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L’assassin de Yolanda González et terroriste d’extrème droite, Emilio Hellin... expert de la police espagnole !

Guillaume Atchouel - José María Irujo | elpais.com - ladepeche.fr - antifeixistes.org | dimanche 24 février & samedi 9 mars 2013

samedi 9 mars 2013

sur cette page
 Espagne. L’ex-assassin et ancien terroriste est aujourd’hui un expert de la police !
Guillaume Atchouel | ladepeche.fr | samedi 9 mars 2013
 En memòria de Yolanda González, 30 anys del seu assassinat
antifeixistes.org | 3 février 2010
 La vida oculta del asesino de Yolanda
José María Irujo | elpais.com | dimanche 24 février 2013



sur le net
 Yolanda González
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 Espagne : la famille de la victime d’un commando d’extrême droite veut une enquête
AFP | la-croix.com | vendredi 8 mars 2013
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 Espagne : l’assassin devient expert-policier pour le ministère de l’Intérieur
Sylvain Cottin | sudouest.fr | jeudi 7 mars 2013

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ladepeche.fr

Espagne. L’ex-assassin et ancien terroriste est aujourd’hui un expert de la police !
Guillaume Atchouel | ladepeche.fr | samedi 9 mars 2013

Yolanda, assassinée en 1980 par Emilio Hellin./Photo El Pais - Tous droits réservés. Copie interdite.

Yolanda, assassinée en 1980 par Emilio Hellin./Photo El Pais - Tous droits réservés. Copie interdite.


Le chef d’un ancien commando espagnol d’extrême droite condamné à 43 ans de prison pour assassinat est aujourd’hui l’un des plus grands experts auprès des tribunaux de Madrid. L’affaire fait scandale en Espagne mais aussi en Charente où vit la sœur d’une femme qu’il a assassinée.

Lorsqu’Amaia Hethener, une Espagnole de 50 ans qui vit à Ambleville en Charente, a lu dans le journal espagnol El Pais du 27 février dernier que l’on parlait de la brillante carrière policière qu’effectue un certain Emilio Hellin à Madrid, elle n’en a pas cru ses yeux. Jusque-là, elle était persuadée que cet homme, ancien membre d’un commando d’extrême droite qui a enlevé et assassiné sa grande sœur Yolanda
en 1980, était toujours en prison. Et bien non. Malgré sa condamnation à 43 ans de prison, elle découvre sous la plume du reporter José Maria Irujo Amatria, qu’il a changé de prénom et est aujourd’hui l’un des principaux consultants du service criminel de la Guardia civil. Les bras lui en tombent. Celui qui a pris, à tort, sa sœur pour une militante de l’ETA et l’a exécutée de deux balles dans la tête est désormais l’un des plus grands experts auprès de la police en matière de terrorisme et de kidnapping ! Un comble ! L’article explique qu’il dispense même des formations aux forces de sécurité de l’état espagnol.

De surcroît, elle apprend qu’Emilio Hellin est loin d’avoir purgé sa peine. Après deux évasions, il avait finalement été repris en 1990 au Paraguay où il avait pris la fuite. Et, seulement trois ans plus tard, il a définitivement recouvré la liberté. Et c’est, toujours selon El Pais, en 1993, qu’il change de nom pour devenir Luis Henrique Hellin.

Il jure n’être que le frère du criminel

La révélation de cette affaire par El Pais suscite une très vive émotion en Espagne. Le gouvernement, pointé du doigt par les médias et l’opinion publique, ne parvient pas à expliquer cette surprenante résurrection d’Emilio Hellin.

Beaucoup sont persuadés qu’il a bénéficié d’une clémence suspecte, pour ne pas dire de complicités, pour avoir été libéré aussi vite et se retrouver aujourd’hui à ce poste. Certains avancent l’idée qu’il pourrait avoir été remercié pour avoir endossé seul l’assassinat de Yolanda. Ses complices au sein du commando Fuerza Nueva pourraient être de hauts fonctionnaires très influents. Lors de son arrestation, les policiers avaient mis en évidence qu’il était à la tête d’une organisation bénéficiant de moyens conséquents. De nombreux explosifs avaient d’ailleurs été découverts chez lui.

Le scandale est tel que Luis Henrique Hellin, aujourd’hui âgé de 63 ans, a été dans l’obligation de cesser ses activités. Loin de se démonter, cet expert en espionnage et en explosif jure qu’il n’est pas ce criminel qui, toujours selon lui, est décédé, mais son demi-frère. Mais, cette explication rocambolesque est loin de convaincre d’autant que de nombreux éléments l’accablent.

L’affaire n’a pas fini de faire du bruit de l’autre côté des Pyrénées où la justice devrait être contrainte d’ouvrir une enquête.

« De nombreuses personnalités pourraient être éclaboussées » prévient un proche du dossier.


À Madrid pour avoir des explications

Hier, Amaia Hethener est partie pour Madrid dans l’espoir d’obtenir des explications de la part de la police et du gouvernement espagnol. Elle veut aussi savoir comment, sous des gouvernements de droite comme de gauche, Emilio Hellin n’a jamais été inquiété.

