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Le socialisme, seule alternative au capitalisme
Robert Bibeau & Vincent Gouysse pour l’Organisation Communiste de France | polpresse.blogspot.fr | mardi 25 juin 2013
mercredi 26 juin 2013
Le socialisme, seule alternative au capitalisme
Robert Bibeau
& Vincent Gouysse pour l’Organisation Communiste de France | polpresse.blogspot.fr | mardi 25 juin 2013
Le monde impérialiste s’écroule
Le
monde capitaliste affronte la sixième année d’une crise économique majeure dont
l’ampleur est sans équivalent depuis celle des années 1930. Dans l’ensemble des
pays impérialistes en déclin, que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou au
Japon, la bourgeoisie sur la défensive économique est passée à l’offensive
politique. Alors que les rangs des chômeurs et des travailleurs pauvres et à
statuts précaires s’agrandissent, les États bourgeois sabrent dans les dépenses
publiques et détruisent ce qui reste des systèmes de retraite, d’enseignement
et de santé qui ont été – depuis les années soixante environ –, le prix à payer
(i.e. le coût de la force de travail) pour obtenir la stabilité politique et la
paix sociale dans le monde occidental.
Pendant
ce temps, rongées par le réformisme et le démocratisme-électoraliste, les
dernières organisations prétendument communistes continuent de se décomposer au
profit des partis nationalistes bourgeois les plus réactionnaires qui
accaparent leur électorat traditionnel alors que le syndicalisme de collaboration
de classe n’en finit plus de se compromettre avec les dirigeants du Capital et
leurs politiciens serviles en donnant son aval à la destruction des chaînes
dorées des esclaves salariés (exit les régimes de retraite raisonnables, les
salaires permettant de survivre, le crédit bon marché, l’aide sociale et les
soins de santé accessibles, l’allocation chômage, etc.).
En
dépit de cette offensive de grande ampleur, la classe ouvrière et ses alliés semblent
apathiques et méfiants vis-à-vis des organisations censées les représenter,
davantage résignés que révoltés, et quand la révolte éclate,
elle est spontanée-inorganisée-désorientée. Alors que jamais au cours de
l’histoire récente les fondements garantissant la stabilité sociale dans les
vieux pays impérialistes n’ont semblé aussi fragiles, jamais la résistance
opposée par la classe ouvrière et ses
alliés – travailleurs, étudiants, chômeurs – n’a semblé aussi faible. En
témoignent les ’’réformes’’ successives du système de retraite qui aboutiront à
une augmentation de la durée du travail pour les actifs et à une baisse du
niveau réel des pensions pour les retraités. Le Capital continue à dégrader les
conditions d’exploitation du travail salarié le plus impunément du monde.
Alors
que jamais dans l’histoire récente, la possibilité et la nécessité de la
destruction du mode de production capitaliste n’ont paru aussi évidentes,
jamais les conditions subjectives n’ont paru aussi défavorables, présentant la classe
ouvrière internationale plus divisée, plus désorientée que jamais.
Pourtant, la révolte gronde sourdement
La
faute en revient d’abord, aux conditions matérielles objectives et à un
approfondissement constant et inexorable de la crise qui précarise
l’emploi ; paupérise des millions de familles de plus en plus obnubilées
par les nécessités impératives de la survie ; terrorise les travailleurs
craignant de perdre leur emploi et entrave toute velléité de résistance
organisée.
La bourgeoisie a veillé au grain et elle a perverti les
organisations de la classe ouvrière en assurant la domination sans partage des
directions et cadres révisionnistes, opportunistes et réformistes sur le mouvement
ouvrier et sur le mouvement pseudo-communiste international. Une
domination si prégnante que pour nombre d’ouvriers, le socialisme n’est même
plus une hypothèse de solution aux maux du capitalisme. C’est que le mot « socialisme »,
tant galvaudé, dissimule dans la bouche des réformistes toutes les tares
inexpugnables de l’impérialisme.
La
conséquence la plus immédiate de cette trahison des clercs gauchistes,
sociaux-démocrates et réformistes résulte en une conscience politique de la
classe ouvrière qui retarde par rapport
à l’évolution des conditions économiques, politiques et sociales objectives.
