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Drones, "assassinats ciblés" & collatéraux -> 4700 morts...

Christian Makarian - ats/Newsnet | lexpress.fr - lematin.ch | jeudi 21 février 2013

jeudi 21 février 2013

sur cette page

 Etats-Unis : les drones et les nouvelles lois de la guerre
Christian Makarian | lexpress.fr | jeudi 21 février 2013
 Les drones de l’armée américaine ont tué 4700 personnes
ats/Newsnet | lematin.ch | jeudi 21 février 2013

sur le net

 Les drones de la CIA auraient fait 4700 morts
Thomas Vampouille | metrofrance.com | jeudi 21 février 2013
Un sénateur américain a avancé un bilan du nombre de personnes tuées dans le monde par ces engins sans pilotes. Mais l’Administration Obama se refuse toujours a lever ce secret.

 Etats-Unis : les frappes de drones auraient tué 4700 personnes
lexpress.fr | jeudi 21 février 2013
 Les drones de l’armée américaine ont tué 4700 personnes
ats/Newsnet | lematin.ch | jeudi 21 février 2013
Attaques militaires — Les attaques par drones de la CIA au Pakistan et ailleurs avaient tué 4700 personnes, selon un sénateur américain. La Maison-Blanche refuse toujours de confirmer ce bilan.

 Les drones US ont tué 4700 personnes
AFP | lefigaro.fr | jeudi 21 février 2013
 Les drones américains ont tué 4700 personnes, selon un sénateur
ATS | hebdo.ch | jeudi 21 février 2013
 La CIA a tué 4700 personnes avec les drones
Arthur Beaufils | roadsmag.com | jeudi 21 février 2013
Un sénateur républicain a dévoilé les résultats des drones de combats de la CIA. Ils seraient responsable de la mort de plus 4700 personnes. Un chiffre que le gouvernement ne veut ni confirmer ni démentir cette annonce embarrassante. Les raids de la mort sont de plus en plus critiqués outre-atlantique.

 Attaques militaires : Les drones de l’armée américaine ont tué 4700 personnes
ats/Newsnet | tambacounda.info | jeudi 21 février 2013
 Les drones commencent à décoller
Sophie Devillers | lalibre.be | jeudi 21 février 2013
La protection civile belge souhaite faire l’acquisition d’un drone, en cas de catastrophe. Les applications non militaires des avions sans pilote se généralisent. Dans tous les domaines.
La protection civile belge souhaite faire l’acquisition d’un drone, en cas de catastrophe. Les applications non militaires des avions sans pilote se généralisent. Dans tous les domaines.

 Les drones américains auraient tué 4700 personnes dans le monde
ats/afp/aduc | rts.ch | jeudi 21 février 2013
Un sénateur républicain a affirmé mardi que 4700 personnes avaient été tuées suite à des attaques par drones menées par la CIA.

 L’ONU alarmé par le nombre d’enfants afghans tués par les Américains
Belga | rtbf.be | vendredi 8 février 2013
L’ONU a dénoncé dans un rapport la mort de "centaines d’enfants" afghans dans des attaques et des bombardements essentiellement commis par l’armée américaine au cours des dernières années.

 Une base de drones américaine au Niger : militarisation accrue du Sahel
Pierre Haski | rue89.com | mardi 29 janvier 2013
Les Etats-Unis préparent l’installation d’une base de drones de surveillance au Niger, non loin du théâtre des opérations militaires au Mali, afin de mieux contrôler les activités des groupes jihadistes au Sahel.





lexpress.fr

Etats-Unis : les drones et les nouvelles lois de la guerre
Christian Makarian | lexpress.fr | jeudi 21 février 2013

L’emploi par les forces américaines et principalement la CIA des drones s’est accentué ces dernières années. Barack Obama lui-même n’hésite pas à recourir à ces aéronefs commandés à distance pour des "assassinats ciblés".


Etats-Unis: les drones et les nouvelles lois de la guerre

ETATS-UNIS - Le drone est devenu le pivot central de la "stratégie furtive" américaine. 265 frappes ont été lancées par ces aéronefs entre 2009 et avril 2012.

Reuters/U.S. Air Force/Lt Col Leslie Pratt/Handout



Sans que l’on y prenne vraiment garde, l’art de la guerre subit sous nos yeux des transformations cruciales. L’une d’entre elles, appelée à des développements majeurs, concerne l’emploi de drones, armement sophistiqué dont les Etats- Unis font désormais un usage massif. Ces aéronefs commandés à distance, destinés à des missions de renseignement ou de transport, sont aussi de redoutables tueurs qui opèrent dans des conditions clandestines et hors de tout cadre proprement légal. C’est en tout cas la pente suivie par les forces américaines et, plus précisément, la CIA, qui gère en grand secret ces missions bien particulières. Entre 2009 et avril 2012, on a pu compter 265 frappes réalisées par des drones, principalement dirigées contre des cibles - souvent des individus - situées sur le sol pakistanais ; et la tendance à la hausse ne cesse de se confirmer. 

La double caractéristique de cette stratégie est de ne jamais donner lieu à des confirmations officielles et d’aboutir de plus en plus souvent à l’élimination de citoyens américains considérés comme de vrais terroristes par Washington, sur un territoire étranger, selon des critères laissés à la totale appréciation des services de renseignement et, pour tout dire, de la Maison-Blanche. 