Amaia Hethener jure qu’elle ira jusqu’au bout « pour faire toute la lumière sur cette affaire. Je le dois à ma sœur mais aussi à mes parents et à l’honneur de mon pays » a-t-elle confié.

Guillaume Atchouel



antifeixistes.org

antifeixistes.org

En memòria de Yolanda González, 30 anys del seu assassinat
antifeixistes.org | 3 février 2010

Aquest mes de febrer es compleix el trist aniversari d’un atemptat feixista que acabà amb la vida de la jove estudiant de 19 anys Yolanda González Martín. L’atemptat fou reivindicat pel grup terrorista d’extrema dreta Comando 41, vinculat a Fuerza Nueva (FN). Yolanda fu militant del Partido Socialista de los Trabajadores (PST) i participava activament en la lluita estudiantil antifeixista de la Transició. El seu cos fou trobat sense vida en una cuneta, després què els feixistes la segrestaren i l’assassinaren. Entre els imputats hi havia el cap de seguretat de FN, David Martinez Loza, els miltants de FN Emilio Hellín i Ignacio Abad, i Juan Jose Hellín, membre de la Guàrdia Civil, i el policia nacional Juan Rodas Crespo. La impuniutat dels feixistes, malauradament, te massa episodis a la nostra història. Yolanda González, en el recuerdo.

Se cumplen 30 años del asesinato de Yolanda González. Nació en Bilbo, era militante del PST y dirigente estudiantil. Fue asesinada por fascistas con conexiones policiales cuando tenía 19 años.

Corriente Roja | 3-2-2010

Yolanda nacio en Bilbao, el 18 de Enero de 1961. Cuando fue asesinada acababa de cumplir 19 años. Era hija de Lidia y Eugenio, una familia obrera, Eugenio era un trabajador metalúrgico.

Corrían los años de la transicion (transacción) y Yolanda comenzó de muy joven su actividad politica como militante de las Juventudes Socialistas en Euskadi. Formó parte del sector que rompió con el PSOE y durante un breve periodo militó en la LCR. En octubre de 1979 Yolanda formó parte del grupo que constituyó el Partido Socialista de los Trabajadores (PST).

Vino desde Euskadi a vivir a Madrid y lógicamente tenía que trabajar para mantenerse. Yolanda trabajaba como empleada del hogar mientras estudiaba en el Centro de Formacion Profesional de Vallecas.
Era delegada de la Coordinadora Estudiantil de Madrid, siendo una de las más destacadas dirigentes de las movilizaciones de diciembre de 1979 y enero de 1980.

Cronología del asesinato de Yolanda por los fascistas :

17 de noviembre de 1979

Asambleas en 20 institutos de Madrid para apoyar la huelga de profesores, discutir el Estatuto de Centros y elegir Coordinadora. Cinco días despues, hay jornada de lucha estatal contra el Estatuto de Centros Docentes convocada por las Federaciones de ensenanza de CCOO, USO, UCSTE.

1 al 13 de diciembre de 1979

El dia 1, la Coordinadora, que agrupaba a representantes electos de más de 45 centros y de la que era miembro Yolanda, convoca a la huelga para los dias 5, 6 y 7 de diciembre. En la primera jornada mas de 80.000 estudiantes y de 43 centros se suman al “paro activo”. El 13 se realiza una manifestacion de mas de 100.000 estudiantes contra la Ley de Autonomia Universitaria, el Estatuto de Centros Docentes y las medidas educativas del Gobierno de la Union de Centro Democratico que presidia Adolfo Suarez. A la tarde se hace otra manifestacion en la que confluian los estudiantes con los obreros que convocados por CCOO se manifestaban contra el Estatuto de los Trabajadores, interviene la policia y son asesinados dos estudiantes, Jose Luis Montanes Gil y Emilio Martinez. Las manifestaciones se repiten el dia 31 de enero.

1 de febrero de 1980

A las diez y media de la noche, Yolanda Gonzalez es vista por ultima vez en Madrid tras una reunion del PST.

2 de febrero de 1980

Los compañeros de piso de Yolanda llegan a casa pasada la media noche y encuentran las luces encendidas y las habitaciones revueltas como si hubieran sido objeto de un registro rápido. Tras una infructuosa busqueda de Yolanda por Hospitales, Direccion General de Seguridad y comisarias deciden poner una denuncia policial. A las 8 de la manana un vecino de San Martin de Valdeiglesias informa a la Guardia Civil que en el kilometro 3 se encuentra un cadaver tirado en la cuneta.

3 al 5 de febrero de 1980

Mientras llegan las condolencias de estudiantes, organizaciones de izquierda, sindicatos y se producen manifestaciones multitudinarias de estudiantes repudiando el asesinato de Yolanda, en el Instituto donde Yolanda estudiaba se velan sus restos. El 5 de febrero son los funerales y miles de jovenes acompañaron a Yolanda mientras a la puerta del Instituto se cantaba la Internacional. Seguidamente hablo Alfonso Araque, de la Coordinadora de Estudiantes : “Al fascismo no se le discute, se le combate”.