Cependant, prenez garde
manants, à l’Organisation Communiste de
France, nous pensons que la braise couve sous la cendre, les tensions
révolutionnaires se multiplient et se concentrent et les forces de la révolte
s’accumulent si bien qu’un jour, pas si lointain (voyez les camarades
brésiliens), l’insurrection jusqu’ici réprimée, éclatera en une guerre de
classe inextinguible. Ce jour-là, la
question de la direction révolutionnaire se posera avec acuité. Le grand Capital
le sait et il s’y prépare fébrilement alors qu’il lance une vague de répression
fasciste après l’autre. Au même moment, il intime à ses régiments de réformistes,
d’opportunistes et de gauchistes et à leurs consorts fascistes de monter à
l’assaut de la citadelle ouvrière désorganisée-désorientée.
C’est pourquoi, il est plus que jamais nécessaire de
rappeler à tous ceux pour qui le terme « socialisme » est synonyme de
direction ’’social-démocrate-nationaliste-véreuse’’
à la mode PS-PCF-Front-de-Gauche-NPA-LCR-PRCF-URCF
ou synonyme de ’’dictature prolétarienne sanguinaire’’
bafouant les libertés élémentaires – un épouvantail brandi par la
bourgeoisie pour effrayer les esclaves salariés et les détourner du chemin de
leur liberté économique, politique et
sociale. À tous ceux-là, il importe de rappeler de quoi le mot socialisme
était le nom.
Le socialisme, c’est d’abord la classe ouvrière au pouvoir
En
tant que période de transition vers
une société communiste en partant d’une
société capitaliste-impérialiste maltraitant quotidiennement les travailleurs en
les soumettant pour la plupart aux tortures d’un travail excessif, aux dangers
des chantiers meurtriers, des mines et des usines contaminées et polluées ;
et pour une autre fraction à la menace du chômage sans rémission, au
travail précaire jusqu’à la mendicité ; le socialisme, société débarrassée de l’exploitation, ne pourra faire
l’économie d’un certain degré de répression à l’encontre des reliquats de la
classe capitaliste monopoliste (dépouillés de leurs propriétés mais tapis dans
l’antichambre attendant leur revanche) ; à l’encontre du grand capital
financier-banquier-boursier, de ses suppôts et de ses affidés petits bourgeois,
espérant tirer leur épingle du jeu, et se vendre pour
bien peu.
La
société bourgeoise de « démocratie pour les riches » connaît bien
cette problématique et ces pratiques de contentions à l’encontre des ouvriers militants
et de leurs partisans. Écrasez-vous, ouvriers-étudiants-employés et vous serez
saignés à blanc sans être matraqués. Si vous résistez, vous serez saignés à
blanc et matraqués ’’démocratiquement’’. En d’autres termes, sous
l’impérialisme en crise, la frontière est ténue entre le ton ’’démocratique’’
du « cause toujours », et le ton fasciste du « ferme ta gueule ».
Longtemps
après leur expropriation sans indemnisation, les anciens exploiteurs
continueront à nourrir leur rancœur et leur rêve de retour au pouvoir et à
fomenter des complots visant à renverser le nouvel ordre économique et
politique socialiste prolétarien (Il
suffit d’observer cette politique revancharde, anti-ouvrière, qui s’exerce en
ex-Union Soviétique, en Russie et dans tous les ex-pays « de l’Est »).
Que
l’État socialiste soit, du point de
vue des riches, assimilable à une ’’dictature du prolétariat’’ est tout à fait normal. Pour la
grande masse des ouvriers, étudiants et
employés – ceux qui auparavant étaient exploités et spoliés –, le socialisme
sera en revanche synonyme de libertés et de droit renouvelés : assurance
de pouvoir travailler – sans jamais connaître les affres du chômage ou du
travail précarisé – ; extension de la démocratie populaire à la gestion de
l’entreprise ; droit d’exercer un contrôle direct (y compris
post-électoral) sur l’ensemble des élus gérant l’appareil d’État (national,
régional et municipal) ; depuis les fonctionnaires jusqu’aux
administrateurs d’entreprises, ainsi que des gestionnaires de la justice, de la
police et de l’armée du peuple qui organiseront la répression des conspirations
des reliquats de la bourgeoisie, pour la défense des intérêts du prolétariat et
de ses alliés de classe.
Ce
mécanisme est certes à l’origine, comme il l’a été en URSS durant les décennies
de pouvoir socialiste (1917-1953), d’une tension continuelle au sein de l’appareil
étatique — un mécanisme que la bourgeoisie a diabolisé et calomnié, effrayée
d’y être un jour confronté. Une véritable démocratie populaire ne saurait faire
l’économie de la vigilance et du nettoyage permanent de l’appareil gouvernemental
et de ses directions judiciaire, policière et militaire. Il n’existe pas
d’autres moyens pour prévenir la formation d’une nouvelle caste dirigeante et
d’une nouvelle classe exploiteuse au sein d’un appareil de direction unique
aussi puissant que le sera l’État socialiste prolétarien détenteur de tout le
pouvoir économique d’un pays indépendant (la
véritable indépendance étant vis-à-vis de tous les impérialistes) et menant
la politique ordonnée et harmonieuse d’une économie planifiée.
