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De la case violeur à la case rabbin

Mylène Sebbah | israel-infos.net | mardi 19 mars 2013

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De la case violeur à la case rabbin
Mylène Sebbah | israel-infos.net | mardi 19 mars 2013

Yaakov Yitzhak Rata, libéré de prison après avoir purgé une peine de seize ans de prison pour viol, a hérité immédiatement à sa sortie de la fonction de son père décédé au cours de son emprisonnement : celle de rabbin de la communauté Shomrei Emumim à Jérusalem.

Les anciens détenus de longue peine, pour ce type de condamnation, sont généralement envoyés dans des programmes de réhabilitation à leur sortie de prison.

Pas Yaakov Yitzhak Rata qui, à peine libéré de l’aile religieuse de la prison du Maasiyahou, s’est retrouvé directement propulsé à la tête de la communauté religieuse dont son père était le chef.
Le rabbin Avraham Haïm Rata, surnommé le "Rabbi Shomrei Emumim", décédé l’été dernier, dirigeait une petite congrégation de deux cents adeptes basée à Jérusalem.

Afin d’éviter tout conflit de succession, il avait indiqué dans son testament que ses fils et ses gendres prendraient tous part au leadership de la congrégation, chacun à la tête d’un groupe différent d’adeptes.

Du coup, son fils, l’ex-détenu, Yaakov Yitzhak, âgé de cinquante ans, est passé directement de la case prison à la direction de l’une des communautés Shomrei Emumim dispersées à travers le pays.

Le site Kikar Hashabat rapporte qu’une "grande joie s’est emparée du mouvement " quand le vertueux rabbin, Yaakov Yitzhak Rata, a été libéré après seize ans de prison" et précise que ce "saint" homme devait officier comme rabbin dans la ville de Beitar Illit où le chef de la communauté Shomrei Emunin n’avait pas encore été nommé.

"Le rabbin a nié les infractions qui lui étaient attribuées et a refusé d’avouer les faits ; il s’est refusé à tout marchandage judiciaire, c’est ce qui a aggravé sa situation juridique", mentionne le journaliste Israel Cohen qui croit bon d’expliquer que "son père, le Rabbi de mémoire bénie, lui avait exprimé son soutien "silencieux et croyait qu’il était innocent".
Mais il reconnaît qu’il est difficile de savoir si le délinquant sexuel une fois libéré se transformerait en un véritable chef spirituel :
"Lui et ses frères n’ont pas ces qualités qui attiraient les fidèles comme leur père.

D’autre part, il est possible qu’en raison de son histoire, certains voient en lui un martyr persécuté par les autorités et le suivent.".

Quant aux anciens co-détenus de Yaakov Yitzhak Rata, ils sont stupéfaits d’apprendre cette "promotion" : "Comment se fait-il qu’une personne qui a purgé une peine de prison pour des délits sexuels soit maintenant nommée rabbin", décrivant l’homme comme " quelqu’un d’agressif, qui ne brillait pas par une conduite exemplaire, et que les autres détenus n’aimaient pas".

Mais le plus surprenant pour eux est qu’on puisse lui faire confiance :
"Comment se peut-il qu’une cYaakov Yitzhak Rata, libéré de prison après avoir purgé une peine de seize ans de prison pour viol, a hérité immédiatement à sa sortie de la fonction de son père décédé au cours de son emprisonnement : celle de rabbin de la communauté Shomrei Emumim à Jérusalem.

Les anciens détenus de longue peine, pour ce type de condamnation, sont généralement envoyés dans des programmes de réhabilitation à leur sortie de prison.

Pas Yaakov Yitzhak Rata qui, à peine libéré de l’aile religieuse de la prison du Maasiyahou, s’est retrouvé directement propulsé à la tête de la communauté religieuse dont son père était le chef.
Le rabbin Avraham Haïm Rata, surnommé le "Rabbi Shomrei Emumim", décédé l’été dernier, dirigeait une petite congrégation de deux cents adeptes basée à Jérusalem.

Afin d’éviter tout conflit de succession, il avait indiqué dans son testament que ses fils et ses gendres prendraient tous part au leadership de la congrégation, chacun à la tête d’un groupe différent d’adeptes.

Du coup, son fils, l’ex-détenu, Yaakov Yitzhak, âgé de cinquante ans, est passé directement de la case prison à la direction de l’une des communautés Shomrei Emumim dispersées à travers le pays.

Le site Kikar Hashabat rapporte qu’une "grande joie s’est emparée du mouvement " quand le vertueux rabbin, Yaakov Yitzhak Rata, a été libéré après seize ans de prison" et précise que ce "saint" homme devait officier comme rabbin dans la ville de Beitar Illit où le chef de la communauté Shomrei Emunin n’avait pas encore été nommé.

"Le rabbin a nié les infractions qui lui étaient attribuées et a refusé d’avouer les faits ; il s’est refusé à tout marchandage judiciaire, c’est ce qui a aggravé sa situation juridique", mentionne le journaliste Israel Cohen qui croit bon d’expliquer que "son père, le Rabbi de mémoire bénie, lui avait exprimé son soutien "silencieux et croyait qu’il était innocent".
Mais il reconnaît qu’il est difficile de savoir si le délinquant sexuel une fois libéré se transformerait en un véritable chef spirituel :
"Lui et ses frères n’ont pas ces qualités qui attiraient les fidèles comme leur père.

D’autre part, il est possible qu’en raison de son histoire, certains voient en lui un martyr persécuté par les autorités et le suivent.".

Quant aux anciens co-détenus de Yaakov Yitzhak Rata, ils sont stupéfaits d’apprendre cette "promotion" : "Comment se fait-il qu’une personne qui a purgé une peine de prison pour des délits sexuels soit maintenant nommée rabbin", décrivant l’homme comme " quelqu’un d’agressif, qui ne brillait pas par une conduite exemplaire, et que les autres détenus n’aimaient pas".

Mais le plus surprenant pour eux est qu’on puisse lui faire confiance :
"Comment se peut-il qu’une communauté de gens très religieux suive une personne qui a été condamnée pour des infractions graves qui devraient lui faire honte ?".
"C’est inconcevable et incroyable de découvrir combien ce job est dévalorisé !", conclut l’un d’entre eux.
ommunauté de gens très religieux suive une personne qui a été condamnée pour des infractions graves qui devraient lui faire honte ?".
"C’est inconcevable et incroyable de découvrir combien ce job est dévalorisé !", conclut l’un d’entre eux.


Voir en ligne : Israël - De la case violeur à la case rabbin

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