11 al 21 de febrero de 1980

Es detenido Emilio Hellín, propietario de una Escuela de electrónica en la que se encontraron armas y explosivos asi como receptores de emisoras de la policia y la guardia civil. Junto a Hellin es detenido Ignacio Abad. Ambos tienen carnets acreditados de militantes de la organización fascista Fuerza Nueva. Hellín declara que el comunicado del Batallón Vasco Espanol le fue dictado por Martinez Loza, ex guardia civil, Jefe de Seguridad de Fuerza Nueva y brazo derecho de Blas Piñar. Se pone al descubierto el vinculo directo de los asesinos con Fuerza Nueva. El dia 21 se revela la identidad de otros cómplices del asesinato como el hermano de Hellín, Juan Jose, miembro de la Guardia Civil y el policia nacional Juan Rodas Crespo.

2 de marzo de 1980

Se esclarecen los hechos del asesinato de Yolanda. El dia 1 de febrero, Martinez Loza da la orden de “Ejecucion”. El comando fascista se dirige a la casa de Yolanda y espera durante dos horas a que esta llegue. Hellin y Abad suben y llaman a la puerta. Yolanda les abre y reacciona en seguida pero ya es tarde, pistola en mano y al grito de “roja de mierda, estais ensuciando Espana !” Entran en la casa de Yolanda y la sacan encañonada. En medio de golpes y preguntas la llevan a las afueras de Madrid. En el kilometro 3 del desvio de San Martin de Valdeiglesias el coche se detiene. Hellin se vuelve hacia Yolanda y le dice : “Aqui se acabo el paseo roja de mierda”. Yolanda baja del coche y cuando no ha dado aun dos pasos Hellin le pega dos tiros. El asesino ordena bajar a Abad y “rematarla”. El pistolero no se hace rogar, baja y la remata, el “tiro de gracia” que culmina el “paseillo” fascista.

Se cumplen 30 años de este asesinato fascista con claras vinculaciones con los aparatos del Estado.

A Yolanda la asesinaron por ser vasca, internacionalista, dirigente estudiantil, mujer y revolucionaria.

Notícia d’El País :

El procesamiento de David Martínez Loza posibilita el total esclarecimiento de la muerte de Yolanda González

La Audiencia Nacional llevó la iniciativa de la investigación sumarial

FRANCISCO GOR 01/11/1981

« Aun cuando considero que los tipos de delito por lo que se le procesa no son todos por los que se le debería haber procesado es, sin duda alguna, un gigantesco paso en orden a la más profunda investigación de los hechos y de las personas que tomaron parte en los mismos ». Así ha enjuiciado a EL PAIS el reciente procesamiento por la Audiencia Nacional, del antiguo jefe nacional de seguridad de Fuerza Nueva, David Martínez Loza, el abogado de la acusación particular, José Mariano Benítez de Lugo, que representa los intereses de los padres de la joven Yolanda González, asesinada por miembros del grupo ultra Comando 41 en la madrugada del 1 de febrero de 1980 en las proximidades de San Martín de Valdeiglesias (Madrid).

Después de la negativa del juez instructor Ricardo Varón Cobos a las reiteradas peticiones de procesamiento de la acusación particular, basadas no sólo en datos del atestado policial, sino en posteriores declaraciones de Emilio Hellín ante el propio juez, la Audiencia Nacional ha resuelto procesar a Martínez Loza como presunto autor de un delito de coacciones y de otro de omisión del deber de poner en conocimiento de la autoridad la comisión de un delito contra la vida, el primero por inducción y el segundo en concepto de autor material.La decisión de la Audiencia Nacional se ha producido cuando el sumario ya estaba concluido, y en respuesta al último intento de la acusación particular y el propio ministerio fiscal de que no se procediese a la apertura del juicio oral sin haber procesado previamente el antiguo jefe nacional de seguridad de Fuerza Nueva.

« La resolución de la Audiencia Nacional », ha manifestado a este respecto el abogado Benítez de Lugo, « constata una realidad que el juzgado instructor nunca quiso ver. Trayendo al proceso a Martínez Loza que, no debe olvidarse, era jefe nacional de seguridad de Fuerza Nueva cuando se produjeron los hechos que se le imputan, pensamos que es factible llegar a un pleno conocimiento de las circunstancias y personas involucradas en este execrable crimen ». Por ahora, como dice la resolución de la Audiencia Nacional, no existe ningún indicio suficiente para suponer que Martínez Loza pretendiera la muerte de Yolanda, pero sí existen indicios racionales bastantes para suponer que el antiguo jefe nacional de seguridad de Fuerza Nueva ordenó a los miembros del Comando 41 que interrogasen a Yolanda, y se enteró, pocas horas después de cometida, de la muerte de aquélla, sin poner el hecho en conocimiento de la autoridad.
Funciones instructoras

En realidad, la Audiencia Nacional, en cuanto tribunal de apelación respecto de las decisiones del juez instructor, ha asumido de hecho funciones instructoras en la conducción de la investigación sumarial hacia la presunta culpabilidad de Martínez Loza y hacia el descubrimiento de algunos trazos de la infraestructura del terrorismo, de extrema derecha en España.En el auto dictado en febrero pasado por la Audiencia Nacional, ordenando por primera vez la reapertura del sumario por el asesinato de Yolanda González, el cual había sido cerrado por el juez en octubre del año anterior, se ordenaba expresamente que « una vez realizadas dichas pruebas se recibirá declaración al procesado Emillo Hellín y, a la vista de dichos informes y de las declaraciones de éste, se acordará lo procedente respecto del procesamiento de don David Martínez Loza ».

