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Trukananar en Vrak - nov 2008

vendredi 21 novembre 2008, par b.bec

Salute,

Comme d’hab’ ou à peu près,
pour nous titiller le bulbe
une bonne trentaine de trucs disparates et pas tous rigolos,
"from the net", avec des redites c’est sûr, et des inédits j’espère...

à vos lunettes & bonne lecture - B.Bec - Vallée du Gers
 


 apéro

L’anarchie (du grec αναρχία -anarkhia-, du an-, préfixe privatif : absence de, et arkhê, commandement,
ou « ce qui est premier ») désigne la situation d’une société où il n’existe ni autorité, ni pouvoir,
ni domination, ayant un caractère coercitif. L’anarchie peut étymologiquement également être
expliquée comme le refus de tout principe premier, de toute cause première, et comme revendication
de la multiplicité face à l’unicité. Son symbole se traduit par un A inscrit et dépassant du O.

Le mot anarchie est employé tantôt comme synonyme de désordre social (que l’on retrouve dans le sens courant,
qui se rapproche de l’anomie), tantôt comme un but pratique à atteindre dans le cadre d’une idéologie (c’est le cas pour les anarchistes).

Le sens courant

Le mot anarchie est souvent employé comme un repoussoir par des personnes considérant essentiel
le principe fondamental d’autorité pour indiquer une situation de désordre, de désorganisation, de chaos,
sur la base de l’hypothèse implicite que l’ordre nécessiterait une hiérarchie. On retrouve déjà dans le Littré
(le mot est très peu usité avant le XVIIe siècle) la définition de l’anarchie comme « absence de gouvernement,
et par suite désordre et confusion ». Par extension ce sont toutes les formes de trouble et de désordre qui
sont appelées anarchie ; c’est cette façon d’employer le mot qui prévaut dans l’usage courant, comme dans
la plupart des dictionnaires.

L’anomie

Le mot correct pour une situation de désordre social, sans lois, sans règles, où les différends se régleraient
par la seule violence physique (armée ou non), est l’anomie. L’anomie est une dissolution des normes sociales,
règles, lois, coutumes : cette situation peut être liée à une volonté de domination réciproque de plusieurs pouvoirs
concurrents, à une réaction de désespoir (L’anarchie est la formulation politique du désespoir, Léo Ferré) face à une société moribonde.

À ce sujet, bien que Anomie soit mieux adapté, le terme « Anarchie » est utilisé systématiquement par
les pouvoirs pour indiquer une situation politique qu’ils ne maîtrisent pas (et qu’ils désireraient maîtriser),
où leur pouvoir politique est en difficulté.

 
Le poète Armand Robin (1912-1961) définit "l’anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement,
par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d’une façon quelconque
impliquer domination sur d’autres consciences".

la totale :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchie


Truc 001

Comité invisible : l’affaire du sabotage des lignes SNCF.
http://www.republique-des-lettres.fr/10585-comite-invisible.php

Petit conte ordinaire de la paranoïa antiterroriste dans la France éminemment démocratique
de Nicolas Sarkozy. Neuf personnes, quatre hommes et cinq femmes âgés de 22 à 34 ans,
supposées être les auteurs d’actes de malveillance contre la SNCF, ont été déférées samedi
15 novembre devant les juges d’instruction Thierry Fragnoli et Yves Jannier de la section
antiterroriste de Paris. Le Parquet les accuse d’avoir constitué une "association de malfaiteurs"
et d’être responsables de "dégradations en réunion", le tout "en relation avec une entreprise terroriste",
délit passible de dix ans d’emprisonnement. Quatre d’entre elles ont été remises en liberté sous
contrôle judiciaire mais les cinq autres, considérées par la police comme le noyau dur d’un groupe
révolutionnaire dénommé "Cellule invisible" ou "Comité invisible", ont été placées en détention
provisoire et mises en examen. Julien Coupat, leader présumé du groupe, est poursuivi à titre de
dirigeant d’une "structure à vocation terroriste", crime passible lui de vingt ans de réclusion.
L’instruction judiciaire doit déterminer si les jeunes gens sont bien les auteurs des sabotages de cinq
caténaires de voies ferroviaires, commis fin octobre et début novembre dans l’Oise, l’Yonne,
la Seine-et-Marne et la Moselle. Les dégradations avaient perturbé une partie du trafic SNCF,
entraînant des retards dans la circulation de quelques dizaines de TGV.

Après une série de perquisitions qui ont mobilisé pas de moins de 150 policiers dans toute la France,
Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, se félicite du succès de son opération "Taïga" pilotée par
la sous-direction antiterroriste (SDAT). Elle offre en pâture à la presse une dizaine de suspects qu’elle
présente comme des "nihilistes" membres d’un réseau de "l’ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome".
Jean-Claude Marin, procureur de la République de Paris, lui emboîte le pas, affirmant disposer "d’indices
graves et concordants" contre cette "cellule qui avait pour objet la lutte armée". Ministre et Procureur
restent toutefois assez vagues sur les preuves matérielles. Et pour cause, lors des perquisitions, les policiers
n’ont trouvé aucune arme ni aucun élément matériel permettant de confondre les suspects. À leurs domiciles,
ils n’ont saisi que du matériel d’escalade, des outils de bricolage, un plan du réseau SNCF, une perruque de
fête, un fugimène, quelques banderolles et talkies-walkies et divers documents de littérature anarchiste
disponibles dans le commerce. Aucune preuve formelle, pas de témoin, pas de trace ADN, pas d’empreinte
digitale sur les lieux des sabotages. En outre les accusés restent muets pendant leur garde à vue prolongée
(96 heures en matière d’enquête antiterroriste). Enfin, malgré l’étroite surveillance policière dont était l’objet
la fameuse "cellule invisible" — une enquête préliminaire avait déjà été ouverte sur Julien Coupat et sa compagne
Yldune en avril dernier dernier, à la suite d’un signalement du FBI aux autorités françaises car ils avaient été
repérés lors d’une manifestation anti-militariste à New York — aucune preuve tangible, pas même une écoute
téléphonique ne permettent de les impliquer directement. Qu’à cela ne tienne, d’autres éléments qualifiés de
"troublants" sont mis en avant par Jean-Claude Marin : les membres de la dite "cellule invisible" auraient été
aperçus début novembre "par des policiers" en Seine-et-Marne, à proximité des lieux où les dégradations ont
été commises. Il n’y a donc aucun doute. Quant au repaire des "anarcho-autonomes", la ferme dite du Goutailloux
à Tarnac en Corrèze, c’est à coup sûr pour le Procureur de la République "un lieu d’endoctrinement et une base
arrière pour des actions violentes contre des personnes". D’ailleurs, le fait que les suspects restent murés dans le
silence pendant les interrogatoires "n’est pas une preuve mais il montre que ce ces gens sont déjà ancrés dans un
parcours de marginalisation et de radicalisation violente".

Le lendemain des mises en examen, Michèle Alliot-Marie en rajoute une couche sur une radio juive sarkozyste,
Radio J, afin de justifier les incarcérations et le déploiement des forces antiterroristes. Selon elle, "la justice dispose
d’éléments suffisamment convaincants", sans préciser lesquels. Elle "sait" qu’il existe en France d’autres groupes
de la mouvance anarcho-autonome, "probablement de l’ordre de 300 personnes", où "il peut y avoir une radicalisation
allant jusqu’à des actions violentes". Pour la ministre de l’Intérieur, ces groupes anarchistes "qui refusent le dialogue
démocratique" auraient en outre des "relais à l’étranger", notamment en Allemagne, en Italie, en Belgique en Grèce,
au Canada et aux USA. Elle s’inquiète enfin de la sortie de certains films récents comme ceux sur Jacques Mesrine
ou la Bande à Baader, craignant leur effet sur les "esprits fragiles".

Bref, ces monstrueux "nihilistes clandestins potentiellement très violents" (pour employer cette fois la terminologie
du Figaro et de France 2, entre autres) sont coupables, même sans preuves. Identifiés par leur "philosophie d’insurrection
contre les institutions", ils sont, c’est clair, membres d’une "entreprise terroriste" aux ramifications internationales dont
le but est de "troubler l’ordre politique, économique et social et d’atteindre l’appareil d’Etat par la violence". Là encore,
on a des preuves, et quelles preuves ! Tous les suspects arrêtés ont au moins bac + 5 et un casier judiciaire vierge. Mieux,
Julien Coupat, 34 ans, diplômé de l’École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales (Essec) et doctorant
en histoire et civilisation à l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales (EHSS) jusqu’en 1999, a écrit un livre.
Il est l’auteur avec Benjamin Rosoux d’un essai néo-situationniste intitulé L’Insurrection qui vient, publié en 2007 sous
le nom de "Comité invisible" à La Fabrique éditions. Le livre s’est vendu à ce jour à quelque 7.000 exemplaires, mais
il est également téléchargeable gratuitement sur internet. Pour les autorités judiciaires comme pour les principaux grands
médias cet ouvrage est un dangereux manuel pratique de terrorisme. Il appellerait à la lutte armée, préconiserait les actions
de sabotage et donnerait des consignes militantes à tenir face aux forces de police. Pourtant, pour qui sait lire et dispose
de trois notions d’histoire littéraire, L’insurrection qui vient est un texte plus métaphorique et littéraire que théorique.
Construit comme L’Enfer de Dante en sept cercles ou "impasses" (Le soi, les rapports sociaux, le travail, l’économie,
l’urbain, l’environnement et la civilisation), il explique que "sous quelque angle qu’on le prenne, le présent est sans issue,
ce n’est pas la moindre de ses vertus" ; "Ce n’est pas l’économie qui est en crise, c’est l’économie qui est la crise" ;
"Le désert ne peut plus croître : il est partout, mais il peut encore s’approfondir". Quelques petites phrases ont surtout
retenu l’attention des fins lettrés de la brigade antiterroriste : "Saboter avec quelque conséquence la machine sociale
implique aujourd’hui de reconquérir et réinventer les moyens d’interrompre ses réseaux. Comment trouver les points
faibles des réseaux informatiques, comment brouiller des ondes radios et rendre à la neige le petit écran ? A chaque
réseau ses points faibles, ses noeuds qu’il faut défaire pour que la circulation s’arrête, pour que la toile implose" suivies
d’un "Il n’est pas question d’occuper, mais d’être le territoire". Sur la question de la violence et de la lutte armée, ils ont
également pu lire ceci : "Il n’y a pas d’insurrection pacifique. Les armes sont nécessaires : il s’agit de tout faire pour en
rendre l’usage superflu", et en conclusion : "Rien ne paraît moins probable qu’une insurrection, mais rien n’est plus
nécessaire". L’ambiguïté et le polysémantisme poétique, mais c’est bien sûr, voilà une preuve flagrante. Julien Coupat
co-animait également une revue de métaphysique critique, Tiqqun, Organe conscient du Parti Imaginaire (autodissoute
en 2001), inspirée par le Situationnisme et les travaux de Gilles Deleuze, Giorgio Agamben et Toni Negri, où l’on peut
découvrir le même style de textes poétiques ironiques entre deux utopiques Théorie du Bloom et Théorie de la jeune fille.
Toutes ces publications se trouvent facilement en librairie ou sur internet aux côtés d’autres livres de même nature :
les Manifeste du Surréalisme d’André Breton, La Société du Spectacle de Guy Debord, La Critique sociale d’Auguste
Blanqui, La Vie Innommable de Michel Bounan, Du progrès dans la domestication de René Riesel, La haine de
la démocratie de Jacques Rancière, L’abîme se repeuple de Jaime Semprun, le TAZ d’Hakim Bey, Le Sabotage
d’Émile Pouget, La vie sur terre de Baudoin de Bodinat, la Critique de la violence de Walter Benjamin, le Précis
de décomposition d’Emil Cioran ou encore Le Gai Savoir de Nietzsche, preuve définitive s’il en est de l’existence
d’un vaste réseau d’anarcho-autonomes en train de s’attaquer à l’Etat français. Reste à espérer que les magistrats qui
jugeront Julien Coupat et ses amis ne s’exposeront pas au ridicule d’une lecture au premier degré d’un texte poétique,
ce qui n’est pas gagné d’avance étant donné le niveau de haute culture du régime sarkozyste.

