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La Justice Argentine ordonne la capture de l’ancien sous-secrétaire aux affaires internationales du Département du Trésor des Etats-Unis, et actuel vice-secrétaire international du Credit Suisse : David Mulford...
Dpa | jornada.unam.mx | lundi 3 septembre 2012
mardi 4 septembre 2012
Buenos Aires. La Justice Argentine a ordonné aujourd’hui la capture internationale du vice-président de la banque du Credit Suisse et ancien sous-secrétaire au Trésor des Etats-Unis pour les affaires internationales, David Mulford dans le cadre de l’enquête "échange de dette" en 2001 sur la dette extérieure de l’Argentine...
L’arrestation a été demandée par le juge fédéral Marcelo Martínez de Giorgi, en charge de l’enquête sur la « conversion de la dette" réalisée par le président Fernando de la Rúa et sur laquelle serait intervenu Mulford, a rapporté l’agence locale DYN nouvelles.
Le banquier a été appelé à témoigner à au moins trois reprises, mais jamais il ne s’est présenté devant la justice en Argentine, ce pourquoi, le juge a déclaré sa « rébellion » et a ordonné sa capture internationale en vu de son son extradition afin d’assister à l’audience à Buenos Aires...
Justicia argentina ordena captura de banquero estadunidese
Dpa | jornada.unam.mx | lundi 3 septembre 2012
Le Credit Suisse Group embourbé en Argentine
| hebdo.ch | 30 août 2001
Justicia argentina ordena captura de banquero estadunidese
Dpa | jornada.unam.mx | lundi 3 septembre 2012
Está involucrado en el “megacanje” de deuda realizado por De la Rua ; no atendió los tres llamados al juicio.
Buenos Aires. La
Justicia argentina ordenó hoy la captura internacional del
vicepresidente del banco Credit Suisse y ex subsecretario de Asuntos
Internacionales del Tesoro de Estados Unidos David Mulford en el
marco de la causa que investiga el "megacanje" en 2001 de
la deuda externa argentina.
La captura fue solicitada
por el juez federal subrogante Marcelo Martínez de Giorgi, a cargo
de la investigación sobre el "megacanje" de deuda
realizado por el entonces presidente Fernando de la Rúa y en la que
intervino Mulford, informó la agencia de noticias local DyN.
El banquero fue citado a
declarar en al menos tres oportunidades pero nunca concurrió ante la
Justicia argentina, por lo cual el magistrado declaró su "rebeldía"
y ordenó su captura internacional con fines de extradición para que
atienda a la audiencia en Buenos Aires.
La causa investiga si
hubo una defraudación contra el Estado argentino en la operación de
canje de deuda. El entonces ministro de Economía Domingo Cavallo se
encuentra procesado e irá a juicio oral por este proceso.
El juez ya había enviado
en 2010 un exhorto a la Justicia estadounidense para que Mulford
formulara su descargo, pero no recibió respuesta.
Los abogados del banquero
y ex funcionario estadunidense presentaron en cambio un recurso para
que la situación de su defendido fuera equiparada a la del ex
secretario de Hacienda argentino Daniel Marx, quien había sido
procesado pero la Cámara de Casación consideró que en su caso ya
había sido investigado y sobreseído en otro expediente conexo, y no
podía ser juzgado nuevamente por el mismo delito.
El "megacanje"
tenía como fin postergar el vencimiento de diversos papeles de deuda
por unos 16 mil millones de dólares, incrementando a cambio la tasa
de interés. Intervinieron varios bancos privados locales, además
del Credit Suisse First Boston, HSBC, el JP Morgan y el Salomon Smith
Barney, que cobraron altas comisiones.
Pero la operación sólo
incrementó el pasivo de las arcas públicas de Argentina y no logró
frenar una de las más profundas crisis económica, política y
social de las últimas décadas de la Argentina, que estalló a fines
de 2001. De la Rúa renunció el 20 de diciembre de 2001 a la
presidencia del país cuando todavía le restaba completar la mitad
de su mandato.
****
Transmis par Marina
Mon, 3 Sep 2012 19:48:49 +0200
Le Credit Suisse Group embourbé en Argentine
| hebdo.ch | 30 août 2001
Mis en ligne le 30.08.2001 à 00:00
Scandale En achetant de l’or à l’établissement zurichois, des financiers ont organisé une vaste fraude qui aurait coûté des centaines de millions de francs à l’Etat argentin.