Le socialisme, c’est la fin du profit et de la concurrence
Cette
vigilance socialiste de tous les instants est nécessaire pour qui désire
préserver les multiples bienfaits résultant du nouvel ordre socialiste !
Le socialisme met fin à la concurrence entre les travailleurs pour l’emploi et
les salaires en mettant fin à la concurrence pour la production des biens et
des services et permet la naissance et l’épanouissement d’une nouvelle idéologie :
la certitude de ne pas travailler pour engraisser une classe de parasites spoliateurs,
mais de travailler pour son bien-être personnel et ceux de sa communauté.
Sous le socialisme, l’accès aux biens
et aux services ne sera plus déterminé par l’exigence de produire au moindre
coût afin d’accumuler des profits et de faire face à la concurrence acharnée d’entrepreneurs
privés (qui auront tous été expropriés) ; l’accès aux biens et aux
services sera déterminé par l’augmentation de la productivité du travail afin
que chacun puisse subvenir à ses besoins et aux besoins de tous les siens,
besoins en biens de consommation courant ; extension de la gratuité des
soins de santé, de l’éducation-formation et des transports ; accès pour
tous à un logement décent et gratuit ; accès aux loisirs, aux sports et à l’enrichissement
moral et culturel pour tous ceux qui participeront à l’économie générale de la
société socialiste, tandis que « l’oisif ira loger ailleurs ».
Sous
la dictature du prolétariat le salariat disparaîtra peu à peu. Il subsistera un
temps comme « supplément » pour acheter des semences pour son jardin
(le socialisme n’abolit pas la propriété privée limitée, cependant, jamais
aucun moyen de production et d’échange ne sera privé), de la peinture pour son
logement, des vêtements pour ses enfants, des livres pour de bons moments. Pour tous les biens et les services qui ne seront pas
gratuits, l’État socialiste du
prolétariat fixera des prix bas pour la consommation alimentaire, vestimentaire,
énergétique, culturelle et les loisirs. À terme, le socialisme abolira
complètement ce veau d’or qu’est l’argent, « cet entremetteur universel »
(Karl Marx, Manuscrits de 1844).
La société socialiste sera la société des travailleurs, point
de place pour l’arnaqueur, le spoliateur, le parasite, évidemment tout cela
effraie les accapareurs de profits, les pilleurs de bénéfices et les
spoliateurs de dividendes !
En d’autres mots, la loi du développement
économique et social ne sera pas la course aux profits maximums pour une
minorité de parasite comme c’est le cas de nos jours ; la loi fondamentale du
développement économique socialiste tendra irrémédiablement vers le
principe : « De chacun selon
ses capacités – à chacun selon ses besoins ».
La
répudiation de la loi du profit entraînera qu’il ne sera plus requis de sacrifier l’environnement – de détruire irrémédiablement
la Terre-mère nourricière poussé par l’unique souci d’enrichir une coterie de
ploutocrates avilie. Les ouvriers et le peuple n’ont aucun intérêt à détruire
la planète berceau de leur survie et de leur
reproduction élargie. Seul le socialisme peut sauver l’humanité menacée par
l’impérialisme pollueur et destructeur.
Certains
seront tentés de demander : « Puisque le socialisme est un ordre
économique et politique de progrès et de bien-être pour le peuple, pourquoi les
États socialistes ont-ils tous disparu ? ».
Le renversement du socialisme en URSS
En
URSS, le mécanisme ayant mené au triomphe de la contre-révolution et au retour du
capitalisme (1953) est simple, il peut être résumé ainsi : en 1917, la
Russie était un pays misérable semi-féodal, formée d’une paysannerie appauvrie
et illettrée, et dont l’industrie avait été détruite par la Guerre (1914-1917).
Le Parti Bolchévique au pouvoir (octobre 1917) dû faire face à l’hostilité des pays
capitalistes coalisés militairement pour le ramener dans le giron du
capitalisme jusqu’à leur défaite, après sept années de guerre civile et
d’invasion.