Pendant ce temps, il est inutile de préciser que, des journaux dits "de référence" aux chaines et radios
publiques ou privées, l’affaire des "anarcho-autonomes" tourne en boucle, générant les pires délires sur
la présence de "l’ultra-gauche", ce nouvel ennemi intérieur qui réunirait les enfants d’Action Directe, des Brigades rouges,
d’Al-Quaïda, de l’ETA et de la Fraction Armée Rouge réunis. Spécialistes es Anarchie et Terrorisme occupent
les plateaux entre deux flashs d’info TGV pour expliquer que la France risque bientôt de sombrer sous l’action
violente des terroristes de "l’ultra-gauche".

Au vu des premiers éléments du dossier, les avocats des inculpés ramènent bientôt l’affaire de la "Cellule invisible"
à ce qu’elle est réellement, à savoir plutôt une affaire politico-judiciaire pour délit d’opinion. Me Dominique Vallès,
avocate de deux accusés estime qu’il y a "une disproportion totale entre la qualification d’association de malfaiteurs
en relation avec une entreprise terroriste et ce qu’on peut réellement leur reprocher", ajoutant qu’il est "choquant
de stigmatiser à ce point à partir de données floues". Pour Me Cédric Alépée, avocat d’un autre accusé, "il n’y a
strictement aucune charge" pouvant être reprochée à son client concernant des activités terroristes. "On a ratissé large,
on a interpellé des gens sans prendre le temps de vérifier, de faire les investigations complémentaires pour être sûr
qu’on avait des choses à leur reprocher", déclare-t-il. Me Steeve Montagne a lui aussi de son côté "le sentiment
d’une instrumentalisation par le pouvoir de l’appareil judiciaire aux fins de restreindre la liberté d’opinion".
Pour Me Irène Terrel, avocate de Julien Coupat, c’est également une "affaire aux dimensions totalement démesurées" [...]
"Il n’y a aucune proportionnalité entre les faits reprochés qui ne sont en rien établis et qui, quand bien même ne seraient
que des dégradations qui n’ont même pas mis en danger de vies, et une procédure terroriste", estime-t-elle. De fait,
il semble bien que les faits reprochés au groupe "anarcho-autonome" de Julien Coupat sont montés en épingle par
le régime et que ce dont on l’accuse réellement via des lois antiterroristes scélérates, c’est surtout de réunir des militants
libertaires intelligents participant activement à la contestation du capitalisme et du contrôle social par des écrits,
des pratiques de vie alternatives et d’improbables actions poétiques de désobéissance civile comme celles de ralentir
les TGV (ceci avec suffisemment de précautions pour ne pas causer de victimes).

Pour Eric Hazan, éditeur de L’Insurrection qui vient et auteur notamment de Changement de propriétaire, la guerre
civile continue, interrogé sur le site Médiapart, l’opération "Taïga" de Michèle Alliot-Marie est l’illustration d’un
"antiterrorisme comme moyen de gouvernement" qui menace sérieusement la démocratie et les libertés fondamentales
en France. Selon lui, l’Etat doit aujourd’hui "justifier l’empilement de lois antiterroristes qui n’ont plus rien à voir avec
le droit" et "tous les moyens sont bons pour construire l’ennemi intérieur". Du côté de la ferme de Tarnac où vivait
en communauté une partie des membres du groupe, les villageois ont pour leur part créé un un comité de soutien.
Les inculpés étaient en effet parfaitement intégrés. Ils vivaient de façon ouverte, entretenaient d’excellentes relations
avec le tout le monde et avaient même relancé l’exploitation de l’épicerie du village qu’ils ont transformé en bar magasin
restaurant ouvrier, station-service et salle de spectacles fonctionnant sur un mode autogeré par plus de 150 habitants
du village. Pour ceux-ci, "la façon dont on les présente est différente de la réalité partagée ici" et l’opération de police
est "une rafle" doublée d’une cabale médiatique qui tombe bien pour Nicolas Sarkozy et Michèle Alliot-Marie.
"Avec les actes de malveillance qui se passent sur le réseau SNCF [27.500 en 2007, ndlr], ça tombe à pic d’aller
à Tarnac et de rafler quelques gauchistes. Souvenez-vous de l’affaire des Irlandais de Vincennes, cela tombait
à pic aussi !" explique l’un deux. Un train peut en cacher un autre.

Copyright © Noël Blandin / La République des Lettres, dimanche 16 novembre 2008


Truc 002

Une petite chanson en espagnol :
http://it.youtube.com/watch?v=No_DiMQo0hQ&feature=related
le texte pour le orchain karaoké :
http://www.portaldeletras.com/letras/canciones/letra_31378-the-kagas-bad-religion.html

http://es.wikipedia.org/wiki/The_Kagas


Truc 003

 Sabotage sur les lignes SNCF : Communiqué de la Fédération Anarchiste.
http://public.federation-anarchiste.org/article.php3?id_article=353
 mardi 11 novembre 2008

 Un grand battage médiatique accompagne l’annonce par le Ministère de l’Intérieur
de l’arrestation d’une vingtaine de personnes appartenant à « la mouvance anarcho-autonome ».
elles auraient été identifiées comme les auteurs des récents sabotages survenus sur les voies ferrées.

 Ces interpellations éclairent les propos du ministre des Transports le 3 novembre dernier,
lorsqu’il déclarait que c’était « l’incident de trop ». Il fallait être bien candide pour se prendre
à espérer que Réseau Ferré de France, société née de la volonté du gouvernement Jospin de
démanteler la SNCF et portée sur les fonds baptismaux par un ministre PCF : Jean-Claude Gayssot,
il fallait être bien candide, donc, pour espérer que RFF disposerait de l’argent nécessaire à l’entretien
des infrastructures qu’utilise la SNCF. Ces paroles sonnaient plutôt comme un appel à la répression,
et la répression s’est rapidement abattue sur des individus repérés lors de la lutte anti-CPE,
promus pour le coup saboteurs-en-chef.

 Pour la Fédération Anarchiste, il est à tout le moins surprenant d’attribuer la responsabilité
de ces actes de sabotage à des individus dont la compétence technique n’ a pas encore été établie
et dont l’équipement adapté n’est à ce jour pas retrouvé : il faut rappeler que dans les caténaires
d’une ligne TGV passent 25.000 volts, et qu’il n’est pas aisé sans risquer de créer un puissant
arc électrique d’y nouer un cable. Il est tout aussi surprenant que les auteurs des sabotages
de novembre 2007, eux, n’aient pas été appréhendés aussi rapidement. En outre, cette opération
de police, à l’heure où la direction de la SNCF fait du chantage à la fermeture de l’activité de fret
et tente d’imposer à son personnel un volontariat visant à ne plus respecter les dispositions statutaires
du travail des cheminots-es, codifiées dans le règlement RH0077, tombe à point pour faire passer la pillule.
Dans cette affaire, pas plus que dans beaucoup d’autres, on ne cherche à qui profite le crime, et,
pour la Fédération Anarchiste, aucune provocation n’est à exclure, jusqu’à plus ample informé.

 Si le sabotage est une arme à laquelle peut légitimement recourir le mouvement social dans
une situation où un rapport de forces s’est constitué, il n’est en revanche d’aucune utilité dans le
cas contraire, les cheminots-es le savent. Même si la Fédération Anarchiste n’a jamais fait le choix
de l’avant-gardisme, elle demande la libération immédiate de tous les personnes arrrêtées et appelle
les cheminots-es à entrer en lutte pour gérer sans patron le service public ferroviaire.

 Les véritables saboteurs, ce sont les capitalistes et l’Etat !

 Fédération Anarchiste

 le 11 novembre 2008


Truc 004

 COUPS DE BOULE
Ces ultras-gauchistes qui sabotent les trains
Coup de boule / mercredi 12 novembre par Arthur
http://www.bakchich.info/article5796.html

On connaissait Ultra, la lessive, mais voici que ce vocable revient à la mode avec les odieux malfaisants
de « l’ultra-gauche » qui ont saboté quelques caténaires de la SNCF. Ne pas confondre avec
l’extrême-gauche polie et encartée. L’ultra, c’est encore plus à gauche, aux confins de la galaxie politique.
C’est bien simple : au delà de cet ultra, on tombe dans les trous noirs. Faut voir combien les journalistes
de la télé et de la radio se régalent avec ces « ultras ». Le 11 novembre, date anniversaire de l’ultra-guerre,
conduite par les ultra-politiciens qui ont envoyé à l’ultra-boucherie des millions de biffins innocents,
les journaux de France 2 et France 3 ont ouvert sur l’arrestation des ces ultras-saboteurs. La France
(qui avait peur, certainement, de rater une correspondance) respire : les trains arriveront à l’heure. La France est sauve.

Pendant ce temps, cette diversion arrive à point pour faire oublier aux masses interloquées l’ultra-crise
financière dont sont responsables nos ultra-banquiers. On reconnaît là l’habileté du monde politique
qui trouve des milliards pour sauver les banques en même temps qu’il trouve un quarteron d’ultras
dans la campagne corrézienne. Avec la même vitesse.

Dans ces mêmes journaux télévisés, le sujet « ultra-gauche » venait, comme par hasard, à côté d’un
film allemand sur la bande à Baader. Judicieux rapprochement. Certes, nos ultras libertaires sont plus
gentils et moins efficaces que les terroristes allemands. Ils ne posent pas des bombes dans les gares
mais des bouts de ferraille sur les lignes SNCF. Mais le message est le même : attention à ces
extrémistes qui menacent la paix sociale et refusent l’ordre établi. L’enquête le prouvera : mais ces ultras,
si ça se trouve, n’avaient pas de compte bancaire au Crédit Agricole et n’ont pas perdu un centime dans
la débâcle boursière ! C’est dire leur incivisme : refuser de partager le sort de millions de Français !
On rêve pour eux une peine exemplaire : l’interdiction bancaire à la Banque de France !


Truc 005

Nous sommes tous des « anarcho-autonomes » par Paco
http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5461

Coincé entre la crise et la montée des mécontentements, le pouvoir a peur du noir.
La parano s’installe. La chasse à « l’anarcho-autonome », espèce en voie d’apparition, est ouverte. Qu’on se le dise.

Avec un déploiement policier hors du commun, avec la complicité de journalistes embarqués, une incroyable intox
a pris corps depuis le 11 novembre. Malgré les gros moyens politico-médiatiques mis en œuvre, le novlangue
alliomariste ne pourra pas abuser longtemps les braves citoyens qui en ont marre qu’on les prenne pour des niais.
.../...

La totale :
http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5461


Truc 006

2008/11/19 bénédicte

Bonjour à tous,

Je vous propose de signer la pétition de soutien au maire du Thor qui affirme son
engagement citoyen en maintenant l’arrêté anti OGM sur sa commune.
à diffuser largement...

la pétition en ligne :

http://www.lapetition.be/en-ligne/soutien-la-mairie-du-thor-3386.html

bonne journée,
à bientôt

Bénédicte


Truc 007

Prix du Pire Lobbying de l’UE 2008 – juqu’au 30/11, Votez sur www.worstlobby.eu!
English version – Deutsche Fassung

Vous pouvez à présent voter pour le Prix du Pire Lobbying de l’UE 2008 – notre récompense 
annuelle pour les pratiques de lobbying douteuses, manipulatrices ou non éthiques.

Cette année, deux catégories s’offrent à vous :
1. Le Prix du Pire Lobbying est le prix principal, et sera décerné au lobbyiste, à l’entreprise ou
2. au lobby qui aura employé les tactiques de lobbying les plus trompeuses et les plus insidieuses
3. pour faire pression sur les décisions de l’UE.
4. L’édition de cette année comprend également un prix spécial du « Pire Conflit d’Intérêts de l’UE »,
5. qui sera décerné à un Eurodéputé, un Commissaire européen ou d’autres membres du personnel
6. de l’UE dont la provenance, les autres emplois ou les liens avec des lobbyistes aux intérêts particuliers
7. soulèvent les plus sérieuses questions sur leur capacité à agir avec impartialité et dans l’intérêt public.
Choisissez vos lauréats dans les deux catégories et enregistrez votre vote sur http://www.worstlobby.eu/_fr

Les cinq candidats en lice pour le Prix du Pire Lobbying de l’UE sont :

 * Le lobby des agrocarburants – pour ses campagnes trompeuses faisant l’éloge des vertus écologiques des agrocarburants.
 * L’Alliance européenne pour un accès à des médicaments sûrs (EAASM) – pour avoir dissimulé 
la participation de grands groupes pharmaceutiques à ses campagnes.
 * European Business and Parliament Scheme (EBPS) – pour usage abusif de ses locaux et pour 
lobbying au sein même des bureaux du Parlement.
 * Les agences de lobbying et de relations publiques G-Plus et Aspect Consulting, localisées à Bruxelles – 
pour avoir encouragé la propagande guerrière dans le récent conflit opposant la Russie et la Géorgie.
 * L’Association internationale du transport aérien (IATA) – pour sa campagne de lobbying trompeuse 
visant à dispenser le secteur aérien des obligations de réduction de CO2.