También la Audiencia Nacional ha debido intervenir directamente ordenando la práctica de numerosas pruebas testificales, periciales y documentales que el juez instructor no creyó necesarias para la investigación de los hechos.

Aunque la tardanza en la práctica de determinadas pruebas hicieron que alguna de ellas resultara inviable, como ocurrió con el dictamen pericial sobre el ordenador marca Pet 2001, serie Comodore, por el que Hellín emitió el télex que reivindicaba el asesinato de Yolanda, otras lograron su efecto, principalmente las nuevas declaraciones de Emilio Hellín, los careos entre los procesados, la nueva comparecencia de David Martínez Loza ante el juez y la declaración judicial de varios destacados miembros de Fuerza Nueva sobre el apoyo económico dado a Hellín, según declaraciones de éste, para comprar armas en Verín (Orense).

El procesamiento de Martínez Loza se convirtió desde el primer momento en el caballo de batalla del sumario sobre la muerte de Yolanda González, entre el juez instructor y los abogados de la acusación particular. Para estos últimos era muy importante demostrar en la fase sumarial del proceso la existencia de indicios sobre la complicidad del entonces jefe nacional de seguridad de Fuerza Nueva, en los hechos que llevaron a la muerte de Yolanda González.

Era la forma judicialmente viable para poder llegar a demostrar en el acto definitivo del juicio oral que la responsabilidad de los hechos no se ceñía sólo a los presuntos autores materiales de los mismos, sino que se extendía a una infraestructura más amplia, de la que procedían las órdenes y los medios económicos.

En esta batalla, que se ha prolongado durante un año y diez meses, el tesón y la capacidad profesional de los abogados de la acusación particular han conseguido su primera victoria a favor de la justicia : llevar a Martínez Loza a juicio para que el tribunal que juzgue los hechos pueda establecer su culpabilidad o su inocencia.

Principales atentados de la extrema derecha en Madrid

EL PAÍS – Madrid – 17/01/1996

Los primeros años de la democracia fueron los más violentos de los grupos de extrema derecha que hasta 1982 cometieron 36 atentados con un total de 46 muertos.- 27 de noviembre de 1976 : el estudiante Carlos González muere en una manifestación por heridas de bala. Ultras.

- 23 de enero de 1977 : muere de un tiro en la cabeza el estudiante Arturo Ruiz en una manifestación. Triple A.

- 24 de enero de 1977 : Matanza de Atocha : mueren cuatro abogados y un administrativo de un despacho laboralista. Fuerza Nueva.

- 30 de septiembre de 1978 : atentado contra El Papus : muere un conserje, Juan Peñalver. Triple A.

- 30 de octubre de 1978 : atentado contra EL PAÍS : muere un ordenanza, Antonio Fraguas. Triple A.

- 29 de abril de 1979 : el estudiante Andrés García, apuñalado mortalmente a la salida del cine. Frente de la Juventud.

- 13 de octubre de 1979 : el estudiante José Luis Alcaza muere de la paliza que le dan unos hijos de militares en el Retiro.

- 1 de febrero de 1980 : la estudiante Yolanda González, asesinada en San Martín de Valdeiglesias. Reivindica el Batallón Vasco Español.

- 10 de febrero de 1980 : el joven Vicente Cuervo es asesinado en el barrio de Vallecas. Ultras.

- 1 de mayo de 1980 : Arturo Pajuelo, metalúrgico, muere en la manifestación del Primero de Mayo.

- 6 de mayo de 1980 : el soldado Juan Carlos García muere en el atentado contra el Bar San Bao. Primera Línea FET y JONS.

- 5 y 6 de junio de 1981 : Luis Arribas, mendigo, apuñalado. Carlos Javier Idígoras, drogadicto, apuñalado. Ambos, Frente de la Juventud.

- 20 de noviembre de 1989 : Josu Muguruza, diputado de HB, asesinado a tiros. En 1993, el policía Ángel Duce fue condenado a 100 años.

- 15 de noviembre de 1992 : la dominicana Lucrecia Pérez Matos es asesinada en Aravaca. Detenidos un guardia civil y tres ultras.

- 23 de noviembre de 1992 : el súbdito marroquí Hassan El Yahahaqui muere tras nueve días en coma por una paliza de un grupo de cabezas rapadas.

- 21 de noviembre de 1993 : un grupo de rapados apalea y mata en el centro al joven Jesús Sánchez Rodríguez.

- 21 de mayo de 1995 : una banda de rapados apuñala mortalmente al joven Ricardo Rodríguez García en la zona Costa Polvoranca de Alcorcón.

- 16 de octubre de 1995 : el joven David Martín muere de la paliza que le da en Arganda una pandilla de ultras.





elpais.com

La vida oculta del asesino de Yolanda
José María Irujo | elpais.com | dimanche 24 février 2013

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Emilio Hellín, de 63 años, la pasada semana. / Carlos Rosillo


Un excriminal de la ultraderecha condenado a 43 años por asesinato trabaja para los Cuerpos y Fuerzas de la Seguridad del Estado en casos judicializados y forma a sus agentes en técnicas forenses de espionaje y rastreo informático.

