, est
que l’administration Obama a condamné le coup d’état de façon très ambigüe.

D’abord, en parlant de « rupture de l’ordre constitutionnel » au lieu de
« coup d’état », Washington a sciemment adopté le langage des
putschistes qui se justifient en accusant le président Zelaya d’avoir le
premier rompu avec la constitution du pays.

Les États-Unis ont aussi manipulé l’OEA de façon à ce qu’elle abandonne
l’idée du retour au pouvoir immédiat du président Zelaya et adopte une
solution de « négociations » entre « deux parties en conflit » de façon
à gagner un temps précieux pour la dictature et à essouffler la
résistance hondurienne.

La médiation du président costaricain, Oscar Arrias, a laissé croire que
les deux positions sont acceptables, légitimé les putschistes et
culpabilisé le président renversé d’une partie des faits ayant provoqué
le coup d’état.

D’ailleurs, ajoute Golinder, la secrétaire d’état, Hillary Clinton, et
ses porte-parole qualifient maintenant Roberto Micheletti de « président
intérimaire ».

L’administration Obama n’a ni rompu les relations diplomatiques ni gelé
l’importante aide financière et militaire fournie depuis 25 ans au
Honduras, pas plus qu’elle n’a appliqué les mesures commerciales prévues
dans le traité de libre-échange avec l’Amérique centrale (CAFTA) en cas
de rupture avec la démocratie.

« Ces mesures, dit Laura Carlsen, directrice du programme Amériques, du
Centre de politique international, coûteraient très cher aux putschistes
et sont réclamées par la population hondurienne qui a clairement indiqué
qu’elle est prête à en assumer les conséquences pour défendre la
démocratie. »

Regroupés dans le Comité de résistance nationale contre le coup d’état
(CRNG, en espagnol), les secteurs populaires prennent d’assaut les rues
et les routes du pays et cela, sans faillir, depuis le premier jour du
putsch.

Les manifestations auxquelles s’ajoute une grève générale illimitée font
mal aux putschistes mais l’aide états-unienne continue d’affluer et le
temps de jouer en faveur de la dictature.

Cette aide, par exemple, dit Andrés Pavon, directeur du Comité des
droits humains du Honduras (CODEH), a récemment permis à Roberto
Micheletti d’engager des commandos israéliens venus « mettre leur
expérience palestinienne et colombienne au service des forces armées du
Honduras ».

« Ils sont là, ajoute Pavon, pour provoquer agression et violence. Ils
vont commettre des assassinats sélectifs et répandre la peur pour
décourager les manifestations et démobiliser la résistance. »

Pour sa part, Marie Nassif-Debs, du réseau Tlaxcala, explique ainsi la
présence israélienne au Honduras. En Israël, dit-elle, avant le coup
d’état, les services secrets avaient déjà commencé à parler « d’une
coordination entre l’Iran (par l’entremise du Hezbollah) et le Venezuela
pour frapper les intérêts israëliens en Amérique latine ».

Diego Hernan Cordoba, membre de la rédaction de l’Agence de presse du
Mercosur, va dans le même sens : le coup au Honduras est dirigé contre
le Venezuela et l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA).

« Comme dans un jeu d’échecs, écrit-il, en bougeant un pion (Honduras),
on cherche à ce que la pièce plus importante, le roi (ALBA), fasse un
mouvement erroné permettant de mettre en échec le bolivarisme de Hugo
Chavez. »

D’ailleurs, aux premiers jours du coup, le président Chavez, dit-on,
brûlait de s’impliquer militairement dans le conflit.

« N’oublions pas, dit encore Cordoba, que l’engagement d’un pays de
l’ALBA dans un conflit ferait une grande faveur aux faucons états-uniens
de même qu’aux classes dirigeantes latino-américaines. »

Le coup d’état, ajoute-t-il, est aussi un avertissement de ces mêmes
faucons à toute l’Amérique latine et même à l’administration Obama qui « 
doit comprendre qu’elle ne peut presque rien changer à la tradition
impériale que la république nord-américaine a établi depuis la deuxième
guerre mondiale. »

Pour le journaliste argentin, Luis Balboa, dans le contexte de
l’actuelle crise financière mondiale qui a fortement frappé la
croissance des entreprises et du choix opéré par la plupart des
gouvernements progressistes de ne pas toucher aux structures de pouvoir
de la droite, celle-ci reprend rapidement l’initiative, en Amérique latine.

En plus de remporter les élections législatives en Argentine, le 28 juin
dernier, et au Mexique, le 5 juillet, la droite parraine une série
d’opérations visant à démolir moralement les régimes qui combattent
davantage les causes profondes de la misère.

Bilbao mentionne quelques-unes de ces opérations : le commando
d’étrangers débarqué en Bolivie pour assassiner Evo Morales ; la vidéo
diffusée par CNN impliquant le président guatémaltèque, Alvaro Colom,
dans le meurtre d’un avocat ; la tentative d’abattre l’avion qui amenait
Morales et Hugo Chavez assister à l’intronisation du président Mauricio
Funes, au Salvador, et l’offensive internationale sans précédent de la
presse commerciale contre le même président Chavez.

Tout cela, écrit-il, montre que « l’époque du contrôle de l’Amérique
latine par des gouvernements constitutionnels, inaugurée dans les années
1980 par l’administration Carter, est maintenant révolue ».

L’écrivain et politologue argentin, Marcelo Colussi, croit, lui aussi,
que « toutes les dictatures de l’histoire latino-américaine ne sont pas
disparues parce que la plupart des nouveaux gouvernements de gauche n’y
ont pas touché. ».