Les cinq candidats en lice pour le Prix du Pire Conflit d’Intérêts sont :

 * Caroline Jackson, Député européenne – pour sa double compétence : représentante élue en charge 
des sujets environnementaux et conseillère en environnement mandatée auprès d’une société privée de gestion des déchets, Shanks.
 * Piia-Noora Kauppi, Député européenne – pour avoir abusé de sa fonction de député européenne pour 
promouvoir les intérêts de son futur employeur, un grand groupe de lobbying bancaire.
 * Klaus-Heiner Lehne, Député européen – pour sa double casquette de député européen et d’avocat pour 
les questions de concurrence et de réglementation, et pour avoir utilisé son statut de député européen pour 
permettre à des avocats de s’adonner à du lobbying dissimulé.
 * Anciens hauts fonctionnaires Michel Petite, Robert Klotz and Lars Kjølbye – pour être passés du côté 
de cabinets d’avocats faisant du lobbying pour des clients du secteur industriel.
 * Fritz-Harald Wenig, Directeur à la DG Commerce – pour avoir divulgué des informations internes sur 
les tarifs douaniers à des journalistes se faisant passer pour des lobbyistes.
 
Les candidats ont été sélectionné à partir d’une liste de 54 sélections proposées par des citoyens 
et des groupes de toute l’Europe. De plus amples informations sur tous les candidats sont 
disponibles sur le site de vote en anglais, en français et en allemand : http://www.worstlobby.eu/2008/_fr.
Aidez-nous à dévoiler les pires cas de lobbying à Bruxelles ! Votez à http://www.worstlobby.eu/2008/_fr!
N’hésitez pas à parler du prix autour de vous ! Des bannières pour sites web peuvent être téléchargées sur : 
http://www.foeeurope.org/corporates/banner/wla.html
Les votes en ligne seront clôturés le 30 novembre. Les vainqueurs seront annoncés lors 
d’une cérémonie à Bruxelles le 9 décembre.
Le Prix du Pire Lobbying de l’UE est organisé par Corporate Europe Observatory, 
Les Amis de la Terre Europe, LobbyControl et Spinwatch.


Truc 008

Les Français sous psychotropes
LE MONDE | 08.11.08 | 13h28 * Mis à jour le 08.11.08 | 13h43
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3212,50-1116431,0.html

Les Français sont les champions d’Europe de la consommation de psychotropes. Ce constat a beau avoir
été maintes fois dressé, la tendance ne s’est jamais inversée. "Dans ce domaine, on a le sentiment que tout
a été dit mais que rien n’a été fait", estimait déjà, en 1996, le professeur de psychiatrie Edouard Zarifian,
dans un rapport sur la prescription de ces médicaments. Relire les études et les déclarations faites depuis
douze ans par les responsables politiques ou ceux de l’assurance-maladie sur ce sujet est un exercice édifiant.

Commandé par le ministère de la santé, le rapport Zarifian, qui dénonçait clairement la surconsommation
de somnifères, tranquillisants et autres antidépresseurs avec son cortège de dépendance et d’effets secondaires,
donna lieu à une réaction pour le moins laconique d’Hervé Gaymard, alors secrétaire d’Etat à la santé :
"C’est un phénomène de société qui nous concerne tous." Bref, tout le monde serait responsable (médecins,
patients, industrie pharmaceutique, pouvoirs publics) mais personne ne serait coupable. Douze ans plus tard,
rien n’a changé.
Le décalage reste profond entre la population prise en charge par le biais de ces médicaments qui agissent sur
le système nerveux central et la population "réelle" qui aurait besoin de ce type de traitement. Le Bulletin
épidémiologique hebdomadaire (BEH), publié le 23 septembre par l’Institut de veille sanitaire et consacré à
la santé mentale en France montre que les épisodes dépressifs majeurs touchent, suivant les études, entre
5 % et 7 % de la population (environ 3 % concernent des épisodes "sévères"). Soit un taux de prévalence
très inférieur aux taux de consommation.
En 1998, le gouvernement voulait parvenir à baisser de 10 % le recours aux psychotropes. En 2004,
l’assurance-maladie retenait parmi ses cinq thèmes de "prescriptions inappropriées" celles de tranquillisants et
de somnifères et espérait ainsi aboutir à une économie de 33 millions d’euros. Les médecins libéraux étaient
appelés à modifier leurs habitudes au nom du "bon usage de soins". Las. Ces deux dernières années, la légère
baisse du montant des remboursements a été obtenue par les génériques et le déremboursement de la phytothérapie
sédative.
Les psychotropes ont été détournés de leur usage premier (l’épisode dépressif majeur) pour soigner le mal-être,
"l’anxiété sociale" et en devenir l’unique réponse. Résultat : des personnes véritablement déprimées sont
sous-diagnostiquées, et de nombreux malades imaginaires, surmenés, fatigués, consultent en mettant sur le
compte de la dépression les difficultés du quotidien. Les psychotropes coûtent une fortune à la Sécurité sociale.
Or uneanalyse publiée en début d’année conclut que, en dehors des dépressions sévères, les antidépresseurs les
plus prescrits ne sont pas plus efficaces qu’un placebo...
Les dérives de cette consommation sont favorisées par le fonctionnement du système de santé. Dans un rapport
commandé en 2006 par l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (Opeps), des chercheurs de
l’Inserm et de l’université Bordeaux-II ont clairement listé les raisons de cette gabegie médicamenteuse.
En premier lieu, elle est à l’image de l’engouement suscité dans notre pays par le médicament. Antibiotiques,
statines, antidépresseurs, la France a des comportements d’exception en matière de consommation pharmaceutique.

MANQUE D’EXPLICATIONS ET MALENTENDU

Cette gabegie est aussi favorisée par le système du paiement à l’acte des médecins libéraux, qui engendre un
manque de temps et d’écoute ; par le réflexe quasi systématique de l’ordonnance ; par une formation médicale
initiale et continue insuffisante en pharmacologie et trop souvent assurée par l’industrie pharmaceutique sans
information universitaire contradictoire. S’y ajoute le déni des médecines alternatives ; un public qui a modifié
sa relation entre le normal et le pathologique et des pouvoirs publics qui peinent à délivrer une information
médicale claire.
La campagne nationale Dépression, en savoir plus pour en sortir, lancée il y a un an, a péché par son manque
d’explications sur ce qu’il ne faut pas classer sous le terme de dépression, sur la différence entre une tristesse
ou un vague à l’âme et un véritable état dépressif. Ou entre des difficultés pour s’endormir liées à une mauvaise
hygiène de vie et une véritable pathologie du sommeil.
Un malentendu s’est installé dans la relation médecin-patient. Une enquête européenne réalisée en 2005 pour
l’assurance-maladie montre que, pour les troubles du sommeil, 92 % des médecins disent ressentir "une attente
de prescription", alors que seuls 27 % estiment que ce problème nécessite forcément un médicament. Les patients
ne sont que 25 % à déclarer souhaiter une ordonnance lorsqu’ils consultent. Ils veulent "des explications",
"des conseils" et "une écoute". Mais comment accorder cette thérapie de la parole si nécessaire quand il s’agit
d’une plainte psychique, lorsqu’une consultation pour une rhinopharyngite est rémunérée de la même façon
que celle, normalement plus longue, pour un patient qui se plaint d’être anxieux, stressé ou insomniaque ?
Les généralistes sont en première ligne ; ce sont les fantassins qui récupèrent toutes les petites et grandes
souffrances psychiques, ce "mal- être" si peu cerné. Le recours à un psychologue n’est pas remboursé, et la
consultation d’un psychiatre s’avère très compliquée dans certaines régions. Selon l’Atlas de la démographie
médicale, la densité de médecins spécialistes en psychiatrie varie, suivant les départements, de 6 à 79 pour
100 000 habitants. Avec 1 714 psychiatres, Paris en compte davantage que la Picardie (216), le Nord-Pas-de-Calais
(461), la Normandie (395), la Lorraine (266) et Champagne-Ardenne (132) réunis... Les épisodes dépressifs majeurs
touchent davantage les femmes, sont favorisés par le poids de certains événements (enfance marquée par une
maltraitance physique, veuvage, divorce, chômage, invalidité) et, toutes choses égales par ailleurs, sont plus
fréquents dans les quartiers défavorisés où peu de psychiatres sont installés.
Si des études esquissent le profil des vrais dépressifs, il manque cruellement d’études épidémiologiques sur les
consommateurs de psychotropes. Entre la psychothérapie, difficilement accessible, et des médecines alternatives
souvent méprisées par l’establishment médical, le marché des psychotropes ne connaîtra pas la crise.

Service &Vous
Courriel : blanchard@lemonde.fr

Sandrine Blanchard
Article paru dans l’édition du 09.11.08


Truc 009

 rewriting.net - http://rewriting.net -
Je ne suis pas terroriste… mais je me soigne
http://rewriting.net/2008/11/16/je-ne-suis-pas-terroriste-mais-je-me-soigne/
Posted By jmm On 16/11/2008
A défaut de preuves formelles, les policiers anti-terroristes ont [1] trouvé “un manuel 
contenant des indications sur le comportement à adopter lors d’une garde à vue 
pour résister au mieux à la pression des policiers” lors de leurs perquisitions, 
dans l’affaire de la “mouvance anarcho-autonome“, qu’ils surveillaient depuis des mois 
(voir ce qu’en disait, en juin dernier, le Syndicat de la Magistrature : 
[2] La Direction des Affaires Criminelles voit des terroristes partout).
J’avoue, je le confesse et passe à table : je possède moi aussi un tel “manuel“…
Parce que nul n’est censé ignorer la loi, mais que, comme presque tout le monde, 
je n’y connais pas grand chose, mais qu’il est tout de même préférable de connaître (au moins) ses droits.
Parce que le nombre de gardes à vue a aussi explosé ces dernières années ([3] +… 179% en 7 ans !), 
tout simplement, et que cela peut arriver à n’importe qui, simple passant, 
journaliste ou manifestant, notamment.
Parce que de nombreux juristes ont donc, et dans le même temps, publié ce type de guides pratiques.
[4] PENSE BETE JURIDIQUE Pour les manifs et toute autre action militante
http://rewriting.net/wp-content/commentaiderlesforcesdelordre1.png
Agir ensemble contre le chômage en a répertorié cinq, compilés et diffusé 
par [5] Technoplus, No Border 2002, G8 Gênes, G8 Evian, Syndicat de la Magistrature.
Certains tiennent en deux pages de sorte de pouvoir être conservés sur soi en permanence, 
d’autres sont plus longs, plus étoffés, détaillés, et… mis à jour, les lois évoluant sans cesse 
(cf, à ce titre, l’édifiante “[6] Petite anthologie des lois sécuritaires” que j’ai compilé pour 
le [7] livre que viennent de publier les Big Brother Awards).
Comme je n’aime pas voir traiter de “terrorisme” le simple fait de vouloir faire respecter ses droits, 
permettez-moi de dresser la liste de tous ces guides de protection juridiques (j’en oublie peut-être, 
n’hésitez pas à m’en signaler d’autres en commentaire) :
 le livre [8] Face à la police / Face à la justice Guide de self-défense juridique (d’Élie Escondida et 
Dante Timélos, probablement le plus complet, également [9] disponible en livre via l’Altiplano),
 [10] Comment réagir quand on est accusé d’outrage et rébellion ? des mêmes ([11] version longue), 
sur [12] le site qui leur permet d’actualiser leur bouquin,
 le [13] Kit Keuf, guide juridique du contrôle d’identité (RAIDH : Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’homme),
 le [4] Pense bête juridique pour les manifs et toute autre action militante du Collectif de solidarité antifasciste,
 le [14] Petit guide juridique : Une manif n’est pas une promenade de santé ! de Rebellyon,
 [15] Le guide du manifestant d’Ecologie urbaine,
 [16] Je viens de refuser le prélèvement ADN, je fais quoi ? (RefusADN),
 [17] Aide juridictionnelle - Guide pratique. Qui peut en bénéficier ? Comment faire ? …,
 le [18] GUIDE JURIDIQUE du réseau Résistons ensemble (contrôle d’identité, fouilles, 
palpations de sécurité, visites de véhicule, qui contrôle quoi ? les PV, délit de fraude d’habitude, etc.),
 le [19] Guide du manifestant inculpé du CAMI (Collectif d’Aide aux Manifestant-e-s Interpellé-e-s),
 le [20] Guide des manifestant-es actif-ves de la CNT,
 le [21] Guide du sans-papiers interpellé (Gisti),
- [22] Sans-papiers : s’organiser contre l’expulsion - Que faire en cas d’arrestation ?,
 “[23] Jeunes scolarisés et parents sans-papiers : Régularisation, mode d’emploi” (RESF)…
… sans oublier, on aurait tort de s’en priver, le trop méconnu [24] Code de déontologie de la police nationale.
Post Scriptum qui n’a (presque) rien à voir : si nul n’est censé ignoré la loi (mais que se renseigner sur 
ses droits serait une circonstance aggravante, et “suspecte“), nul n’est de même obligé d’apprendre à sauver des vies. C’est bête :
“Près de 20 000 personnes meurent chaque année, en France, d’accidents dans un environnement familier 
(à la maison, sur les routes, au travail,…). Et 50% des tragédies survenant à la suite d’un accident 
domestique ou de la route pourraient être évitées si une personne connaissant les gestes qui sauvent intervenait.”
Ce qui ne serait malheureusement le cas que de 7% de la population, [25] dixit la Croix Rouge.
[25] "Gestes d’urgence - le don de sauver des vies" :
Pourquoi en parler ici ? Parce que je suis prévoyant, et que je ne cherche pas seulement 
à protéger mes droits, mais aussi ma vie, celle de mes amis, des gens, tout simplement.
J’ai donc aussi chez moi un guide consacré aux premiers secours, [25] Gestes d’urgence - le don de sauver des vies.
Las ! Exception faite de cette [26] plaquette de la MACIF, je n’en ai pas trouvé de “version courte” 
que je pourrais porter par devers moi, en toute situation, dans mon portefeuille, 
à la manière de certains des pense-bête juridiques sus-cités.
Comme s’il était plus important de connaître ses droits que de savoir sauver des vies…
Si quelqu’un a une idée, un lien, un pdf… merci.