L’Hebdo ; 2001-08-30
Le Credit Suisse Group embourbé en Argentine
Scandale En achetant de l’or à l’établissement zurichois, des financiers ont organisé une vaste fraude qui aurait coûté des centaines de millions de francs à l’Etat argentin.
Il y a des projecteurs dont on se passerait bien. Le Credit Suisse Group (CSG) tient la vedette au sein d’un épais rapport parlementaire argentin. C’est suite à des rachats d’or effectués à la banque zurichoise que des groupes financiers argentins et américains sont aujourd’hui accusés d’avoir réalisé une vaste fraude douanière et fiscale. Cette affaire met en émoi l’Argentine, au moment où ce pays se débat dans une grave crise économique. Avant de publier, à mi-août, leur rapport, trois députés argentins se sont rendus en Suisse pour le remettre en mains propres au procureur général de la Confédération Valentin Roschacher, accompagné « d’une abondante documentation » sur les procédures en cours en Argentine.
Dans ce rapport, une cinquantaine de pages sont consacrées à ce que les Argentins appellent la « mafia de l’or ». Cette organisation criminelle démantelée en Argentine et aux Etats-Unis n’était pas composée de gangsters sanguinaires. C’est en costume trois pièces, depuis de luxueux bureaux de Buenos Aires ou de New York, que des groupes financiers et des marchands de métaux précieux ont soustrait des centaines de millions de dollars à l’Etat argentin. Tout cela grâce à de grosses quantités d’or achetées à Zurich, au Credit Suisse Group. Cette gigantesque fraude a été mise sur pied en utilisant une disposition légale argentine, aujourd’hui enterrée sans les honneurs : afin de dynamiser son industrie de transformation, Buenos Aires permettait aux exportateurs argentins achetant des produits locaux de se faire rembourser certaines taxes douanières, ainsi que la TVA de 18% qu’ils payaient à leurs fournisseurs. L’occasion a fait le larron : des négociants argentins, dont le puissant homme d’affaires Enrique Piana, se sont procuré l’or à Zurich avant de l’acheminer vers des entreprises industrielles. L’or a ensuite été notamment transformé en médailles avant d’être exporté à un prix beaucoup plus élevé que sa valeur réelle, avec la complicité de groupes américains. Selon un agent des douanes américaines interrogé en mars 2000 par un tribunal du New Jersey, ce trafic « a porté tort aux Etats-Unis et privé le gouvernement argentin de centaines de millions de dollars » de revenus. Selon les députés argentins, ce trafic a représenté au moment des faits la moitié des réserves d’or de l’Argentine. Une quinzaine de responsables des principales sociétés impliquées, la compagnie argentine d’import-export Casa Piana SA, le marchand de métaux précieux Handy & Harman et la banque new-yorkaise MTB-Bank ont été traduits en justice. Les rois de l’or ont aujourd’hui perdu leur filon : aux Etats-Unis, ils risquent une peine de 5 à 30 ans de prison et une amende pouvant atteindre un million de dollars. Le Credit Suisse Group, qui s’est enrichi dans ces transactions, n’a pas été inquiété par la justice américaine. Mais les députés argentins souhaitent que toute la lumière soit faite sur le rôle exact des banques par lesquelles sont passées les transactions. Comment l’établissement suisse a-t-il réagi en apprenant que ses partenaires nageaient en eaux troubles ? Le CSG a-t-il pris des mesures internes pour éviter que son métal jaune soit détourné dans de funestes opérations ? Le groupe financier n’a pas souhaité commenter cette affaire complexe.
Transaction occulte d’IBM
Aspirant à jouer un rôle de premier plan au niveau planétaire, le groupe zurichois ne peut ignorer l’un des principaux marchés émergents. Même si l’Argentine a toujours été une chasse gardée des grands établissements new-yorkais, une poignée de banques européennes est parvenue à se faire une place au soleil à Buenos Aires. Mais pour pénétrer dans les milieux d’affaires argentins, il faut un cheval de Troie, quitte à ne pas être trop regardant avec son pedigree. Le CSG a choisi le Banco General de Negocios (BGN), un petit établissement qui ne devient une véritable banque commerciale qu’en 1978.