Le coup au Honduras est là pour nous le rappeler, dit-il. Tant que
l’économie était forte, pas de problème. Mais avec la crise de 2008, les
populations « pathétiquement, continuent d’être sans défense face aux
pouvoirs de facto : quelques tanks dans les principales villes, des
coupures d’énergie et une bonne campagne médiatique demeurent très
difficiles, sinon impossibles à affronter. »

Colussi demande s’il est encore possible pour les mouvements populaires
d’employer des moyens pacifiques alors que la réponse est la force
brute. Il reproche aux « simulacres de démocratie de gauche », adeptes
de la voie pacifique vers le socialisme, d’avoir « laissé leur
population à la merci des actes criminels de la droite ».

« Bien au-delà, conclut-il, des bonnes intentions d’un jamais plus qui a
circulé sur le continent après le retrait des dernières dictatures du
20e siècle, rien ne garantit, qu’avec de simples déclarations
politiques, effectivement, jamais plus ne pourront revenir la
répression, le sang et les guerres sales. »

Carlos Aguilar, lui, chercheur à l’Institut brésilien d’analyse sociale
et économique, il croit que le « virage à gauche » expérimenté depuis
une décennie en Amérique latine respire encore.

« Ce qui est certain, dit-il, c’est que le coup d’état marque une
nouvelle ère et que celle-ci apporte de nouvelles possibilités de
transformations que les populations et politiciens du continent se
doivent de saisir ! »

En ce sens, les élections qui auront lieu dans les deux prochaines
années, au Chili, au Brésil et en Argentine, sont cruciales.


 
Truc 030

La production de drogue en Afghanistan a augmenté 40 fois depuis l’occupation américaine
http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?21727
Le chef du Service Fédéral de Lutte contre le Trafic de stupéfiants
russe, Víctor Avanov, considère qu’avec un contingent de 100 mille soldats,
l’augmentation des cultures d’héroïne est une honte. 17 mille nouveaux
effectifs du Pentagone arriveront dans les mois à venir.

Une presse Web YVKE / les AgencesPrensa Web YVKE/ Agencias
vendredi 20 mars 2009

La production de drogues en l’Afghanistan a augmenté 40 fois depuis le
commencement de la campagne militaire des États-Unis et de l’OTAN, selon
un rapport diffusé ce vendredi par Víctor Ivanov, chef du Service
Fédéral de Lutte contre le Trafic de stupéfiants russe (SFLN).

"La fameuse Route de la Soie porte l’héroïne en Russie", a dit Ivanov à
une réunion du SFLN, après avoir rappelé qu’une grande partie de la
drogue afghane s’adresse à la Russie, en particulier à travers du
Kazakhstan, et d’ici à l’Europe, selon l’agence Interfax.

Il a souligné qu’en Afghanistan se concentre 93 pour cent de la surface
mondiale de culture du pavot et il a affirmé que l’augmentation de la
production de narcotiques dans ce pays est relative à la grande
concentration de troupes étrangères. Il a ajouté que les plans des
États-Unis de multiplier le nombre de troupes de la coalition
antiterroriste à l’Afghanistan posent la nécessité de ce que les pays
membres prennent l’engagement d’augmenter la lutte contre la production
de narcotiques.

Pour Ivanov, c’est une honte pour la communauté internationale que 93 %
de l’héroïne se rassemble dans un pays où un contingent de 100 000
hommes est déployé".

Para Ivanov, ?es una vergüenza para la comunidad internacional que el
93% de la heroína se acumule en un país donde está desplegado un
contingente de 100 000 hombres".

Actuellement, le président des États-Unis, Barack Obama, fignole les
détails d’une nouvelle stratégie civile et militaire en Afghanistan pour
affaiblir les talibans dans les provinces du sud, qui passera pour
envoyer des centaines de diplomates et de fonctionnaires, en plus
d’augmenter le nombre de soldats et de policiers afghans.

Comme le rapporté The Washington Post hier, la Maison Blanche cherche
d’envoyer les diplomates et les fonctionnaires de ministères comme
Agriculture ou Justice pour améliorer la possibilité de gouvernement et
les politiques de développement et pour combattre la corruption et le
trafic de stupéfiants. De plus, Obama veut améliorer la coopération
entre le reste de gouvernements et des ONG internationales et renforcer
le papier de l’ONU.

Le quotidien rapporte qu’Obama poursuit l’envoi d’organes de sécurité
internes jusqu’à un total de plus de 400.000 soldats et de
femmes-policiers, ce qui doublerait sa taille actuelle et triplerait le
nombre que le Pentagone considéré suffisant en 2002, quand George W.
Bush avait donné les talibans pour battus.
Conformément au Times, quelques membres de l’équipe d’Obama ont
controversé la viabilité du plan, puisqu’il impliquerait investir entre
10.000 et 20.000 millions de dollars dans les sept années prochaines.

Il a filtré qu’avait été approuvé cette année l’envoi de 17.000 soldats
américains, ce qui élèvera à 55.000 le nombre de troupes d’EU dans le
pays arabe.


 
Truc 031

Jean Marie Bigard nous parle des incohérences de la
version officielle sur les attentats du 11 septembre 2001
http://www.wikio.fr/video/1407381
http://www.tribords.com/?bigard-11-septembre-serie-videos
http://www.youtube.com/user/JeanMarieBigard1


Fin des Trucs

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