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Truks en vrac mi-janvier 2009

lundi 19 janvier 2009, par b.bec

Salute,

Kazi comme d’hab’ ou presque,
pour nous titiller le bulbe,
une petite quarantaine de trucs disparates et pas tous rigolos,
(Gaza, le nucléaire, les ogm, Mugabe, 1 herbicide, 1 insecticide, Gaza encor,
la politique liberticide, la grève générale du 29 [et plus si affinités], gaza toujours...)
"from the net", avec des redites c’est sûr, et des inédits j’espère...

à vos lunettes & bonne lecture - B.Bec - Vallée du Gers


 apéro

 La Guerre c’est la Paix,
 La Liberté c’est l’Esclavage,
 L’Ignorance c’est la Force.

 - Georges Orwell - 1984 -


 la "rince"

 "Lorsqu’un seul homme rêve ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes
 rêvent ensemble, c’est le début d’une réalité"
 Friedensreich Hundertwasser


 Truc 001

La Maison des Femmes (lieu non mixte) organise une soirée projection des actions du mouvement anarcha-féministe bolivien
"Mujeres Creando" et un débat avec Maria Galindo co-fondatrice de celui-ci

Lundi 19 janvier 2009 19h30 Maison des Femmes (lieu non mixte) 163, rue de Charenton - 75012 Paris M° Reuilly Diderot Participation 2€ ou + en soutien / Table de presse des Mujeres Creando

Nous vous souhaitons nombreuses à bientôt
Pour l’équipe sylvie

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Mujeres Creando
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mujeres_Creando

Mujeres Creando (Femmes qui créent) est un collectif anarcha-féministe bolivien qui participe de différents travaux contre la pauvreté, incluant la propagande, le théatre de rue, les émissions télévisées et l’action directe. Le groupe a été fondé en 1992 par Julieta Paredes, María Galindo et Mónica Mendoza, et d’autres femmes dont deux des seules militantes ouvertement lesbiennes de Bolivie.

Mujeres Creando publie une revue, Mujer Pública (Femme Publique), produit une émission de radio hebdomadaire, et gère un lieu d’accueil appelé Virgen de los Deseos (Vierge des Désirs) situé à La Paz, qui offre logement, nourriture, éducation et ateliers artisanaux aux femmes de la rue.

Julieta Paredes décrit Mujeres Creando comme "la ’folie’ de trois femmes surgies de la gauche arrogante, homophobe et totalitaire de la Bolivie des années ’80, où l’hétérosexualité était encore le modèle et le féminisme était vu comme un élément de division"[1].

Mujeres Creando reçoit l’attention internationale lors de sa participation à l’occupation en 2001 de l’Agence de Supervision des Banques de Bolivie, en solidarité avec la Deudora, une organisation pour les endettés envers les institutions de microcrédit. Les occupants, armés de dynamite et de cocktails molotovs, demandaient l’effacement total des dettes, et reçurent à cet égard un certain succés, quoique limité. Julieta Ojeda, membre de Mujeres Creando, expliqua qu’ "en réalité les institutions financières commettaient usure et extortion, escroquant les gens et exploitant leur ignorance, en leur faisant signer des contrats qu’ils ne comprenaient pas."[2]. Cependant, Mujeres Creando nia que leurs membres aient participé directement à l’occupation[3].

En août 2002, des membres du collectif et des partisans impliqués dans la production d’un film éducatif dénonçant la violence envers les femmes furent détenus par la police de La Paz, dont la violence fut plus tard accusée par la Commission Internationale des Droits de l’Homme pour Gays et Lesbiennes[4].

http://www.lepeuplequimanque.org/2006-08-mujeres-creando-amp.html
http://combiendefois4ans.blogspot.com/2008/10/mujeres-creando.html
http://www.fdh.org/Bolivie-La-creativite-reste-l-arme.html


 Truc 002

L’abbé Pierre sur Youtube : Théologien de la libération ?
http://it.youtube.com/watch?v=qJ3vFkr7uf4&eurl=http://news.stcom.net/index.php


 Truc 003

Venezuela : Création d’un réseau continental d’alerte
10 décembre 2008
Jean-Guy Allard
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1258

La création d’un Centre d’alerte pour la défense de la souveraineté (CADES) qui se consacrera à développer un réseau continental d’enquête sur les projets d’ingérence, de déstabilisation et d’espionnage yankee contre les peuples d’Amérique latine, vient d’être annoncée à Caracas, dans le cadre de la Conférence internationale Révolution et intervention en Amérique Latine.

L’évènement, convoqué par le ministère de l’Information et de la Communication du Venezuela, la chaîne de télévision TELESUR et la revue Patria Grande, a conduit à la rédaction d’une Déclaration finale où on annonce la prochaine création d’ « un instrument collectif, multinational, qui nous permette de repérer les actions d’intervention impérialistes, d’évaluer les risques et les différents scénarios qui menacent la stabilité et la continuité des processus de changement en Amérique latine ».

On a ainsi décidé la formation d’un « Centre d’alerte pour la défense de la souveraineté » (CADES), qui a comme objectif la création d’un réseau continental d’intellectuels et de chercheurs en alerte contre toutes les formes de complot, de déstabilisation et de soutien de la subversion » contre les processus révolutionnaires latino-américains.

L’initiative surgit quand, sur tout le continent, est signalée un nombre record d’activités clandestines de la CIA et de la DEA, avec un financement considérable, afin de fomenter la déstabilisation.

La fabrication de prétendus leaders d’opposition, de préférence chez les étudiants universitaires, l’importation de techniques d’ingérence telles que les « révolutions de couleurs », la diffusion de fausses informations et les interventions dans les processus électoraux sont observés dans l’ensemble des pays d’Amérique latine.
ALLIANCE STRATÉGIQUE POUR DÉFENDRE LES PROCESSUS RÉVOLUTIONNAIRES

Décrivant dans un atelier de la Conférence de Caracas la dimension des interventions secrètes yankees dans son pays, le ministre de la Présidence de Bolivie, Juan Ramón Quintana, a appuyé la création d’une alliance stratégique entre gouvernements et spécialistes latino-américains pour défendre les processus révolutionnaires.

« Nous sommes tous obligés de contribuer à une initiative qui provoquera des actions politiques destinés à mobiliser les organisations révolutionnaires », a dit le ministre bolivien en souhaitant que « les chercheurs de chaque pays puissent se réunir dans un même espace, puissent partager leurs connaissances, leur expertise et leur talent », a-t-il précisé.

Cette communauté académique « doit avoir la capacité de prévoir les actions de ceux qui prétendent ébranler ce processus », a souligné Quintana en expliquant comment son pays vient de sortir d’une opération de déstabilisation « alimentée par l’empire, financée par des fonds qui proviennent de la USAID, de la CIA, de la DEA ».

Au Venezuela, un rapport de la chercheure Eva Golinger signale que le gouvernement des États-Unis finance plus que jamais les campagnes des partis d’opposition.

« Cette fois, les différentes agences étasuniennes ont investi approximativement 4,7 millions de dollars dans les campagnes des différents candidats de l’opposition pour les élections régionales », révèle-t-elle en soulignant comment la seule USAID, « qui fonctionne au Venezuela par le biais de son Bureau pour les initiatives vers une transition (OTI) », a financé « cette année, avec 3,7 millions de dollars, plus de 68 programmes ou organisations vénézuéliennes ».

Dans un nouveau livre intitulé La Telaraña Imperial : Enciclopedia de Injerencia y Subversión (La toile d’araignée impériale : encyclopédie de l’ingérence et de la subversion), presenté à la clôture de la conférence internationale, Golinger et son collaborateur Romain Migus divulguent les activités de la USAID et d’autres agences et acteurs des États-Unis impliqués dans l’ingérence continentale.

Le document constitue une véritable encyclopédie de l’ingérence impériale et, selon ses auteurs, se convertira (par ses éditions annuelles) en un instrument constamment mis à jour d’analyse de l’appareil nord-américain de déstabilisation.

Entre autres choses, Golinger et Mingus expliquent les liens entre les Bilderberg, les groupe d’entreprises, politiciens et dirigeants les plus importants du monde, et les canaux de télévision privés au Venezuela ; la relation entre des étudiants vénézuéliens, les militaires étasuniens, l’OTAN et le multimillionnaire George Soros ; le lien entre les mouvements séparatistes de Santa Cruz en Bolivie, ou de l’État de Zulia au Venezuela, ou de Guayaquil en Équateur, et de jeunes en Ukraine et en Georgie et comment les architectes de l’agression contre l’Irak sont membres d’un think tank yankee qui a prépare un plan semblable contre le Venezuela.

http://www.mondialisation.ca/PrintArticle.php?articleId=11369
http://news.stcom.net/modules.php?name=AvantGo&op=ReadStory&sid=3263
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7585


 Truc 004

Robert Mugabe
L’insoumis et le bouc émissaire.
18 décembre 2008
par Aminata D Traore, Ancienne ministre, Essayiste, Animatrice du Forum pour un Autre Mali (FORAM)
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1281

"Il n’est pas certain que l’extrême personnalisation du conflit et la diabolisation de l’un des principaux protagonistes - Robert Mugabé en l’occurrence – ait aidé en quoi que ce soit à clarifier les enjeux de la lutte sociale et politique en cours au Zimbabwe".
Achille Mbembe (Zimbabwe : le cynisme des nations)

1. QUI JUGE QUI ? POUR QUELS CRIMES ?

Le torrent de boue dont on couvre Robert Mugabé depuis de longs mois a quelque chose de nauséabond et de suspect. J’en souffre.

"Qui le juge ? De quels crimes est-il coupable ?" sont parmi les questions que nous sommes nombreux à nous demander, ce 10 décembre 2008, à l’occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH).

"A 85 ans, pourquoi s’accroche-il tant au pouvoir ?" entendons nous dire. Est-ce une raison suffisante pour l’humilier ? Est-il le seul de cette génération, à occuper ce poste a un tel âge ?

"Il est au pouvoir depuis 28 ans." En termes de longévité au pouvoir est-il le doyen en Afrique ?

"La fraude électorale ?" A-t-on oublié les élections américaines de 2000 ?

Rares sont ceux qui, en dehors du continent, se doutent des enjeux véritables de cette campagne de dénigrement et de déstabilisation d’une rare violence contre cet homme tant le titre de dictateur sied aux dirigeants du Sud, plus particulièrement ceux du Continent noir. Il suffit de regarder du côté de la Cour Pénale Internationale pour s’en convaincre. Pendant ce temps les fauteurs de guerre en Irak et en Afghanistan se posent en défenseurs des droits de l’homme au Zimbabwe et partout ailleurs.

Puisqu’ils ne sont pas à une contradiction près, les puissants de ce monde élèvent par ailleurs des murs devant ceux dont ils prétendent défendre les droits lorsque ceux-ci tentent d’échapper aux effets destructeurs du capitalisme mondialisé. Le pacte européen sur l’immigration et l’asile dont la France a fait de l’adoption une priorité dans le cadre de sa présidence de l’Union Européenne est l’une des traductions de ce cynisme.

2. L’INDIGNATION SELECTIVE

L’indignation et la justice à géométrie variable qui jettent le discrédit sur les droits de l’homme tournent au scandale lorsque George W Bush se joint à Gordon Brown et Nicolas Sarkozy pour exiger la démission de Robert Mugabé, responsable selon eux des 600 personnes victimes du choléra. Toute perte de vie humaine est un drame. Mais alors, que dire des guerres en Irak et en Afghanistan qui ont fait près d’un million et demi de morts ?

Robert Mugabe aurait ruiné son pays dont l’économie était florissante et violé les droits des Zimbabwéens. En huit années d’une gestion calamiteuse George W Bush, a fait pire en conduisant l’économie la plus puissante de la planète au bord du gouffre avec des conséquences dramatiques et pour son pays et pour le reste du monde : accroissement du chômage, pertes de revenus, tensions sociales et violences en tout genre.

Que fait et que compte faire la fameuse communauté internationale dont George W Bush et ses alliés se réclament face au drame de l’Irak puisqu’il a enfin admis qu’il a commis une "erreur" tout en se défaussant sur des services de renseignements qui lui auraient présenté Saddam Hussein comme une menace pour les USA ? Ce mea-culpa tardif n’incite, visiblement, ni le Président américain, ni le Premier ministre britannique a changer de regard et de perspectives quant au Zimbabwe. Le départ de Robert Mugabé, le Saddam Hussein de Tony Blair, est une obsession. Et, tant mieux, si la faim, le chômage, la maladie et la fuite des Zimbabwéens, provoqués par des années d’isolement et de sanctions économiques, peuvent être instrumentalisés en vue d’atteindre cet objectif. Un tel acharnement participe, bel et bien, à la criminalisation, la traque et l’élimination de la "racaille" dans les banlieues du monde globalisé.

Ainsi va le monde, soixante ans après la déclaration universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Le "plus jamais ça" est parfaitement valable pour les "civilisés" qui évitent la guerre chez eux et se serrent les coudes dans la mise au pas des "barbares". Pillée et humiliée l’Afrique se doit de tirer le maximum d’enseignements de cette réalité en apprenant à distinguer les conséquences des actes de sabotage économique et de déstabilisation des dirigeants qui osent dire "non" de la mauvaise gestion que les démocraties occidentales savent, du reste, pardonner tant que leurs intérêts ne sont pas menaces

3. L’ASPHYXIE ECONOMIQUE

Pèle mêle, les ennemis de Robert Mugabe retiennent, contre lui, en plus de l’expropriation des fermiers blancs des terres agricoles, l’hyperinflation qui chasse les élites (médecins, avocats, enseignants, journalistes…) du pays, l’opération de déguerpissement des mal logés en 2005, la fuite de plus de trois millions zimbabwéens vers l’Angleterre et l’Afrique du Sud, la répression des opposants, le pourcentage élevé de personnes atteintes du SIDA, la faim et, à présent, l’épidémie de choléra.

Mais, la quasi-totalité des situations imputées à l’incapacité du dirigeant zimbabwéen à gérer son pays résulte d’abord du non respect d’engagements pris, l’une des caractéristiques de nos rapports avec les pays riches comme l’atteste, plus récemment, les fausses promesses d’aide du Sommet de Gleneagles. L’argent qui coule à flot ces derniers temps dans le cadre du sauvetage des banques a toujours fait défaut quand il s’agit d’honorer les engagements pris envers les peuples dominés. Le facteur déclencheur de la crise zimbabwéenne est plus précisément le non respect par la Grande Bretagne de l’accord de Lancaster House (signé en 1979) selon lequel elle devait dédommager les fermiers blancs dans le cadre de la réforme agraire.

La terre, - un enjeu central dans toutes les sociétés dont l’économie repose sur l’agriculture - est donc au cœur de la rupture. C’est en cela que le bras de fer entre l’ex Rhodésie du Sud et l’ancienne puissance coloniale est emblématique des tensions en Afrique Australe et des conflits à venir à l’échelle du Continent puisque l’ouverture au marché rime de plus en plus avec l’octroi de centaines de milliers d’hectares aux investisseurs étrangers au détriment des petits producteurs.