C’est ainsi que le Prix Nobel de la paix Barack Obama a déclenché un nombre record de frappes meurtrières, au point que les familles de certaines victimes ont porté plainte contre différents hauts responsables américains, dont le directeur de la CIA. De surcroît, en ce qui concerne les opérations effectuées en Afghanistan ou au Pakistan, on dispose de très peu d’informations sur les dommages collatéraux subis par les populations. L’homme qui avait déclaré que l’Amérique "ne torture pas", dès les débuts de son premier mandat, a montré une stupéfiante propension à recourir aux drones tueurs en demandant à ses services de lui fournir, sur la base de critères qui ne sont soumis à aucun contrôle, une liste de suspects représentant une menace imminente contre les Etats-Unis. 

Cette évolution constitue le pivot central de la "stratégie furtive" ("light footprint strategy", on appréciera la poésie), dont Barack Obama est en train de faire la nouvelle donne des armées du futur. Avec le recours aux forces spéciales, utilisées pour l’élimination de Ben Laden, et le perfectionnement des cyberfrappes visant les ordinateurs de l’adversaire, comme c’est le cas contre le programme nucléaire iranien, le drone est un des trois moyens offensifs appelés à faire partie des priorités des dépenses militaires du futur proche. De toute évidence, cet engin polymorphe va se généraliser, si ce n’est se banaliser, ce qui braque les projecteurs sur le retard français en la matière (même si la France limite ses ambitions aux missions de renseignement, en excluant les drones tueurs). Au Mali, par exemple, les forces françaises auraient un grand bénéfice à disposer de drones performants et en nombre suffisant ce qui leur fait actuellement défaut. On en parle beaucoup, on n’agit guère : le ministre de la Défense français est le premier à regretter cette déficience. 

Autant dire que cette arme requiert sans doute, sur le plan international, une meilleure définition de son emploi, car elle entraîne toute une série de développements stratégiques et ouvre la voie à de nouveaux risques de prolifération. D’ores et déjà, l’école de l’armée de l’air américaine forme plus de "piloteurs" de drones que de pilotes d’avion. Le débat est vif quant au "droit de tuer", dont l’administration Obama fait une interprétation classée "confidentiel" et qui n’a rien pour augmenter la popularité des Etats-Unis au sein du monde arabo-musulman. Surtout, on voit se profiler le cauchemar d’un "droit de tuer" dont s’empareraient à leur tour la Russie, la Chine... ou l’Iran. 



lematin.ch

Les drones de l’armée américaine ont tué 4700 personnes
ats/Newsnet | lematin.ch | jeudi 21 février 2013

Attaques militaires — Les attaques par drones de la CIA au Pakistan et ailleurs avaient tué 4700 personnes, selon un sénateur américain. La Maison-Blanche refuse toujours de confirmer ce bilan.


Le bilan des centaines d'attaques de drones contre des membres présumés d'Al-Qaïda au Pakistan, au Yémen et dans d'autres pays est un secret d'Etat bien gardé.

Le bilan des centaines d’attaques de drones contre des membres présumés d’Al-Qaïda au Pakistan, au Yémen et dans d’autres pays est un secret d’Etat bien gardé.
Image : ARCHIVES/Keystone


Un sénateur américain a affirmé que les attaques par drones de la CIA au Pakistan et ailleurs avaient tué 4700 personnes, a rapporté la presse américaine mercredi. Ce chiffre n’a encore jamais été confirmé par le gouvernement.

Le bilan des centaines d’attaques de drones contre des membres présumés d’Al-Qaïda au Pakistan, au Yémen et dans d’autres pays est un secret d’Etat bien gardé. Le gouvernement américain refuse d’évoquer publiquement les détails de ce programme.

Mais le sénateur républicain Lindsey Graham, ardent défenseur de ce type d’actions militaires, a publiquement - et peut-être involontairement - donné un chiffre mardi, lors d’une réunion publique dans son Etat.

Innocents tués

« Parfois on frappe des personnes innocentes, ce que je déteste, mais nous sommes en guerre, et nous avons tué plusieurs hauts responsables d’Al-Qaïda », a-t-il ajouté, selon le site local Easley Patch, en Caroline du Sud.

Contactés, les collaborateurs du sénateur n’avaient pas répondu dans l’immédiat sur la source du chiffre avancé par Lindsey Graham. Plusieurs ONG indépendantes tentent depuis des années de comptabiliser le nombre de membres d’Al-Qaïda et de civils tués dans les attaques américaines.

Intensification sous Obama

La New America Foundation, à Washington, estime à 350 le nombre de frappes effectuées par des drones depuis 2004, la majorité sous le mandat de Barack Obama, qui les a intensifiées. Le bilan se situerait selon ce centre de réflexion entre 1963 et 3293 morts, dont 261 à 305 civils.

Une organisation britannique, le Bureau of Investigative Journalism, avance un chiffre plus élevé : entre 2627 et 3457 morts, dont 475 à 900 civils.

L’exécutif américain a mis du temps à reconnaître officiellement l’existence des frappes. La Maison-Blanche assure qu’elles ne sont déclenchées qu’en dernier recours.

Mais pour la première fois en février, Barack Obama a reconnu que les Américains avaient besoin de plus de garanties que sa seule parole pour s’assurer de la légalité du programme. Et des sénateurs ont demandé la création d’une cour secrète pour valider chaque frappe. (ats/Newsnet)





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