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12 balles dans la peau à NY + 34 morts en Affrique du Sud... Force de l’ordre à mort

leparisien.fr | lundi 13 & vendredi 17 août 2012

vendredi 17 août 2012

Mais que fait la police ?

12 balles dans la peau à NY + 34 morts en Affrique du Sud...

elle débarrasse la ville de New York d’un dangereux individu, fumeur de cannabis et armé d’un grand couteau et, elle protège les patrons de la mine de platine Lonmin de la fureur de mineurs mal payés...



 Afrique du Sud : la police tue plus de 30 mineurs grévistes
| lalibre.be | vendredi 17 août 2012
 Un homme abattu par la police en plein New York
| leparisien.fr | lundi 13 août 2012


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Afrique du Sud : la police tue plus de 30 mineurs grévistes
| lalibre.be | vendredi 17 août 2012

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Ces 25 décès s’ajoutent aux dix morts dans les violences entre syndicats survenues depuis dimanche sur ce site minier.

30 personnes ont été tuées dans les affrontements jeudi entre grévistes et policiers à la mine de platine Lonmin de Marikana (nord-ouest de l’Afrique du Sud), a annoncé vendredi le ministère régional de la Santé.
"Le bilan des morts s’établit à 30", a déclaré le porte-parole du ministère Tebogo Lekgethwane, cité par l’agence Sapa.

Ces 30 décès s’ajoutent aux dix morts dans les violences entre syndicats survenues depuis dimanche sur ce site minier, où plusieurs centaines de grévistes réclamaient d’importantes augmentations de salaires.

La police a ouvert le feu jeudi après-midi sur un groupe de mineurs armés de machettes, de gourdins et de barres de fer, qui refusaient de se disperser après avoir rejeté un ultimatum de la direction de la mine, qui leur intimait l’ordre de reprendre le travail sous peine de licenciement.

Le porte-parole de la police Dennis Adriao a affirmé que les forces de l’ordre n’avaient pas eu le choix. "La police a été attaquée lâchement par le groupe, qui a fait usage d’armes variées, dont des armes à feu", a-t-il affirmé jeudi matin.

"Les policiers, pour protéger leur vie et en situation de légitime défense, ont été obligés de répondre par la force", a-t-il ajouté, rappelant que de nombreuses heures de négociations avaient précédé l’affrontement.
La police n’avait pas confirmé le bilan des morts vendredi matin.

L’Afrique du Sud horrifiée par le massacre

L’Afrique du Sud était sous le choc vendredi du pire massacre jamais survenu dans une opération policière depuis la chute de l’apartheid en 1994.

Pour les analystes, cette violence est révélatrice des énormes tensions sociales qui déchirent dans le pays, où la condition des ouvriers n’a guère évolué depuis l’avènement de la démocratie.

Dans une nation où le souvenir des luttes sanglantes contre le régime raciste est omniprésent, la vision de policiers tirant sur des grévistes, eux-mêmes armés, a ravivé des plaies encore vives.

Résumant un sentiment général, le grand quotidien The Times notait vendredi que les images qui ont fait le tour du monde "semblaient appartenir à une Afrique du Sud du passé, lorsque les confrontations entre la police et les civils étaient monnaie courante (...) Mais ces images n’étaient pas des images de l’apartheid".

Pour l’Institut sud-Africain des relations entre les races, "il est clair que les policiers ont tiré au hasard dans la foule (...) il est clair également qu’ils ont continué à tirer lorsque des corps ont commencé à tomber sous les balles. Ceci rappelait Sharpeville".

Le massacre de Sharpeville, en 1960, a durablement marqué la mémoire collective sud-africaine. 69 personnes y avaient été tuées par la police, au cours d’une manifestation contre des lois du régime de l’apartheid.

"Nous sommes choqués et consternés par cette violence insensée. Nous croyons qu’il y a assez de place dans notre système démocratique pour que les différends soient résolus par le dialogue, sans violation de la loi et sans violence", a réagi pour sa part le président sud-africain Jacob Zuma, qui a quitté précipitamment un sommet régional au Mozambique pour se rendre sur les lieux du drame.

Le bilan exact de la fusillade de Marikana était encore inconnu vendredi à la mi-journée. Mais le syndicat des mines NUM dénombrait 36 morts, tandis que le ministre de la Police parlait de "plus de 30 morts". Dix personnes avaient par ailleurs été tuées dans les jours précédents à Marikana, dans des violences intersyndicales.