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[1] trouvé : http://www.lepoint.fr/actualites-societe/null/920/0/290982
[2] La Direction des Affaires Criminelles voit des terroristes partout : 
http://www.syndicat-magistrature.org/spip.php?article724
[3] +… 179% en 7 ans ! : http://www.profencampagne.com/article-18980817-6.html
[4] Image : http://solidarite.samizdat.net/article183.html
[5] Technoplus, No Border 2002, G8 Gênes, G8 Evian, Syndicat de la Magistrature : 
http://www.agirensemblecontrelechomage.org/spip.php?article582
[6] Petite anthologie des lois sécuritaires : http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=80
[7] livre : http://www.editions-zones.fr/spip.php?article80
[8] Image : http://www.guidejuridique.net/
[9] disponible en livre : http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/Face-a-la-police-Face-a-la-justice.html
[10] Comment réagir quand on est accusé d’outrage et rébellion ? : 
http://www.actujuridique.com/index.php?2007/03/01/4-outrage-et-rebellion
[11] version longue : http://resistons.lautre.net/article.php3?id_article=38
[12] le site : http://www.actujuridique.com/
[13] Kit Keuf, guide juridique du contrôle d’identité : http://www.raidh.org/RAIDH-lance-la-3eme-version-du-Kit.html
[14] Petit guide juridique : Une manif n’est pas une promenade de santé ! : http://rebellyon.info/article1410.html
[15] Le guide du manifestant : http://www.ecologie-urbaine.org/Le-guide-du-manifestant.html
[16] Je viens de refuser le prélèvement ADN, je fais quoi ? : http://refusadn.free.fr/spip.php?rubrique32
[17] Aide juridictionnelle - Guide pratique. Qui peut en bénéficier ? Comment faire ? … : 
http://resistons.lautre.net/article.php3?id_article=87
[18] GUIDE JURIDIQUE du réseau Résistons ensemble : http://resistons.lautre.net/article.php3?id_article=15
[19] Guide du manifestant inculpé : http://membres.lycos.fr/raptag/Guide.html
[20] Guide des manifestant-es actif-ves : http://www.cnt-f.org/com-juridique.rp/images/aj39.htm
[21] Guide du sans-papiers interpellé : http://pajol.eu.org/article23.html
[22] Sans-papiers : s’organiser contre l’expulsion - Que faire en cas d’arrestation ? : 
http://sanspapiers.internetdown.org/
[23] Jeunes scolarisés et parents sans-papiers : Régularisation, mode d’emploi : 
http://www.educationsansfrontieres.org/guide
[24] Code de déontologie de la police nationale : http://www.prefecture-police-paris.interieur.gouv.fr/connaitre/textes_fondamentaux/code_de_deontolog
ie.htm
[25] dixit la Croix Rouge : http://www.croix-rouge.fr/goto/outils/publications/index.asp#secourisme
[26] plaquette : http://www.macif.fr/WCM/NWCMInter.nsf/vRESSOURCES/Gestes.pdf/$File/Gestes.pdf


Truc 010

Communiqué de l’association jeanhugues le chevrier

Suite aux innombrables violences faites à Jean-Hugues Bourgeois lors de son installation agricole sur le commune
de Teilhet dans le Puy-de-Dôme, une association de soutien vient de voir le jour. Elle a été montée par une vingtaine
d’habitants du village (les autres ne voulant pas adhérer "par peur de représailles", selon la présidente,
Christine Albert-Gauthier) Cette association appelle toutes les personnes qui ont déjà soutenue Jean-Hugues
ou toutes celles qui comptent le faire à rejoindre le mouvement en adhérant à l’association. Objectif : faire masse
pour continuer la mobilisation citoyenne déjà commencée par les associations bios de la région et par
la Confédération paysanne du Puy-de-Dôme en permettant à des personnes, agriculteurs ou non agriculteurs,
de rejoindre le mouvement.

Rappel des faits : que l’on retrouve sur le blog de l’association Jean-Hugues le Chevrier :
http://www.cda-blog-asso.com/jeanhugueslechevrier
autre liens :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article72209
http://endehors.org/news/solidarite-avec-jean-hugues-paysan-des-combrailles-63
http://lenumerozero.lautre.net/article1518.html
http://nantes.indymedia.org/article/14830
http://nantes.indymedia.org/article/15080
http://switzerland.indymedia.org/fr/2008/11/64368.shtml


Truc 011

Site de soutien AUX INCULPEES de TARNAC

http://www.soutien11novembre.org
11novembre-soutien@gmx.com

Face à la manipulation et à la désinformation à propos des "inculpés de Tarnac",
nous devons réagir au plus vite. Tout le monde est plus ou moins concerné :
la criminalisation de toute contestation politique et sociale s’étend peu à peu.
Il faut bien en avoir conscience (de nombreux exemples pourraient être donnés).
Soutenir les inculpés du 11 novembre revient à anticiper le soutien dont, nous mêmes,
pourrons peut-être avoir besoin un jour.

http://lelaboratoire.over-blog.com/


Truc 012

GEAB N°28 est disponible !
Alerte Crise Systémique Globale - Eté 2009 :
Cessation de paiement du gouvernement américain
 Communiqué public GEAB N°28 (15 octobre 2008) -
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-28-est-disponible!-Alerte-Crise-Systemique-Globale-Ete-2009-Cessation-de-paiement-du-gouvernement-americain_a2240.html?PHPSESSID=1052dc5afc031d669f7c527aff08b923

GEAB N°28 est disponible ! Alerte Crise Systémique Globale -
Eté 2009 : Cessation de paiement du gouvernement américain
A l’occasion de la parution du GEAB N°28, LEAP/E2020 a décidé de lancer une nouvelle alerte
dans le cadre de la crise systémique globale car nos chercheurs estiment qu’à l’été 2009, le gouvernement
américain sera en cessation de paiement et ne pourra donc pas rembourser ses créditeurs (détenteurs de
Bons du Trésor US, de titres de Fanny Mae et Freddy Mac, etc.). Cette situation de banqueroute aura
bien évidemment des conséquences très négatives pour l’ensemble des propriétaires d’actifs libellés en
dollars US. Selon notre équipe, la période qui s’ouvrira alors deviendra propice à la mise en place d’un
« nouveau Dollar » destiné à remédier brutalement au problème de la cessation de paiement et de la fuite
massive de capitaux hors des Etats-Unis. Ce processus découlera des cinq facteurs suivants qui sont
analysés plus en détail dans le GEAB N°28 :

1. L’évolution récente, à la hausse, du Dollar US est une conséquence directe et provisoire
 de la chute des bourses mondiales

2. Le « baptême politique » de l’Euro vient juste d’avoir lieu donnant une alternative
 « de crise » au Dollar US, en tant que « valeur-refuge » crédible

3. La dette publique américaine s’enfle de manière désormais incontrôlable

4. L’effondrement en cours de l’économie réelle des Etats-Unis empêche
 toute solution alternative à la cessation de paiement

5. « Forte inflation ou hyper-inflation aux Etats-Unis en 2009 », là est la seule question.

Mais on peut déjà se faire une idée de l’évolution à venir en regardant l’Islande que notre équipe suit à la loupe
depuis début 2006. Ce pays constitue en effet un bon exemple de ce qui attend les Etats-Unis, et également
le Royaume-Uni. On peut considérer, comme d’ailleurs bon nombre d’Islandais aujourd’hui, que l’effondrement
du système financier islandais est venu du fait qu’il était surdimensionné par rapport à la taille de l’économie du pays.

L’Islande s’est en fait prise en matière financière pour le Royaume-Uni (1). Comme le Royaume-Uni en matière
financière s’est lui-même pris pour les Etats-Unis et que les Etats-Unis se sont pris pour la planète entière,
il n’est pas inutile de méditer le précédent islandais (2) pour appréhender le cours des évènements des douze
prochains mois à Londres et Washington (3).

Nous assistons en effet actuellement à un double phénomène historique :

. d’une part, depuis le mois de Septembre 2008 (comme annoncé dans le GEAB N°22 de Février 2008), l’ensemble
de la planète est désormais conscient de l’existence d’une crise systémique globale caractérisée par un effondrement
du système financier américain et sa contagion au reste de la planète.

. d’autre part, un nombre croissant d’acteurs mondiaux entreprennent d’agir par eux-mêmes devant l’inefficacité des
mesures préconisées ou prises par les Etats-Unis, pourtant centre du système financier mondial depuis des décennies.
L’exemple du 1° Sommet de l’Euroland (ou Eurozone ), qui s’est tenu Dimanche 12 octobre 2008 et dont les décisions,
par leur ampleur (près de 1.700 milliards EUR) et leur nature (4), ont permis un retour de confiance sur les marchés
financiers de toute la planète, est à ce titre tout-à-fait exemplaire du « monde d’après-Septembre 2008 ».

Car il y a bien un « monde de l’après-Septembre 2008 ». Pour notre équipe, il est désormais évident que ce mois
restera dans les livres d’histoire de l’ensemble de la planète comme celui « datant » le déclenchement de la crise
systémique globale ; même s’il ne s’agit en fait que de la phase de « décantation », la dernière des quatre phases
de cette crise identifiée dès Juin 2006 par LEAP/E2020(5). Comme toujours quand il s’agit de grands ensembles
humains, la perception du changement par le plus grand nombre n’intervient que lorsque le changement est en fait déjà bien engagé.

En l’occurrence, Septembre 2008 marque l’explosion majeure du « détonateur financier » de la crise systémique
globale. Selon LEAP/E2020, ce second semestre 2008 est en effet le moment où « le monde plonge au cœur de
la phase d’impact de la crise systémique globale » (6). Ce qui veut dire pour nos chercheurs qu’à la fin de ce semestre,
le monde entre dans la phase dite de « décantation » de la crise, c’est-à-dire la phase où l’on voit les conséquences
du choc se mettre en place. C’est de facto la phase la plus longue de la crise (entre trois et dix ans selon les pays) et
celle qui va affecter directement le plus grand nombre de personnes et de pays. C’est l’étape qui va voir également
se dégager les composantes des nouveaux équilibres mondiaux dont LEAP/E2020 présente deux premières
illustrations graphiques dans ce GEAB N°28 (7).