L’économie zimbabwéenne était florissante et Robert Mugabé fréquentable tant que la minorité de fermiers blancs d’origine britannique pouvaient faire travailler des centaines de milliers d’ouvriers agricoles noirs sur les millions d’hectares de terres agricoles qui étaient en leur possession. Le héros de l’indépendance, est devenu l’homme à abattre à partir du moment où face au refus de Tony Blair de respecter les termes de l’accord de Lancaster House, il a dû récupérer les terres des fermiers blancs. Tout a depuis lors été dit à propos de la redistribution de ces terres qui n’aurait profité qu’aux proches de Robert Mugabé. La réalité est toute autre. Des milliers de familles sans terre jouissent aujourd’hui de leur droit à ce moyen de production. L’irrigation, les fertilisants, les prêts et la mécanisation sont autant d’efforts fournis dans le cadre de cette réforme agraire,avec les maigres moyens de l’Etat la priorité étant la couverture des besoins nationaux par l’agriculture nationale.

L’Europe, l’Amérique du Nord, l’Australie, la Nouvelle Zélande ont réagi dès la première procédure de retrait des terres, en 1997. Le dollar zimbabwéen a commencé à chuter et les sanctions économiques à pleuvoir : privation du pays de toute aide extérieure, de crédit, d’assistance de la part des institutions financières internationales et l’interdiction d’échanges commerciaux avec les entreprises américaines. Le pays de Robert Mugabé n’a bénéficié d’aucune aide en matière de balance des paiements depuis 1994 alors que jamais auparavant, il n’avait été privé d’apports extérieurs. Il a fallu, faute de prêts assortis de conditions favorables procéder à des émissions monétaires.

L’ingérence et la subversion à la base consistent dans ces circonstances à créer la pénurie en privant l’Etat souverain de moyens et à soutenir des ONG et des opposants politiques qui s’attirent la sympathie des populations auprès desquelles ils interviennent

Les conséquences de l’embargo et des sanctions économiques ont été aggravés par des sécheresses autrefois cycliques (à peu près tous les dix ans) mais désormais fréquentes du fait des perturbations climatiques.

4. L’ALIBI DEMOCRATIQUE

La Grande Bretagne prendrait une sacrée revanche sur l’histoire et rendrait un immense service aux fermiers blancs qui attendent, si elle parvenait à porter au pouvoir dans son ancienne colonie, un dirigeant de son choix ou tout au mois acquis au libéralisme économique.

Au-delà de la Grande Bretagne, les puissances coloniales et leurs alliés n’ont jamais eu autant besoin de renforcer leur présence en Afrique, l’avancée de la Chine étant une véritable menace pour eux. Ils y arrivent au prix de l’ingérence, de la subversion et de la guerre. C’est dire jusqu’à quel point le fossé est abyssal entre la rhétorique sur la démocratie, les droits de l’homme et les desseins des Etats libéraux d’Europe et d’Amérique sur le Continent noir

Le débat houleux qui pendant longtemps a opposé les Occidentaux aux dirigeants des pays d’Asie dont la Chine quant à la primauté des droits économiques et sociaux sur les droits politiques ressurgit ainsi à la faveur de la mondialisation néolibérale sans être pris en charge de manière conséquente par les formations politiques africaines, la société civile et les médias. Il en est ainsi parce que les dirigeants africains savent que leurs pays seraient dans le même piteux état que le Zimbabwe s’ils s’avisaient, à l’instar de Robert Mugabe, à aller à l’encontre des intérêts dominants. La politique de la terre brûlée est réservée, comme ce fut également le cas pour la Guinée de Sékou Touré, à tous ceux qui s’écartent du "droit chemin".

Pour l’heure, en dépit du satisfecit des Occidentaux pour certaines "transitions démocratiques", le vote ne sert qu’au renouvellement du personnel local du système-monde. Les électeurs locaux en deviennent, à leur propre insu des clients de la politique spectacle et les victimes des rapports marchands qui lui sont sous-jacents. Les sujets qui peuvent écorcher les oreilles du G8, de l’UE et les IFIS tel que le pillage des matières premières de l’Afrique, le diktat des grandes puissances, la dette extérieure, les réformes néolibérales sont soigneusement écartés du débat électoral quand débat il y a. Et gare aux esprits critiques (opposants, médias, citoyens avisés…) qui osent défier les dirigeants dirigés dans leurs comportements mimétiques et complaisants. Ils sont combattus, de manière sournoise ou ouverte. Par contre, les faux opposants, les médias aux ordres, les associations et ONG qui savent manier la langue de bois seront épargnés, récompensés et utilisés pour soigner l’image du pays.
5. NOUS SOMMES TOUS ZIMBABWEENS

Rien ne justifie l’humiliation de Robert Mugabé et les privations imposées à son peuple afin qu’il se soulève et le renverse. Il n’est pas paranoïaque puisque Gordon Brown et ses alliés après avoir poussé Morgan Tsvangiraï marchent à présent à visage découvert et sans complexe, lui demandant de démissionner. Nommer et défier ses agresseurs n’a rien à voir avec la haine des Occidentaux véhiculée par certains médias qui excellent dans le lavage des cerveaux quant a Robert Mugabe. Précisément parce qu’il se savait le dirigeant d’un pays composé de Blancs et de Noirs il a tenté de les fédérer en nommant des ministres zimbabwéens d’origine britannique dans gouvernement

Robert Mugabé n’est en aucun cas ce bourreau qui affame son peuple et le condamne à mourir du cholera et de je ne sais pas quelle autre maladie. Les quinze années durant lesquelles il avait les mains libres il a réussi à réaliser le taux d’éducation le plus élevé du continent en plus des performances économiques enregistrées. On ne peut lui reprocher non plus de s’être enrichi personnellement ; à l’instar de la plupart de ses homologues même si certains excès son reprochés à son épouse.

La persécution dont il est l’objet augure en réalité des difficultés à venir chaque fois qu’un dirigeant africain voudra se démarquer de la pensée unique en revendiquant la souveraineté économique, politique et alimentaire. Nous serons faibles et vulnérables tant que, face a une telle situation les peuples conscients des enjeux et des dangereux rouages du monde actuel ne prendront pas leurs destins en mains et ne défieront pas eux-mêmes leurs dirigeants mais aussi l Union Européenne, les IFIs les anciennes puissances coloniales en quête de lieux d’ancrage ; de matières premières et de parts de marches

Nous sommes tous des Zimbabwéens face au défi de la nouvelle citoyenneté qui fera de nous les seuls et véritables responsables de l’alternance politique dans nos pays et de la défense de tous nos droits.

Bamako le, 10 décembre 2008


 Truc 005

Damaged Gaza aid boat docks in southern Lebanon - 30 Dec 08
http://uk.youtube.com/watch?v=ZRghMmgQ1kA


 Truc 006

http://juliensalingue.over-blog.com/article-26478377.html


 Truc 007

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Message original --------
Sujet :
[Liste anti-délation] APPEL DES APPELS
Date :
Sat, 10 Jan 2009 19:27:26 +0100
De :
Etienne B

http://www.appeldesappels.org/

Appel des appels

« Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des Pouvoirs Publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.
A l’Université, à l’École, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions.
Au nom d’une idéologie de "l’homme économique", le Pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois "naturelles" du Marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue.
Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en "faillite" le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture.
Nous appelons à une Coordination Nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris. »
Le 22 décembre 2008,
Roland Gori et Stefan Chedri
Signer la pétition :
http://www.appeldesappels.org/petition/index.php?petition=2&signe=oui

— 


 Truc 008


Message original --------
Sujet :
sarko aware
Date :
Fri, 9 Jan 2009 23:21:22 +0100 (CET)
De :
miss.chochotte.minute <miss.chochotte@minute.fr>

Les Wiizélénons du Président
http://www.dailymotion.com/video/x7lsv9_sarkozy-sembrouille-devant-le-pouvo_news


 Truc 009

Gaza : nouvelle défaite pour Israël ?
08 janvier 2009
Pierre Dubuc
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1304

L’extraordinaire disproportion dans les pertes humaines, les souffrances et la destruction d’infrastructures ne doit pas nous empêcher de voir que l’offensive israélienne à Gaza se dirige vers une défaite aussi significative que lors de la guerre au Liban.

Nombre d’observateurs et de spécialistes du Moyen-Orient avouent ne pas comprendre les objectifs réels de l’incursion israélienne à Gaza, à moins de les réduire à des considérations de politique intérieure en lien avec les prochaines élections israéliennes, de réhabilitation de Tsahal après son échec au Liban ou de tentative pour miner à l’avance une nouvelle intervention américaine en faveur de la paix avant l’investiture de Barack Obama.

Un échec selon trois critères

C’est le cas du magazine britannique d’obédience néolibérale The Economist qu’on ne peut certes pas taxer d’être pro-palestinien. Dans l’éditorial du numéro du 3 janvier 2009, The Economist écrit qu’une « guerre doit subir trois tests pour être justifiée ».

Premièrement, « le pays doit avoir épuisé tous les autres moyens à sa disposition pour assurer sa défense ». Deuxièmement, poursuit The Economist, « l’attaque doit être proportionnée à l’objectif visé » et, enfin, « avoir une chance raisonnable d’atteindre son objectif ».

The Economist ne croit pas que l’objectif d’Israël soit simplement de faire cesser les tirs de missiles du Hamas. « Israël aurait pu trouver une autre façon d’y mettre fin », écrit-on.

Israël, soutient le magazine, cherche depuis longtemps à affaiblir le Hamas avec un blocus économique, alors qu’il dope l’économie de la Cisjordanie, où domine le Fatah. Même pendant la trêve, Israël a empêché l’entrée à Gaza de toute aide sauf l’aide humanitaire et, encore là, au compte-gouttes.

Aussi, conclut The Economist, « bien que le Hamas ait provoqué Israël, le Hamas peut également prétendre qu’il a été confronté aux provocations d’Israël ». Le magazine ajoute : « Si Israël avait mis fin au blocus, le Hamas aurait pu renouveler la trêve. »

Cette analyse, bien qu’elle vienne d’une publication reconnue pour représenter le point de vue de la classe dirigeante britannique, tranche catégoriquement avec celle des André Pratte, Lysiane Gagnon et autres éditorialistes et chroniqueurs patentés qui reprennent en chœur la propagande israélienne pour tenir le Hamas comme seul responsable de la reprise des hostilités.

Sur le principe de proportionnalité, la revue ne s’attarde pas bien longtemps. « Les chiffres parlent d’eux-mêmes », conclut-on. À ce moment-là, 350 Palestiniens avaient été tués contre quatre Israéliens. Au moment où ces lignes-ci sont écrites, le nombre de Palestiniens tués a doublé.

Concernant le troisième critère – la possibilité d’atteindre son objectif –, le magazine se demande « si Israël a déjà oublié les leçons de son échec relatif au Liban » ? The Economist croit qu’Israël ne pourra obliger le Hamas à « plier les genoux » et que le Hamas préférera continuer à le combat peu importe combien durement il sera touché, « défiant Israël d’envoyer ses fantassins dans des combats de rue dans les villes congestionnées de Gaza et dans les camps de réfugiés ».

Prendre Obama de court ?

Il se pourrait également qu’Israël ait pour objectif de faire dérailler avant sa publication un nouveau plan de paix venant du futur locataire de la Maison Blanche. Dans la prestigieuse revue américaine Foreign Affairs, proche du Parti démocrate, deux articles prônent un changement de stratégie au Moyen-Orient.

Dans « Change They Can Believe In ; to Make Israel Safe, Give Palestinians Their Due », l’auteur Walter Russel Mead propose ce qu’il appelle une « révolution copernicienne » qui placerait les Palestiniens au centre de tout règlement de paix au Moyen-Orient. Sans entrer dans les détails, disons que son plan basé sur l’existence de deux États prévoit la reconnaissance du droit au retour des Palestiniens et une généreuse compensation financière pour ceux qui décideraient de ne pas exercer ce droit.

Dans « Beyond Iraq, A New U.S. Strategy for the Middle East », Richard N. Haass, le président du Council on Foreign Affairs Relations, et Martin Indyk reconnaissent que tout processus de paix qui exclut le Hamas pourrait échouer.

Les auteurs écrivent dans ce texte paru au début de mois de janvier, soit avant la rupture de la trêve : « Si le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël tient et qu’émerge une réconciliation entre le Hamas et l’Autorité palestinienne, l’administration Obama devrait traiter avec la direction palestinienne conjointe et autoriser des contacts de bas niveau entre des responsables américains et le Hamas à Gaza ».

On imagine facilement avec quelle horreur les dirigeants israéliens envisagent une telle reconnaissance du Hamas par les États-Unis.

La deuxième option proposée par Haass et Indyk a plus de chance de les satisfaire. Elle se lit comme suit : « Si le cessez-le-feu est rompu et que l’armée israélienne entre à nouveau dans Gaza, les États-Unis devraient alors travailler avec d’autres forces pour mettre en place une force internationale dirigée par les pays arabes dont le mandat serait de restaurer le contrôle de l’Autorité palestinienne sur Gaza et obtenir le retrait d’Israël. »

C’est à peu près ce qui est en train de se passer, mis à part que l’initiative n’est pas assumée directement par les États-Unis, mais par son poodle européen : Nicolas Sarkozy.


 Truc 010

L’herbicide Roundup serait toxique pour des cellules humaines

Source : Relaxnews

Une nouvelle étude met en évidence les effets toxiques sur les cellules humaines du Roundup, l’un des herbicides les plus utilisés au monde, y compris sur les OGM alimentaires.

Menée par Gilles-Eric Seralini et Nora Benachour, de l’université de Caen, cette étude (qui n’est pas la première du genre), publiée dans la revue scientifique américaine Chemical Research in Toxicology, s’est intéressée à la toxicité du Roundup sur différents types de cellules humaines (du cordon ombilical, de l’embryon et du placenta). L’expérience a porté sur quatre différentes formulations, à des doses correspondant à celles autorisées sur les cultures OGM (le soja notamment) modifiées génétiquement pour résister à cet herbicide.

Les résultats ont montré que ces formulations agissent à des doses infinitésimales (dilution jusqu’à 100.000 fois ou plus) et programment la mort de cellules (c’est l’apoptose). Elles causent aussi des dommages des membranes et de l’ADN, et empêchent la respiration cellulaire.

Le produit actif n’est pas seul en cause

Autre résultat, le mélange de différents constituants adjuvants des Roundup augmente l’action du principe actif de l’herbicide, le glyphosate, et qu’un de ses produits de transformation peut s’avérer encore plus toxique.

Cet effet des adjuvants « est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des Limites Maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente » indique dans un communiqué le MDRGF (Mouvement pour le droit et le respect des générations futures).

Cette association demande aux autorités en charge de l’évaluation des pesticides de réévaluer les différentes formulations de Roundup en prenant en compte les effets de la toxicité du glyphosate.

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/lherbicide-roundup-serait-toxique-pour-des-cellules-humaines_17792/

http://terresacree.org SOS-Planete, 


 Truc 011

Article avec pas mal de photo de manif (pour la paix) en Israel
http://lenumerozero.lautre.net/article1614.html


 Truc 012

*Contre l’offensive militaire sur Gaza*
contre le blocus qui dure depuis 18 mois, contre les tirs sur des civils
d’où qu’ils viennent,
nos exigences vis à vis des gouvernants français et ceux de l’UE.

Signez la pétition !

L’offensive israélienne s’accentue et les morts et les blessés,
essentiellement civils, s’accumulent. Le territoire de Gaza connaît une
situation humanitaire effroyable dont la presse ne peut rendre compte
puisque le gouvernement israélien y a interdit sa présence. Le Hamas
continue à bombarder le sud d’Israël. Si toute violence contre des
civils est une violation des conventions de Genève, rien ne peut
justifier le blocus infligé depuis des années à Gaza pas plus que,
aujourd’hui, l’engagement massif et meurtrier de l’armée israélienne.