—¿Emilio Hellín Moro ?

—Yo soy Luis Enrique Hellín…

—Perdone, pero ¿no es usted Emilio Hellín, el autor del asesinato de Yolanda González, la joven de 19 años que murió en 1980 ?

—No… Emilio Hellín murió hace tres o cuatro años… Somos familia.

—No sabía que tuviera un hermano llamado Luis Enrique.

—Es una historia complicada porque somos hijos de la misma madre, pero de distinto padre. Luego juntamos los apellidos… ¿Sabe ? Líos de familia que prefiero no comentar.

—¡Se parecen ustedes muchísimo ! ¡Y los dos eran informáticos ! Usted se ha cambiado el apellido y aparece su currículo en Linkedin [web de contactos profesionales] como Luis Enrique Helling. Se ha añadido una g al apellido.

—Es que nuestro abuelo era de origen inglés.

—¿Sabe de qué murió Emilio ? ¿Dónde puedo localizar a su familia ?

—No lo sé.

—¿De qué pueblo son ustedes ? ¿Puede enseñarme su DNI para demostrar que no es usted Emilio Hellín ?

—La conversación ha terminado…

Luis Enrique Hellín Moro, de 63 años, es un tipo alto y corpulento, tiene una frente despejada y pelo blanco en las sienes. No rehúye la mirada y habla con aparente calma y frialdad. Viste una camisa de lana clásica de cuadros, pantalón de pana beige y zapatos marrones. De su cuello cuelgan unas pequeñas gafas graduadas. El encuentro con el periodista tiene lugar en la oficina de su empresa, New Technology Forensics, especializada en peritaje criminal, en una tranquila calle en el barrio madrileño de San Isidro, frente a un colegio público. El local, de tres alturas, es una desordenada oficina de 30 metros cuadrados repleta de ordenadores y teléfonos móviles, la especialidad de este técnico superior de sistemas de telecomunicaciones e informáticos. Junto a la puerta blindada de hierro, siempre cerrada, un cartel exhibe su nombre y el de dos de sus colaboradores, uno de ellos apellidado Hellín Asensio. Emilio Hellín estaba casado con María del Carmen Asensio.

DETENIDOS

La portada de EL PAÍS : El asesinato en Madrid de Yolanda González Martín, de 19 años, conmocionó a España. Semanas antes de su ejecución a manos de un comando de ultraderechistas había muerto otro joven. El 12 de febrero de 1980 este periódico informó de que dos militantes de Fuerza Nueva eran los asesinos de la joven y de que habían sido detenidos por la policía tras incautarles gran cantidad de armas y explosivos.

En el departamento de defunciones del Registro Civil de Madrid, en el número 66 de la calle de Pradillo, no consta el presunto óbito de Emilio Hellín Moro, el militante de Fuerza Nueva —partido de extrema derecha que dirigía Blas Piñar— que protagonizó en 1980 uno de los asesinatos más brutales de la Transición ; tampoco la Dirección General de la Policía ha expedido en los últimos años ningún carné de identidad a su nombre. Sí lo ha hecho, en cambio, a nombre de Luis Enrique Hellín Moro, el experto informático que niega ser el excriminal pese a su extraordinario parecido físico.

Emilio Hellín Moro, condenado a 43 años de cárcel por el asesinato en Madrid de Yolanda González Martín, una joven militante del Partido Socialista de los Trabajadores (PST), ha cambiado su nombre por el de Luis Enrique, según ha comprobado ELPAÍS en su acta de nacimiento, depositada en el Registro Civil de Torre de Miguel Sesmero, un pueblo de unos 1.200 habitantes en Badajoz. El cambio se oficializó hace 16 años, el 25 de enero de 1996, en virtud de un auto dictado por el Registro Civil de Madrid en el expediente 402/95. Desde entonces, este es su secreto mejor guardado.

Con este cambio de nombre que permite la ley “si se demuestra una causa justa y no perjudica a terceras personas” el ultra Hellín Moro disfrazó su pasado criminal poco después de cumplir condena —permaneció entre rejas 14 años, con el paréntesis de una espectacular fuga a Paraguay—, de los 30 de pena máxima que contemplaba el Código Penal. Y al salir de la cárcel de Jaén 2 se construyó una nueva vida centrada precisamente en el mundo de la investigación criminal y judicial, un escenario del que él mismo fue protagonista estelar después de secuestrar a Yolanda González en su casa de Madrid y descerrajarle dos tiros en la cabeza en un descampado con el argumento de que ella era miembro de ETA, una falsedad.

EXPLOSIVOS Y GRANADAS

Planeaban otros atentados : Los agentes encontraron en el registro 50 kilos de goma 2, dos granadas de mano, mechas para explosivos, cebos electrónicos, detonadores, scanner VHF y un receptor de las emisoras policiales y de la Guardia Civil.