Ainsi, comme nous l’avons répété à plusieurs reprises depuis 2006, cette crise est beaucoup plus importante,
en termes d’impact et de conséquences, que celle de 1929. Historiquement, nous sommes tous les premiers acteurs,
témoins et/ou victimes d’une crise qui affecte toute la planète, avec un degré sans précédent d’interdépendance des
pays (du fait de la globalisation de ces vingt dernières années) et des personnes (le degré d’urbanisation, et donc de
dépendance pour les besoins de base - eau, nourriture, énergie, ... - est aujourd’hui sans précédent dans l’Histoire).
Cependant, le précédent des années 1930 et ses terribles conséquences destructrices semblent à nos chercheurs
assez présents dans les mémoires collectives pour nous permettre, si les citoyens sont vigilants et les dirigeants
lucides, d’éviter un bis repetita conduisant à une (ou des) conflagration(s) majeure(s).

Europe, Russie, Chine, Japon,... constituent sans aucun doute les acteurs collectifs pouvant d’assurer que l’implosion
en cours de la puissance dominante de ces dernières décennies, à savoir les Etats-Unis, ne conduise pas la planète
dans une catastrophe. En effet, à l’exception de l’URSS de Gorbatchev, les empires ont tendance à tenter vainement
d’inverser le cours de l’Histoire quand ils sentent leur puissance s’effondrer. C’est aux puissances partenaires de
canaliser pacifiquement le processus, ainsi qu’aux citoyens et élites du pays concerné de faire preuve de lucidité
pour affronter la période très pénible qui se prépare.

La « réparation d’urgence » des canaux financiers internationaux, réalisée avant tout par les pays de la zone Euro
en ce début de mois d’Octobre 2008 (8), ne doit pas masquer trois faits essentiels :

. cette « réparation d’urgence », nécessaire pour éviter une panique qui menaçait d’engloutir tout le système financier
mondial en quelques semaines, ne traite provisoirement qu’un symptôme. Elle ne fait qu’acheter du temps, deux à
trois mois maximum, car la récession globale et l’effondrement de l’économie américaine (le tableau ci-dessus montre
ainsi la vertigineuse croissance des fonds prêtés aux banques américaines par la Réserve fédérale) vont s’accélérer et
créer de nouvelles tensions économiques, sociales et politiques qu’il faut traiter par anticipation dès le mois prochain
(une fois les « paquets financiers » mis en oeuvre)

. même s’il était absolument nécessaire de remettre en marche le système de crédit, les gigantesques moyens financiers
consacrés sur toute la planète aux « réparations d’urgence » du système financier mondial seront autant de moyens qui
ne pourront pas être mis à disposition de l’économie réelle dans les mois à venir pour faire face à la récession globale

. la « réparation d’urgence » constitue une marginalisation, et donc un affaiblissement supplémentaire des Etats-Unis,
puisqu’elle met en place des processus contraires à ceux prônés par Washington pour les 700 Milliards USD du TARP
de Hank Paulson et Ben Bernanke : une recapitalisation des banques par les gouvernements (décision qu’Hank Paulson
est obligé de suivre maintenant) et une garantie des prêts interbancaires (en fait les gouvernements de l’Euroland se
substituent aux assureurs de crédits, une industrie au cœur de la finance mondiale et essentiellement américaine depuis
des décennies). Ces évolutions détournent toujours plus de relais décisionnels et de flux financiers hors de l’orbite
américaine à un moment où l’économie des Etats-Unis et l’explosion de leur dette publique (9) et privée en auraient
plus que jamais besoin ; sans même parler des retraites qui s’envolent en fumée (10).

Le dernier point illustre comment, dans les mois à venir, les solutions à la crise et ses différentes séquences (financière,
économique, sociale et politique) vont diverger de plus en plus : ce qui est bon pour le reste du monde ne le sera pas pour
les Etats-Unis (11) et désormais, Euroland en tête, le reste du monde semble déterminer à faire ses propres choix.

Le choc brutal que générera la cessation de paiement des Etats-Unis à l’été 2009 est en partie une conséquence de ce
découplage décisionnel des grandes économies du monde par rapport aux Etats-Unis. Il est prévisible et peut être amorti
si l’ensemble des acteurs commencent dès maintenant à l’anticiper ; c’est d’ailleurs l’un des thèmes développés dans ce
GEAB N°28. LEAP/E2020 espère seulement que le choc de Septembre 2008 aura « éduqué » les responsables politiques,
économiques et financiers de la planète afin qu’ils comprennent qu’on agit mieux par anticipation que dans l’urgence.
Il serait dommage que l’Euroland, l’Asie et les pays producteurs de pétrole, tout comme les citoyens américains d’ailleurs,
découvrent brutalement au cours de l’été 2009, à la faveur d’un week-end prolongé ou d’une fermeture administrative des
banques et bourses pour plusieurs jours sur le territoire américain, que leurs Bons du Trésor US et leurs Dollars US ne
valent plus que 10% de leur valeur car un « nouveau Dollar » vient d’être instauré (12).

Mercredi 15 Octobre 2008


Truc 013

> "Aidez la police nationale
> dans son action au service des citoyens"

Tous les coups tordu dont tu/vous ou tes/vos amis, parents ou voisins
sont ou pourraient être victimes peuvent être transmis...
http://www.isere.pref.gouv.fr/sections/photos/page_accueil_logo/comment_aider_les_fo/cpsdocument_view

les exemples ne manquent pas entre les promesses électorales non tenues
les abus de biens sociaux, les exactions de la police elle-même,
la non prise en compte de l’expression citoyenne lors du vote contre le projet de constitution, 
toutes les arnaques politico-financière, etc, etc...

La liste n’est pas exhaustive - à toi/vous de jouer

>
> Vous pouvez transmettre vos renseignements
> (témoignages, photos, vidéos)
> à l’adresse mail suivante :

<police-ddsp.38@interieur.gouv.fr>

> Confidentialité garantie


Truc 014

La Mafia roule sur l’or en Italie.
Découvrez les chiffres du crime
http://www.tdg.ch/actu/monde/mafia-ne-connait-crise-2008-11-12

Avec un bénéfice annuel de 70 milliards d’euros,
Cosa Nostra est de loin l’entreprise la plus rentable d’Italie.

BERNARD BRIDEL | 13.11.2008 | 00:00

Les chiffres donnent le vertige, mais n’ont rien
à voir avec les plans de soutien au système
bancaire en crise. Avec un chiffre d’affaires
évalué à 130 milliards d’euros pour un bénéfice
de plus de 70 milliards, le crime organisé a
battu tous les records de rentabilité en Italie
l’an dernier. Loin devant Fiat, qui avec 56,9
milliards d’euros de chiffre d’affaires n’a
dégagé « que » 2,05 milliards de bénéfice, soit 35
fois moins que les activités cumulées de cette
phénoménale holding du crime qui réunit la mafia
sicilienne, la Camorra napolitaine, la
’Ndrangheta calabraise et la Sacra corona unita
des Pouilles.
Pour ceux qui, en Italie comme à l’étranger,
minimisent encore l’importance économique de la
mafia, le 11e rapport de l’association italienne
des commerçants Confesercenti sur la question
devrait lever les derniers doutes* : en 2007, le
poids économique de la Mafia SA a représenté
environ 7% du PIB italien.

Des flots d’argent
Publié mardi à Rome, ce rapport très détaillé se
base notamment sur les observations et enquêtes
menées auprès d’un échantillon des membres de la
Confesercenti qui regroupe quelque 270 ?000
entrepreneurs, commerçants et artisans
spécialisés dans le tourisme et les services. Ses
conclusions sont tout simplement renversantes.
D’abord il y a l’argent, des flots d’argent qui
donnent aux différentes mafias une puissance
extraordinaire qui ne connaît pas la crise. Selon
le rapport, ce sont 160 ?000 euros qui changent de
main chaque minute en Italie du fait des
activités criminelles de la mafia, soit près de
10 millions par heure.
Comme le montre le « bilan de la Mafia SA », dressé
par la Confesercenti, les principales sources de
revenu de Cosa Nostra sont le trafic de drogue,
le racket et l’usure. Par ailleurs, le trafic
d’armes, la contrebande et la prostitution
restent des activités toujours aussi lucratives
pour les clans et familles mafieuses.
Enfin, le célèbre pizzo (voir ci-contre) assure
toujours de confortables revenus, puisque quelque
150 ?000 commerçants auraient été contraints de le
payer l’an dernier pour un montant estimé à 6
milliards d’euros.

Frais et investissements
Si la mafia encaisse des fleuves d’argent, elle
en dépense aussi beaucoup. En salaires, comme une
entreprise normale - un chef de clan gagne entre
10 ?000 et 40 ?000 euros par mois, un petit dealer
1000 - mais aussi en frais de logistique pour
aider ses membres en cavale ou en « pension » pour
les familles de ses prisonniers. Mais c’est
surtout l’évaluation des investissements de la
mafia - de l’ordre de 25 milliards d’euros par an
 faite par la Confesercenti qui fait peur. « La
grande capacité financière dont elle dispose
permet à la mafia de se tailler de nouvelles
parts de marché, de profiter de la crise des
liquidités, de faire des acquisitions
immobilières et d’entreprises », met en garde le
rapport. En d’autres termes, de blanchir toujours
plus facilement ses revenus colossaux au sein
d’entreprises incapables de s’en défendre.
* Retrouvez l’intégralité du rapport sur www.confesercenti.it


Truc 015

Obama : on prend les mêmes et on recommence !
mercredi 19 novembre par Doug Ireland
http://www.bakchich.info/article5867.html

De puissants lobbyistes, une banquière ayant mis la clé sous la porte, des spéculateurs,
des membres du complexe militaro-industriel… Elle est belle l’équipe de transition de Barack Obama !

Au début de sa campagne présidentielle, Barack Obama l’a promis : « Aucun lobbyiste ne travaillera
(à la) Maison-Blanche. » Il remporte l’investiture du Parti démocrate et déclare, modifiant
sa première version : « Les lobbyistes ne dirigeront pas la Maison-Blanche. » Force est de constater
qu’aujourd’hui élu, il laisse les lobbyistes jouer un rôle inquiétant dans son équipe de transition,
à tel point que le Washington Post et le New York Times ont tout deux consacré leurs Unes au
nombre de lobbyistes dans le futur gouvernement d’Obama.
Le pantouflage fait aussi des ravages outre-Atlantique

Le turn-over des collaborateurs qui travaillent au gouvernement puis pantouflent dans le privé comme
lobbyistes en tentant d’influer les institutions gouvernementales pour lesquelles ils ont travaillé, avant
de revenir au gouvernement est une des sources importantes de corruption du service public américain.
Et celle-ci est parfaitement légale ! Aux Etats-Unis, il existe un dicton en politique : « Le vrai scandale
à Washington n’est pas ce qui est illégal mais ce qui est légal. » Et, comme l’a écrit le Times, l’équipe
de transition d’Obama représente « un écheveau complexe de membres du secteur privé qui cherchent
à avoir de l’influence sur le gouvernement. Sur la liste complète des 150 collaborateurs à qui le futur
président a confié la tâche de constituer son équipe gouvernementale figurent des douzaines d’anciens
lobbyistes… Pire, plus nombreux sont encore les dirigeants et les partenaires des entreprises qui paient
des lobbyistes et des anciens officiels qui travaillent comme conseillers dans le secteur privé ».

.../...

La totale :
http://www.bakchich.info/article5867.html


Truc 016 ______________________________
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Plein de choses sur :
www.michelcollon.info


Truc 017 ______________________________
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"Terroristes d’ultra-gauche" : Comment justice et presse prennent le train de la police
PAR Claude-Marie Vadrot, Politis.fr
mercredi 19 novembre 2008

Après les sabotages de lignes TGV le 8 novembre dernier, neuf personnes, bien vite présentées comme
des "anarchistes d’ultra-gauche" par les médias et la police, ont été placées en garde à vue.
Mais aucun élément n’est venu prouver leur culpabilité et de nombreuses questions restent en suspens.
.../...

La suite :
http://www.politis.fr/Terroristes-d-ultra-gauche-Comment,4923.html


Truc 018 ______________________________
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Nouveautés de GRAIN
novembre 2008
http://www.grain.org/nfg/?id=613

MAIN BASSE SUR LES TERRES AGRICOLES EN PLEINE CRISE ALIMENTAIRE ET FINANCIERE
http://www.grain.org/briefings/?id=213
http://www.grain.org/m/?id=213

Un nouveau rapport de GRAIN

La synergie de la crise alimentaire et de la crise financière a déclenché un nouvel « accaparement des terres »
au niveau mondial. Des gouvernements préoccupés par l’insécurité alimentaire qui comptent sur des importations
pour nourrir leurs populations, s’emparent d’exploitations agricoles dans le monde entier pour externaliser leur
propre production alimentaire et échapper aux prix élevés du marché. Des investisseurs privés, affamés de profits
au milieu d’une crise financière qui s’aggrave, voient dans les exploitations agricoles à l’étranger une importante
source de revenus d’un type nouveau. Du fait de ces deux tendances, des terres agricoles fertiles sont rapidement
privatisées et regroupées par des entreprises étrangères dans certains des pays du monde les plus pauvres et les
plus touchés par la faim. Ce nouveau rapport de GRAIN étudie 100 cas d’accaparement de terres agricoles
(que ce soit pour l’alimentation ou simplement pour le profit), un phénomène qui a explosé cette année.