Cette situation prend racine dans le déni d’existence dont est victime
le peuple palestinien et remédier à l’humiliation quotidienne qu’il
subit exige de rompre avec l’impuissance.

Ce qui se passe aujourd’hui à Gaza et dans les territoires occupés nous
concerne tout simplement parce que notre conscience nous interdit de
nous taire.

Nous sommes déterminés à faire entendre notre voix pour qu’il soit, en
premier lieu et d’urgence, mis un terme aux combats en cours. Nous
exigeons du gouvernement français qu’il porte auprès des Nations unies
une résolution ordonnant un cessez-le-feu immédiat sous peine de
sanctions, le retrait des forces israéliennes hors de Gaza et
l’installation d’une force de protection.

Nous exigeons du gouvernement français et de l’Union européenne qu’ils
suspendent l’accord d’association avec l’Etat d’Israël et cessent toute
coopération militaire avec ce dernier.

Nous exigeons de la communauté internationale qu’elle fasse respecter
ses propres résolutions qui sont la base d’un règlement du conflit,
notamment par la création d’un État palestinien pleinement souverain sur
l’ensemble des territoires occupés.

Nous en appelons à la conscience de chacun pour qu’une paix juste et
durable s’installe enfin dans cette région du monde.

Pour signer l’appel :
http://www.ldh-france.org/Gaza-appel-aux-consciences

Pour voir des images de Gaza :
http://cc.aljazeera.net/


 Truc 013

L’insecticide Cruiser à nouveau autorisé en France
http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Economie-et-Societe/Environnement/L-insecticide-Cruiser-a-nouveau-autorise-en-France/(gid)/188510
Créé le 17/12/08 - Dernière mise à jour le 18/12/08 à 9h26
13 commentaires

Le ministère de l’Agriculture a annoncé mercredi le renouvellement de l’autorisation d’utilisation de l’insecticide Cruiser en France jusqu’en mai 2009. Ce produit est pourtant dénoncé par les apiculteurs, qui l’accusent d’être notamment à l’origine de la disparition des abeilles, et par les associations de défense de l’environnement, qui y voient une atteinte à la biodiversité. Un comité de suivi assure cependant que cette autorisation sera suspendue si des "circonstances particulières le justifiaient".

C’est le produit pointé du doigt depuis plusieurs années déjà par les agriculteurs et les associations de défense de l’environnement. Mercredi, le ministère de l’Agriculture a annoncé le renouvellement, et ce jusqu’en mai 2009, de l’autorisation d’utilisation de l’insecticide Cruiser en France délivrée à l’origine pour un an en janvier dernier. Provoquant la colère de ses adversaires.

Cette autorisation "a été accordée à des conditions restrictives et sous réserve d’un renforcement du suivi de son utilisation, après un avis favorable de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments en date du 14 novembre 2008", a fait valoir le ministère dans un communiqué. "L’autorisation sera immédiatement suspendue si les éléments de suivi ou toute circonstance particulière le justifiaient", promettent les services de Michel Barnier.

Le Cruiser, insecticide utilisé principalement pour la culture du maïs, est jugé nuisible pour la biodiversité et les abeilles par ses détracteurs. "C’est dramatique, cela va à l’encontre du principe de précaution, les abeilles seront des cobayes", a réagi Henri Clément, président de l’Union nationale de l’apiculture française. Cette autorisation est "scandaleuse, totalement malheureuse et contraire au principe de précaution", a renchéri Arnaud Gossement, le porte-parole de France nature environnement. "Nous envisageons de saisir la justice", a-t-il également indiqué.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/pesticide_barnier_gaucho_regent_poncho_cruiser_afssa_4217.php4
http://www.duflot.org/pauvreterre.php/2008/12/19/le-pesticide-cruiser-autorise-6-mois-de-
http://lyonenfrance-environnement.blogspot.com/2008/12/les-abeilles-en-danger-dextinction.html


 Truc 014

Info en provenance du bulletin IACM ( http://www.cannabis-med.org/ )

Pays-Bas : une cour d’appel statue que la possession de cinq
plants de cannabis ne devrait pas entraîner de poursuite judiciaire

Toute personne qui possède jusqu’à cinq plants de cannabis dans
son appartement ne fera plus l’objet d’aucune poursuite judiciaire,
quelle que soit la quantité de substance produite par ces plantes.
C’est ce qu’a décidé une cour d’appel de Den Bosch. Cette
pratique, dite de la tolérance qui consiste à ne pas considérer
comme un délit la possession de plants de cannabis si leur nombre
ne dépasse pas les cinq pieds a été suivie par la police depuis de
nombreuses années. Quand cette limite n’est pas dépassée, on
peut considérer qu’il s’agit de plantes d’agrément ou destinées à
la consommation personnelle et non pas à la commercialisation.
Or, dans le cas qui nous intéresse, le procureur général a
considéré ces critères comme non pertinents du fait que deux
prévenus, un couple d’Uden, possédaient chez eux 6712 grammes
de cannabis.

Cette pratique de la tolérance, basée sur la jurisprudence et des
instructions des procureurs, spécifie en outre qu’il est toléré de
posséder chez soi jusqu’à 30 grammes de marijuana ou jusqu’à
cinq plants de cannabis. C’est la raison pour laquelle la cour
d’appel a tranché en indiquant qu’il n’est écrit nulle part qu’il y
avait une limite concernant la quantité de produit récolté grâce
aux cinq plantes tolérées. De ce fait, les citoyens peuvent se fier
au nombre de plantes cultivées sans risquer d’être poursuivis.
C’est d’ailleurs ainsi qu’avait statué une cour inférieure. Or le
procureur a fait appel de cette décision en demandant une
amende de 350 € (env. 490 $) mais réclamait qu’en premier lieu
soit clarifié une fois pour toutes la question de la limite afin
d’interpréter, à l’avenir au plus juste, les procédures futures. Le
procureur envisage maintenant de saisir la Cour Suprême afin de
demander l’annulation du jugement prononcé par la cour d’appel.

L’article est disponible sur :
http://www.nisnews.nl/public/201208_2.htm

(Source : NIS-News-Bulletin, du 20 décembre 2008)


 Truc 015


Message original --------
Sujet :
ouest-france.fr - Une cartouche pour maintenir l’ordre sans tuer
Date :
Sat, 17 Jan 2009 09:54:19 +0100
De :
Pierre Nicolazo

Ouest-France
samedi 17 janvier 2009
Une cartouche pour maintenir l’ordre sans tuer
http://www.ouest-france.fr/actu/actu_BN_-Une-cartouche-pour-maintenir-l-ordre-sans-tuer-_8619-799100_actu.Htm

Cette munition, en caoutchouc creux, pourrait équiper l’armée et les
forces de l’ordre. C’est l’ancestrale poudrerie de Pont-de-Buis
(Finistère) qui a breveté cette nouvelle arme.
L’argument a de quoi rassurer. « Si cette nouvelle cartouche mesure 40
mm de diamètre, c’est pour éviter de crever les yeux », précise Gilles
Roccia, le PDG de Nobelsports, fabrique de poudre aujourd’hui concentrée
sur les cartouches de chasse.

Quarante millimètres, c’est plus grand que l’orbite oculaire, plus grand
que l’espace entre les côtes. Et si son embout rose est en caoutchouc
creux, c’est pour éviter de tuer ou de blesser. La Spartan Le 40, le nom
de cette cartouche, peut, par ailleurs, être projetée jusqu’à 50 mètres.

À la conquête du marché international

Après un an et demi de recherches, le site de Nobelsports, à
Pont-de-Buis (Finistère) est prêt à répondre à deux appels d’offres
importants de l’armée française et du ministère de l’Intérieur. Les
contrats seront bouclés dans les semaines à venir.

« Si ça marche, nous pourrons produire jusqu’à un million de pièces, et
aussi conquérir des marchés étrangers », précise le PDG.

Le groupe Nobelsports est basé sur trois sites en France. L’entreprise
de Pont-de-Buis (Finistère) est la plus importante avec 120 salariés.

La poudrerie finistérienne a été créée par Louis XIV. Financée par
l’État, elle a compté jusqu’à 6 000 salariés dans les années 1950. Après
la chute du mur de Berlin, elle avait dû faire face à la concurrence des
munitions venues de l’Est.

Nobelsports réalise un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, en
progression de 6 % l’an dernier. Ses revenus proviennent à 90 % de
cartouches de chasse, et 10 % des grenades lacrymogènes. C’est ce marché
que veut doubler la poudrerie. Elle adapterait son outil de production
et pourrait ainsi embaucher une dizaine de salariés.

Philippe ATTARD.


 Truc 016

La guerre et le gaz naturel : l’invasion israélienne et les gisements de Gaza en mer
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11756
par Michel Chossudovsky

Mondialisation.ca, Le 12 janvier 2009

L’invasion militaire de la Bande de Gaza par les Forces israéliennes, est directement liée à la possession et au contrôle de réserves stratégiques de gaz en mer.

Il s’agit d’une guerre de conquête : on a découvert de vastes réserves de gaz au large du littoral de Gaza en 2002.

Dans un accord signé en novembre 1999, l’Autorité palestinienne (AP) a garanti des droits de prospection de gaz et de pétrole d’une durée de 25 à British Gas (BG Group) et son partenaire situé à Athène Consolidated Contractors International Company (CCC), une propriété des familles libanaises Sabbagh et Koury.

Ces droits sur les gisements de gaz en mer sont de 60 % pour British Gas, de 30 % pour Consolidated Contractors, et de 10 % pour le Fonds d’investissement palestinien. (Haaretz, 21 octobre 2007)

L’accord AP-BG-CCC inclut l’exploitation des gisements et la construction d’un gazoduc. (Middle East Economic Digest, 5 janvier 2001)

La licence de BG couvre toute la zone maritime située au large de Gaza, laquelle est contigüe à plusieurs installations gazières israéliennes. (Voir la carte ci-dessous). Il convient de souligner que 60 % des réserves de gaz le long du littoral de Gaza et d’Israël appartient à la Palestine.

BG Group a foré deux puits en 2000 : Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2. British Gas estime que les réserves sont de l’ordre de 1,4 billions de pieds cubes, évaluées à environ 4 milliards de dollars. Ce sont les chiffres publiés par British Gas. La dimension des réserves de gaz palestiniennes pourrait s’avérer largement supérieure.

Qui possède les réserves de gaz ?

La question de la souveraineté sur les gisements gaziers de Gaza est cruciale. D’un point de vue légal, ces réserves appartiennent à la Palestine.

La mort de Yasser Arafat, l’élection du gouvernement du Hamas, ainsi que la débâcle de l’Autorité Palestinienne ont permis à Israël de prendre de facto le contrôle de ces réserves.

British Gas (BG Group) a négocié avec le gouvernement de Tel-Aviv. En revanche, le gouvernement du Hamas n’a pas été consulté en ce qui a trait à la prospection et l’exploitation des gisements gaziers.

L’élection du premier ministre Ariel Sharon en 2001 fut un tournant majeur dans cette affaire. À l’époque, la souveraineté de la Palestine sur les réserves gazières en mer était contestée à la Cour suprême d’Israël. M. Sharon affirmait sans ambiguïté qu´« Israël n’achèterait jamais de gaz de la Palestine », suggérant ainsi que les réserves marines de Gaza appartenaient à Israël.

En 2003, Ariel Sharon a opposé son veto à un premier accord, qui aurait permis à British Gas d´approvisionner Israël en gaz naturel provenant des puits marins de Gaza. (The Independent, 19 août 2003).

La victoire électorale du Hamas en 2006 a contribuer à la chute de l’Autorité Palestinienne, par conséquent confinée à la Cisjordanie sous le régime mandataire de Mahmoud Abbas.

En 2006, British Gas « était sur le point de signer un accord pour acheminer le gaz en Égypte. » (Times, 28 mai 2007). Selon les reportages, le premier ministre britannique de l’époque, Tony Blair est intervenu pour le compte d’Israël pour faire capoter l’accord avec l’Égypte.

L’année suivante, en mai 2007, le Cabinet israélien a approuvé une proposition du premier ministre Ehud Olmert, « d’acheter du gaz de l’Autorité Palestinienne. » Le contrat proposé était de 4 milliards de dollars et les profits envisagés à 2 milliards de dollars, dont un milliard irait aux Palestiniens.

Toutefois, Tel-Aviv n’avait aucune ’intention de partager ses recette avec la Palestine. Une équipe de négociateurs israéliens a été constituée par le Cabinet israélien afin d’arriver à un accord avec le BG Group en écartant à la fois le gouvernement du Hamas et l’Autorité Palestinienne :.

« Les autorités de la Défense israéliennes veulent que les Palestiniens soient payées en biens et en services, et insistent pour que le gouvernement du Hamas ne reçoive aucun argent. » (Ibid, souligné par l’auteur.)

L’objectif était avant tout de rendre caduc le contrat signé en 1999 entre le groupe BG Group et l’Autorité Palestinienne., alors sous Yasser Arafat.

En vertu de l’accord proposé en 2007 avec BG, le gaz palestinien des puits marins de Gaza devait être acheminé au port israélien d’Ashkelon par un gazoduc sous-marin, transférant ainsi à Israël le contrôle de la vente du gaz naturel.

Le plan a échoué et les négociations ont été suspendues :

« Le chef du Mossad, Meir Dagan, s´est opposé à la transaction pour des raisons de sécurité, craignant que les recettes engrangées ne servent à financer le terrorisme (Membre de la Knesset Gilad Erdan, allocution à la Knesset sur « Les intentions du vice-premier ministre Ehud Olmert d’acheter du gaz des Palestiniens alors que les paiements profiteront au Hamas », 1er mars 2006, cité dans l´article du lieutenant-gé néral (à la retraite) Moshe Yaalon, Does the Prospective Purchase of British Gas from Gaza’s Coastal Waters Threaten Israel’s National Security ? Jerusalem Center for Public Affairs, octobre 2007)

L’intention d´Israël était d’éviter la possibilité que des redevances soient payées aux Palestiniens. En décembre 2007, BG Group s´est retiré des négociations avec Israël, et, en janvier 2008, ils ont fermé leur bureau en Israël. (site Internet de BG).

Le plan d’invasion à l´étude

Selon des sources militaires israéliennes, le plan d’invasion de la bande de Gaza, nommé l’« Opération Cast Lead » (Opération Plomb durci) a été mis en branle en juin 2008 :

"Des sources de la Défense ont déclaré qu’il y a six mois [en juin ou avant], le ministre de la Défense Ehoud Barak a demandé aux Forces Israéliennes de se préparer pour cette opération, bien qu´Israël ait commencé à négocier un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. (Barak Ravid, Operation "Cast Lead" : Israeli Air Force strike followed months of planning, Haaretz, 27 décembre 2008)

Durant ce même mois, les autorités israéliennes ont contacté British Gas afin de reprendre des négociations cruciales relativement à l’achat du gaz naturel de Gaza : 

« Les directeurs général du Trésor et du ministère des Infrastructures nationales Yarom Ariav et Hezi Kugler ont convenu d’informer BG qu’Israël souhaitait renouer les pourparlers.

