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Europe 2011 : 27% des enfants de moins de 18 ans menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale

Eurostat | injep.fr | mardi 26 février & jeudi 14 mars 2013

jeudi 14 mars 2013

 En 2011, 27% des enfants de moins de 18 ans menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale, selon Eurostat
Eurostat | injep.fr | jeudi 14 mars 2013
 communiqué d’Eurostat réf : STAT/13/28
du mardi 26 février 2013

Eurostat | europa.eu | mardi 26 février 2013



injep.fr


En 2011, 27% des enfants de moins de 18 ans menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale, selon Eurostat
injep.fr | jeudi 14 mars 2013

En 2011, 27% des enfants de moins de 18 ans étaient menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’Union européenne, a annoncé Eurostat, l’office européen des statistiques, dans un communiqué en date du 26 février 2013.

Pour Eurostat, les personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale sont « celles relevant d’au moins un des trois critères suivants : à risque de pauvreté, en situation de privation matérielle grave ou vivant dans des ménages à très faible intensité de travail ». En retenant ces critères, l’office européen chargé de l’information statistique note que dans la majorité des Etats membres, les enfants et les jeunes de moins de 18 ans sont plus touchés par la pauvreté et l’exclusion sociale que les autres groupes d’âges.


En 2011, les plus fortes proportions de moins de 18 ans menacées de pauvreté et d’exclusion sociale ont été observées en Bulgarie (52%), en Roumanie (49%), en Lettonie (44%), en Hongrie (40%) et en Irlande (38% en 2010) ; et les plus faibles en Suède, au Danemark, ainsi qu’en Finlande (16%). Ces chiffres issus de l’enquête statistique menée dans l’UE par Eurostat sur le revenu et les conditions de vie (UE-Silc), indiquent par ailleurs que ce risque s’élève à 23% pour les Français de moins de 18 ans, soit cinq points au-dessus de la population totale.

La même source relève que près de la moitié de l’ensemble des enfants dont les parents avaient un faible niveau d’éducation étaient exposés au risque de pauvreté contre 22% pour les enfants ayant des parents avec un niveau d’éducation intermédiaire (au plus un second cycle de l’enseignement secondaire) et 7% pour les enfants de parents ayant un niveau d’éducation élevé (enseignement supérieur).

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Mise en ligne le jeudi 14 mars 2013

Modifiée le jeudi 14 mars 2013




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En 2011, 27% des enfants de moins de 18 ans étaient menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale
Eurostat | europa.eu | mardi 26 février 2013

Risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’UE27

En 2011, 27% des enfants de moins de 18 ans étaient menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale

Le risque de pauvreté diminue lorsque le niveau d’éducation des parents augmente

Dans l’UE27, les enfants sont davantage menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale que le reste de la population. En 2011, 27% des enfants de moins de 18 ans étaient exposés au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’UE27, contre 24% des adultes (de 18 à 64 ans) et 21% des plus âgés (65 ans et plus). Les personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale sont celles relevant d’au moins un des trois critères suivants : à risque de pauvreté1, en situation de privation matérielle grave1 ou vivant dans des ménages à très faible intensité de travail 1.

Dans la majorité des États membres, les enfants sont plus touchés par au moins une de ces trois formes de pauvreté ou d’exclusion sociale que les deux autres groupes d’âge. En 2011, les plus fortes proportions d’enfants de moins de 18 ans menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale ont été enregistrées en Bulgarie (52%), en Roumanie (49%), en Lettonie (44%), en Hongrie (40%) et en Irlande (38% en 2010), et les plus faibles en Suède, au Danemark ainsi qu’en Finlande (16% chacun), suivis par la Slovénie (17%), les Pays-Bas (18%) et l’Autriche (19%).

Ces chiffres proviennent d’un rapport2 publié par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, et sont basés sur les données issues de l’enquête statistique menée dans l’UE sur le revenu et les conditions de vie (UE-SILC)3. Le rapport se penche entre autres sur plusieurs facteurs qui influent sur la pauvreté des enfants, tels que la composition du ménage dans lequel ils vivent et la situation de leurs parents sur le marché du travail.

Près d’un enfant sur deux avec des parents ayant un faible niveau d’éducation est menacé de pauvreté dans l’UE27

Une observation plus détaillée de la pauvreté monétaire montre que près de la moitié de l’ensemble des enfants dont les parents avaient un faible niveau4 d’éducation (soit au plus le premier cycle de l’enseignement secondaire) étaient exposés au risque de pauvreté dans l’UE27 en 2011, contre 22% pour les enfants ayant des parents avec un niveau d’éducation intermédiaire4 (soit au plus le second cycle de l’enseignement secondaire) et 7% pour les enfants de parents ayant un niveau d’éducation élevé4 (enseignement supérieur).

Dans tous les États membres, le risque de pauvreté pour les enfants diminuait lorsque le niveau d’éducation de leurs parents était élevé. Les plus fortes différences entre la proportion d’enfants à risque de pauvreté vivant dans un ménage avec un faible niveau d’éducation et ceux vivant dans un ménage dont le niveau d’éducation est élevé se situaient en Roumanie (78% des enfants à risque de pauvreté dans un ménage à niveau d’éducation faible, contre 2% pour ceux dans un ménage à niveau d’éducation élevé), en République tchèque (76% et 5%), en Slovaquie (77% et 7%), en Bulgarie (71% et 2%) et en Hongrie (68% et 3%). Les plus faibles différences étaient observées au Danemark (17% et 5%) et en Finlande (24% et 6%).

