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Métro fou de Toulouse : la théorie du big bug

Sébastien Marti | ladepeche.fr | lundi 24 décembre 2012

lundi 24 décembre 2012

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 Métro fou : la théorie du big bug
Sébastien Marti | ladepeche.fr | lundi 24 décembre 2012
 Le métro fou de Toulouse : présentation du dossier du Bug du 21 12 2012 vers 12 h 12
Next-up News Nr 2196 | next-up.org | lundi 24 décembre 2012

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Métro fou : la théorie du big bug
Sébastien Marti | ladepeche.fr | lundi 24 décembre 2012

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Des militants toulousains de next-up.org, hier à proxmité de la station de métro Argoulets, où ils effectuaient des relevés d’ondes électromagnétiques. / Photo DDM, Michel Viala

Une association environnementale affirme qu’un choc électromagnétique d’une ampleur exceptionnelle, provoqué par la mise en service d’un pylône de téléphonie mobile, est à l’origine du bug survenu vendredi dans le métro toulousain.

Et si la rame de métro folle, qui a foncé sans s’arrêter vendredi midi aux stations Argoulets et Roseraie, avait été victime d’un choc électromagnétique exceptionnel ? C’est en tout cas la théorie de l’association environnementale next-up.org, une ONG basée dans la Drôme spécialisée dans la mesure des champs électromagnétiques. Selon son coordinateur national, Serge Sargentini, un énorme bug, provoqué par un afflux massif de communications téléphoniques et amplifié par une antenne-relais d’Orange située à proximité, serait à l’origine du dysfonctionnement survenu sur la ligne A du métro.

« La date et l’heure du bug correspondent exactement avec le pic national de champs électromagnétiques hautes fréquences enregistré le 21 décembre 2012 à midi, explique Serge Sargentini. Ce pic n’a rien de naturel, il est totalement artificiel. C’est simplement une augmentation brutale du brouillard électromagnétique généré par les utilisateurs de téléphones mobiles qui ont massivement appelé à partir de 12 heures, sans doute pour commenter la prédiction de la fin du monde. Un phénomène similaire devrait d’ailleurs être observé le 31 décembre à minuit. »

Sans attendre les conclusions de l’enquête ouverte par Tisséo, les experts de next-up.org ont déjà désigné le coupable : un pylône de téléphonie de 17 mètres de haut, situé route d’Agde à quelques mètres de la station Argoulets, qui a reçu l’autorisation d’activation par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) le 14 décembre dernier. « L’opérateur Orange a-t-il activé sa nouvelle station d’antennes relais ou a-t-il réalisé des essais ce jour-là ? » s’interroge Serge Sargentini.

Enfin, un dernier élément aurait été le détonateur d’une véritable bombe électromagnétique : « L’un des faisceaux des antennes relais camouflées dans le tube du pylône pointe exactement sur le parvis de la station de métro et sur les bâtiments du parking aérien dont la structure (des volets inclinés, N.D.L.R) a fortement amplifié le signal par réverbération sur la rame du métro » affirme next-up.org qui s’apprête à partir d’aujourd’hui à déposer une série de recours en justice. Le responsable de l’association, qui estime que l’incident survenu vendredi est « extrêmement grave » et que « l’on a frôlé le drame », a déjà identifié la chaîne des responsabilités.

Deux référés vont être déposés

next-up.org va déposer dès aujourd’hui deux référés, « administratifs et judiciaires en fonction des co responsabilités » : la mairie de Toulouse, qui aurait enfreint les lois de l’urbanisme en autorisant la construction du pylône sans délivrer de permis de construire, mais aussi l’ANFR, le propriétaire du terrain, Orange et Tisséo-SMTC « pour avoir laissé circuler les rames après l’incident ». « Rendez-vous est pris ce lundi avec nos avocats conseils » précise Serge Sargentini, qui espère recueillir des témoignages de passagers présents dans la rame folle.

Nous avons tenté en vain de joindre la mairie de Toulouse, la SMAT et Orange.


Que s’est-il passé à 12h ?

Vendredi dernier peu après midi, sur la ligne A entre Balma-Gramont et Jolimont, la rame de métro « a accéléré brutalement » selon des témoignages. Le métro ne s’est pas arrêté aux stations Argoulets et Roseraie. Il a stoppé à Jolimont après avoir ralenti. « La rame ne s’est pas bien régulée pour une raison indéterminée, sur la boucle de détection qui commande l’arrêt à la prochaine station » a indiqué Tisséo. Une enquête a été ouverte.