Les sources ont ajouté que BG n’a pas encore répondu officiellement à la requête d’Israël, mais que des cadres de la compagnie viendraient probablement en Israël dans quelques semaines afin de discuter avec des officiels du gouvernement. » (Globes online- Israel’s Business Arena, 23 juin 2008)

Chronologiquement, la décision d’accélérer les négociations avec British Gas (le Groupe BG) coïncidait avec la planification de l’invasion de Gaza amorcée en juin. Il semble qu’Israël s’empressait de conclure un accord avec BG Group avant l’invasion, dont la planification était déjà à un stade avancé.

Qui plus est, ces négociations étaient menées par le gouvernement d’Ehoud Olmert, qui était au courant qu’une invasion militaire était planifiée. Selon toute vraisemblance, le gouvernement israélien envisageait aussi un nouvel accord politico-territorial « d’après-guerre » pour la bande de Gaza. 

En fait, les négociations entre British Gas et les officiels israéliens étaient en cours en octobre 2008, soit 2 à 3 mois avant le début des bombardements le 27 décembre.

En novembre 2008, les ministères israéliens des Finances et des Infrastructures nationales ont sommé Israel Electric Corporation (IEC) d’entamer des négociations avec British Gas concernant l’achat de gaz naturel de ses concessions en mer à Gaza. (Globes, 13 novembre 2008)

Yarom Ariav, directeur général du ministère des Finances, et Hezi Kugler, directeur général du ministère des Infrastructures Nationales, ont écrit récemment à Amos Lasker, chef de la direction d´IEC, l’informant de la décision du gouvernement de permettre aux négociations d’aller de l’avant, conformément à la proposition cadre approuvée plus tôt cette année.

Il y a quelques semaines, le conseil d´administration d´IEC, dirigé par le président Moti Friedman, a approuvé les principes de la proposition cadre. Les pourparlers avec BG Group commenceront dès que le conseil d´administration approuvera l’exemption pour l´offre. (Globes, 13 novembre 2008)

Gaza et la géopolitique de l’énergie

L’occupation militaire de Gaza a pour but de transférer la souveraineté des gisements gaziers à Israël, en violation du droit international.

À quoi pouvons-nous nous attendre après l’invasion ?

Quelle est l’intention d’Israël en ce qui concerne le gaz naturel de la Palestine ?

Y aura-t-il un nouvel arrangement territorial, avec le stationnement de troupes israéliennes et/ou la présence de « forces de maintien de la paix » ?

Assisterons-nous à la militarisation de la totalité du littoral de Gaza, lequel est stratégique pour Israël ?

Les gisements gaziers palestiniens seront-ils purement et simplement confisqués, et la souveraineté israélienne sur les zones maritimes de la bande de Gaza sera-t-elle déclarée unilatéralement ?

Si cela devait arriver, les gisements gaziers de Gaza seraient intégrés aux installations adjacentes d’Israël en mer. (Voir la carte 1 ci-dessus).

Ces diverses installations en mer sont aussi reliées au couloir de transport énergétique d´Israël, qui se prolonge du port d’Eilat, port maritime terminal du pipeline sur la Mer Rouge, au terminal du pipeline à Ashkelon, et vers Haïfa au nord. Le corridor se rattacherait éventuellement par un pipeline israélo-turc, actuellement à l’étude, au port turc de Ceyhan.

Ceyhan est le terminal du pipeline Trans-Caspien Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC). « On envisage la liaison du pipeline BTC au pipeline Trans-Israel Eilat-Ashkelon, aussi connu sous le nom d’Israel´s Tipline. » (Voir Michel Chossudovsky, The War on Lebanon and the Battle for Oil, Global Research, 23 juillet 2006).

Lire l’article original en anglais : War and Natural Gas : The Israeli Invasion and Gaza’s Offshore Gas Fields

Traduction : Pétrus Lombard. Révisée par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.
Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur d’économie à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 11 langues).


 Truc 017

URGENT - Scandale dans le nucléaire français

 > Défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans l’environnement :
les laboratoires de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !

 > Demandez des explications aux directeurs des centrales nucléaires
en leur téléphonant ou en leur envoyant la lettre ci-dessous.
(Voir les coordonnées des centrales à la fin de ce mail et en fichier joint)

Consultez le dossier complet sur :
http://www.sortirdunucleaire.org/

Découvrez également l’énorme écho médiatique de cette affaire (France Info, Europe 1, France 3, Le Monde, AFP...) sur notre site internet ci-dessus.

Faites un don en ligne pour soutenir l’action de VOTRE contre pouvoir citoyen antinucléaire :
http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/don-en-ligne-janv09.html
Votre don est déductible à 66 % de vos impôts.

**********************************************************************************

MODELE DE LETTRE A ENVOYER

Date :
Vos coordonnées
 
à M. le Directeur de la centrale nucléaire de...

Objet : Défaillance des mesures de rejets radioactifs dans l’environnement (refus ou suspension d’agrément)

Monsieur le Directeur,

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rend publique le 12 janvier une information de la plus grande importance et qui doit interpeller la totalité des citoyens français, menacés de façon chronique par les rejets radioactifs liquides et gazeux opérés dans l’environnement par les installations nucléaires.
 
Les laboratoires de toutes les centrales nucléaires françaises, et donc de celle dont vous assurez la direction, censés faire en continu des mesures autour des installations en question, sont défaillants : leurs agréments sont actuellement suspendus ou refusés par le biais de quatre Décisions de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), datées du 16 décembre 2008.

Nous vous demandons de répondre de toute urgence aux questions suivantes :

 alors que le laboratoire de la centrale nucléaire dont vous assurez la direction EDF n’est plus agréé, qui réalise actuellement les mesures exigées par les arrêtés qui vous autorisent à exploiter cette centrale ?
  
 quelles sont précisément les défaillances de votre laboratoire, et depuis quand ces défaillances existent-elles ?
  
 quelle peut être l’ampleur des rejets effectués depuis des années par votre centrale nucléaire au-delà des limites légales (qui, pourtant, sont déjà fort laxistes) ?
  
 comment les citoyens peuvent-ils faire confiance aux "responsables" d’une industrie aussi dangereuses et qui s’avèrent incapables de mesurer leurs rejets radioactifs opérés l’environnement ?

Il est déjà choquant que, en France, ce soient les exploitants, en l’occurrence EDF, qui effectuent eux-mêmes la surveillance de l’environnement autour de leurs installations nucléaires : il est légitime de se méfier de l’industrie nucléaire qui est habituée à cacher ou travestir la vérité. Mais la situation est en réalité encore plus intolérable puisque les contrôles que vous êtes censés réaliser sont défaillants et permettent très probablement des rejets radioactifs supérieurs aux limites légales, pourtant déjà fort laxistes.
 
Nous vous rappelons que, fin 2007, une étude de l’université de Mayence (Allemagne) a montré que, parmi les enfants de moins de cinq ans grandissant à moins de cinq kilomètres d’une centrale nucléaire, les cas de leucémie sont deux fois plus fréquents que dans d’autres régions. Une fois de plus, l’industrie nucléaire montre qu’elle est très loin d’être irréprochable alors que les conséquences et les risques qu’elle fait peser sur l’environnement et la santé des populations sont incommensurables et incomparables à tous les autres. Il est plus que temps de sortir du nucléaire.
 
Sincères salutations.
 
Signature

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Coordonnées des centrales nucléaires

 Centrale nucléaire de Belleville - BP 11 - 18240 Léré - Tél. : 02 48 54 50 50 - Fax : 02 48 54 50 60


 Centrale nucléaire du Blayais - BP 27 - Braud-et-Saint-Louis - 33820 Saint-Ciers-sur-Gironde - Tél. : 05 57 33 33 33 - Fax : 05 57 33 32 89 - Centrale nucléaire du Bugey - BP 14 - 01366 Camp de la Valbonne Cedex - Tél. : 04 74 34 33 33 - Fax : 04 74 34 17 32


 Centrale nucléaire de Cattenom - BP 41 - 57570 Cattenom - Tél. : 03 82 51 70 00 - Fax : 03 82 82 00 78


 Centrale nucléaire de Chooz - BP 174 - 08600 GIVET - Tél. : 03 24 42 60 00 - Fax : 03 24 42 61 80


 Centrale nucléaire de Chinon - BP 80 - 37420 Avoine - Tél. : 02 47 98 60 60 - Fax : 02 47 98 77 09


 Centrale nucléaire de Civaux - BP 64 - 86320 Civaux - Tél. : 05 49 83 50 01 - Fax : 05 49 83 50 19


 Centrale nucléaire de Cruas-Meysse - BP 30 - 07350 Cruas Meysse - Tél. : 04 75 49 30 00 - Fax : 04 75 51 11 43


 Centrale nucléaire de Dampierre - BP 18 - 45570 Ouzouer-sur-Loire - Tél. : 02 38 29 70 70 - Fax : 02 38 67 68 02


 Centrale nucléaire de Fessenheim - BP 15 - 68740 Fessenheim - Tél. : 03 89 83 50 00 - Fax : 03 89 48 64 08


 Centrale nucléaire de Flamanville - BP 4 - 50340 Les Pieux - Tél. : 02 33 78 77 77 - Fax : 02 33 78 77 78


 Centrale nucléaire de Golfech - BP 24 - 82401 Valence d’Agen Cédex - Tél. : 05 63 29 39 49 - Fax : 05 63 29 39 50


 Centrale nucléaire de Gravelines - BP 149 - 59820 Gravelines - Tél. : 03 28 68 40 00 - Fax : 03 28 68 42 08


 Centrale nucléaire de Nogent - BP 62 - 10401 Nogent-sur-Seine - Tél. : 03 25 25 60 60 - Fax : 03 25 25 66 66


 Centrale nucléaire de Paluel - BP 48 - 76450 Cany Barville - Tél. : 02 35 57 66 66 - Fax : 02 35 57 66 69


 Centrale nucléaire de Penly - BP 854 - 76 370 Neuville-Les-Dieppe - Tél. : 02 35 40 60 00 - Fax : 02 35 40 60 99


 Centrale nucléaire de Saint-Alban - BP 31 - 38550 Saint-Maurice L’Exil - Tél. : 04 74 41 32 32 - Fax : 04 74 41 69 81


 Centrale nucléaire de St-Laurent - BP 42 - 41220 Saint-Laurent-Nouan - Tél : 02 54 45 84 84 - Fax : 02 54 45 82 00


 Centrale nucléaire de Tricastin - BP 40009 - Saint-Paul-Trois-Châteaux - 26131 Pierrelatte Cedex - Tél. : 04 75 50 39 99 - Fax : 04 75 96 84 20 - 


 Truc 018

Monsieur le président
 
 par Eva Joly

 
Supprimer le juge d’instruction ne constitue pas une simple réforme de notre système pénal, mais porte atteinte au plus haut de nos principes, celui de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice à l’égard du pouvoir politique. Votre discours ne mentionne aucune garantie d’indépendance pour les enquêtes. Ce silence, dans un domaine qui constitutionnellement vous échoie, porte la marque du stratagème politique.

Mais le verbe haut et toute la rhétorique du monde ne suffiront pas pour convaincre les Français qu’un parquet soumis aux instructions du ministre constitue une meilleure garantie pour le justiciable qu’un juge indépendant. Vous affirmez que notre pays est marqué par une tradition de "rivalité" entre le politique et le judiciaire. La rivalité n’est pas du côté des juges, elle est le fruit de la peur des politiques.
Vous pensez que la légitimité politique prime sur tous les pouvoirs. Or c’est précisément pour contenir le désir de toute-puissance qui s’empare naturellement des gouvernants que les Lumières ont forgé le concept de séparation des pouvoirs. John Locke l’a observé justement : "C’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites." Il ne fait pas bon en France incarner une de ces limites. Plus d’un magistrat en France peut en témoigner.
Qui peut encore croire que le juge d’instruction est "l’homme le plus puissant de France" ? Certainement pas vous, Monsieur le président. L’homme le plus puissant de France, c’est vous. Vous avez le pouvoir de faire saisir un tribunal arbitral qui attribue 285 millions d’euros à un de vos soutiens. Vous avez le pouvoir de déguiser une grâce individuelle à un préfet dévoyé en grâce collective.
LE SPECTACLE DE L’IMPUNITÉ
A de rares exceptions, en matière financière, il n’y a plus que des enquêtes préliminaires, et des dossiers bouclés dorment dans les tiroirs. La liste des enquêtes non effectuées est impressionnante : les soupçons de corruption à l’encontre de Christian Poncelet, ex-président du Sénat ; les flux financiers allégués de Jacques Chirac au Japon ; les fortunes apparemment mal acquises des présidents africains placées en France ; le rôle supposé de la BNP Paribas dans les montages corrupteurs au Congo-Brazzaville et Congo-Kinshasa.
La justice aurait dû enquêter pour crever l’abcès. Elle ne l’a pas fait, laissant se répandre le poison du soupçon et le spectacle de l’impunité. Une justice dépendante, c’est une justice qui n’ouvre pas d’enquête lorsque les faits déplaisent au pouvoir. Rappelez-vous du massacre des Algériens à Paris le 17 octobre 1961. Il n’y eut jamais aucune enquête ! Aucune condamnation ! Parce que le parquet ne le jugea pas opportun.
Est-ce cette face-là de la justice qu’il faut faire ressortir au XXIe siècle ? Le juge d’instruction est le fruit de notre histoire. Il n’existe pas ou a disparu en dehors de nos frontières. Il peut évidemment être supprimé, mais à condition que sa disparition entraîne davantage de démocratie et non davantage d’arbitraire. Peu importe qui mène les enquêtes pourvu que les magistrats soient préservés des pressions ; pourvu que les investigations puissent être conduites, ne soient pas étouffées dans l’oeuf.
Vous voulez confier les enquêtes au parquet ? Cela se peut, mais il faut alors rendre le parquet indépendant de votre pouvoir, ce qui, vous en conviendrez, n’a guère été votre choix. Les contempteurs des juges d’instruction affirment qu’il est impossible d’instruire à charge et à décharge. Si le parquet enquête, il héritera du même dilemme. A moins que vous n’ayez l’intention d’accorder aux avocats un pouvoir d’enquête... Non seulement la justice sera aux ordres, mais elle deviendra inégalitaire, à l’image de la justice américaine.
En somme, vous aurez pris le pire des deux systèmes : l’arbitraire et l’inégalité. Face à un projet qui foule aux pieds l’idéal de 1789 d’égalité des citoyens devant la loi, face à une réforme qui risque de transformer notre pays en République oligarchique, à la solde de quelques-uns, j’appelle les Françaises et les Français épris de justice à la mobilisation contre votre projet.
 | 15.01.09 |
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/01/15/monsieur-le-president-par-eva-joly_1142173_3232.html



 Truc 019

La Bolivie rompt ses relations diplomatiques avec Israël
  2009-01-15 11:13:58  
http://nouvelles.sympatico.msn.ca/Monde/ContentPosting_CP_monde?newsitemid=47006033&feedname=
CP-MONDE&show=False&number=0&showbyline=True&subtitle=&detect=&abc=abc&date=True

LA PAZ, Bolivie - Le président bolivien Evo Morales a annoncé mercredi qu’il rompait ses relations avec Israël, en raison de l’offensive de Tsahal dans la Bande de Gaza, et a affiché son intention de demander à la Cour pénale internationale d’accuser les hauts responsables israéliens de génocide.

2009-01-14 14:40:00

THE ASSOCIATED PRESS

Le chef d’Etat vénézuélien Hugo Chavez, allié d’Evo Morales, avait rompu ses relations avec Israël la semaine dernière.