El nuevo Luis Enrique Hellín Moro es ahora uno de los principales asesores del Servicio de Criminalística de la Guardia Civil, participa en investigaciones judicializadas sobre terrorismo y delincuencia, imparte cursos de formación a agentes de este cuerpo, de la Policía Nacional, el Ministerio de Defensa, Ertzaintza y Mossos d’Esquadra, da conferencias a miembros de las Fuerzas y Cuerpos de la Seguridad del Estado en organismos oficiales y cobra por sus servicios del Ministerio del Interior, según ha comprobado este periódico. También asiste como perito a la Audiencia Nacional y a numerosos juzgados de distintas ciudades españolas. Su especialidad es el rastreo de pruebas en teléfonos móviles, ordenadores y dispositivos digitales que han intervenido en actos terroristas, crímenes, homicidios, secuestros, delitos económicos, financieros o informáticos, según consta en su currículo y confirman varias fuentes oficiales y judiciales. Jamás confiesa que el hábil y frío experto en telecomunicaciones, teléfonos espías, localización de llamadas, intervención de comunicaciones, recuperación de SMS o móviles activadores de explosivos es, en realidad, el ultra que a los 33 años, casado y con tres hijos, dio “un paseo a Yolanda González por una España grande, libre y única”, tal y como reivindicó el asesinato el Batallón Vasco Español, antecesor de los Grupos Antiterroristas de Liberación (GAL). Desde su aparición, el 24 de mayo de 1978, los comandos paralelos del Batallón Vasco Español asesinaron a 12 personas en atentados dentro y fuera de España. La diferencia entre este y otros crímenes del grupo parapolicial es que la víctima no tenía nada que ver con ETA.

ARMAS Y EXPLOSIVOS

La escuela-bomba : En el registro de la escuela de electrónica de Hellín, en Madrid, donde el militante de Fuerza Nueva impartía clases desde hacía 11 años, la policía encontró las armas del crimen, una pistola Walther y una Star, un subfusil marca Comando, un bolígrafo pistola y abundante munición, entre otro material.

El comandante Ramón García Jiménez, exdirector del departamento de ingeniería, electrónica e informática del Servicio de Criminalística de la Guardia Civil, explica así el trabajo de Hellín para este Cuerpo : “Nos asesoraba en cómo resolver y orientar algunos casos forenses. Nosotros no abarcamos todos los campos. Le pedíamos apoyo sobre cómo rescatar información de teléfonos móviles en casos judicializados que estaban bajo nuestra custodia y control. También colaboraba, y me imagino que sigue colaborando, en la formación de nuestros hombres. Es uno de los técnicos civiles más formados y va más adelantado en determinados campos de investigación”.

¿Sabe usted algo del pasado de este colaborador ? “No conozco el pasado de este señor, solo sé que ha respondido siempre a todo lo que le hemos pedido”, responde el comandante García, destinado en el Ministerio del Interior.

El renacido Luis Enrique Hellín participó en 2008 en un seminario sobre nuevas tecnologías en la lucha contra el delito del Instituto Universitario de Investigación en Ciencias Policiales (IUICP) que dirigía José Antonio García Sánchez-Molero, subdirector del organismo y entonces coronel jefe del Servicio de Criminalística de la Guardia Civil. Virginia Galero, directora del IUICP, asegura que a Hellín se le invitó por “su especialidad”, y añade que el curso perseguía mejorar los medios de la policía científica y del servicio de criminalística de la Guardia Civil. Este instituto mixto depende de la Universidad de Alcalá y de la Secretaría de Estado para la Seguridad del Ministerio del Interior.

EL JUICIO Y LA CONDENA

Asesinato con alevosía : El juicio contra los asesinos de Yolanda González levantó una gran expectación. Emilio Hellín fue condenado a 43 años de prisión. En la fotografía, sus abogados Fernando Muñoz Perea, Dimas Sanz y José Luis Díaz Echegaray, en la puerta de la Audiencia Nacional. Foto : Bernardo Pérez

El coordinador de este seminario y subdirector del IUICP, José Miguel Otero, comisario jefe de la Unidad central de Investigación Científica y Técnica de la Comisaría General de Policía Científica, asegura no conocer a Hellín y afirma no recordarlo. “Vendría invitado por otros miembros del instituto”, dice. Junto a Hellín participaron también en la formación de policías y guardias civiles el juez Eloy Velasco, hoy en la Audiencia Nacional, y Matías Bevilaqua, un informático detenido recientemente e imputado en la trama de compra y venta de datos confidenciales desarticulada por la policía en la que hay implicados varios detectives. El hacker asegura que aquel programa fue “del más alto nivel” y apostilla que la empresa de Hellín trabaja “muy bien”. El exconvicto ha impartido numerosos cursos y talleres de formación en la Dirección General de la Guardia Civil sobre “teléfonos espías”, obtención de evidencias en Mac, iPhone e iPod, e interpretación de datos binarios obtenidos de teléfonos móviles. Su último trabajo conocido es el rastreo de llamadas en el caso José Bretón, los dos niños supuestamente asesinados por su padre en Córdoba.