Il fallait désormais s’occuper
d’organiser la production industrielle et agricole et donc entrer en conflit
avec les restes de l’ancienne société (qui ne s’éteignent pas après la prise du
pouvoir par le prolétariat). Cadres corrompus, propriétaires fonciers avides (koulaks),
saboteurs infiltrés de l’étranger (trotskystes et terroristes blancs),
rendirent nécessaire le plein exercice de la Dictature du Prolétariat. le Parti communiste-bolchévique est
parvenu en moins d’une décennie à redresser l’économie du pays ; à le
doter d’une puissante industrie mécanique capable d’insuffler un dynamisme
colossal à toute les branches d’industrie ; capable de produire la machinerie
agricole permettant de sortir la paysannerie de sa condition misérable et à
donner des perspectives d’avenir et un idéal à un peuple multi-ethnique
autrefois divisé par les pogroms, le racisme et la pauvreté abjecte.
Mais
la trêve fut brève, en 1933, Hitler prenait le pouvoir (démocratiquement) en Allemagne
avec le plein soutien de la classe des capitalistes monopolistes allemands
(Krupp, Messerschmitt, etc.). Il avait clairement exprimé ses visées sur l’URSS
« ghetto » du « judéo-bolchévisme », disait-il. Les
soviétiques avaient depuis longtemps compris le message et le Komintern (organisation internationaliste
des communistes) avait clairement analysé la situation. Hitler et les
puissances occidentales passaient accords secrets sur accords secrets dans le
dos de l’URSS. Mais pour le pouvoir prolétarien socialiste, aucune surprise en-cela.
Sur la base de ces informations,
l’industrie lourde fût donc mise au service de la production d’armement. Les
peuples de l’URSS sont entrés dans une période de guerre dont l’enjeu était
tout autant la destruction du premier État du prolétariat qu’un nouveau partage
du monde (affaiblissement de l’impérialisme anglais et montée en puissance de
l’impérialisme étatsunien). Avant, pendant et après la guerre, qui dura cinq
ans, les puissances occidentales jouèrent en permanence un double jeu, laissant
porter l’effort de guerre à l’Est dans l’espoir ouvertement déclaré de voir
Hitler « faire le sale travail » de destruction de l’État socialiste.
En 1945,
l’URSS était toujours debout – ayant brisé définitivement les reins de l’hydre
NAZIE –, le capital international dû s’incliner.
Le Parti Communiste avait su mobiliser les peuples soviétiques, vaincre le
nazisme et maintenir l’État socialiste prolétarien. Les peuples du Monde
avaient là un modèle éclatant. Un exemple trop dangereux pour les
impérialistes. La puissance anglaise rabaissée, laissait désormais la place à
l’impérialisme étatsunien et ce dernier marquait son hégémonie sur la scène
internationale capitaliste en larguant les premières bombes atomiques sur les
populations civiles du Japon. Ce crime
contre l’humanité prenait une intense signification avec l’approbation tacite
de la « communauté internationale » (ONU) déjà assujettie à son
nouveau maître.
En URSS, après 18 millions de
victimes (civils pour les 2/3), il fallait tout reconstruire, former de
nouveaux cadres, rétablir l’économie. Depuis 1917, ce pays n’avait connu que 16
années de paix (1924/1940), ses cadres avaient été décimés par la guerre, ses
infrastructures détruites. Staline, et la direction du Parti Communiste de
l’Union Soviétique, conscients de cette problématique se mirent à rédiger des
documents essentiels qui nous permettent encore aujourd’hui de saisir la
justesse des orientations, avant la guerre autant qu’après la guerre, tant sur
le plan politique, idéologique, qu’économique. Mais Staline meurt en mars 1953.
Dès 1956, au 20ème
congrès du PCUS, Khrouchtchev, nouveau Secrétaire Général, présente un réquisitoire (publié simultanément
à Washington !) contre les politiques du Comité central du PCUS et contre
Staline – ex-Secrétaire Général –, non sans avoir auparavant ’’épuré’’ le Comité Central du PCUS de 40 % de ses membres.
Sur le plan
international, la ’’nouvelle URSS’’ khrouchtchévienne utilisera :
- La
force militaire pour maintenir les « pays de l’Est » dans sa sphère
d’influence, dont certains dirigeants furent corrompus par les services
spéciaux des États-Unis. Ce seront les dramatiques répressions en Hongrie (1956),
en Tchécoslovaquie (1968) et l’invasion de l’Afghanistan (1980).
- La compromission et l’ère de la soi-disant
« cœxistence pacifique » avec l’impérialisme étatsunien ; retirant les
missiles de Cuba aux premiers aboiements de J.F Kennedy (l’homme qui affréta un
corps expéditionnaire pour occuper et bombarder le Vietnam).