En 1994, le BGN est appelé à assurer une étrange opération financière. Une grande banque publique argentine (Banco de la Nación Argentina) décide d’investir 300 millions de dollars pour moderniser ses systèmes informatiques. C’est le géant américain IBM qui décroche ce contrat juteux. Mais, sur cette somme, 37 millions de dollars sont versés à une société sous-traitante fantôme. Une partie de cette rondelette commission (21 millions) sert en fait à graisser la patte d’officiels argentins. Environ 10 millions de dollars ont ensuite abouti à des comptes en Suisse, ouverts au sein de cinq établissements différents (deux zurichois, deux genevois et un tessinois). Les titulaires de certains de ces comptes s’avèrent être la concubine et l’épouse de deux frères, Aldo et Mario Dadone, respectivement président et directeur de la banque publique. La justice argentine actionne son homologue helvétique. En novembre 2000, le juge genevois Michel Graber remet sa documentation à son collègue de Buenos Aires. Selon une source proche de ce dossier, cet envoi a permis de faire emprisonner peu après l’ex-président du Banco de la Nación Aldo Dadone, réputé également proche du ministre Domingo Cavallo. Quant à IBM, elle a écopé en décembre 2000 d’une modeste amende de 300 000 dollars de la part des autorités américaines. En 1995, le BGN se fait épingler lors d’une inspection de la Banque centrale d’Argentine, qui relève son « manque de transparence » et note que le management est le maillon faible de l’établissement.
Mühlemann en personne
Malgré cette affaire, le BGN va enfin jouer dans la cour des grands lors de la vente en 1999 de l’unique grande compagnie pétrolière argentine, YPF (Yacimientos petrolíferos fiscales) à son homologue espagnole Repsol. Cette transaction a pesé la bagatelle de 15 milliards de dollars (environ 25 milliards de francs). Le BGN est aussi intervenu dans le placement d’une partie de la dette argentine, un emprunt obligataire de 2,2 milliards d’euros. De telles opérations rapportent de coquettes commissions aux banques qui les construisent. A Buenos Aires, ces transactions naissent souvent autour de la calle Florida et des autres petites rues entourant le quartier des affaires de la métropole. Là où tout le monde se connaît et se reconnaît. Les frères José et Carlos Rohm sont les vrais patrons du BGN. S’ils ont perdu le contrôle financier de la banque (le CSG, la Chase Manhattan et la Dresdner possèdent ensemble 78% de son capital), ils restent majoritaires en termes de droits de vote. Ils ont surtout tissé un solide réseau de relations. José Rohm est proche de l’actuel ministre de l’Economie Domingo Cavallo, homme incontournable lors des vastes opérations de privatisation du pays. Administrateur du BGN, David Mulford, patron des affaires internationales de Credit Suisse First Boston (la banque d’affaires du CSG), a aussi joué un rôle central lors de la vente de YPF à Repsol. Cavallo, Mulford et Rohm se connaissent bien. Ils sont issus du même moule, celui des milieux financiers internationaux. David Mulford a même reçu en 1993 une médaille des mains du président Carlos Menem. Mais ce n’est pas pour cette honorable distinction que les Argentins ont conservé le souvenir de l’Américain. En 1984, alors que la dette argentine pèse 45 milliards de dollars, soit 60% du produit intérieur brut du pays, David Mulford est sous-secrétaire d’Etat au Trésor (sous la présidence de Ronald Reagan). A 48 ans, il négocie alors un plan très dur pour les Argentins, profitant de la faiblesse d’un gouvernement surtout attaché à consolider la fragile démocratie du pays.
Le BGN est une banque importante pour le groupe suisse, qui en possède le quart du capital : 26,4%, soit environ 70 millions de francs. C’est beaucoup. A Zurich, on ne prend pas à la légère une telle participation : David Mulford n’est pas le seul représentant du CSG à siéger au sein du conseil d’administration du BGN. Ce panel est aussi auréolé par la présence du grand patron du CSG en personne, Lukas Mühlemann.
Achat d’une banque de province
Ces différentes affaires des transactions de l’or et d’IBM refont surface au moment où l’Argentine est la tête sous l’eau, plombée par une dette qui, relève le rapport parlementaire, dépassait au début de cette année 177 milliards de dollars. En 1983, au moment où l’Argentine renoue avec la démocratie après la dictature du général Videla, l’actualité économique est déjà dominée par la question de la dette. La commission parlementaire s’est longuement penchée sur ce problème. Des cas précis d’alourdissement fictif de la dette privée sont dénoncés. Plusieurs multinationales sont mises à l’index. Exemple : Suchard Argentina qui, après avoir obtenu au début des années 1980 une somme de 5 millions de francs suite à un incendie, les place dans un compte du Credit Suisse à Londres avant de demander à la banque un nouveau prêt contre cette garantie. Des opérations similaires se sont reproduites (avec d’autres établissements que le CSG) avec le fabricant français Renault, le constructeur italien Fiat et le négociant Cargill. Ces mécanismes de fuite de capitaux et d’alourdissement fictif de la dette argentine ont surtout été menés avec le concours de l’incontournable Banco General de Negocios.