Sébastien Marti





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Le métro fou de Toulouse : présentation du dossier du Bug du 21 12 2012 vers 12 h 12
Next-up News Nr 2196 | next-up.org | lundi 24 décembre 2012


 


 Imaginez que vous soyez assis avec votre famille et beaucoup d’autres personnes le 21 décembre 2012 vers 12 h 12
dans une rame d’un métro ultra moderne … automatique, évidemment sans conducteur.

 Imaginez qu’au lieu de s’arrêter à la prochaine station, la rame ne s’arrête pas, devienne folle, accélère brutalement et
qu’une voix suave vous annonce par les haut-parleurs le prochain arrêt … à la prochaine station.

 Imaginez que la rame augmente de plus en plus sa vitesse et traverse encore toujours vite la nouvelle station sans s’arrêter avec le silence dans les haut-parleurs et miracle par de crash … car il n’y a aucune autre rame à l’arrêt devant !

 Imaginez ce que vous feriez dans cette situation, pendant toutes les longues secondes qui s’écoulent entre chaque station ? (au total plus de 3 mn)

 Imaginez que la rame arrive toujours à pleine vitesse à la nouvelle station et par un freinage brutal enfin s’arrête.

 imaginez dans quel état seraient vos enfants, votre conjoint et tous les autres passagers !


 A votre avis est-ce de la fiction ou une réalité qui s’est passée à Toulouse le 21 12 2012 vers 12 h 12 ?


21 12 2012
Toulouse
" Le métro fou "
Bug électromagnétique

Dépassement du seuil d’immunité de la CE (Compatibilité Electromagnétique)
d’asservissement in situ des systèmes électroniques
ou de l’électronique
embarquée
dans la rame du métro de la ligne A (station Argoulets)


Toulouse_21_12_2012_Le_Metro_Fou_Flyer_1200_P1030135

Toulouse, origine du Bug :
Vue de la façade métallique du parking à étages de la station Argoulets
face à la ligne A du métro "automatique" juste avant la rampe de son passage en souterrain.
Cette façade est à l’origine de la réverbération et de l’amplification du nouveau faisceau (azimut 120 °)
de
Champs ElectroMagnétiques Hautes Fréquences des toutes nouvelles antennes relais de l’opérateur Orange.

Le Bug vu Tisséo (le gestionnaire du métro), sic :

Olivier Poitrenaud
directeur général de Tisséo déclare dans sa toute première extériorisation :
" la rame ne s’est pas bien régulée sur la boucle de détection (située à l’approche de la station) qui commande l’arrêt à la prochaine station "

Dans ses autres extériorisations médiatiques, Olivier Poitrenaud déclare :
"L’incident s’est produit en fin de freinage, dans la phase où la rame passe sur plusieurs boucles au sol, qui lui donnent la consigne de ralentir puis de s’arrêter :
la tolérance sur le point d’arrêt est de 30 centimètres pour que les portes de la rame s’ouvrent en face de celles du quai,
si elle dépasse ce point elle redémarre sans s’ouvrir,
c’est ce qui s’est passé quand la rame a mal régulé son ralentissement".


Next-up :
" ... la rame à mal régulé son ralentissement "
,
soyons précis,
si les systèmes électroniques de
la rame ne régulaient plus son ralentissement,
c’est qu’ils avaient bugé !

Il aura toutefois fallu que la rame grille à pleine vitesse une deuxième station
pour que le poste de commandement
prenne enfin le contrôle à distance
avec un arrêt d’urgence
à la troisième station,
cela provient donc bien d’un bug de l’électronique embarquée !

 

 

Le métro de Toulouse
Toulouse_Rame_Metro_Tisseo_Viaduc_entre_Stations_Balma_Gramont_et_Argoulets

Métro de Toulouse : La rame folle
Une rame "automatique" de VAL208 franchit le viaduc sur la rocade Est, ligne A entre la station terminus Balma Gramont en direction de la station Argoulets.
le 21 12 2012 vers 12 h, l’électronique des systèmes de régulation embarquée de cette rame "automatique" va buger
100 mètres plus loin juste avant d’entrer dans la rampe d’accès au souterrain de la station Argoulets.
Variante du Bug : in situ un dysfonctionnement sur les systèmes électroniques de régulation "de la boucle de détection" juste avant la station Argoulets.

Le métro de Toulouse

La première ligne « A » fut inaugurée en juin 1993, après cinq années de travaux elle reliait Basso Cambo à Jolimont,
avant qu’une extension de trois stations vers Balma Gramont soit réalisée en décembre 2003.
Argoulets est la première station du début de la ligne A au départ du terminus Belam Gramont.
La seconde ligne « B » fut quant à elle inaugurée en juin 2007.

