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"Rosans, miel amer" - Masseube : vendredi 22 - Lectoure : Jeudi 28
Rémi Nelson Borel | laforgeauxutopies.com | 2011
jeudi 14 mars 2013
"Rosans, miel amer"
Rémi Nelson Borel | laforgeauxutopies.com | 2011
Rosans, miel amer - Extrait from Rémi Nelson Borel on Vimeo.
Cinéma de Masseube : vendredi 22
mars à 20h
Cinéma de Lectoure : Jeudi 28 mars à 21h
Soirée ciné-débat :
les Harkis
Projection
du documentaire « Rosans , miel amer »
de Rémi Nelson Borel (voir ci-dessous)
puis
débat en présence du réalisateur
et
d’une association de harkis
"Rosans, miel amer"
un film de Rémi Nelson Borel (1h)
Au début des années 60, un petit village entre Alpes et
Provence se propose
d’accueillir des harkis contraints à l’exil. Une trentaine
de familles est
installée dans un camp en contrebas du hameau. C’est le
début d’une
cohabitation chaotique entre deux cultures que rien ne
disposait à se
rencontrer. Il faudra aux habitants du camp dépasser bien
des frustrations pour
être pleinement acceptés. C’est de cette trajectoire
sinueuse et de leur
ressenti que témoignent aujourd’hui ces Rosanais d’adoption.
Vous pouvez visionner un extrait du
film à
l’adresse suivante : www.laforgeauxutopies.com/rosans-miel-amer.html
ROSANS, MIEL AMER
Documentaire de 60mn de Rémi Nelson Borel
Image : Delphine Bole et Grégory Lopez
Son : Jérémie Van Quynh et Maxime Imbert
Prix "Coup de Pouce" FIGRA / Sélectionné aux festivals d’Alès, du Touquet, d’Agadir, de Tétouan et au FrancoFilm de Rome.
En 1963, le maire de Rosans, petit village des Hautes-Alpes, demande à accueillir des familles de harkis en vue d’enrayer la désertification. L’arrivée de ces nouvelles familles est bénéfique pour la commune sur le plan démographique et économique.
Pourtant l’apprivoisement ne se fait pas sans mal. Comme dans le reste de la France, la mise à l’écart a lieu, à petite échelle. Arrivés en 1964, les premiers harkis passent 14 ans dans un camp de baraquements. Rosans est un microcosme représentatif des difficultés auxquelles sont confrontés les harkis en France : absence de logements décents, éloignement de la population française, chômage, etc.
Ce film s’attache à retranscrire les émotions des personnages qui rapportent, non pas des faits objectifs, mais la façon dont ils les ont vécus. Heureux ou douloureux, ces souvenirs sensoriels dessinent le portrait "impressionniste" de l’histoire des migrants de Rosans.
Voir en ligne : "Rosans, miel amer"