Cette participation du CSG est-elle devenue encombrante au moment où l’Argentine et son secteur bancaire se débattent dans une grave crise économique ? Des provisions ont-elles été constituées pour pallier ces risques éventuels ? Porte-parole du CSFB, Cristina von Bargen se veut rassurante : « Le BGN a été disculpé dans le cadre de l’affaire IBM. » Sur les bords de la Limmat, on garde sa confiance dans son protégé. Le BGN est véritablement devenu la tête de pont du groupe suisse en Argentine. En 1998, il a avalé toute crue une autre banque du pays, celle de la province de Santa Fe, véritable institution remontant à 1874. L’argent n’a pas été déboursé par les frères Rohm, mais essentiellement par leurs trois actionnaires vaches à lait. Pour faire des affaires en Argentine à une large échelle, un groupe étranger doit aussi investir dans le pays profond. La nouvelle proie possède une centaine d’agences. Mais cette présence aux quatre coins du pays a son prix : les Argentins, qui voient chaque année passer en mains étrangères les morceaux de leur économie, réclament aujourd’hui toute la lumière sur ces opérations.
Roland Rossier
Carlos, Domingo, Alberto et les autres
La justice argentine pense que de hauts responsables de leur pays disposent de comptes bancaires en Suisse : l’ancien président Carlos Menem, l’actuel ministre de l’Economie Domingo Cavallo, l’ex-secrétaire général de la présidence Alberto Kohan. Placé en arrêts domiciliaires en juin, Carlos Menem a été mis en examen en juillet dans le cadre d’un gros trafic d’armes portant sur 6500 tonnes livrées à la Croatie en pleine guerre des Balkans, et de 75 tonnes d’armes acheminées vers l’Equateur en 1995, au moment de son conflit frontalier avec le Pérou. Les acheteurs ont versé pour ces armes 100 millions de dollars mais la société qui les a vendues n’a encaissé que 40 millions de dollars. Les juges argentins pistent les 60 millions manquants. L’Office fédéral de la justice, qui a reçu ces commissions rogatoires, les a cependant jugées incomplètes. Selon Folco Galli, porte-parole de l’OFJ, elles sont basées sur la notion « d’enrichissement illicite » ; en Argentine, une personne poursuivie pour ce délit doit prouver l’origine des fonds alors qu’en Suisse le fardeau de la preuve est à la charge de l’accusation.
De son côté, Alberto Kohan a été, relève la commission parlementaire, en relation d’affaires avec les marchands d’armes Monzer Al Kassar et Gaith Pharaon. Quant à Domingo Cavallo, il est cité dans une autre procédure. Paradoxalement, l’actuel ministre de l’Economie est lui-même à l’origine de la découverte d’un des scandales évoqués ci-dessus : c’est lui qui met la puce à l’oreille de la justice argentine dans l’affaire IBM en lui donnant le nom de la banque genevoise où échoua une partie des fonds. R. Rr
Domingo Cavallo Ministre argentin de l’Economie.
Proche du CSG, le Banco General de Negocios est régulièrement cité depuis quinze ans dans d’opaques opérations financières.
Le quartier des affaires de Buenos Aires.
Voir en ligne : Justicia argentina ordena captura de banquero estadunidese
Messages
1. La Justice Argentine ordonne la capture de l’ancien sous-secrétaire aux affaires internationales du Département du Trésor des Etats-Unis, et actuel vice-secrétaire international du Credit Suisse : David Mulford..., 6 septembre 2012, 04:46, par b.bec
en relation avec le sujet, un article trouvé chez Solidarité & Progrès du sulfureux et controversé* Jacques Cheminade
Faillite ordonnée : pour les Grecs, l’exemple argentin devient une référence
| solidariteetprogres.org | samedi 28 juillet 2012
28 juillet 2012 (Nouvelle solidarité) – L’économiste grec Costas Lapavitsas, conseiller du parti grec d’opposition à la Troïka Syriza et professeur à l’Université de Londres, a confié à une assemblée d’Argentins le 18 juillet qu’il avait lui-même et ses collaborateurs étudié de manière attentive la restructuration de la dette Argentine en 2005, comme « point de référence », en raison des similarités entre la crise de la dette ayant frappé l’Argentine en 2001 et la Grèce aujourd’hui.