Evo Morales a déclaré que l’opération israélienne "Plomb durci" avait "sérieusement menacé la paix dans le monde" et a souhaité que le Premier ministre Ehoud Olmert et son gouvernement fassent l’objet de chefs d’accusation.

Le président bolivien a fustigé le "Conseil d’insécurité" des Nations unies pour sa réponse "tiède" à la crise et a estimé que l’Assemblée générale de l’ONU devait condamner l’offensive terrestre israélienne.

Il a également jugé que le président israélien Shimon Pérès devrait être privé de son prix Nobel de la paix pour n’avoir pas mis fin à l’opération.

Israël a lancé son offensive le 27 décembre dans la Bande de Gaza, en vue de contraindre les militants du Hamas à cesser leurs tirs de roquettes sur le sud de son territoire. L’opération a déjà coûté la vie à plus de 940 Palestiniens, dont la moitié de civils, selon des sources hospitalières palestiniennes.

Evo Morales et Hugo Chavez ont entrepris de cultiver des liens avec l’Iran, qui soutient le Hamas. Le président bolivien a rencontré mardi des responsables iraniens, qui lui ont remis une lettre de son homologue Mahmoud Ahmadinejad remerciant M. Morales pour son soutien aux Palestiniens.


 Truc 020

Nîmes. OGM : le jugement qui change tout
C’est une première en France. La justice reconnaît à un maire le droit de s’opposer aux OGM.
Le jugement du tribunal de Nîmes va relancer la polémique sur les OGM et la faible marge de manœuvre des maires.
http://www.ladepeche.fr/article/2009/01/14/523868-Nimes-OGM-le-jugement-qui-change-tout.html

C’est une première en France qui vient conforter la position des centaines d’élus opposés aux OGM. Le tribunal administratif de Nîmes vient de donner raison à la ville du Thor (84) qui, dans une délibération du conseil municipal datée du 20 mai dernier, entendait s’opposer à toute culture de plantes OGM sur son territoire. Une décision que la préfecture du Vaucluse avait tenté de faire annuler.

La juridiction administrative a donc arbitré en faveur de cette petite commune, alors même que tous les arrêtés pris par les maires dans l’ensemble de l’Hexagone, ont été systématiquement cassés par la justice. Le ministère de l’Agriculture, seule autorité fondée à faire appel, a indiqué qu’il ne ferait pas appel.

Les opposants, à commencer par la Confédération paysanne et Greenpeace, saluent cette « victoire » qui fera peut-être jurisprudence. Le jugement est d’autant plus symbolique qu’il s’adresse à une commune en pointe dans la contestation des OGM. Voilà un mois encore, elle a organisé une fête de la biodiversité paysanne témoin du combat écologique mené par ses concitoyens. C’est d’ailleurs ce qu’avait invoqué la commune devant les juges. La présence de nombreux agriculteurs bio, le classement de la Sorgue en zone de protection Natura 2000 et les plantations de vigne AOC plaidaient en faveur du respect du principe de précaution en se préservant contre des risques de dissémination d’OGM. Le conseil municipal avait même déclaré le territoire du Thor, commune sans OGM.

Mais pourquoi la justice donne précisément raison à cette commune de 7 600 habitants, là où les autres collectivités ont été déboutées ? Le tribunal fonde son avis sur le fait que « la question relative à la culture des OGM, face à son impact éventuel sur la santé publique et l’environnement », était du domaine de l’intérêt public local et relève en conséquence de la compétence du maire. De plus, toujours selon le tribunal, les élus se sont bornés à « rendre une position de principe sur la question des OGM sans édicter d’interdiction de ce type de culture dans la commune. »

Depuis la loi sur les OGM votée au printemps 2008, c’est un des tout premiers dossiers devant cette juridiction.

L’événement prend une résonance particulière dans le Grand Sud où se poursuivent les essais en plein champ conduits par les principaux semenciers.


 Truc 021

Le Grand Hôtel Intercontinental annule le salon du tourime israélien
The "Grand Hotel Intercontinental" in Paris cancels the Israeli tourism fair
فندق انتركونتينانتال الكبير في باريس يلغي صالون السياحة الاسرائيلي
http://www.europalestine.com/spip.php?article3624
Publié le 13-01-2009

Face l’indignation exprimée par de très nombreuses personnes, en France et à l’Etranger, lorsqu’elles ont appris la tenue d’un salon du tourisme israélien dans ce grand hotel parisien, la direction de l’établissement a pris la décision d’annuler cet événement qui devait se dérouler ce jeudi 15 janvier.

La direction de l’hôtel, comme nous l’a confirmé la préfecture de police de Paris, nous a indiqué qu’elle renonçait à recevoir les 50 exposants israéliens qui devaient présenter leurs "offres en matière de tourisme".

Nous remercions vivement toutes les personnes et associations en France et à l’Etranger qui ont pris la peine de développer leurs arguments auprès des responsables de l’hôtel, qui les ont étudiés et pris en compte.

Nous remercions la direction de l’hôtel de cette décision, et soulignons que les relations commerciales, comme toutes les autres relations, doivent être soumises à un minimum de règles éthiques.

Tant qu’Israël martyrisera tout un peuple, pour s’approprier ses terres, au mépris de toutes les conventions internationales et des droits humains les plus fondamentaux, il ne sera pas question de se rendre complices de ces violations.

La tenue d’un salon du tourisme israélien aurait été particulièrement obscène pendant les massacres ininterrompus de l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Mais c’est l’ensemble des relations et collaborations avec Israël que nous avons le devoir moral de geler tant que se poursuivent l’occupation et l’emprisonnement de tout un peuple, privé de liberté depuis plus de 60 ans.

Ensemble, nous avons non seulement le devoir, mais aussi le pouvoir de refuser l’impunité dont jouit depuis si longtemps le terrorisme d’Etat israélien. Impunité qui l’incite à redoubler de violence à l’encontre des hommes, femmes et enfants palestiniens, et à multiplier, ici en France, les provocations telles que les galas au profit de l’armée israélienne ou les agressions de ses nervis du Betar et de la LDJ (Ligue de Défense Juive), qui viennent de blesser deux lycéens de Jeanson de Sailly pour délit de faciès.

D’autres batailles nous attendent. Ensemble, nous les mèneront.

CAPJPO-EuroPalestine


 Truc 022


Message original --------
Sujet :
Supertruk : Une action du groupe Racketiciel de l’AFUL
Date :
Mon, 12 Jan 2009 09:21:55 +0100 (CET)
De :
JENDIVE

Non aux Racketiciels
ces logiciels qu’on nous oblige à acheter
Guide du Remboursement 2.0

Le site a pour objectif qu’en France, le consommateur ait le libre choix d’acheter ou non les logiciels proposés sur l’ordinateur par le constructeur.

Ce guide est destiné à toute personne qui, venant d’acquérir (ou prévoyant d’acquérir) un ordinateur avec des logiciels pré-installés dont il n’aura pas l’usage, souhaite obtenir leur remboursement à des conditions acceptables.

Pour les rares termes techniques utilisés dans ce guide, un petit glossaire est à votre disposition.

Remarque importante : ce guide est conçu pour aider à obtenir le remboursement du système d’exploitation (Windows, MacOS,...), et avec lui de l’ensemble des logiciels pré-installés. Mais les principes qu’il expose sont valables pour toute demande portant sur une partie seulement de ces logiciels (ex : Works OEM) payants ou supposés tels.
Des précédents bien établis

Ce guide vous est proposé suite à une série de victoires en justice allant toutes dans le même sens. On peut attendre des constructeurs qu’ils finissent par en tenir compte pour revenir à un règlement normal des demandes en remboursement comme cela avait pu être le cas en certaines occasions précédemment.
Il faut garder à l’esprit que la démarche n’a rien de bien compliqué. Elle est simplement inhabituelle pour vous et demande un peu de volonté quand le constructeur résiste. De son côté, l’argumentaire juridique est balisé, presque banalisé.
Attention toutefois à engager impérativement les démarches au plus tard une semaine après votre achat, en refusant le CLUF et en envoyant au constructeur votre demande de remboursement. La suite pourra attendre si vous avez peu de temps disponible dans l’immédiat. Mais si vous tardez inconsidérément pour la première demande, vos chances au tribunal s’amenuisent et nous vous déconseillons alors la démarche.

La suite :
http://www.racketiciel.info/guide/index


 Truc 023

TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 29 JANVIER !
http://www.29janvier2009.fr/

Les raison d’une grève

La crise du capitalisme touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en portent pas la responsabilité, les salariés, les demandeurs d’emploi et les retraités en sont les premières victimes. De plus, cette crise menace l’avenir des jeunes ; elle met en péril le système de solidarité et de protection sociales ; elle accroit les inégalités et la précarité.

Les raisons de reconduire le mouvement les jours suivants

Gouvernement et patronat ne lâcheront rien sans un mouvement fort, interprofessionnel et prolongé. C’est ainsi que les grandes conquêtes sociales (congés payés, Smic, retraites, etc.) ont toujours été obtenues. En reconduisant la grève dès le 30 janvier et en bloquant ainsi l’économie, les travailleurs ont les moyens d’instaurer un rapport de force décisif. Mais attention, la grève générale reconductible ne se décrète pas en appuyant sur un bouton ! Il s’agit d’organiser des assemblées générales sur nos lieux de travail (ou par secteur) et de mettre la grève du 29 janvier et sa possible reconduction à l’ordre du jour de ces AG. Et là, il y va de la responsabilité de chacune et chacun d’être de véritables "militants de la grève" ! D’autant plus que certaines organisations syndicales ne se lanceront dans la bagarre que si leurs dirigeants se sentent fermement poussés par la "base"...

Faire converger les luttes

La grève du 29 janvier peu aussi être l’occasion de dresser la liste des revendications propres à chaque entreprise ou branche d’activité et de fédérer ces revendications à celles des autres entreprises ou branches d’activité. Faire converger les luttes, c’est renforcer le mouvement et favoriser la mobilisation de tous et toutes (salariés du privé et du public, chômeurs, retraités, étudiants, lycéens...).

http://www.29janvier2009.fr/post/2009/01/06/Declaration-commune-du-Front-Syndical-au-5-janvier


 Truc 024 ______________________________
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Communiqué de l’Union juive française pour la Paix :
Communiqués de l’UJFP |

Attaque terrestre contre Gaza : Les dirigeants israéliens devront répondre de leurs crimes.

le 4.01.2009

http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=473

Après des années d’un blocus inhumain, après une semaine de bombardements qui ont tué 450 personnes et blessé des milliers d’autres, l’armée israélienne vient de lancer ses troupes terrestres (samedi 3 janvier) contre la bande de Gaza. Ce crime était annoncé de longue date. La rage et la colère de ne pas avoir pu l’empêcher n’en sont que plus grandes.

Ainsi donc en 2009, une des plus puissantes armées au monde peut attaquer un territoire surpeuplé et y massacrer impunément qui bon lui semble.

Le crime a été rendu possible par un consensus tragique dans la société israélienne. Tous les partis sionistes ont été avertis à l’avance de l’attaque contre Gaza et tous l’ont approuvée. Seule une petite minorité d’anticolonialistes continue inlassablement de s’opposer, de manifester, de témoigner. Cette situation de l’opinion est le résultat d’une propagande permanente en Israël visant à « déshumaniser » les habitants de Gaza ou le Hamas et à rendre licite ou normal leur assassinat. Le crime a été rendu possible par la complicité de l’Union Européenne. La décision du Conseil sous présidence française du « rehaussement » des relations entre l’Union et Israël alors que la classe politique israélienne est lancée dans une surenchère électorale guerrière a été comprise comme un « permis de tuer ». La réception de Tzipi Livni à Paris par Sarkozy et Kouchner était un encouragement à l’agression.

Le crime a été rendu possible par la complicité des Etats-Unis qui n’ont jamais cessé de surarmer Israël et de le renflouer financièrement et par celle enfin de certains dirigeants arabes qui, comme Moubarak, ont donné leur accord à cette invasion. Le crime a été rendu possible en raison de l’impunité des dirigeants israéliens, civils ou militaires, qui violent sans arrêt le droit international et se rendent coupables régulièrement de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Dans le monde entier, des manifestations d’une ampleur rare ont eu lieu contre l’attaque israélienneisraélienne, notamment aujourd’hui. Aussi bien dans les pays arabes qu’aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, ou même à Tel-Aviv. Dans toutes les villes de France, des manifestations gigantesques ont mobilisé des forces nouvelles qui s’engagent contre cette barbarie. L’Union Juive Française pour la Paix s’honore d’avoir participé à ces manifestations. Elle dénonce la tentative du CRIF d’enrôler tous les Juifs de France derrière la politique criminelle de l’Etat d’Israël. Il y a urgence, il faut continuer la mobilisation et les manifestations.

Pour arrêter le massacre en cours, il faut exiger du gouvernement français, de l’Union Européenne et de la communauté internationale qu’elles cessent immédiatement leur complicité avec l’agression. Elles doivent exiger l’arrêt immédiat de l’invasion. Elles doivent mettre en place une politique de boycott, désinvestissement et sanction contre Israël, à l’image de la campagne qui a fait céder autrefois l’Apartheid en Afrique du Sud. Elles doivent exiger que les dirigeants israéliens soient traduits en justice pour répondre de leurs crimes.

Le BN de l’Union Juive Française pour la Paix , 3 janvier 2009


 Truc 025

Boycott : liste des produits israéliens et des firmes qui soutiennent Israël
http://www.mecanopolis.org/?p=2809
 
L’Union Européenne est le client numéro un d’Israël. Rappelons que durant les années 70-80, le boycott des produits fabriqués en Afrique du Sud a fortement contribué mettre fin au régime de l’apartheid... Mais seule une action collective, ciblée et coordonnée internationalement aura de l’efficacité. Ce devrait être une des premières tâches des mouvements de solidarité.
 
Le code barre sur la plupart des produits israéliens commence par : 729

Les produits israéliens :

 Carmel (fruits et légumes) -Jaffa (fruits et légumes) - Kedem (avocats) - Coral (Cerises) - Top (fruits et légumes) - Beigel (biscuits apéritifs) - Hasat (agrumes) - Sabra (repas complets) - Osem (soupes, snacks, biscuits, repas complets préparés) - Dagir (conserves de poissons) - Holyland (miel, herbes) - Amba (conserves) - Green Valley (vin) - Tivall (produits végétariens) - Agrofresh (concombres) - Jordan Valley (dattes) - Dana (tomates cerises) - Epilady (appareils d’épilation) - Ahava (cosmétiques de la Mer morte)

Les produits des entreprises qui soutiennent l’Etat d’Israël (américaines ou européennes)

COCA-COLA - Marques du groupe : Aquarius, Cherry Coke, Fanta, Nestea, Sprite, Minute Maid, Tropical. Cette entreprise soutient l’Etat d’Israël depuis 1966.

DANONE - Marques du groupe : Arvie, Badoit, Belin, Blédina, Phosphatine, Chipster, Evian, Galbani, Gervais, Heudebert, Lu, Taillefine, Volvic. Danone vient d’investir dans le Golan, territoire syrien occupé depuis 1967 par Israël.