L’Arabie saoudite et la Chine ne sont que deux exemples de ces pays qui cherchent à acheter des exploitations
agricoles, du Soudan jusqu’au Cambodge, pour satisfaire leurs propres besoins alimentaires. Dans ces cas, des
gouvernements, parfois grâce à des fonds souverains, négocient des droits sur des terres étrangères, que ce soit
par un achat, une concession ou un bail, afin que leurs entreprises puissent venir et produire des denrées alimentaires
pour les réexporter dans leurs pays. En échange, ils offrent des contrats pétroliers, des prêts subventionnés, des
projets d’infrastructures et des fonds de développement. Les accapareurs de terres préoccupés par la sécurité alimentaire
sont la Chine, l’Inde, le Japon, la Malaisie, la Corée, l’Égypte, la Libye, le Bahreïn, la Jordanie, le Koweït, le Qatar,
l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Ceux qui abandonnent leurs terres en échange de contrats pétroliers ou
d’investissements sont les Philippines, le Mozambique, la Thaïlande, le Cambodge, le Myanmar, le Laos, l’Indonésie,
le Pakistan, le Soudan, l’Ouganda, le Brésil, l’Uruguay, l’Ukraine, la Russie, le Kazakhstan et le Zimbabwe.

Investir dans des exploitations agricoles à l’étranger pour produire des denrées alimentaires pour un marché mondial tendu,
est aussi devenu apparemment un moyen à la mode de se faire de l’argent ces temps-ci. Pendant toute cette année, une armée
de sociétés d’investissement, de responsables de capital investissement et de fonds de couverture a procédé à des achats
de terres agricoles dans le monde entier. L’idée est de tirer profit de la réduction des coûts fonciers et de l’augmentation des
prix alimentaires partout où des terres agricoles fertiles sont disponibles, par exemple en Ukraine, en Chine, en Russie, au Nigeria,
en Argentine, au Brésil et au Kazakhstan. Parmi les accapareurs de terres assoiffés de profits figurent des noms bien connus,
comme ceux de Goldman Sachs, Morgan Stanley, BlackRock et Louis Dreyfus, mais il y en a beaucoup d’autres. Et ils obtiennent
de l’aide d’agences comme la Banque Mondiale, la Société financière internationale (IFC) qui en dépend, et la Banque européenne
pour la reconstruction et le développement, qui demandent instamment aux pays cibles de changer leur législation pour ouvrir
les possibilités de propriété foncière aux étrangers.

Pendant que les responsables politiques des organismes des Nations Unies s’efforcent de « gérer » les éventuelles réactions hostiles,
des organisations d’exploitants agricoles, des partis d’opposition, des groupes de défense des droits humains et d’autres contestent
et résistent à ces transactions. Mais il faudra faire beaucoup plus pour mettre fin à cette énorme braderie des fondements
mêmes de la souveraineté alimentaire.

GRAIN, "Main basse sur les terres agricoles en pleine crise alimentaire et financière",
un rapport de GRAIN, octobre 2008, http://www.grain.org/go/mainbasse

Les organes de presse intéressés par ce rapport peuvent prendre contact avec :
Alexis Vaughan (GRAIN) au +44 79 74 39 34 87 ou alexis@grain.org


Truc 019 ______________________________
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Le Taser tue modérément, selon les documents confidentiels de l’Intérieur
ARME / jeudi 20 novembre par Xavier Monnier, Nicolas Beau
http://www.bakchich.info/article5880.html

Les pontes de la police sont presque du même avis que Besancenot, le Taser peut tuer.
« Bakchich » publie les documents internes des flics qui en confirment la « létalité réduite ».

Qu’Olivier Besancenot et l’armada des gaucho-droits-de-l’hommiste se rassurent. Leurs réticences quant
à l’utilisation et la dangerosité du Taser ont bien été entendues, jusque dans les plus hautes sphères de la
police française. Et Bakchich en apporte la preuve, avec des documents exclusifs.

Si, si, les flics sont tout à fait conscients de la dangerosité de l’arme. Et de sa mortalité plus que potentielle.
Il a juste fallu un peu de temps avant qu’ils ne s’en rendent compte. Quatre ans très exactement, avant que
leurs yeux de Chimène pour ce Pistolet à Impulsion électrique (PIE), venu des États-Unis, ne s’embrument un peu.

Lors de son introduction « à titre expérimental pour une durée de trois mois », en janvier 2004, le « Taser X26 »
ne semble avoir que des qualités aux yeux des hiérarques de la police. Et ces gentils sentiments transparaissent
même dans le style pourtant très administratif d’une note interne datée du 26 janvier 2004 et débusquée par Bakchich.

La suite :
http://www.bakchich.info/article5880.html


Truc 020 ______________________________
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Qui sont les terroristes ?

http://non-fides.fr/spip.php?article81


Truc 021 ______________________________
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L’EZLN : 25 ans déjà
C’était il ya exactement 25 ans : au coeur de la Jungle Lacandone, au fin fond du Mexique,
une cérémonie discrète marquait la fondation de l’Armée zapatiste de Libération Natonale.
Les initiateurs étaient six jeunes gens venus des grandes villes, rescapés de groupes
révolutionniares défaits par la répression. Ils étaient arrivés là à la fin des années 70
et s’étaient installés parmi les habitants indiens, dont ils avaient appris les langues,
écouté les histoires, partagé les travaux. Il faudrait encore dix ans pour que l’EZLN apparaisse
au grand jour, à l’aube du 1er janvier 1994. Dix ans pendant lesquels les gens ont préparé la guerre.
Dix ans pendant lesquels ils ont attend le moment propice pour déclencher l’insurrection.
En 1993, les cours du café se sont effondrés. Alors les chefs de villages ont dit aux zapatistes :"L’heure a sonné".
25 ans plus tard, l’EZLN est l’armée de guérilla la plus originale de la planète. Bien qu’armés,
ils n’ont presque pas tiré un coup de feu. Ils ont misé sur la parole, une parole créatrice,
puisée au tréfonds de la culture maya et, par l’intermédiaire de Marcos, tranmise au monde entier.
Et le monde enter a compris cette parole et a offert un bouclier d eprotection contre
les tentatives d’élimnation physique, qui n’ont pas manqué.
Aujourd’hui, une portion du territoire du Chiapas est libérée et autogére par les communautés
organisées. L’expérience zapatiste de poursuit, s’approfondit et s’étend.
Fin décembre et début janvier a lieu un prochain rendez-vous mondial : le Festival de la
Rage Digne, qui aura lieu à Mexico et dans le Chiapas.

la totale :
http://azls.blogspot.com/2008/11/lezln-25-ans-dj.html


Truc 022 ______________________________
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Contre la prolifération des panneaux publicitaires illégaux
http://paysagesdefrance.org/

Fiche de relevé d’enseigne illégale (enseignes scellées au sol)
http://paysagesdefrance.org/spip.php?article41

CONSIGNES : 

 1. Cocher la case correspondant au cas d’infraction
 2. Indiquer les coordonnées de l’enseigne
 3. Coller la photo du dispositif en infraction
 4. Envoyer au maire la fiche accompagnée d’une lettre

Définition : constitue une enseigne toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble
(c’est à dire sur la construction ou sur le terrain qui fait partie de l’entreprise) et relative à une activité
qui s’y exerce (Code de l’environnement art L 581-3, ancienne loi n° 79-1150 du 19/12/1979, art 3).
 Attention ! Des adaptations de la réglementation nationale étant possibles, il convient de se renseigner
pour savoir si la commune de dispose pas d’un règlement spécifique, document public consultable en mairie

CAS D’INFRACTION :
 Enseigne scellée au sol qui, ayant moins de 1 m de large, dépasse 8,50 m de haut (Décret n° 82-211 du 24/02/1982, art 6)
 Enseigne scellée au sol qui, ayant plus de 1 m de large, dépasse 6,50 m de haut (Décret n° 82-211 du 24/02/1982, art 6)
 Enseigne scellée au sol d’une surface de plus de 6 m2 et située hors agglomération (1- c’est à dire entre un panneau
de signalisation routière, barré de rouge, indiquant la sortie d’une ville et un panneau de signalisation routière indiquant
l’entrée d’une ville 2- sauf si autorisée par un règlement local de publicité dans une zone regroupant des constructions
situées à l’extérieur de l’agglomération elle-même  : à vérifier en mairie) (Décret n° 82-211 du 24/02/1982, art 6)
 Enseigne scellée au sol d’une surface de plus de 6 m2 et située dans une agglomération de moins de 10 000 habitants
(sauf dans une agglomération de moins de 10 000 habitants appartenant à un "ensemble multicommunal
de plus de 100 000 habitants" au regard de l’INSEE : cas relativement rare, à vérifier en préfecture)
(Décret n° 82-211 du 24/02/1982, art 6)

Voir aussi :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paysages_de_France


Truc 023 ______________________________
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* Quand "20 minutes" titre : A quoi joue Ehud Barak ? **

 15 novembre 2008

C’est tellement énorme que même la presse gratuite comme "20 minutes" le
relève : les dirigeants israéliens mentent à longueur de temps. Ils
parlent de paix et augmentent les colonies israéliennes dans les
territoites occupées. Ci-dessous l’article.

"A quoi joue Ehud Barak ?" Ehud Barak pratiquerait-
il un double jeu ? Le ministre israélien de la Défense a approuvé ces derniers mois 
des dizaines de projets de construction dans des colonies de Cisjordanie occupée, 
en complète contradiction (...) 

-> http://www.europalestine.com/spip.php?article3476


Truc 024 ______________________________
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Pour que l’argent nous serve au lieu de nous asservir !
http://www.fauxmonnayeurs.org/


Truc 025 ______________________________
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De l’outrage à la diffamation, il n’y a qu’un pas
(celui qui sépare la "chose publique" de la "chose privée").
le procès en appel opposant l’auteure et l’éditeur de Camino 999 à l’Opus Dei
aura lieu le 4 décembre 2008 à 13h30 au Palais de Justice de Paris.
INFORMATIONS DISPONIBLES sur le site (en cours de construction) "Camino 999"
http://camino999.blogspot.com/