Lapavistas était invité comme orateur lors d’un séminaire organisé par la Banco de la Nacion, propriété de l’Etat argentin, intitulé « Crise internationale : son évolution en Europe et son impact potentiel en Amérique latine ». Il a également affirmé que la Grèce allait être en cessation de paiement d’ici 6 à 12 mois et qu’elle quitterait l’euro, ce qui mettrait fin à l’existence de cette monnaie.
Décrivant les horreurs subies par les Grecs au cours de cette crise, il a ajouté que ce dont l’Europe a besoin aujourd’hui est un Plan Marshall. Il a comparé les swaps sur la dette imposés à la Grèce en février dernier au « mega-swap » de 40 milliards de dollars imposé à l’Argentine en 2001, à un taux usuraire, par le ministre des Finances de l’époque Domingo Cavallo et son homme de main, le secrétaire-adjoint au Trésor et dirigeant du Crédit Suisse David Mulford. Cet accord scandaleux avait lourdement aggravé la crise économique dans le pays tout en permettant aux prédateurs de la finance de s’en mettre plein les poches.
La « débâcle » provoquée par le FMI en Argentine au cours de cette période est comme la crise grecque aujourd’hui, a précisé Lapavistas, rapportant qu’en 2010 les dirigeants grecs avaient prétendu que la potion magique composée de renflouements et d’ajustements structurels préparés par le FMI était nécessaire pour éviter que la Grèce ne tombe dans le même piège que l’Argentine en 2001. « Mais nous avions affirmé exactement le contraire », s’est-il exclamé. « Si nous acceptons ceci, nous allons devenir comme l’Argentine. » Le cas grec, a-t-il expliqué, ressemble bien plus au méga-swap de Cavallo en 2001 qu’à la restructuration de la dette entreprise par le Président Nestor Kirchner en 2005. La crise grecque n’a pas du tout été résolue.
Lapavitsas a déclaré à l’agence de presse nationale Argentine Telam qu’une fois la Grèce sortie de l’euro, elle aura la possibilité de mettre en place « des politiques anti-libérales pour sortir le pays de cette situation peu enviable », et que parmi ces politiques il y aurait la nationalisation de certaines banques, des contrôles sur les changes, et certains contrôles sur le taux de change. Il s’agit-là de « quelques une des politiques adoptées par l’Argentine et l’Amérique latine au cours des dernières années », a-t-il fait remarquer.
Le chef de l’opposition grecque Alexis Tsipras, également chef du Parti Syriza, a appelé le gouvernement grec au début de cette semaine à mettre fin aux discussions avec la Troïka, composée de la Commission européenne, la BCE et le FMI. Il a prévenu que la Grèce se dirigeait vers une « procédure de mise en faillite imminente », ajoutant que le programme de la « Troïka a été un échec ». Il a déclaré que le mémorandum de 72 points annoncé avant l’élection mènera le pays vers « l’effondrement social à l’automne », et que ceux qui ne le réalisent pas « sont simplement incompétents ou dangereux ».
* Selon François Koch, journaliste à L’Express , Jacques Cheminade « se présente en gaulliste de gauche, mais camoufle un lobby politique américain d’extrême-droite ». Cette accusation a été démentie à plusieurs reprises par Jacques Cheminade. Abel Mestre, journaliste du Monde, le qualifie sans le justifier de « conspirationniste ». Selon Serge July, il est « le candidat de la parano ». Selon Hervé Gattegno, « le plus inquiétant des candidats ». Sa proximité d’idée avec Lyndon LaRouche provoque également des polémiques. Concernant l’accusation de dérive sectaire parfois portée contre son parti, Solidarité et Progrès, la MIVILUDES, après avoir enregistré des signalements en 2005-2006, déclare en janvier 2012 par la voix de son secrétaire général, Hervé Machi : « C’est un dossier qui pour nous aujourd’hui à la MIVILUDES n’est pas vivant. Les derniers signalements que nous avons reçus remontent à 5 ou 6 ans, donc grosso modo la période de la dernière élection présidentielle. Les personnes qui avaient fait ces signalements avaient été reçues à la Mission et ces témoignages n’ont pas débouché sur une saisine de l’autorité judiciaire par la Mission, sans doute parce qu’à l’époque la Mission a considéré que les critères de la dérive sectaire n’étaient pas caractérisés ».
wikipedia.org/Jacques_Cheminade