NESTLÉ - Marques du groupe : Aquarel, Cheerios, Crunch, Frigor, Friskies, Galak, Golden Grahams, Kit Kat, Maggi, Mousline, Nescafé, Ricoré, Quality Street, Vittel, Perrier, Buitoni. La société suisse possède 50,1 % des capitaux de la chaîne alimentaire israélienne Osem. La firme est accusée depuis les années 50 de détruire l’économie et la santé des peuples du Tiers-Monde, notamment par l’imposition de ses laits en poudre pour bébés en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

INTEL - Cette grosse entreprise produit la plus grande partie des puces électroniques PENTIUM 4 utilisées par les ordinateurs PC dans son usine de Kyriat Gat, installée sur le site de Iraq Al-Manshiya, un village palestinien rasé après son évacuation en 1949 par les soldats égyptiens. 2 000 habitants furent chassés de leur terre, malgré un engagement écrit, supervisé par les Nations unies, des sionistes à ne pas toucher à la population. Une campagne de leurs descendants aux USA en 2003 a amené INTEL à suspendre un projet d’investissements de 2 milliards de dollars pour une extension de l’usine Fab 18 de Kyriat Gat.

L’ORÉAL - Marques du groupe : Biotherm, Cacharel, Giorgio Armani Parfums, Lancôme, Vichy, La Roche-Posay, Garnier, Héléna Rubinstein, Gemey-Maybelline, Jean-Louis David Shampooings, Le Club des créateurs de beauté (vente de produits cosmétiques par correspondance), Redken 5th Avenue, Ralph Lauren parfums, Ushuaïa.

L’Oréal a ainsi investi des millions en créant une unité de production à Migdal Haemeck, à tel point que le Congrès juif américain a exprimé sa satisfaction de voir l’Oréal « devenir un ami chaleureux de l’Etat d’Israël ».

ESTÉE LAUDER - Marques du groupe : Aramis, Clinique, la Mer, DKNY, Tommy Hilfiger
Outre ses investissements, le directeur est le président d’une des plus puissantes organisations sionistes US, le Fonds National juif.

DELTA GALIL - Cette entreprise israélienne est spécialisée dans la sous-traitance de produits textiles notamment dans celui des sous-vêtements. De nombreux sous-vêtements de marques étrangères proviennent ainsi directement des usines de Delta Galil. C’est le cas pour Marks & Spencers, Carrefour (Tex), Auchan, Gap, Hugo Boss, Playtex, Calvin Klein, Victoria’s Secret, DKNY, Ralph Lauren.

LEVI STRAUSS JEANS ET CELIO ( magasins spécialisés dans les vêtements pour hommes)
Ces entreprises fort bien implantées en France financent les nouvelles colonies en Palestine mais également les écoles des religieux extrémistes dans le monde.

TIMBERLAND (Vêtements, chaussures, chaussettesŠ) - Tout comme son homologue Ronald Lauder, le PDG de Timberland Jeffrey Swartz est un membre actif du lobby sioniste US. Il a conseillé ainsi d’encourager la communauté juive US à se rendre en Israël mais également d’envoyer des soldats israéliens pour mener la propagande pro-israélienne aux USA.

DISNEYLAND - L’entreprise Disney n’a rien d’idyllique et contribue par son soutien à Israël à semer la mort en Palestine. Elle approuve ainsi tacitement l’occupation illégale de Jérusalem-Est en faisant de Jérusalem lors d’une exposition au Centre Epcot en Floride la capitale d’Israël, cela en violation des résolutions internationales de l’ONU.

NOKIA - Le géant finlandais de la téléphonie commerce activement avec l’Etat d’Israël. Dans une interview au Jérusalem Post, le manager du groupe déclarait : qu’ Israël faisait partie des priorités de l’entreprise. Un centre de recherche Nokia a ainsi vu le jour en Israël.

MC DONALD’S - Entreprise emblématique de l’impérialisme culturel US, la célèbre chaîne de restaurants fast-food apporte un soutien non négligeable à l’Etat israélien. McDonald’s dispose de 80 restaurants en Israël et y emploie près de 3000 personnes. Elle y interdit à son personnel de parler arabe. Aux USA, l’entreprise figure parmi les heureux partenaires de l’organisation sioniste « Jewish Community » basée à Chicago. Cette organisation travaille en effet pour le maintien de l’aide militaire, économique et diplomatique apportée par les USA à Israël.

CATERPILLAR (Equipement pour bâtiment mais également, vêtements, chaussures) - Une large campagne doit être menée en France pour dénoncer la participation criminelle de Caterpillar aux destructions des maisons en Palestine par ses bulldozers géants. C’est avec un Caterpillar que la pacifiste américaine juive Rachel Corrie a été tuée par un soldat israélien en 2003.

La chaîne hôtelière ACCORHOTEL (Etap, Ibis, Mercure, Novotel, Sofitel) - Cette chaîne a plusieurs hôtels en Israël, et récemment, elle a ouvert une succursale dans les territoires syriens occupés, dans le Golan.

Les chaînes alimentaires présentes dans les colonies israéliennes : Domino Pizza, Pizza Hut, Häagen Daaz, Burger King

Autres produits : Cigarettes Morris (dont Marlboro), Produits Kimberly-Clarck (Kleenex, Kotex, Huggies), SanDisk (informatique), Toys RUs (jouets)

Voir aussi
La liste des produits fabriqués
dans les colonies de peuplement israéliennes.
http://archivio.carta.org/cartamondo/archivio/asia/allegati/031121prodcolo.pdf


 Truc 026

APPEL DES ENSEIGNANTS EN RESISTANCE
http://resistancepedagogique.blog4ever.com/blog/lirarticle-252147-1063921.html

NOUS REFUSONS DE PARTICIPER AU DEMANTELEMENT DE L’EDUCATION NATIONALE

La déconstruction progressive et systématique des fondements de notre système éducatif est en marche. Il est aujourd’hui de la responsabilité des enseignants de ce pays de tout mettre en oeuvre pour enrayer cette machine à déconstruire.

L’heure est grave ! Une nouvelle défaite du mouvement des enseignants serait catastrophique. Le gouvernement qui, visiblement, cherche l’affrontement et la victoire par un passage en force, aurait ainsi les mains libres pour achever son travail et mettre en place la privatisation de l’Education Nationale.

Ces dernières semaines, des enseignants du primaire sont entrés en résistance par la voie du refus d’obéissance, notamment par la non application stricte des nouveaux programmes et du dispositif de l’aide personnalisée, afin de ne pas apporter leur caution personnelle à ce démantèlement. Cette objection de conscience réfléchie et assumée est entrée profondément en résonance avec les attentes de nombreux enseignants, découragés par l’absence de perspectives de lutte efficace.

 Il convient aujourd’hui de passer de quelques refus individuels et isolés à une action de résistance pédagogique collective et revendiquée afin de structurer une contestation durable. C’est de l’ampleur de cette résistance et de sa médiatisation que dépendra la possibilité de créer un rapport de force inédit avec le gouvernement. L’affichage de la résistance pédagogique est aussi important que la résistance elle-même car il constitue une force d’information, de mobilisation et de pression.

 Nous invitons les enseignants à entrer en résistance ouverte en faisant connaître par le biais de lettres individuelles et/ou collectives à leur hiérarchie leur refus de collaborer au démantèlement de l’Education Nationale, y compris par la désobéissance pédagogique ciblée.

Nous invitons les enseignants à prendre toutes les initiatives susceptibles d’informer et de mobiliser les parents d’élèves dans des Comités locaux de défense de l’école publique qui impulseront de nouvelles actions de résistance sur le plan local. Une coordination de ces comités locaux pourrait être mise en place dans un deuxième temps.

Le mouvement des enseignants en résistance est un mouvement complémentaire de l’action des organisations syndicales. Ces dernières qui ont pris la mesure de la colère qui monte devront la canaliser dans des actions déterminées, durables et constructives.

 Notre résistance veut impliquer indissociablement un programme de non-coopération qui s’oppose aux mesures qui nous semblent nocives pour l’avenir de nos écoles et un programme constructif qui propose les solutions qui nous semblent susceptibles de préparer cet avenir.

en savoir plus :
http://resistancepedagogique.blog4ever.com/blog/index-252147.html


 Truc 027

Les 19, 20, 22 et 23 janvier, une évaluation nationale est prévue pour tous les élèves de CM2 (de France).
http://resistancepedagogique.blog4ever.com/blog/lirarticle-252147-1121876.html

Cette évaluation se fera sur la base des nouveaux programmes mis en place en septembre 2008, c’est-à-dire que les enfants seront évalués sur un programme qu’ils ne connaissent pas et seront donc confrontés à des notions qu’ils n’ont jamais vues.

La formulation des consignes (ce ne sont pas les enseignants qui ont élaboré les textes et beaucoup d’élèves ne pourront les comprendre), l’organisation des évaluations (temps chronométré pour chaque exercice) et le système de notation (juste ou faux sans autre alternative) font que ces évaluations n’apportent rien sur le plan pédagogique.

Plus grave encore, elles sont dangereuses car elles mettent les enfants en situation d’échec et traduisent les réalités socio-culturelles en inégalités scolaires.

Les enseignants connaissent les enfants qui sont dans leur classe, ils connaissent leurs difficultés et les progrès qu’ils font. Ils n’ont pas besoin d’une telle évaluation. Cette évaluation, très angoissante pour les enfants et culpabilisante ne leur est d’aucune utilité. Les résultats pourront alimenter la « base élèves », en découlera un fichage des enfants et une sélection pour l’entrée au collège.

Ces évaluations servent uniquement aux statistiques d’Etat. Elles seront utilisées pour sanctionner. Au vue des résultats, l’administration pourra remplir les heures dites « d’aide personnalisée » et les stages de « remise à niveau » prévus pendant les vacances scolaires.

Ces pseudo-aides ne pourront jamais remplacer le travail fait encore actuellement par les maîtres spécialisés (RASED).

Le comparatif qui en découlera entre élèves, entre enseignants et entre écoles (bons ou mauvais) et l’éclatement de la carte scolaire accentueront les inégalités actuelles.

Que veut-on pour nos enfants ?

Une préparation intense aux concours dès le plus jeune âge ?

Un « bac » nominatif pour l’entrée au collège ?

Qu’adviendra-t-il des enfants qui ne sont pas dans la norme, des enseignements considérés comme non-fondamentaux ?

Comment pourra-t-on intégrer les enfants dits « différents » ?

Aujourd’hui on évalue les CM2, demain les CE1 (leur évaluation est prévue pour mai). Pourquoi ces évaluations nationales ? Pour trier les élèves de plus en plus tôt ? Pour discréditer l’école publique ? Pour justifier de ne plus lui donner les moyens ?

Refuser les évaluations nationales,

c’est aider l’école à donner leur chance à tous les enfants.

Ensemble agissons pour que les évaluations n’aient pas lieu.

Parents – Enseignants réunis en rencontre nationale le 13 janvier 2009


 Truc 028

Spécial Gaza (n° 4) sur www.michelcollon.info


 Truc 029 ______________________________
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 -------- Message original --------
Sujet :
Fw : Sarko..... toujours ciblé
Date :
Mon, 5 Jan 2009 11:41:50 +0100
De :
Elise

 http://www.leclipquidechire.com/ie/clip.html  


 Truc 030

Des « barbares » bombardés à Gaza
CONSTRUIRE L’ENNEMI
par Mona Chollet - 1er janvier 2009

Qu’elle était naïve, décidément, cette idée selon laquelle, avec l’expansion des moyens de communication,
il ne serait plus possible de commettre une exaction sans que l’opinion internationale, aussitôt alertée,
réagisse par une protestation unanime... Alors que, pour compenser ce rétrécissement spectaculaire de la planète,
il suffisait d’intensifier en proportion les efforts de propagande. Les bombardements israéliens sur Gaza
en offrent la démonstration la plus achevée. Vous croyez voir une population prise au piège, privée de tout
par un blocus inhumain, se faire massacrer par un Etat qui, soutenu par la première puissance mondiale et assuré,
quels que soient ses forfaits, de ne jamais être inquiété, occupe illégalement des territoires et opprime
un peuple depuis quarante ans, en violant sans cesse ses engagements ? Abracadabra ! Mais non : vous voyez un
pauvre petit Etat merveilleusement démocratique se défendre contre les méchants islamistes qui veulent sa perte. (...)

Lire la suite :
http://peripheries.net/article321.html


 Truc 031

02/01/2009
Le péril transpédégouine
http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2009/01/pour-son-tradit.html

Pour son traditionnel discours de fin d’année, le pape Benoît XVI présente la confusion des sexes comme une menace aussi grave pour la survie de l’humanité que les changements climatiques. Au nom de la "loi naturelle".

Maestercouv

Lundi 22 décembre, le pape annonce que les humains doivent non seulement être hétérosexuels mais porter uniquement des pantalons s’ils sont des mâles (sauf les prélats, seuls autorisés à se travestir) et des robes s’ils sont des femelles. "L’ordre de la création" est remis en cause par "ce que l’on désigne communément par le terme ’gender ’", explique-t-il. En d’autres termes, le pape déplore que les gens qui sont nés avec un sexe masculin puissent se conduire comme des femmes, c’est à dire non seulement se travestir, mais se féminiser physiquement ou sexuellement… Quant aux femmes, bien évidemment, elles sont tenues de s’habiller et de se comporter suivant ce que “la loi naturelle” leur édicte, c’est à dire qu’elles doivent épouser un homme pour lui faire des enfants.

“La nouvelle charge du pape contre ce qu’il présente comme une négation de la sacro-sainte "loi naturelle" a suscité de vives critiques parmi les associations et personnalités homosexuelles, commente le magazine Illico. Elle a été d’autant plus mal perçue qu’elle intervenait juste après le refus par le Vatican de s’associer à l’appel à la dépénalisation universelle de l’homosexualité lancé le 18 décembre de l’ONU par 66 pays.” Le journaliste ajoute que la notion de genres est dénoncée depuis longtemps par les évêques américains et les commissions spécialisées du Vatican, “mais c’est la première fois que Benoît XVI en parle explicitement.” L’Eglise catholique se donne donc désormais pour tâche de rappeler la "loi naturelle" établie par Dieu pour "protéger l’homme contre sa propre destruction", comme elle défend "la terre, l’eau et l’air" des menaces écologiques.

Mais au fait, de quelle loi naturelle parle-t-on ? Pour le Pape, apparemment, l’union du mâle et de la femelle constitue la norme "naturelle". Mais dans la nature, il semblerait que les choses soient moins claires. “Environ 95% des espèces connues de végétaux et d’animaux sont sexués. Pourtant, un certain nombre d’entre elles se reproduisent parfaitement sans passer par la sexualité”, rappelle la philosophe Peggy Sastre dans son livre Ex Utero . Beaucoup d’espèces se reproduisent en effet par fission (le clonage chez les animaux unicellulaires), soit par parthénogenèse (à partir d’une cellule femelle non fécondée). “Ces méthodes sont économiques puisqu’elles évitent aux espèces concernées de produire deux types de cellules reproductrices (les gamètes, ovules et spermatozoides), d’inventer toute la machinerie étrange des attracteurs sexuels stimulant le désir, ou encore de gâcher une énorme énergie dans les rites de séduction et dans les exercices de copulation.”

Si nous voulions nous conformer à la “loi naturelle”, devrions-nous prendre exemple sur les bactéries ? Après tout, la parthénogenèse et le clonage sont “très efficaces”, suggère Peggy Sastre : en dix générations, une bactérie produit mille fois de descendants qu’une espèce sexuée. Les bactéries existent depuis les origines de la vie, soit depuis 3,5 à 3,8 milliards d’années. Elles ont résisté à tout. Bel exemple pour l’humanité, n’est-ce pas ? La reproduction sexuée présente bien sûr certains avantages du point de vue de l’évolution : les parents donnent chacun 50% de leur génome. “Il en résulte une plus grande diversité entre les individus de l’espèce. Et cette diversité se révèle avantageuse dans au moins trois types de situation : les mutations génétiques, l’adaptation évologique et la résisitance aux parasites.” La division sexuelle en mâles-femelles permet donc aux espèces d’accroitre leurs chances de survie dans un environnement souvent fluctuant. Elles se reproduisent moins, mais mieux, suivant la logique de la sélection.