PROTEGIDO EN PARAGUAY

La fuga : En 1987, Hellín aprovechó un permiso para huir a Paraguay, donde recibió protección de Stroessner. Abajo, la casa en la que residió. En la fotografía de arriba, con el ministro de Justicia de Paraguay, Hugo Estigarribia. Fue extraditado en 1990. Fotos : Reuters / J. García

El asesinato de Yolanda González en 1980 conmocionó a todo el país. La joven nació en Deusto (Vizcaya) en el seno de una familia trabajadora. Era la mayor de tres hermanos y obtenía notas brillantes en el colegio público donde estudió el bachiller. A los 16 años se afilió a las juventudes socialistas. Comprometida con sus ideas repartía de madrugada propaganda revolucionaria a las puertas de fábricas como en las que trabajaba su padre, un emigrante burgalés y soldador metalúrgico en Nife.

LA ANTESALA DE LA LIBERTAD

Polémicos permisos : En la imagen, Emilio Hellín sale de la cárcel de Jaén en septiembre de 1993 para disfrutar de siete días de libertad. Había cumplido la cuarta parta de la condena y su permiso fue muy criticado a causa de sus antecedentes : una evasión y dos intentos de fuga.

Del cuello de Yolanda colgaba una cruz Lauburu regalada por el comité de empresa de una factoría vasca. A los 18 años se trasladó a Madrid para estudiar electrónica en el centro de Formación Profesional de Vallecas. Vivía en un modesto piso en la calle del Tembleque, en el barrio de Aluche, y limpiaba casas particulares para no pedir ayuda a sus padres. “Era una persona lista, con una gran fuerza vital y entusiasta de las cosas y las personas. Siempre pensando en ayudar a los demás”, recuerda ahora Alejandro Arizcun, de 61 años, su novio de entonces y hoy profesor de Historia de la Economía en una universidad pública.

La vida de Yolanda en Madrid giraba entre sus clases en Vallecas, su trabajo de limpiadora y la sede del PST, una escisión del PSOE. Durante la segunda quincena de enero de 1980 participó en una huelga general de enseñanza, según reflejan fotografías en las que aparece a la cabeza de las manifestaciones estudiantiles. El viernes 1 de febrero de 1980, los militantes de Fuerza Nueva Emilio Hellín Moro e Ignacio Abad Velázquez, estudiante de Químicas, se presentaron en el domicilio de Yolanda, en el número 101 de Tembleque, con la intención de secuestrarla e interrogarla. No estaba, por lo que volvieron sobre las doce de la noche. En la calle contaban con el apoyo de otros dos militantes de Fuerza Nueva, Félix Pérez Ajero y José Ricardo Prieto, y del policía nacional Juan Carlos Rodas, que les aguardaban en un turismo. La joven intentó impedirles el paso, pero no lo logró. La redujeron con violencia, registraron el piso y la obligaron a acompañarles hasta el coche de Hellín. Se dirigieron por la carretera de Alcorcón hacia San Martín de Valdeiglesias, a las afueras de Madrid. En el trayecto, gritos, insultos y preguntas sobre un supuesto comando de ETA que no existía salvo en la imaginación de los dos matones. Acusaciones a las que Yolanda, que acababa de cumplir 19 años, no podía responder. En un descampado frío y solitario, Hellín obligó a la joven a descender de su coche y le disparó dos tiros en la cabeza a menos de un metro de distancia. Abad, de orden de Emilio, la remató en el suelo. Su disparo impactó en un brazo. “Cuando vi caer a Yolanda, quedé atontado y no me di cuenta de que disparaba”, relató el primero a preguntas del fiscal durante la celebración del juicio. La versión de Abad, en la que implicó a su compañero y dio todo lujo de detalles sobre el secuestro y asesinato, fue idéntica a la del fiscal.

Yolanda González Martín.

Días después, el agente que colaboró en el crimen confesó el asesinato al comisario Francisco de Asís. Hellín descansaba en Vitoria alojado en la casa de un amigo, inspector de policía. El ultra se jactaba de sus contactos en la Brigada Operativa de la policía. Además, tenía un hermano en la Guardia Civil, y entonces los vínculos entre miembros de la ultraderecha y los sectores más reaccionarios de las Fuerzas de Seguridad del Estado eran frecuentes.

El 7 de febrero, Hellín y Abad fueron detenidos y confesaron el asesinato. Ambos aseguraron que lo hicieron en venganza por el asesinato de seis guardias civiles en el País Vasco y porque sospechaban que Yolanda militaba en ETA. En el registro de la escuela de electrónica de Emilio, en la que impartía clases desde hacía 11 años, en el número 1 de la calle de San Roque, se descubrió un arsenal de armas y explosivos. Con una gran antena, un Scanner VHF y un receptor captaban las emisoras de la policía y de la Guardia Civil. Era el material del denominado Grupo 41 de Fuerza Nueva, que dirigía Hellín, destinado a otros atentados.

Ficha policial de Emilio Hellín.