L’exploitation du métro de Toulouse est assurée sous forme d’un EPIC (Établissement Public à caractère Industriel et Commercial)
Tisséo-Réseau Urbain.
Tisséo est la marque commerciale du réseau de transports en commun de Toulouse et sa région.

L’autorité organisatrice en charge du portage politique et du financement du métro et de l’ensemble du réseau de transports publics
de l’agglomération toulousaine est le SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun).
Le président de Tisséo-STMC est
Pierre Cohen
Homme politique, Maire de Toulouse
Président de la Communauté urbaine du grand Toulouse (Toulouse Métropole) depuis 2009.

Toulouse_metro_ligne_A_bug_station_Argoulets_plan_1200_21_12_2012


Toulouse_Metro_Tisseo_Viaduc_et_rampe_acces_souterrain_entre_Stations_Balma_Gramont_et_Argoulets_1200_riginal_P1030133

Vue du parking d’une rame sortant du viaduc et s’engageant sur la rampe d’accès au souterrain de la station Argoulets du métro de la ligne A de Toulouse.

 

Bien comprendre
l’interaction entre l’environnement électromagnétique artificiel de Hautes Fréquences micro-ondes des nouvelles antennes relais
sur la station Argoulets et
les nombreuses structures métalliques de réverbérations

Antennes_relais_Camouflees_Orange_Toulouse_Metro_Tisseo_Parking_Argoulets_1200_P1030139

Vue à partir de la rampe d’accès du métro à la station Argoulets du pylône des toutes nouvelles antennnes relais camouflées de l’opérateur Orange.

Prise de vue du même endroit avec un demi-tour à 180 °

Toulouse_Metro_Tisseo_Structure_Metallique_Parking_et_Rampe_metro_acces_souterrain_station_Argoulets_1200_P1030138

Vue de la rampe d’accès du métro à la station Argoulets et la structure métallique du parking aérien situées
face au faisceau d’irradiation numéro 1 (azimut 120°) des toutes nouvelles antennes relais camouflées de l’opérateur Orange.

 


Faisceau_Antenne_relais_Azimut_120_degres_BST_897878_897979_Toulouse_72_route_d_Agde_1200
Vue générale sat du site des parkings et de la station Argoulets du métro de la ligne A de Toulouse avec la rampe d’accès souterrain à la station (à droite).


Vue générale du site de la station Argoulets du métro de la ligne A de Toulouse.
En haut à droite la voie d’accès en sortie du viaduc de la station Balma Gramont va "plonger" pour accéder à la rampe d’accès au souterrain de la station Argoulets.

C’est exactement face à la façade métallique du parking à étages de la station Argoulets
que la rame "automatique" ou les installations électroniques de régulations in situ
vont être irradiées
directement et indirectement
par un pic de CEM
en réverbération et en amplification du nouveau faisceau (azimut 120 °)
de
Champs ElectroMagnétiques Hautes Fréquences des toutes nouvelles antennes relais de l’opérateur Orange.

Ce pic du 21 12 2012 vers 12 h12
a engendré un dépassement du seuil d’immunité de la CE (Compatibilité Electromagnétique) de l’électronique embarquée
dans la rame "automatique" du métro de la ligne A (station Argoulets) ou
in situ un dysfonctionnement sur les systèmes électroniques de régulation "de la boucle de détection".

Pour Tisséo (le gestionnaire du métro), sic :
"la rame ne s’est pas bien régulée sur la boucle de détection (située à l’appoche de la station) qui commande l’arrêt à la prochaine station "

... cela s’appelle un Bug.

 

Que s’est-il passé
le
21 12 2012 vers 12 h 12 ?


HF_21_12_2012_Pic_EM_12h12_750.jpg


HF_21_12_2012_Pic_EM_12h12_1200.jpg

Le 21 12 2012 comme le montre le graphe (mouchard) à 12h12
il est constaté au niveau national un fort pic d’activité (irradiation)
des champs électromagnétiques des Hautes Fréquences ≤ 2,5 GHz
(le plus important constaté depuis longtemps, le prochain aura lieu vers minuit le 31 12 2012).

Ce pic national n’a rien de naturel, il est totalement artificiel, c’est simplement une augmentation brutale de l’électrosmog généré
par les centaines de milliers, voire des millions d’utilisateurs de téléphones mobiles
qui ont massivement appelé le 21 12 2012 vers 12 h 12, qui devait être l’heure exacte de …


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Points_Mesures_Faisceau_azimut_120_degres_antenne_relais_BST_897878_897979_Toulouse_72_route_d_Agde_1200

Les points névragiques sur zone de mesures des CEM Hautes Fréquences micro-ondes 8 GHz

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