Reste à savoir si cette division mâle-femelle est aussi strictement observée par la nature que le prétend Benoit XVI. Il semblerait, là encore, que non. C’est ainsi qu’on verra les vaches en chaleur se grimper les unes sur les autres, les rats s’adonner – en situation de stress – à des orgies gays et certains chiens – travaillés par une libido trop forte - monter sur tous les autres chiens qu’ils soient mâles, femelles, castrés ou non, parfois même sur les humains ou les rampes d’escalier. On verra même des prêtres refuser de s’intéresser aux femmes tout en faisant la morale sur “la loi naturelle”. La reproduction sexuée donne donc non seulement plus de diversité génétique mais plus de diversité de comportements sexuels. Et tant pis s’ils semblent aberrants aux yeux de ce Pape qui – de façon aberrante – refuse de procréer. La nature n’a pas de morale. C’est une leçon léguée par Darwin. “La nature n’est rien d’autre qu’une machine pragmatique fonctionnant à l’essai et à l’erreur”.

Ex Utero, Pour en finir avec le féminisme, de Peggy Sastre, éd. La Musardine.


 Truc 032


Message original --------
Sujet :
photos grece
Date :
Fri, 2 Jan 2009 15:45:24 +0100 (CET)
De :

je sais pas si tu les a vues
je les trouve particulierement reussies
http://www.boston.com/bigpicture/2008/12/2008_greek_riots.html
http://www.flickr.com/photos/farmakidis/sets/72157611065482345/show/with/3101622264/


 Truc 033


Message original --------
Sujet :
PROCHE ORIENT : LES 11 REGLES DU JOURNALISME (Bernard Langlois)
Date :
Thu, 08 Jan 2009 13:21:04 +0100
De :
JY
PROCHE ORIENT : LES 11 REGLES DU JOURNALISME (Bernard Langlois)
http://www.pag69.org/article.php3?id_article=434
Voici ces règles que tout le monde doit avoir à l´esprit lorsqu´il regarde le
JT le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.

Règle numéro 1 : Au Proche Orient, ce sont toujours les arabes qui attaquent
les premiers et c´est toujours Israël qui se défend. Cela s´appelle des
représailles.
Règle numéro 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais, n´ont pas le droit de
tuer des civils de l´autre camp. Cela s´appelle du terrorisme.
Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s´appelle de
la légitime défense.
Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales
l´appellent à la retenue. Cela s´appelle la réaction de la communauté
internationale.
Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les Libanais n´ont pas le droit de
capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne
dépasse pas trois soldats.
Règle numéro 6 : Les Israéliens ont le droit d´enlever autant de Palestiniens
qu´ils le souhaitent (environ 10.000 prisonniers à ce jours dont près de 300
enfants). Il n´y a aucune limite et ils n´ont besoin d´apporter aucune preuve
de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot
magique "terroristes".
Règle numéro 7 : Quand vous dites "Hezbollah", il faut toujours rajouter
l´expression « soutenu par la Syrie et l´Iran ».
Règle numéro 8 : Quand vous dites "Israël", Il ne faut surtout pas rajouter
après : « soutenu par les Etats-Unis, la France et l´Europe », car on pourrait
croire qu´il s´agit d´un conflit déséquilibré.
Règle numéro 9 : Ne jamais parler de "Territoires occupés ", ni de résolutions
de l´ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de
Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l´auditeur de France
Info.
Règle numéro 10 : Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes.
C´est ce qui explique qu´on leur donne, ainsi qu´à leurs partisans, aussi
souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles
précédentes (de 1 à 9). Cela s´appelle la neutralité journalistique.
Règle numéro 11 : Si vous n´êtes pas d´accord avec ces règles ou si vous
trouvez qu´elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c´est
que vous êtes un dangereux antisémite.

Cet article est paru dans Politis ( Bloc-notes de Bernard Langlois).
http://www.pag69.org/article.php3?id_article=434


 Truc 034

Offensive israélienne sur Gaza : une mise en perspective
http://contretemps.eu/interventions/offensive-israelienne-contre-gaza%C2%A0-mise-en-perspective
Julien Salingue - 6 janvier 2009

L’offensive israélienne contre Gaza, loin d’être un « coup de sang » causé par un trop grand nombre de tirs de roquettes sur le Sud d’Israël, est une action d’ampleur, préparée de longue date, avec des objectifs politiques et militaires précis. Tout a été envisagé pour que cette opération ne se solde pas par un échec tel que celui de la guerre contre le Liban à l’été 2006. Cette offensive doit être comprise comme une nouvelle étape dans l’intense combat que livre l’Etat d’Israël depuis des décennies contre les droits nationaux du peuple palestinien. C’est ce que je me propose de faire ici, en tentant de mettre en perspective l’opération en cours et d’indiquer pourquoi elle est non seulement la tragique illustration des impasses du projet sioniste, mais aussi de celles de la construction du pseudo-appareil d’Etat nommé « Autorité Palestinienne ».

Retour aux sources : le sionisme contre le partage

Un rapide retour aux sources permet d’ordonner l’apparent chaos qui règne actuellement dans l’ancienne Palestine mandataire. L’instabilité permanente dans cette région résulte en effet, en dernière analyse, de l’indépassable contradiction entre le projet sioniste d’établir un Etat juif en Palestine et la présence sur cette terre d’un peuple autochtone refusant d’abandonner ses droits nationaux. De la grande révolte arabe de 1936, provoquée par l’accélération de la colonisation juive, à l’offensive en cours contre Gaza, en passant par la Grande Expulsion de 1947-49 et les prétendus Accords de Paix de 1993-94, c’est cette contradiction essentielle qui demeure le moteur du conflit.

Le projet des dirigeants sionistes n’a jamais été de partager la terre de Palestine. De David Ben Gourion, père fondateur de l’Etat d’Israël (« L’acceptation de la partition ne nous engage pas à renoncer à la Cisjordanie. On ne demande pas à quelqu’un de renoncer à sa vision. Nous accepterons un Etat dans les frontières fixées aujourd’hui ; mais les frontières des aspirations sionistes sont les affaires des Juifs et aucun facteur externe ne pourra les limiter ») à Ehud Olmert, actuel Premier Ministre (« Chaque colline de Samarie et chaque vallée de Judée est partie intégrante de notre patrie historique (…). Nous revendiquons avec fermeté le droit historique du peuple d’Israël à l’entièreté de la terre d’Israël »), la souveraineté israélienne sur l’ensemble de la Palestine du mandat britannique est demeurée l’objectif principal.

Pour y parvenir le mouvement sioniste a eu (et a encore) besoin du soutien des grandes puissances. Mais ce soutien a un prix : l’Etat d’Israël doit avoir, au moins en apparence, les attributs d’une démocratie. Une seconde contradiction a donc rapidement fait son apparition, qui a résulté de la nécessité de préserver simultanément le caractère juif et le caractère démocratique de l’Etat. La solution envisagée par les dirigeants du mouvement sioniste, puis de l’Etat d’Israël, a été de s’assurer que les citoyens de l’Etat soient dans leur très grande majorité, sinon dans leur totalité, des Juifs. Ils ont donc dû trouver, avant même l’indépendance d’Israël en 1948, une solution au « problème » palestinien, sachant que la Palestine n’était pas une « terre sans peuple » et que l’immigration ne pourrait suffire à assurer la suprématie démographique juive.
 

Du nettoyage ethnique à l’enfermement

Entre 1947 et 1949, environ 800 000 Palestiniens, soit 80% de ceux qui résidaient à l’intérieur du territoire sur lequel Israël proclame son indépendance, sont expulsés et deviennent des réfugiés. Ce ne sont pas des victimes « collatérales » de la guerre de 1948, mais les victimes d’un plan d’expulsion minutieusement établi, le Plan Daleth, dont l’objectif était simple : le plus de terre et le moins d’Arabes possible sous juridiction israélienne. L’Etat juif est né du nettoyage ethnique, au terme duquel moins d’1/3 de la population s’est attribué 78% de la superficie de la Palestine du Mandat.

La suite :
http://contretemps.eu/interventions/offensive-israelienne-contre-gaza%C2%A0-mise-en-perspective


 Truc 035

Gaza : nouvelle défaite pour Israël ?
08 janvier 2009
Pierre Dubuc
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1304

L’extraordinaire disproportion dans les pertes humaines, les souffrances et la destruction d’infrastructures ne doit pas nous empêcher de voir que l’offensive israélienne à Gaza se dirige vers une défaite aussi significative que lors de la guerre au Liban.

Nombre d’observateurs et de spécialistes du Moyen-Orient avouent ne pas comprendre les objectifs réels de l’incursion israélienne à Gaza, à moins de les réduire à des considérations de politique intérieure en lien avec les prochaines élections israéliennes, de réhabilitation de Tsahal après son échec au Liban ou de tentative pour miner à l’avance une nouvelle intervention américaine en faveur de la paix avant l’investiture de Barack Obama.

Un échec selon trois critères

C’est le cas du magazine britannique d’obédience néolibérale The Economist qu’on ne peut certes pas taxer d’être pro-palestinien. Dans l’éditorial du numéro du 3 janvier 2009, The Economist écrit qu’une « guerre doit subir trois tests pour être justifiée ».

Premièrement, « le pays doit avoir épuisé tous les autres moyens à sa disposition pour assurer sa défense ». Deuxièmement, poursuit The Economist, « l’attaque doit être proportionnée à l’objectif visé » et, enfin, « avoir une chance raisonnable d’atteindre son objectif ».

The Economist ne croit pas que l’objectif d’Israël soit simplement de faire cesser les tirs de missiles du Hamas. « Israël aurait pu trouver une autre façon d’y mettre fin », écrit-on.

Israël, soutient le magazine, cherche depuis longtemps à affaiblir le Hamas avec un blocus économique, alors qu’il dope l’économie de la Cisjordanie, où domine le Fatah. Même pendant la trêve, Israël a empêché l’entrée à Gaza de toute aide sauf l’aide humanitaire et, encore là, au compte-gouttes.

Aussi, conclut The Economist, « bien que le Hamas ait provoqué Israël, le Hamas peut également prétendre qu’il a été confronté aux provocations d’Israël ». Le magazine ajoute : « Si Israël avait mis fin au blocus, le Hamas aurait pu renouveler la trêve. »

Cette analyse, bien qu’elle vienne d’une publication reconnue pour représenter le point de vue de la classe dirigeante britannique, tranche catégoriquement avec celle des André Pratte, Lysiane Gagnon et autres éditorialistes et chroniqueurs patentés qui reprennent en chœur la propagande israélienne pour tenir le Hamas comme seul responsable de la reprise des hostilités.

Sur le principe de proportionnalité, la revue ne s’attarde pas bien longtemps. « Les chiffres parlent d’eux-mêmes », conclut-on. À ce moment-là, 350 Palestiniens avaient été tués contre quatre Israéliens. Au moment où ces lignes-ci sont écrites, le nombre de Palestiniens tués a doublé.

Concernant le troisième critère – la possibilité d’atteindre son objectif –, le magazine se demande « si Israël a déjà oublié les leçons de son échec relatif au Liban » ? The Economist croit qu’Israël ne pourra obliger le Hamas à « plier les genoux » et que le Hamas préférera continuer à le combat peu importe combien durement il sera touché, « défiant Israël d’envoyer ses fantassins dans des combats de rue dans les villes congestionnées de Gaza et dans les camps de réfugiés ».

Prendre Obama de court ?

Il se pourrait également qu’Israël ait pour objectif de faire dérailler avant sa publication un nouveau plan de paix venant du futur locataire de la Maison Blanche. Dans la prestigieuse revue américaine Foreign Affairs, proche du Parti démocrate, deux articles prônent un changement de stratégie au Moyen-Orient.

Dans « Change They Can Believe In ; to Make Israel Safe, Give Palestinians Their Due », l’auteur Walter Russel Mead propose ce qu’il appelle une « révolution copernicienne » qui placerait les Palestiniens au centre de tout règlement de paix au Moyen-Orient. Sans entrer dans les détails, disons que son plan basé sur l’existence de deux États prévoit la reconnaissance du droit au retour des Palestiniens et une généreuse compensation financière pour ceux qui décideraient de ne pas exercer ce droit.

Dans « Beyond Iraq, A New U.S. Strategy for the Middle East », Richard N. Haass, le président du Council on Foreign Affairs Relations, et Martin Indyk reconnaissent que tout processus de paix qui exclut le Hamas pourrait échouer.

Les auteurs écrivent dans ce texte paru au début de mois de janvier, soit avant la rupture de la trêve : « Si le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël tient et qu’émerge une réconciliation entre le Hamas et l’Autorité palestinienne, l’administration Obama devrait traiter avec la direction palestinienne conjointe et autoriser des contacts de bas niveau entre des responsables américains et le Hamas à Gaza ».

On imagine facilement avec quelle horreur les dirigeants israéliens envisagent une telle reconnaissance du Hamas par les États-Unis.

La deuxième option proposée par Haass et Indyk a plus de chance de les satisfaire. Elle se lit comme suit : « Si le cessez-le-feu est rompu et que l’armée israélienne entre à nouveau dans Gaza, les États-Unis devraient alors travailler avec d’autres forces pour mettre en place une force internationale dirigée par les pays arabes dont le mandat serait de restaurer le contrôle de l’Autorité palestinienne sur Gaza et obtenir le retrait d’Israël. »

C’est à peu près ce qui est en train de se passer, mis à part que l’initiative n’est pas assumée directement par les États-Unis, mais par son poodle européen : Nicolas Sarkozy.


 Truc 036

"Nous portons plainte pour crimes de guerre"
lundi 12 janvier 2009.
http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5322

Près de 90 organisations, essentiellement françaises, vont déposer mercredi 14 janvier devant la Cour pénale internationale (CPI) une plainte pour "crimes de guerre" concernant l’offensive israélienne à Gaza, ont annoncé lundi à Paris les instigateurs de cette démarche.
Après que des centaines de milliers de personnes ont manifesté en France depuis le début de l’offensive israélienne, des associations ont voulu porter la mobilisation "sur le terrain du droit et de la justice pour éviter toute instrumentalisation et tout dérapage", a affirmé Mouloud Aounit, président du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) lors d’une conférence de presse.
Une première version de cette plainte, "au nom d’une centaine de mandants" sera déposée dès mercredi devant le procureur de la CPI, "avec la possibilité de la compléter avec d’autre organisations, notamment des ONG et des humanitaires sur le terrain à Gaza", a expliqué Me Gilles Devers, l’avocat lyonnais qui a rédigé le document.
Pour lui, le "crime de guerre" est caractérisé par le caractère "disproportionné" de l’attaque israélienne, par le nombre de victimes civiles et le fait que des biens civils sont visés.
Une délégation, comprenant notamment le Mrap, l’Union juive française pour la paix (UJFP), le collectif Résistance Palestine, s’est rendue en fin de journée à l’Elysée pour y déposer une requête au président de la République.
Elle demande à Nicolas Sarkozy de saisir d’une plainte d’une part le Conseil de sécurité des Nations unies, d’autre part le procureur de la CPI "pour des faits de crimes de guerre commis sur la terre palestinienne, à compter du 27 décembre 2008", début de l’offensive.