Toute
différente avait été la ligne suivie par Staline et le PCUS lorsque Tito, en
Yougoslavie, avait trahi le Mouvement Communiste International à la veille des
années 1950. Le PCUS s’était refusé à intervenir militairement, en dépit de la
persécution des marxistes-léninistes. Pour Staline, une intervention aurait
donné du grain à moudre aux impérialistes et n’aurait pas servi les intérêts du
socialisme dans le monde.
Le
droit des nations et des peuples fut grossièrement bafoué par Khrouchtchev le révisionniste. Ses
concurrents impérialistes de « l’Ouest » surent en profiter dans leur
propagande anti-communiste pendant la « Guerre froide ».
Le premier État
socialiste-prolétarien de l’histoire venait d’être renversé, remplacé par un
État capitaliste monopoliste d’État ou le profit fut rétabli et pour lequel les
« pays frères » devenaient de simples colonies à exploiter et dominer.
Dans les décennies suivantes, cette nouvelle classe exploiteuse à
la rhétorique prétendument socialiste et anti-impérialiste sera incapable de
suivre le rythme imposé par ses concurrents impérialistes d’occident et finira
par voir son territoire se disloquer définitivement après la « chute du
mur », ravalant l’impérialisme russe au rang de puissance impérialiste de
second rang. Le peuple soviétique sombra dans un
abîme de misère dont il ne se relèvera que par une nouvelle révolution
socialiste.
Le prolétariat mondial n’a qu’une seule alternative
L’instauration
et la défense du mode de production et du régime socialiste d’économie
politique sont des combats de tous les jours où le prolétariat et son
avant-garde ont malheureusement essuyés des revers jusqu’à présent. Rappelez-vous
cependant que dans la vieille Europe archaïque, la bourgeoise a bataillée deux
siècles pour abattre le régime oppressif aristocratique-féodal et pour le
remplacer par le système bourgeois-capitaliste.
Il est compréhensible que les ouvriers
aient besoin d’accumuler des forces et de l’expérience avant de parvenir à
remplacer radicalement et totalement le régime oppressif bourgeois décadent par
le seul régime qui ne remplacera pas une forme d’exploitation de l’homme par
une autre forme, mais par un système économique, social et politique qui
abolira toute forme d’exploitation de l’homme par l’homme.
Il
y a soixante ans, les prolétaires et les travailleurs du monde entier ont certes
essuyé un revers majeur avec la restauration du capitalisme en URSS, et en
Albanie par la suite, pourtant, il n’y a pas d’alternative au socialisme. Le mythe réformiste cherchant à forger
un impérialisme à visage humain « éco-socialiste, alternatif, chaviste,
cubain, national-chauviniste, etc. » ; mythe largement relayé par les
médias bourgeois aux ordres des capitalistes, et par tous les groupes ou
groupuscules de « gauche », n’a d’autre fonction que de duper la
classe prolétarienne et de détourner les alliés des ouvriers de la voie
socialiste révolutionnaire en leur faisant croire qu’un troisième mode social
de production serait possible sans détruire les fondements économiques de la
société impérialiste érigée sur la
propriété privée des moyens de production et d’échange, sur le travail salarié et
la plus-value spoliée. Cette troisième voie n’est qu’un leurre avancé par les
petit-bourgeois déçus du capitalisme et incapables de surmonter leur frayeur de
la violence révolutionnaire populaire, leur soumission au parlementarisme
bourgeois, au réformisme, à la prétendue voie pacifique vers le socialisme,
leur peur de perdre leurs maigres avantages de fonctionnaires et de couche
sociale temporairement privilégiée.
Il
n’y a pas de troisième voie. Tout comme il n‘y a que deux classes antagonistes
: les exploiteurs et les exploités ; il ne peut y avoir que l’abolition de
l’exploitation ou la perpétuation de l’esclavage salarié. Quand l’insurrection
prolétarienne éclatera, ils se rallieront s’ils le souhaitent ; d’ici là,
le prolétariat doit se tenir aussi loin que possible de leur impudence et de
leurs manigances visant à désorienter et liquider le mouvement révolutionnaire
ouvrier.
Bien
qu’aujourd’hui les exemples de l’URSS et de l’Albanie socialistes appartiennent
au passé, ils restent d’actualité pour comprendre ce que les ouvriers devront faire
pour renverser le régime impérialiste guerrier, le garder en échec et maintenir
le prolétariat au pouvoir du futur État socialiste, avenir de l’humanité.
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Pour un complément d’information, visitez http://marxisme.fr/
Voir en ligne : LE SOCIALISME, SEULE ALTERNATIVE AU CAPITALISME.