Hellín no se resignó a cumplir los 43 años de condena (asesinato con alevosía, delito de depósito de armas y seis delitos de falsificación de documentos de identidad). Meses después de su ingreso en prisión preventiva se escapó de la cárcel de Alcalá de Henares en compañía de 10 presos comunes, aunque fue detenido horas después. Fue clasificado como interno especialmente peligroso y trasladado a Herrera de la Mancha, la cárcel más segura del país. Pero no cejó en su empeño y lo intentó de nuevo cuando le llevaron a la prisión de Cartagena, y lo logró al aprovechar un polémico permiso de seis días de libertad concedido el 20 de febrero de 1987 por el juez de vigilancia penitenciaria de Valladolid José Donato cuando estaba en la cárcel de Zamora. Hellín huyó a Paraguay con su mujer y sus tres hijos. Y de nuevo volvió a su pasión : la informática y la inteligencia. Creó el Centro de Estudios Profesionales de Asunción, dedicado a las clases de informática, y trabajó para los servicios secretos policiales y militares paraguayos formando a agentes en la instalación de micrófonos y rastreo de llamadas. Cambiaba de domicilio y utilizaba solo su segundo apellido hasta que fue descubierto por un reportero de la revista Interviú que denunció su paradero. En julio de 1989, la Interpol lo detuvo y el 21 de septiembre de 1990 fue entregado a España y devuelto a su celda de la prisión de Zamora. Su aventura en Paraguay bajo la protección del régimen de Alfredo Stroessner duró tres años. El dictador había invitado a su toma de posesión en Asunción a Blas Piñar, dirigente de Fuerza Nueva, y a León Cordón, entre otros ultras.

CAMBIO DE NOMBRE

De Emilio a Luis Enrique : Tal y como consta en su acta de nacimiento Emilio Hellín Moro cambió su nombre por el de Luis Enrique mediante un auto dictado por el Registro Civil de Madrid de fecha 22 de enero de 1996, poco después de salir de la cárcel. El ultraderechista nació el 8 de abril de 1947 en Torre de Miguel Sesmero, un pueblo de Badajoz. En el DNI de Luis Enrique Hellín Moro figura la misma fecha de nacimiento y en la misma localidad.

Los padres y hermanos de Yolanda González ignoraban la nueva vida del asesino de su hija. Eugenio tiene 79 años y Lidia, 72. Siguen viviendo en Deusto y no han conseguido olvidar. Asier, de 39 años, el hermano pequeño, no oculta su malestar. “Estoy perplejo. Es indignante que este hombre realice esa actividad. No sé si se habrá arrepentido ; todo el mundo tiene derecho a una nueva oportunidad, pero, si lo hace con una nueva identidad, solo ratifica el tipo de personaje que es. Está claro que en este país las personas vinculadas a la extrema derecha gozan de privilegios”. Alejandro Arizcun, el novio de Yolanda, responde atónito con una palabra : “Tremendo”. Y añade : “Lo que usted me cuenta demuestra los lazos que Hellín tenía entonces con los cuerpos policiales y que todavía mantiene vivos. Nunca se investigó a fondo la implicación de algunos policías en el asesinato”.

Tras la visita del periodista a su oficina en Madrid, Luis Enrique Hellín ha suprimido de su biografía en Linkedin la g de su “abuelo inglés”. En su currículo de perito todavía queda una huella muy profunda de su oscuro pasado : asesor en telecomunicaciones e informática (1988-1989) del comandante en jefe de Estado Mayor del Ejército y del director general de la Policía Nacional de Paraguay. ¿Nadie en la Guardia Civil y la policía sabe quién es este experto forense informático que colabora en investigaciones criminales y forma a agentes de las Fuerzas y Cuerpos de la Seguridad del Estado ?

La sombra de Fuerza Nueva

J.M.I.



David Martínez Loza, guardia civil en excedencia y jefe de seguridad de Fuerza Nueva, fue la persona que ordenó el arresto, interrogatorio y ejecución de la joven Yolanda González, de 19 años, según aseguró al tribunal Emilio Hellín Moro, el autor material del asesinato, durante el juicio en la Audiencia Nacional. Hellín señaló que nada más ser detenido se había confesado autor porque le habían pedido que cargara con toda la culpa y que le ayudarían. “La propia policía me dijo que no merecía la pena implicar a más personas”. Hellín aseguró que la ayuda de su partido, del que fue expulsado tras el asesinato, nunca llegó. Cuando el fiscal le preguntó quién dio la orden de secuestrar a Yolanda, el ultra respondió : David Martínez Loza. Hellín implicó a dirigentes de Fuerza Nueva, así como a funcionarios de policía, pero Ignacio Abad, el otro autor material, descargó sobre él toda la responsabilidad. Martínez Loza fue condenado solo por inducción a secuestro. “No se quiso tirar del hilo y buscar la implicación de policías en el secuestro de mi hermana. Las conexiones de Hellín y de Fuerza Nueva con la policía eran escandalosas”, recuerda ahora Asier, de 39 años, hermano de la víctima. “No se investigó la implicación de Fuerza Nueva”, se lamenta también Alejandro Arizcun, de 61 años, el novio de Yolanda.

Alfonso Guerra, entonces diputado socialista, afirmó que los minicomputadores PET 201 que utilizaba Hellín eran usados como terminales de conexión telefónica con un ordenador que la Guardia Civil tenía en un chalet camuflado en la colonia de El Viso, en el centro de Madrid, donde operaba un capitán adscrito al servicio de información del citado cuerpo.





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Voir en ligne : Espagne. L’ex-assassin et ancien terroriste est aujourd’hui un expert de la police !

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