( Paris, 12 janvier 2009 )


 Truc 037

http://www.anarkismo.net/article/11161

En Israel, résistance anarchiste
category mashriq / arabia / iraq | community struggles | news report author Sunday January 04, 2009 18:46author by Anarchistes contre le mur / Ilan Shalif - Anarchistes contre le mur Report this post to the editors

 Pendant que la "communauté internationale" palabre sans résultat, que la présidence de l"Europe débloque, que les Etats-Unis approuvent et que le sauveur Obama la ferme, nos compagnons israéliens manifestent courageusement la-bas contre le massacre de la population de Gaza. Il nous adressent ci-dessous un compte-rendu de leurs actions et montrent, qu’en dehors de Gaza, les protestations palestiniennes sont mortellement réprimées.

L’assaut le plus brutal d’Israël contre Gaza depuis 1967 – sous le nom de code “Opération Plomb Durci” – qui a commence le samedi 27 décembre et a tué 250 palestiniens dès le premier jour, a rencontré une condamnation généralisée partout dans le monde, et des protestations en Israël aussi. Les protestations avaient déjà commencé le jour précédent l’offensive aérienne israélienne « choc et crainte », quand des activistes ont manifesté dans le cœur de Tel Aviv, pour avertir contre l’escalade des menaces et l’appel à des pour-parler de paix avec les officiels démocratiquement élus de Gaza. Cette manifestation, appelée par la Coalition contre le siège de Gaza, a été virtuellement ignorée par les principaux médias israéliens.

Le samedi 27 décembre, alors que nous apprenions le carnage et la dévastation cause par les avions de guerre israéliens infligés au matin sur une population gazaouie assiégé et déjà souffrante, les activistes des Anarchistes Contre le mur (ACM) ont rejoint une centaine de manifestants en colère dans une manifestations spontanée dans la ville de Jaffa (beaucoup d’habitants locaux ont de la famille dans la bande de Gaza, étant donné qu’une grande part de la population de Jaffa a été forcée de fuir vers Gaza en 1948)

Au même moment, des manifestations ont explosé dans une douzaine de villes et de village de Cisjordanie, ainsi qu’à Jérusalem est, la plupart du fait d’affrontements entre de jeunes Palestiniens et les troupes Israéliennes. Plus tard dans l’après-midi, les ACM ont participé avec des membres d’autres organisations, dans une marche de protestation de plus d’un millier de juifs et d’arabes dans les rues de Tel Aviv. Les manifestants ont mené une marché énergique et chargée d’émotion du square de la Cinémathèque jusqu’au ministère de la défense, en criant « l’occupation est du terrorisme » et portant des pancartes « les ministres israéliens sont des criminels de guerre ». En cours de route, les manifestants ont été attaqués sans raison par une Unité spéciale de patrouille soutenue par des membres de la police montée agressifs. D’autres affrontements ont eu lieu par la suite devant le Ministère de la défense, quand des anarchistes ont mis à bas la barrière de sécurité et ont essayé de bloqué la circulation sur la rue Kaplan. Six manifestants ont été arrêtés, qui ont ensuite été relâchés par un juge le lendemain.

Le dimanche 28, alors que le nombre de morts à Gaza s’approchait de 300 pour le second jour de l’attaque israélienne, les activistes d’ACM ont rejoint une manifestation dans le village de Ni’ilin contre les crimes de guerre d’Israel à Gaza. Les forces israéliennes ont ouvert le feu sur les jeunes qui lançaient des pierres, tuant un des manifestants et en en laissant un second dans une situation critique. Arafat Rateb Khawaja, 22 ans, a été tué d’une balle tirée dans le dos, qui est mort dans l’après midi à l’hôpital de Ramallah. Mohammed Kasim Khawaja, 20 ans, a reçu une balle dans le front tirée à proximité, et est toujours dans un état de mort clinique à l’hôpital de Ramallah.

Le dimanche soir, ACM a pris part à une nouvelle manifestation survoltée dans le centre de Tel Aviv, où des douzaines de personnes ont appelé la population la fin des opérations militaires en cours à Gaza, et de l’occupation en général. Les protestataires portaient des pancartes disant « Intervention internationale maintenant » et « les Israéliens et les Palestiniens sont contre la guerre ».

Le Lundi 29, les funérailles à Ni’ilin ont été extrêmement chargées en émotion, puis suivies par une journée d’affrontement avec l’armée, alors que des centaines d’étudiants faisaient entendre leur opposition sur les campus de Tel Aviv, de Haifa et de Jerusalem – manifestations qui ont tous donné lieu à des d’affrontements avec la police et ou des contre-manifestants fascistes, ainsi que des arrestations violentes. Plus tard dans la journée, des manifestants se sont rassemblés devant l’Ambassade égyptienne de Tel Aviv, pour protester contre le silence et la collaboration égyptienne avec l’offensive israélienne. Les manifestants ont fait face à un extrêmement impressionnant contingent de police anti émeutes et de gardes frontières qui, incités par la foule enflammée des passants, a utilisé une violence extrême pour disperser la manifestation. Six participants ont été arrêtés, tous des palestiniens citoyens israéliens.

Plus tard dans l’après-midi, des membres d’ACM ont rejoint une protestation d’arabes et d’israéliens contre les atrocités à Gaza qui avait lieu à Jaffa. Plusieurs centaines de personnes ont hissé des drapeaux palestiniens et ont lancé des slogans de solidarité avec la population de Gaza et de soutien à l’Intifada. L’évènement à culminé avec une marche bruyante et désordonnée dans les rues de Jaffa, bloquant parfois la circulation, qui s’est ensuite dispersée sans violence après une confrontation avec un fort contingent de renforts de police anti-émeute et de gardes frontières.

Le mardi 30, une nouvelle manifestation enragée de quelques 200 personnes s’est ruée dans le centre de Tel Aviv. Malgré une forte présence policière, des œufs et des bouteilles vides ont été lancé sur les manifestants.

Le Vendredi 2 janvier, une vingtaine de membres d’ACM ont surpris les services de renseignements de la police en organisant à 6 heures du matin un « die in » à l’entrée de la base aérienne Sde Dov de Tel Aviv. Ils se sont allongés sur la route, feignants d’être morts en portant des combinaisons et des masques couverts de sang, devant l’entrée de cet aéroport où les pilotes se rendent pour prendre leur taxi aérien qui les amènera sur les bases aériennes. Au bout de 10 minutes, les 21 participants ont été arrêté. A la demande de la police, honteuse de n’avoir pu empêcher préventivement l’action, clamant que les personnes arrêtés mettaient en danger la paix en temps de guerre, le juge a ordonné de les maintenir en prison le temps du week end [et ainsi les empêcher de rejoindre les manifestations prévues ce week end …].

Ayala, l’un des activistes : notre geste est destiné à « montrer aux pilotes de l’armée de l’air israélienne le résultat de leurs actions à gaza. A des milliers de mètre d’altitude, le pilote qui cible puis appuie sur un bouton peut ignorer, oublier ou être incapable de comprendre qu’en ce faisant il tue des personnes innocentes. Nous sommes venus ici pour leur rappeler cela. »

Depuis le début de cette guerre, les forces aériennes ont bombardé Gaza plus de 300 fois. Ils ont tué plus de 400 palestiniennes, des centaines de civils. Il est impossible d’être contre les bombardement de civils sur Sdérot en Israël sans être en même temps contre les tueries massives de civils à Gaza.

Les lois internationales de la guerre obligent d’éviter au maximum tout dommage contre les civils. Les bombardements de l’armée de l’air israélienne sur la bande de Gaza qui est très densément peuplée ne peuvent que toucher les civils, et sont des crimes de guerre. Chaque pilote qui bombarde Gaza bombarde une population civile et est un criminel de guerre.

A cause de trop nombreuses arrestations de vendredi matin, les autres membres d’ACM n’ont pu participer à la manifestation commune contre le mur de séparation seulement dans le village de Jayyous – où de très nombreuses grenades lacrymogènes ont été tirées, et à Bil’in – qui a encore été un champ d’expérimentation pour « les moyens de contrôle de foule de basse léthalité ». Ce vendredi à Bil’in, les forces de l’Etat ont fait un nouvel essai de leur machine à bruit et de nouveaux projectiles… il semblerait que leur principale tâche, en plus de ces expériences, était d’éviter de nouveaux cisaillement de la barrière de sécurité comme cela avait été le cas lors de la manifestation de dimanche contre la guerre à Gaza.

Pendant toute la semaine, nous avons distribué l’appel pour la démonstration de samedi au nom de la Coalition des organisations contre la guerre à Gaza, et dont les Anarchistes contre le mur sont partie prenante :

« Les massacres à Gaza continuent. Des centaines ont été tués, des milliers blessés, les attaques aériennes ont causé des dévastations totales et des familles entières sont maintenant laissées sans maisons. Les civils dans le sud d’Israel sont les otages d’un gouvernement qui leur ment et abuse d’eux. Les destructions et les morts à Gaza n’assureront par leur future, mais au contraire conduiront à plus de violence et de morts.

Rejoignez nous dans la manifestation de ce samedi, nous appelons : Arrêt des massacres !

Non au siège de Gaza !

Stop the Killing ! No to the Siege ! Yes to life for both peoples !

Oui à la vie pour les deux peuples !

Dans ces journées sombres, nous tenons à notre message : les juifs et les arabes refusent d’être des ennemis !

Notre demande : une trêve complète et la levée du siège de Gaza MAINTENANT !

PS : depuis des dernières semaines, des arrestations massives ont été opérées parmi les citoyens palestiniens d’Israël qui ne faisaient qu’exercer leur droit démocratique de manifestation. Ce samedi, avant la manifestation de Tel Aviv, une rassemblement de protestation est appelé à Sakhnin par le Haut comité des arabes israéliens contre le massacre à Gaza. Merci de faire un effort pour le rejoindre. Votre présence est essentielle.”

Le soir, après que la Haute Court ait interdit à la police d’interférer dans le contenu de la manifestation, des milliers de personnes ont convergé vers le square de la ville, y compris beaucoup de ceux qui participaient plus tôt à la manifestation de Sakhnin au nord. Quelques centaines de personnes ont participé au cortège anarchiste. Le cercle de tambour a constitué le centre de ce cortège tout le long de la manifestation. Les drapeaux, les bannières anarchistes ainsi que leur chants ont été la cible pendant toute la manifestation de militants de droite, qui ont échoué à causer des altercations.


 Truc 038

Le professeur André Nouschi écrit à l’ambassadeur d’Israel à Paris
 le 10 Janvier, 2009 07:18:00 | 5831 lecture(s) | Voir Réactions
http://www.lematindz.net/news/2332-le-professeur-andre-nouschi-ecrit-a-lambassadeur-disrael-a-paris.html

Le professeur André Nouschi, 86 ans d’age, natif de Constantine, une icone dans le monde des historiens, réputé mondialement, Professeur honoraire de l’université de NICE, a écrit cette à l’adresse de l’ambassadeur d’Israel à Paris. 

Monsieur l’Ambassadeur,

 Pour vous c’est shabat, qui devait être un jour de paix mais qui est celui de la guerre. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. Je vous écris donc à plusieurs titres :comme Français, comme Juif de naissance et comme artisan des accords entre l’Université de Nice et celle de Haiffa ..

 Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie .Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants ; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation ILLEGITIME et ILLEGALE. QUI EST UN VOL. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous :Honte à Israël ! Vous creusez votre tombe sans vous en rendre compte. Car vous êtes condamné à vivre avec les Palestiniens et les états arabes. Si vous manquez de cette intelligence politique, alors vous êtes indigne de faire de la politique et vos dirigeants devraient prendre leur retraite. Un pays qui assassine Rabin, qui glorifie son assassin est un pays sans morale et sans honneur. Que le ciel et que votre Dieu mette à mort Sharon l’assassin. Vous avez subi une défaite au Liban en 2006.Vous en subirez d’autres, j’espère, et vous allez envoyer à la mort de jeunes Israéliens parce que vous n’avez pas le courage de faire la paix

 Comment les Juifs qui ont tant souffert peuvent ils imiter leurs bourreaux hitlériens ? Pour moi, depuis 1975, la colonisation me rappelle de vieux souvenirs, eux de l’hitlérisme .Je ne vois pas de différence entre vos dirigeants et ceux de l’Allemagne nazie ?

 Personnellement, je vous combattrai de toutes mes forces comme je l’ai fait entre 1938 et 1945 jusqu’à ce que la justice des hommes détruise l’hitlérisme qui est au cœur de votre pays. Honte à Israël. J’espère que votre Dieu lancera contre ses dirigeants la vengeance qu’ils méritent. J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la 2ème guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles ! J’espère que vous serez punis..

André Nouschi
Professeur honoraire de l’Université


André Nouschi, né en 1926, est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université de Nice. Juif natif de Constantine, il est un spécialiste reconnu de l’histoire du XXe siècle et de l’Afrique du Nord. Il a publié de nombreux ouvrages dont La France de 1914 à 1940, L’Algérie amère (1914-1994), La France et le pétrole, La Méditerranée, La France et le monde arabe.

Combattant de la France libre, il est également l’auteur d’un livre, sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises durant la période coloniale jusqu’en 1919 (PUF, 1961). Ce livre, décisif, avait en son temps été salué par Tewfik El-Madanî comme « la goutte d’eau qui s’offre au voyageur après la traversée du désert ». Il est aussi co-auteur de Algérie passé et présent avec Yves Lacoste et André Prenant.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Nouschi


 Dernier Truks

Communiqué de Tarnac
dernière modification le : 17 janvier
http://www.soutien11novembre.org/index.php

Nous apprenons avec une grande joie la libération d’Yldune ce vendredi. Joie de la savoir dehors plutot qu’entre quatre murs, joie de voir la machinerie juridico-policière derailler toujours un peu plus.

Cette joie n’entame en rien notre colère.

Julien est encore derrière les barreaux.

Les charges d’"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" pèsent encore sur les neufs personnes interpellées le 11 novembre, ainsi que sur les autres prétendus "anarchos-autonomes" arrêtés cette année.

Colère de ne pouvoir revoir nos amis "libérés", assignés à domicile dans des départements où ils n’ont rien à faire.

Inquiétude lorsque des personnes arrêtés a Paris, fichés par les RG, passent sous garde a vue anti-terroriste parce qu’elles connaitraient des personnes mis en cause dans "l’affaire de tarnac". Leur liberation sans aucune charge ridiculise les methodes policières mais demontre un acharnement bien réel dont il faut prendre la mesure.

Rage, et détermination, parce que nous avons le sentiment que cette affaire ne sert qu’a renforcer une pratique de terreur gouvernementale contre tout ceux qui refusent de se plier au nouvel ordre mondial.

Nous espérons que le soutien, et au delà, les multiples formes de résistance, n’iront qu’en s’amplifiant.

Les évènements de janvier dans toute la France et au-delà doivent commencer a élargir et approfondir les questions soulevées par "l’affaire de Tarnac".

Manifestation à Paris le 31 janvier, en soutien aux inculpés de l’antiterrorisme. Que viennent tous ceux qui ne se laisseront plus terroriser par un gouvernement aux abois.

De Tarnac,

Le comité de soutien aux inculpés du 11 novembre.


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