Les forces de l’ordre affirment avoir répliqué à une agression des grévistes, qui étaient armés de lances et de machettes, mais également d’armes à feu.
Les commentateurs vendredi, recherchaient les causes de ces événements.

Les uns notaient que les responsabilités étaient partagées : entre la police d’une part, mal formée et mal équipée pour faire face à la situation, et les grévistes d’autre part, qui ont fait de la violence un moyen ordinaire d’appuyer leurs revendications.

D’autres pointaient du doigt la condition misérable des mineurs et l’accumulation de leurs frustrations, exacerbées par la surenchère de certains syndicats.

"La violence est devenue un mode opératoire normale dans ce genre de grève", analysait l’hebdomadaire Mail&Guardian, notant que des grévistes avaient récemment obtenu de substantielles avancées en défiant les compagnies minières. "Les ouvriers sentent que l’usage de la violence est efficace", notait un chercheur en science social cité par le journal.

"Je pense que (cette violence des mineurs) est un signe d’une grande tension sociale en Afrique du Sud", a affirmé pour sa part à l’AFP Daniel Silke, un expert en sciences sociales.

Les mineurs de Marikana gagnent environ 4000 rands (400 euros) par mois, et réclamaient jusqu’à 12.500 rands (1250 euros). La plupart d’entre eux vit dans des baraquements insalubres accolés à la mine, sans eau courante.
"Il y a eu très peu d’amélioration dans la vie des gens depuis des décennies, souligne Daniel Silke, et le gouvernement n’a pas été capable de faire face à cette frustration".

Une aile minoritaire mais parfois bruyante de l’ANC, le parti au pouvoir, appelle d’ailleurs régulièrement à des mesures radicales pour réduire les inégalités économiques, toujours gigantesques 18 ans après l’avènement de la démocratie.

Au delà du drame humain, les milieux économiques s’inquiétaient de l’impact de ce massacre sur l’image de l’Afrique du Sud. "Les images ont été diffusées dans le monde entier, en même temps que l’annonce de la chute de l’action de Lonmin", notait The Times.

Pour le quotidien de langue afrikaans Beeld, Marikana risque de bouleverser sérieusement la vie politique et économique du pays. "Les investisseurs vont se poser des questions sur la stabilité politique et économique du pays".

Sur le même sujet :

La police abat 36 mineurs grévistes


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Un homme abattu par la police en plein New York
| leparisien.fr | lundi 13 août 2012

Capture d'écran d'une vidéo sur laquelle on peut voir les policiers encercler un homme armé d'un couteau en plein Times Square.

Capture d’écran d’une vidéo sur laquelle on peut voir les policiers encercler un homme armé d’un couteau en plein Times Square.


Times Square. Le carrefou du monde fourmillant de touristes. Une foule hérissée de casquettes « I love NY », d’appareils photos et de téléphones portables. Les panneaux publicitaires géants qui rappellent que se trouve là le coeur battant de l’Amérique. Et un homme qui hurle à tue « Tuez moi ! Tuez moi ! » à la vingtaine de policiers qui l’entourent.

La scène se passe samedi après-midi à New York. Des agents de la célèbre NYPD repèrent un homme d’une cinquantaine d’années, entouré de vapeurs de marijuana. Alors que les policiers s’approchent, le fumeur sort un couteau d’une trentaine de centimètres et tente de fuir par la septième avenue. Les jets de gaz lacrymogène n’étouffent pas les de l’homme qui provoque les agents : « Shoot me, shoot me ! ».

Un étrange cortège descend alors l’une des allées les plus connues du monde. Les touristes s’écartent pour laisser passer le fugitif suivi de très nombreux policiers, l’arme au poing. De nombreux passants filment la scène. On voit sur ces images, postées en masse sur les réseaux sociaux, des policiers, appuyés par des voitures toutes sirènes hurlantes, encercler le fuyard. Ce dernier finit par bondir vers les forces de l’ordre. Deux agents ripostent. Une douzaine de tirs. L’homme tombe au sol, le torse criblé de balles.

L’affaire affole internet. Des internautes dénoncent un « crime inutile » et « raciste ». La police dit avoir répondu de « manière appropriée » face à un homme armé visiblement dérangé mentalement.

Attention, certaines images peuvent choquer :





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