Truc 026 ______________________________
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Naissance d’une police "secret défense" dans l’indifférence
http://www.mediapart.fr/journal/france/301008/la-naissance-d-une-police-secret-defense-dans-l-indifference
30 octobre 2008 Erich Inciyan 
Il y a peu, les « carnets noirs » d’Yves Bertrand et le fichier Edvige ravivaient le spectre de la police secrète. 
Dans le même temps, un service policier totalement couvert par le « secret défense » était créé, fin juin, au ministère de l’intérieur. 
Cette Direction centrale du renseignement intérieur concentre les dossiers jusqu’alors divisés entre les RG et la DST. 
Elle s’intéresse notamment aux « phénomènes de société susceptibles, par leur caractère radical, leur inspiration 
ou leurs modes d’action, de porter atteinte à la sécurité nationale ». Mais ses premiers pas n’ont suscité aucun débat.
Pareille absence de curiosité tient sans doute à l’extrême opacité dans laquelle évolue cette DCRI voulue par Nicolas Sarkozy. 
Tout y est couvert par le « secret de la défense nationale » : ses activités, ses moyens d’action interdits au commun des 
administrations, son mystérieux fichier Cristina, ses personnels et son organigramme, etc. Faut-il préciser que cette police 
de l’ombre travaille ainsi, très largement, à l’abri des investigations parlementaires, judiciaires et journalistiques ?
D’un décret, d’un seul, le champ de la police secrète à la française a été considérablement élargi. Physiquement, 
pour commencer. La DCRI a accueilli le gros des effectifs des Renseignements généraux et de la Direction de la surveillance 
du territoire (tous deux disparus dans l’opération). Combien sont les agents du nouveau service ? 3.300 fonctionnaires, 
comme l’affirme une source interne, ou 4.000, selon un communiqué du ministère de l’intérieur ?
La question n’a rien d’anodin. Jusqu’alors, seul le « vrai » service secret de la police française (la DST et ses 1.700 agents) 
fonctionnait en effet sous le sceau du « secret défense », au nom de ses missions de contre-espionnage. Les fonctionnaires 
des RG n’étaient soumis, eux, qu’au devoir de réserve ordinairement imposé aux policiers. Au bas mot, les troupes de la 
police de l’ombre ont donc doublé. On se souvient alors des mots du fondateur de la DST, Roger Wybot, qui avait imposé 
le « secret défense » afin de mettre ses agents « à l’abri de toutes les indiscrétions et inquisitions administratives, parlementaires et autres ».
Autre nouveauté, et de taille, de la présente réforme : la DCRI centralise l’intégralité des dossiers du renseignement policier. 
Du jamais vu en France ! Les concepteurs de la réforme ont braqué les projecteurs sur la nécessité de supprimer les « doublons » 
et les missions qui, entre RG et DST, se chevauchaient. Mais la « modernisation » va beaucoup plus loin ! La simple lecture du 
décret fondateur de la DCRI en donne une première idée : le nouveau service est chargé de « lutter, sur le territoire de la République, 
contre toutes les activités susceptibles de constituer une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ».
Dans sa corbeille, la nouvelle police a reçu quatre types de missions d’une ampleur et d’une variété assez phénoménales. 
Primo, le contre-espionnage (surveiller les espions venus des pays étrangers). Secundo, la lutte contre le terrorisme et 
la protection du patrimoine économique. Tertio, le contrôle des communications pouvant porter atteinte « à la sûreté de 
l’Etat » et la surveillance de la cybercriminalité. Grosso modo, la DST assurait déjà ces trois missions. Mais le quarto constitue 
l’avancée la plus marquante : la DCRI surveille « les individus, groupes, organisations [ainsi que les] phénomènes de 
société, susceptibles, par leur caractère radical, leur inspiration ou leurs modes d’action, de porter atteinte à la sécurité nationale ».

http://www.mediapart.fr/journal/france/301008/la-naissance-d-une-police-secret-defense-dans-l-indifference


Truc 027 ______________________________
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Destinations sans Distinctions
http://www.photosapiens.com/Destinations-sans-Distinctions_4281.html

Destinations : évoque le voyage, le reportage et aussi le public auquel les photographes s’adressent.
Sans Distinctions : montrer nos images à tous les publics, à travers des expositions hors des sentiers
battus pour remettre l’information à sa véritable place : en face de tous. En marge du mois de la photo
à Paris, Destinations sans Distinctions présente une nouvelle génération de photographes qui se
réapproprie l’espace public pour en faire un lieu d’expression, d’échange et de rencontre. Venus de
Belgique, de France, du Québec, ou de Roumanie, ces photo-reporters vous invitent à venir
découvrir des reportages provenant des quatre coins du monde, des sujets peu médiatisés destinés
à tous les publics sans distinctions, redonnant ainsi ses lettres de noblesse à l’information !

Informations pratiques :
Destinations sans Distinctions
Exposition collective
Du 8 au 30 novembre 2008
CAES Centre Autonome d’Expérimentation Sociale (Ris Orangis, 91)
Vernissage le samedi 8 novembre 2008 à 16h


Truc 028 ______________________________
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L’effet Mélenchon : jusqu’où ?
http://rmjennar.free.fr/?p=582

Il n’est pas difficile de comprendre la satisfaction que ressentent bien des gens lorsqu’ils apprennent 
qu’une personnalité du PS quitte ce parti sur une posture de gauche. Une telle démarche a été attendue 
depuis si longtemps, surtout s’agissant d’un acteur politique exprimant avec talent les valeurs de gauche, 
qu’elle suscite une sorte d’engouement. Enfin ! pensent beaucoup. Et cela les comble, tant les postures suffisent, 
aujourd’hui, à emporter les adhésions.
« Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas » aurait dit Voltaire. On ne fera donc pas grief à Mélenchon 
d’avoir changé, même si, en dépit de sa marginalité au sein du PS, il a avalé toutes les couleuvres néolibérales 
de ce parti depuis 1983, y compris la synthèse du Mans qui effaçait le « non » de gauche au TCE dont, 
pourtant, il fut un défenseur éloquent. On le fera d’autant moins que son geste contribue à désacraliser 
une des pires dérives de la gauche : la primauté du parti sur ses raisons d’être. Le culte quasi religieux 
du parti, entretenu par quasiment toutes les églises de la gauche, inspirées par Lénine ou par Blum, explique 
pour une grande part que furent acceptées toutes les dérives, staliniennes, social-démocrates ou néolibérales. 
Je me réjouis de voir le NPA inscrire dans son texte fondateur qu’un parti politique n’est pas une fin en soi, 
mais seulement un outil pour réaliser des objectifs.
Mais suffit-il de créer un nouveau parti pour rester cohérent avec des valeurs et des principes ? N’est-ce pas 
d’ailleurs le procès que font au NPA tous ces petits groupes qui invoquent bruyamment l’indispensable unité et 
nous accusent de sectarisme après s’être eux-mêmes structurés en entités autonomes et jalouses de leur autonomie ? 
Procès auquel nous répondons en affirmant que la valeur d’un choix politique se détermine par son contenu, 
les luttes auxquelles on participe pour l’exprimer et les stratégies qu’on adopte pour le mettre effectivement en oeuvre.
C’est la raison pour laquelle au-delà des formules incantatoires sur l’indispensable unité à la gauche du PS, ce 
qui importe, c’est que soit précisé le contenu du projet de ce qu’on appelle, selon la formule de Pierre Bourdieu, 
« la gauche de gauche ».
Et c’est là que, pour ma part, j’attends les signataires de l’appel de Politis, les CUAL, les « unitaires » de différents 
partis et le PdG de Mélenchon :
 contre le capitalisme ou contre le néolibéralisme qui n’est qu’un moment de l’évolution du capitalisme ? Sur ce point, 
force m’est de constater que rares sont les structures politiques à la gauche du PS qui dénoncent le capitalisme comme tel. 
C’est d’ailleurs le discours contre le néolibéralisme qui a soudé le « non » de gauche au TCE. Pas une remise en cause 
radicale du système. Or, il est manifeste que le capitalisme est à l’origine à la fois de la question sociale et de la question écologique ;
 contre le productivisme ou simplement pour diminuer les excès de nos modes de consommation ? Est-on prêt à aller 
jusqu’au bout de l’analyse et accepter cette réalité selon laquelle il n’y a pas de sortie du productivisme sans sortie 
du capitalisme ? Il n’y a pas de remise en cause des modes de consommation sans contrôle de la production. Aujourd’hui, 
ceux qui décident de ce qui est produit décident de ce qui est consommé. Une critique du mode de consommation se réduit 
à de l’incantation et ne conduit qu’à une impasse si elle n’implique pas une critique des finalités et des modes de production ;
 contre les causes des nuisances ou seulement contre les nuisances ? Il n’y a pas d’arrêt aux nuisances, à l’exploitation 
du vivant, à la dégradation de la biodiversité et à l’épuisement des ressources naturelles sans passage d’un système fondé 
sur la valeur d’échange à un système fondé sur la valeur d’usage. Le système actuel ignore le coût des usages qu’il fait 
des ressources et des écosystèmes. Invoquer l’écologie sans remettre en cause ceux qui sont à l’origine des maux qu’on 
dénonce et les logiques qui les animent, c’est réduire l’écologie à un argument électoral. C’est faire du capitalisme vert. 
C’est refuser une solution durable aux problèmes écologiques. On ne peut pas être écologiste et accepter le capitalisme ;
 pour le nucléaire ou pour les économies d’énergie et les énergies alternatives ? PS et PCF ont soutenu inconditionnellement 
le tout nucléaire français qui implique une société sécuritaire, qui nous a fait perdre des dizaines sinon des centaines de 
milliers d’emplois dans le secteur des économies d’énergie et des énergies alternatives (l’Allemagne et l’Autriche nous le 
prouvent) et qui compromet gravement l’avenir des générations futures. Ce ne sont pas les formules ambiguës de la 
phraséologie des 125 propositions qui offrent à cet égard un choix clair et des certitudes sur les engagements ;
 contre le nucléaire militaire et pour la sortie de la France de l’OTAN ou le refuge dans des formules qui laissent le choix 
aux autres et permet de ne pas en faire ? Sur ces questions majeures, les 125 propositions n’apportent pas davantage de réponse claire ;
 pour une Europe puissance érigée en forteresse ou pour une Europe solidaire et ouverte ? Là aussi, on est en droit 
d’exiger des choix clairs de la part de gens qui n’ont pas remis en cause les lois Pasqua lorsqu’ils en ont eu l’occasion et 
qui, au contraire, les ont renforcées. C’est le gouvernement PS-PCF-Verts qui a donné une base légale au fichier créé 
en toute illégalité par Pasqua ;
 pour le centralisme et l’impérialisme culturels ou pour la diversité des langues et des cultures en France, en Europe et 
dans le monde ? L’hostilité de Mélenchon à la diversité culturelle, son refus de voir la France ratifier la Charte européenne 
des langues régionales ou minoritaires justifient que la question soit posée ;
 pour la construction d’une véritable alternative de gauche ou pour la préparation d’une simple alternance ? La question 
de la stratégie est centrale si on veut éviter de construire des coalitions qui, une fois arrivées au pouvoir, se résignent au 
« principe de réalité ». Et caricaturer cette exigence en la qualifiant de « posture protestataire » n’est pas une manière 
satisfaisante de répondre aux problèmes que pose le pouvoir. Certes, « se refuser à toute idée de pouvoir, c’est finir par 
s’accommoder de celui qui est en place » (O. Besancenot, préface à Evolution et révolution d’Elisée Reclus, 2008), mais le pouvoir 
n’est pas une fin en soi pour celles et ceux qui refusent de confondre engagement politique et activité professionnelle. 
L’accès au pouvoir ne peut déboucher sur la transformation que s’il s’accompagne d’un surgissement populaire puissant, 
comme 1936 nous en a fourni un exemple d’ailleurs incomplet.
La liste est longue des questions majeures qu’il faut clarifier faute de quoi l’incohérence d’un projet ne permettra pas 
de construire une unité durable et ne servira qu’à faire illusion le temps d’un scrutin, fut-il européen.
RMJ

http://rmjennar.free.fr/?p=582

voir aussi :
Lettre ouverte de Jennar à Mélenchon
http://www.mediapart.fr/club/blog/velveth/121108/lettre-ouverte-de-jennar-a-melenchon


Truc 029 ______________________________
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Les prix Pinocchio du développement durable, organisés par les Amis de la Terre - France ,
ont pour but d’illustrer et de dénoncer les impacts négatifs de certaines entreprises françaises,
en totale contradiction avec le concept de développement durable qu’elles utilisent abondamment.
Pour voter : http://www.prix-pinocchio.org/nomines.php


Truc 030 ______________________________
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 Communiqué de presse
 Collectif national de résistance à Base élèves
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2949

 Une vingtaine de collectifs départementaux contre Base Elèves, représentés par 75 personnes,
se sont réunis à Paris ce samedi 8 novembre 2008.

 Après l’arrêté du 1er novembre, les collectifs réaffirment leur opposition au traitement automatisé
de données à caractère personnel « Base Elèves » mis en place dans le premier degré.

 Le point central du dispositif est l’immatriculation de tous les élèves à partir de trois ans. Des documents
obtenus récemment dans le cadre d’un recours au Conseil d’Etat montrent que l’objectif premier du ministère
est la mise en place de la Base Nationale des Identifiants Elèves, véritable répertoire de la jeunesse dont
les données pourront être conservées… 35 ans !

 Les collectifs départementaux et les associations présentes ont constitué
un Collectif national de résistance à Base Elèves qui demande :

 * la destruction immédiate des données enregistrées de façon irrégulière depuis quatre ans.
 * la levée des menaces et des sanctions à l’encontre des directeurs d’écoles « réfractaires ».
 * la suppression définitive du dispositif Base Elèves.

 Le Collectif national appelle les parents à utiliser tous les recours pour empêcher l’inscription forcée
de leur enfant dans le fichier. Il appelle les directeurs d’école à se rassembler pour une déclaration publique
et solennelle d’objection de conscience. Il appelle l’opinion publique à ne pas accompagner ce pas décisif
de l’histoire du fichage qu’est l’immatriculation dès la petite enfance.