Près d’un enfant sur trois issus de l’immigration est menacé de pauvreté dans l’UE27

Dans l’UE27, les enfants issus de l’immigration5, c’est-à-dire ceux dont au moins un des parents est né dans un autre pays que celui de leur résidence actuelle, présentaient un plus grand risque de pauvreté monétaire que les enfants dont les parents sont nés5 dans le pays où ils vivent. Dans l’UE27 en 2011, 32% des enfants habitant avec au moins un parent né à l’étranger étaient exposés au risque de pauvreté, contre 18% des enfants dont les parents étaient originaires du pays de résidence.

Cette caractéristique se retrouvait dans la majorité des États membres. En Estonie, en Hongrie et à Malte, les enfants dont les parents étaient natifs du pays étaient davantage menacés de pauvreté, tandis qu’il n’y avait pratiquement pas de différence entre les deux groupes en République tchèque.

En ce qui concerne les enfants vivant avec au moins un parent né à l’étranger, la proportion de ceux menacés de pauvreté variait fortement entre les États membres en 2011, allant de 15% en République tchèque, 17% en Estonie et 18% à Malte à 46% en Espagne, 43% en Grèce et 39% en France. Le pourcentage d’enfants à risque de pauvreté, qui vivaient avec des parents natifs du pays, était le plus faible au Danemark ainsi qu’en Autriche (8% chacun) et le plus élevé en Roumanie (33%).

Les personnes à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale sont celles correspondant à au moins une des trois conditions suivantes :

  • les personnes à risque de pauvreté vivent dans un ménage disposant d’un revenu disponible équivalent-adulte inférieur au seuil de pauvreté qui est fixé à 60% du revenu disponible équivalent-adulte médian national (après transferts sociaux). Le revenu équivalent-adulte est calculé en divisant le revenu total du ménage par sa taille, déterminée par l’application des pondérations suivantes : 1,0 au premier adulte, 0,5 aux autres membres du ménage âgés de 14 ans ou plus et 0,3 à chaque membre du ménage âgé de moins de 14 ans.

  • les personnes en situation de privation matérielle sévère ont des conditions de vie limitées par un manque de ressources et sont confrontées à la privation d’au moins 4 des 9 éléments suivants. Ils ne sont pas en mesure : 1) de payer un loyer, un prêt immobilier ou des factures courantes à temps, 2) de chauffer correctement leur domicile, 3) de faire face à des dépenses imprévues, 4) de consommer de la viande, du poisson ou un équivalent de protéines tous les deux jours, 5) de s’offrir une semaine de vacances en dehors de leur domicile, 6) de posséder une voiture personnelle, 7) un lave-linge , 8) un téléviseur couleur, ou 9) un téléphone (incluant un téléphone portable).

  • les personnes vivant dans des ménages à très faible intensité de travail sont les personnes âgées de 0 à 59 ans vivant dans des ménages dans lesquels les adultes âgés entre 18 et 59 ans ont utilisé en moyenne moins de 20% de leur potentiel total de travail au cours de l’année passée. Les étudiants sont exclus.

Le nombre total de personnes à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale est inférieur à la somme des personnes comptabilisées dans chacune des trois formes de pauvreté ou d’exclusion sociale, car certaines personnes sont affectées simultanément par plus d’une de ces formes.

Un des objectifs majeurs de la stratégie Europe 2020 est la réduction du nombre de personnes menacées de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’UE. Pour plus d’informations sur la stratégie Europe 2020 : http://ec.europa.eu/europe2020/index_fr.htm

  1. Eurostat, Statistiques en bref, 4/2013, "Children were the age group at the highest risk of poverty or social exclusion in 2011", disponible gratuitement en format pdf sur le site web d’Eurostat. Disponible seulement en anglais.

  2. L’enquête UE-SILC est la source de référence de l’UE pour les statistiques comparables sur la distribution des revenus, la pauvreté et les conditions de vie. De plus amples informations se trouvent sur le site web d’Eurostat :

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/income_social_inclusion_living_conditions/introduction.

La population de référence comprend l’ensemble des ménages privés et de leurs membres actuels résidant sur le territoire d’un État membre donné à la date de la collecte des données. De façon générale, sont exclues de la population cible les personnes vivant dans des ménages collectifs et dans des institutions, ainsi que celles vivant dans des zones réduites et éloignées du territoire national ne représentant pas plus de 2% de la population nationale.

  1. Fait référence aux enfants vivant dans un ménage avec un ou deux parents et au plus haut niveau d’instruction atteint par les parents (ou au moins par l’un des deux). Les données sont classées selon la classification internationale type de l’enseignement (CITE) : l’enseignement inférieur correspond aux niveaux CITE 0-2 (pré-primaire, primaire et premier cycle du secondaire) ; l’enseignement intermédiaire correspond aux niveaux CITE 3 et 4 (second cycle du secondaire et post-secondaire non supérieur) et l’enseignement supérieur correspond aux niveaux CITE 5 et 6 (supérieur et universitaire).

  2. Un enfant est considéré comme issu de l’immigration si l’un de ses parents est né à l’étranger. Un enfant est considéré comme vivant dans un ménage originaire du pays si les deux parents sont nés dans le pays de résidence du ménage, ou au cas où seulement un des deux parents vit dans le ménage, si ce parent est né dans le pays de résidence.

Publié par :
Service de presse d’Eurostat

Julia URHAUSEN

Tél : +352-4301-33 444



eurostat-pressoffice@ec.europa.eu

Communiqués de presse d’Eurostat sur internet :



http://ec.europa.eu/eurostat

Pour plus d’informations sur les données :

Cristina LÓPEZ VILAPLANA

Tél : +352-4301-37 274

cristina.lopez-vilaplana@ec.europa.eu

Didier DUPRÉ

Tél : +352-4301-354 034


didier.dupre@ec.europa.eu



Lire le communiqués de presse d’Eurostat sur europa.eu/rapid/press-release


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