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L’ONG israélienne B’Tselem accuse l’armée, israélienne aussi, de n’avoir pas agi selon les lois de la guerre durant l’Opération Pilier de Défense, en novembre 2012

Gerard Fredj | israel-infos.net | jeudi 9 mai 2013

jeudi 9 mai 2013

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 Pilier de Défense : B’Tselem met l’armée israélienne en accusation
Gerard Fredj | israel-infos.net | jeudi 9 mai 2013
 « Bombardement ciblé » : B’TSelem remet en cause la version de l’armée israélienne
Contre Info, avec The Guardian, B’Tselem | contreinfo.info | samedi 3 janvier 2009

sur le net

 Israël accusé de maltraiter des enfants palestiniens
Sarah Pinard, AFP, AP, Reuters Agences | lefigaro.fr | mercredi 6 mars 2013
Selon un rapport de l’Unicef, les soldats israéliens infligent de mauvais traitements aux mineurs palestiniens qu’ils arrêtent, interrogent et placent en détention. L’État hébreu rejette en bloc ces accusations.




israel-infos.net

Pilier de Défense : B’Tselem met l’armée israélienne en accusation
Gerard Fredj | israel-infos.net | jeudi 9 mai 2013

B’Tselem , une ONG de Défense des Droits de l’Homme, accuse l’armée de n’avoir pas agi selon les lois de la guerre durant l’Opération Pilier de Défense, en novembre 2012.

Selon l’organisation, 167 palestiniens dont 87 civils auraient été tués, dont 70 dans le seconde phase de l’opération.
Dans son rapport publié six mois après la fin de la guerre, B’Tselem estime que "les civils, qui n’étaient pas impliqués dans les combats, n’ont pas été suffisamment avertis, l’armée israélienne n’a pas respecté les lois de la guerre".

Selon B’Tselem, parmi les victimes, "seules" 69 auraient été des combattants, et la majeure partie des victimes civiles aurait été tuée dans les quatre derniers jours de l’opération.
B’Tselem affirme que l’opération militaire israélienne est loin de "l’image ancrée dans l’opinion publique israélienne, selon laquelle il se serait agi d’une opération chirurgicale".

Le rapport mentionne également la mort de quatre civils israéliens à Kyriat Malahi et deux hommes des forces de sécurité tués par un tir de mortier, ainsi que l’élimination de sept personnes tuées dans les rues de Gaza par la foule, suspectées de collaboration avec Israël.

L’armée israélienne rappelle, en réponse, qu’elle a mis sur pied une commission d’enquête pour évaluer les effets de la guerre et qu’aucun acte n’a été relevé comme relevant d’une violation des lois de la guerre.
Par ailleurs, l’avocat général de l’armée a lancé une investigation sur d’éventuelles violations du droit par les soldats, toujours en cours ; l’enquête concerne la mort de civils palestiniens mais jusqu’à présent, aucun élément qui nécessiterait une mise en accusation n’a été trouvé, selon un communiqué de l’armée israélienne qui estime qu’il s’agit "de victimes collatérales des opérations militaires" et qu’en aucun cas, ces civils n’ont été visés intentionnellement.

Le rapport note également, dans son introduction, en quatre lignes, les tirs des factions palestiniennes de Gaza sur Israël depuis des groupes de cils ou des zones d’habitations, ainsi que le stockage d’armes et de munitions dans les immeubles d’habitation.
Ceci explique sans doute cela.




contreinfo.info

« Bombardement ciblé » : B’TSelem remet en cause la version de l’armée israélienne
Contre Info, avec The Guardian, B’Tselem | contreinfo.info | samedi 3 janvier 2009

Parmi les vidéos diffusées par l’armée israélienne figure un enregistrement présenté comme un tir visant des miliciens transportant des roquettes Grad. L’ONG israélienne B’Tselem a recueilli des témoignages et des photos remettant en cause la version de l’armée. Selon ces éléments, les 8 victimes transportaient des bonbonnes de gaz que leur propriétaire voulait mettre à l’abri des vols, et non pas des roquettes.

Contre Info, 3 janvier 2009

L’armée israélienne a diffusé sur Youtube une vidéo présentée comme l’enregistrement, effectué le 28 décembre, d’un tir visant des miliciens palestiniens transportant des roquettes de type Grad.

Après enquête, l’ONG israélienne B’Tselem conteste cette version et affirme que ce sont des civils qui ont été visés.

Elle a recueilli le témoignagne de Abu Imad-Sanur, le propriétaire du véhicule, ainsi que des photographies prises sur place, montrant que le camion transportait non pas des roquettes mais des bonbonnes de gaz en provenance d’un atelier à proximité. La famille de M. Imad-Sanur voulait les mettre à l’abri pour éviter un pillage, le local ayant été endommagé par le bombardement d’une bâtiment voisin.

Les victimes sont Muhammad Bassel Madi, âgé de 17 ans , Wisam Akram Eid, 14 ans, Imad Ahmad Sanur, 32 ans, Rami Sa’adi Ghabayan, 24 ans, Mahmoud Nabil Ghabayan, 14 ans, Ashraf al-Dabagh, 26 ans, Muhammad Majed Ka’abar, 20 ans, et Ahmad Ibrahim Khila, 15 ans.

Deux autres personnes présentes sur les lieux, Bilal Suheil Ghabayan, 19 ans et Baha Suheil Ghabayan, 16 ans, ont été gravement blessées.

M. Imad-Sanur déclare n’avoir aucun lien avec les miliciens responsables des tirs de roquettes.

Les photos diffusées par B’Tselem montrent des bonbonnes de gaz calcinées parmi les débris du véhicule visé par le bombardement.

(JPG)

M. Imad-Sanur, averti qu’un atelier de métallurgie proche du sien avait été détruit par une bombe, s’était rendu sur les lieux. L’explosion ayant détruit une partie de ses murs, il a alors décidé de retirer son matériel du local, craignant un vol.

(JPG)

C’est lorsque son fils Imad dirigeait le second chargement du camion qu’il a été tué. M. Imad-Sanur, qui se tenait à ce moment là de l’autre coté de la rue, a soudainement vu une énorme explosion. Il s’est alors mis à courir en direction des corps des victimes. En découvrant le cadavre de son fils, il a perdu connaissance.

Interrogé par le Guardian, M. Imad-Sanur déclare : « Nous voulons la paix. Qui peut vouloir voir mourir son fils ? La version israélienne est totalement fausse. La camionnette est toujours là et la bonbonne d’oxygène est encore à côté. Tout le monde peut venir vérifier. »

Video Al Jazeera

Sarit Michaeli, porte-parole de B’Tselem, déclare que son organisation n’a pas été en mesure de vérifier par elle-même les déclarations de M. Imad-Sanur sur son absence de liens avec les miliciens, mais que son récit est crédible. « Cela montre qu’une enquête est nécessaire », juge-t-elle.

Video de l’armée israélienne


Contre Info, avec The Guardian, B’Tselem

Illustrations : B’Tselem





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