 Fait à Paris le 8 novembre 2008


Truc 031 ______________________________
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De : SEMAINE SANS PESTICIDES [mailto:semainesanspesticide@free.fr] 
> Envoyé : lundi 17 novembre 2008 16:32
> Objet : "Mâles en péril" sur Arte mardi 25 Novembre

Chères amies, chers amis
Arte va diffuser le mardi 25 novembre à 21 heures un documentaire sur 
les perturbateurs endocriniens :
 "Mâles en péril".
Vous pouvez visitez le site que consacre Arte au film :
 http://www.arte.tv/malesenperil 

Brève présentation du documentaire :
Depuis 50 ans, la production de spermatozoïdes dans l’espèce humaine a diminué en moyenne de 50%. 
Pourquoi ?

Dans les pays occidentaux , le nombre de cancers du testicule ne cesse de croître. Une étude de 2004 montre 
que l’incidence de ce cancer a augmenté de 50% en 20 ans en France.
Pourquoi ?
Le nombre de malformations congénitales de l’appareil reproducteur masculin augmente également.
Pourquoi ?
Des populations de poissons de certaines rivières se féminisent, de plus en plus de malformations 
sexuelles et de cas de stérilité sont observés chez les phoques, les oiseaux, les alligators, les grenouilles… 
Des études sur la faune montrent une dévirilisation croissante.
Pourquoi ? 

Féminisation de la nature d’un côté, diminution du nombre de spermatozoïdes chez l’homme de l’autre : 
des évènements bizarres et inquiétants entre lesquels personne, pendant longtemps, n’avait pensé ou osé établir un lien.

Et si toutes ces observations avaient une origine commune ?

C’est l’hypothèse audacieuse de nombreux scientifiques tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Ils sont persuadés que 
certains facteurs environnementaux sont responsables de ces pathologies et de ces malformations. Au banc 
des accusés, de nombreuses molécules mises sur le marché par l’industrie chimique : PCB, DDT, éthers de glycol, 
phtalates, pesticides… liste non exhaustive de composés chimiques qui agissent sur le système hormonal et qui 
provoqueraient ainsi - peut-être – une féminisation du monde (on les désigne sous le terme un peu barbare 
de « perturbateurs endocriniens »).
La gravité des faits rapportés impose que l’on s’y intéresse de très près. La fertilité, et donc l’avenir de l’humanité est en jeu.
 


Truc 032 ______________________________
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> Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (1789)
>
> Article 11 - La libre communication des pensées et des opinions est
> un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc
> parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de
> cette liberté dans les cas déterminés par la loi.


 Truc 032 bis _____________________________
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"Repérer les leaders d’opinion, les lanceurs d’alerte
et analyser leur potentiel d’influence et
leur capacité à se constituer en réseau..."

CCP n° 2008/57 du 15 octobre 2008 – page 1/8
 
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Secrétariat général
Délégation à la communication
110, rue de Grenelle – 75357 PARIS 07 SP
 
 
Cahier des clauses particulières
CCP n° 2008 / 57 du 15 octobre 2008
 
Appel d’offres ouvert passé en application
des articles 57 à 59 du code des marchés publics

http://www.philippemarx.net/2008/11/veille-dopinion-dans-leducation.html
http://saintdenisdavenir.unblog.fr/2008/11/09/que-pensez-vous-de-ce-document-veille-de-lopinion/
http://collectif-rec.20minutes-blogs.fr/archive/2008/11/12/stazie-francaise.html
http://espace-prive.over-blog.com/archive-11-10-2008.html
 
 Objet : Veille de l’opinion
 
 
Le présent cahier des clauses particulières comporte 8 pages, numérotées de 1 à 8
 
 
CCP n° 2008/57 du 15 octobre 2008 – page 2/8
 
ARTICLE 1 - OBJET DES MARCHES ET MODE DE PASSATION 
Les présents marchés portent sur la veille de l’opinion dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement
supérieur et de la recherche. 
 
Ils sont passés en application des dispositions des articles 57 à 59 du code des marchés publics, relatives
à l’appel d’offres ouvert.
 
 
ARTICLE 2 - ALLOTISSEMENT ET FORME DES MARCHES
L’appel d’offres comporte deux lots. Ils s’agit de marchés à bons de commande passés en application de
l’article 77 du code des marchés publics :
 
Lots Montant estimatif HT
Lot n° 1 : Veille de l’opinion pour le compte du ministère de
l’éducation nationale (MEN) 100 000 € HT/an
Lot n° 2 : Veille de l’opinion pour le compte du ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) 120 000 € HT/an
 
 
ARTICLE 3 - PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHE
Chaque marché est composé des pièces suivantes, par ordre décroissant de priorité :
− l’acte d’engagement et le bordereau des prix ;
− le présent cahier des clauses particulières ;
− le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de fournitures
courantes et de services (approuvé par décret n° 77-699 du 27 mai 1977 modifié) ;
− la proposition du titulaire.
 
 
ARTICLE 4 - DUREE DU MARCHE
Chaque marché est conclu du 1er janvier 2009 ou à partir de la date de notification (si celle-ci est
postérieure au 1er janvier 2009) jusqu’au 31 décembre 2009. Il pourra ensuite être renouvelé pour une
nouvelle période d’une année sans que sa durée totale puisse excéder deux ans.
 
 
ARTICLE 5 - DESCRIPTION DES PRESTATIONS
5.1 Présentation
5.1.1 Objectif 
Le dispositif de veille en question vise, en particulier sur Internet, à :
 Identifier les thèmes stratégiques (pérennes, prévisibles ou émergents)
 Identifier et analyser les sources stratégiques ou structurant l’opinion
CCP n° 2008/57 du 15 octobre 2008 – page 3/8

Repérer les leaders d’opinion, les lanceurs d’alerte et analyser leur potentiel d’influence et
leur capacité à se constituer en réseau
Décrypter les sources des débats et leurs modes de propagation
Repérer les informations signifiantes (en particulier les signaux faibles)
Suivre les informations signifiantes dans le temps
Relever des indicateurs quantitatifs (volume des contributions, nombre de commentaires,
audience, etc.)
Rapprocher ces informations et les interpréter
Anticiper et évaluer les risques de contagion et de crise 
Alerter et préconiser en conséquence
Les informations signifiantes pertinentes sont celles qui préfigurent un débat, un « risque opinion »
potentiel, une crise ou tout temps fort à venir dans lesquels les ministères se trouveraient impliqués.
 
 
 
5.1.2 Sources surveillées 
 
La veille sur Internet portera sur les sources stratégiques en ligne : sites « commentateurs » de l’actualité,
revendicatifs, informatifs, participatifs, politiques, etc. Elle portera ainsi sur les médias en ligne, les sites de
syndicats, de partis politiques, les portails thématiques ou régionaux, les sites militants d’associations, de
mouvements revendicatifs ou alternatifs, de leaders d’opinion. La veille portera également sur les moteurs
généralistes, les forums grand public et spécialisés, les blogs, les pages personnelles, les réseaux sociaux,
ainsi que sur les appels et pétitions en ligne, et sur les autres formats de diffusion (vidéos, etc.)
 
Les sources d’informations formelles que sont la presse écrite, les dépêches d’agences de presse, la
presse professionnelle spécialisée, les débats des assemblées, les rapports publics, les baromètres,
études et sondages seront également surveillées et traitées. 
 
Les interactions entre des sources de nature différente, les passages de relais d’un media à l’autre seront
soigneusement analysés.
 
 
5.1.3 Finalités 
L’analyse attendue des principaux arguments, des critiques et des tendances, à partir du corpus
défini, tous les canaux étant pris en compte, donnera lieu à des notes de synthèse (rapport quotidien,
note de synthèse hebdomadaire, cartographie commentée des acteurs et débats en présence).
 
Plus particulièrement en matière de veille Internet, l’analyse permettra un suivi précis de l’évolution de
l’opinion internaute et des arguments émergents relayés et commentés sur ce canal. 
 
 
 
5.2 Prestations à réaliser
5.2.1 Définition des thèmes
Les thème(s) pérennes ou prévisibles sont prédéfini(s) par la personne publique. Ils varient selon
l’actualité, le calendrier de travail des deux ministères, en fonction des échéances (parlementaires,
médiatiques, événementielles…) auxquelles sont soumis le ministre chargé de l’Education nationale et le
ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
 
Les thèmes émergents sont signalés par le prestataire. Les thèmes émergents seront identifiés dans le
cadre de l’activité de veille Internet qui permettra de mieux anticiper les mouvements d’opinion et les
critiques et de détecter systématiquement les signaux faibles de crise.
 
 
CCP n° 2008/57 du 15 octobre 2008 – page 4/8
Toute nouvelle veille thématique donne lieu à une réunion de lancement, à la constitution du corpus
à observer et analyser, à une cartographie détaillée de ce corpus et des types d’arguments et de
critiques en présence. 
 
Un plan de veille constituera le référentiel commun entre le ministère et le prestataire. Il sera
formalisé et mis à disposition du ministère.
 
 
 
5.2.2 Livrables attendus
La veille est active : quotidienne, hebdomadaire et accompagnée de recommandations (ou non). 
 
La veille doit être avant tout anticipatrice, analytique et synthétique (et non descriptive). Elle
apportera des indicateurs tant qualitatifs que quantitatifs.
 
Plusieurs produits de veille pourront être élaborés suivant une périodicité hebdomadaire,
quotidienne ou autre (à définir en fonction de l’actualité) : 
 la note de veille éducation (tous sujets confondus)
 la note de veille enseignement supérieur (tous sujets confondus)
 la note de veille recherche (tous sujets confondus) 
 la note de veille thématique (un seul sujet couvert)
 la cartographie commentée des acteurs et des débats en présence (un seul thème ou un seul
acteur couvert)
 
Clé de voûte du dispositif de veille, le passage en « mode alerte » visera à transmettre
systématiquement les informations stratégiques ou les signaux faibles susceptibles de monter de
manière inhabituellement accélérée.
 
Les notes de veille pourront porter ou sur l’ensemble des canaux (média traditionnels et Internet
formel et informel) ou être limitées à l’internet (cf. liste des produits au bordereau des prix).
 
Les vidéos, pétitions en ligne, appels à démission, doivent être suivis avec une attention particulière et
signalées en temps réel.
 
Des éléments quantitatifs (nombre d’interventions, nombre de commentaires, mots les plus fréquemment
cités) seront systématiquement inclus. L’audience et l’influence des sources et des relais seront précisées.
 
Aucune donnée brute ne sera transmise. Les informations recueillies seront toujours analysées, recoupées,
synthétisées, mises en perspective, et comparées dans le temps. Les verbatims auront une valeur
d’exemple ou d’illustration. Les synthèses devront être lisibles et facilement appropriables. Une
présentation qui facilite la lecture et l’appropriation, tout en préservant la profondeur de l’analyse et
l’exhaustivité du corpus, sera fortement appréciée.
 
La date et l’heure de réception des notes de veille sera fixée par le ministère. Compte tenu de la nature
même des objectifs du dispositif de veille (mesurer la compréhension des problématiques en particulier
dans les communautés online, détecter les signaux avant-coureurs, identifier les réseaux d’influence) la
date et l’horaire de réception des livrables devront être rigoureusement respectés.
 
Des échanges réguliers entre le prestataire et le ministère pour ajuster les enjeux du moment, commenter
la livraison d’une note et partager les connaissances en matière de veille auront lieu régulièrement. 
 
Lorsqu’un thème sera « clos », le prestataire fournira un document récapitulatif de la veille réalisée
pour aider le ministère à calculer le retour sur investissement pour cette opération. A l’échéance
du marché, le prestataire fournira également un récapitulatif détaillé des prestations réalisées dans
l’année.


 Dernier Truc _____________________________
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Portes ouvertes énergies renouvelables : venez visiter des sites équipés près de chez vous.

Ce week-end, 22 et 23 novembre 2008, le Comité de Liaison des Energies renouvelables (CLER)
organise des portes ouvertes de sites équipés en énergies renouvelables.

Partout en France, plus de 120 sites sont ouverts : maisons individuelles, bâtiments publics, entreprises...

Venez découvrir concrètement le solaire thermique, le solaire photovoltaïque, l’éolien,
la petite hydraulique, la filière bois, les constructions innovantes, des pratiques d’isolation...

Toutes les adresses sont disponibles sur le site :
http://www.cler.org/info/spip.php?rubrique414

Cette initiative est saluée par le Réseau "Sortir du nucléaire".


Fin des Truks

 NB. Si tu/vous ne souhaites(z) plus recevoir de truc en vrac :
 mailto:b.bec@free.fr ?subject=Retrait_liste_Truks_SVP

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