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+ 55 à Lyon et + 642 à Toulouse... nouvelles caméras... Souriez vous serez, plus filmés...

C. Ferrero & Jean-Noël Gros | ladepeche.fr & lagazettedescommunes.com | mardi 3 & jeudi 5 juillet 2012

jeudi 5 juillet 2012


 Lyon étend son système de vidéoprotection, 385 caméras seront en service en 2015
C. Ferrero | lagazettedescommunes.com | jeudi 5 juillet 2012
 Tram et métro : feu vert pour plus de 600 caméras de surveillance
Jean-Noël Gros | ladepeche.fr | mardi 3 juillet 2012



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Lyon étend son système de vidéoprotection, 385 caméras seront en service en 2015
C. Ferrero | lagazettedescommunes.com | jeudi 5 juillet 2012

Le conseil municipal de Lyon a adopté, lundi 2 juillet 2012, un nouveau développement de son dispositif de vidéo-protection pour un budget de 745 000 euros.

Au total, ce sont 55 caméras supplémentaires qui seront mises en service et s’ajouteront aux 261 caméras actuellement en fonctionnement à Lyon, principalement dans le centre-ville. Parallèlement, des programmes d’installation de nouvelles caméras (une cinquantaine) votés l’année dernière seront opérationnels en 2013 à la suite d’une étude de sûreté sur l’évolution et le redéploiement du réseau de caméras dans la Presqu’île, ainsi que sur de nouveaux sites (place du siège de la région Rhône-Alpes, place Lebret à Lyon 8ème, etc). « La ville comptera au total environ 385 caméras d’ici 2015 », précise Didier Delorme, chef de cabinet de Jean-Louis Touraine, Premier adjoint aux déplacements et à la sécurité.

Un budget conséquent - Le budget voté lundi s’inscrit dans le plan d’équipement pluriannuel de la ville qui prévoit 3,7 millions d’euros sur le mandat 2008-2014. Sur la période 2001-2008, la ville avait consacré 6,4 millions d’euros à la vidéosurveillance, un budget plus important incluant la création du Centre de supervision urbaine. Ces budgets ne comprennent pas les frais de personnel, soit 29 agents travaillant en équipe d’une demi-douzaine de personnes.

Sujet récurrent, le rapport coût-efficacité des installations anime le débat sur la vidéosurveillance depuis son installation à Lyon par Raymond Barre en 1998. D’un côté, majorité et opposition municipales votent les programmes comme un seul groupe et se retrouvent pour vanter « une vidéo protection nécessaire et utile », à la fois comme moyen de prévention agissant sur la baisse du taux de délinquance dans les zones télésurveillées, et comme outil de résolution de crimes et délits sur la voie publique. Le maire de Lyon, Gérard Collomb, en a d’ailleurs cité plusieurs exemples lors du vote de la délibération sur la video protection des espaces publics. De l’autre côté, si les élus EELV ne se privent pas pour condamner la vidéosurveillance, les résultats du système ont été mis en cause en 2010 par la chambre régionale des comptes (CRC) qui estime que l’impact de la vidéosurveillance sur la délinquance constatée par la police nationale est de l’ordre de 1%. Tout en épinglant le coût du dispositif, la CRC demandait à la ville de mieux évaluer l’intérêt de la surveillance.

L’efficacité de la vidéoprotection en question - A l’été 2011, le rapport de la Cour des comptes sur la sécurité publique abondait dans le même sens que la CRC Rhône-Alpes-Auvergne en relevant le coût d’un tel dispositif pour une efficacité non avérée et mentionnait les exemples de Lyon et Villeurbanne. Le maire de cette dernière, Jean-Paul Bret, s’en est ainsi emparé pour justifier son opposition à la vidéosurveillance sur sa commune : « de 2003 à 2008, la délinquance de proximité a diminué de 48% à Villeurbanne, dépourvue de vidéosurveillance, soit plus rapidement qu’à Lyon (33%), pourtant dotée d’un dispositif relativement dense ».

Pour sa part et pour répondre à la CRC, la ville de Lyon a lancé fin 2011 une évaluation de sa vidéoprotection sur trois ans confiée à un chercheur-thésard en géographie urbaine, employé à temps plein en contrat Cifre. « C’est une première et un vrai travail scientifique en vue d’une validation non pas seulement quantitative mais qualitative, prenant en compte l’ensemble des données sur les comportements des gens et des personnels, et sur les usages des espaces publics. Il s’agira de montrer le rôle des caméras liées à la centralité urbaine dans le cadre d’une réflexion moderne », indique Didier Delorme, qui insiste également sur « la mise en œuvre raisonnée » de la vidéoprotection à Lyon, soumise à un collège d’éthique. A cet effet, les élus ont aussi voté une délibération sur la « charte éthique de la vidéo protection » où sont précisés et actualisés des éléments pédagogiques et le cadre juridique du système lyonnais.


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Tram et métro : feu vert pour plus de 600 caméras de surveillance
Jean-Noël Gros | ladepeche.fr | mardi 3 juillet 2012

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Le vaste projet prévoit d’ajouter des caméras aux abords des stations de métro./ Photo DDM Nathalie Saint-Affre Tou

La commission consultative chargée d’examiner les projets de vidéosurveillance vient de se prononcer pour le vaste plan d’extension du réseau de caméras de Tisséo.

Sur les quais du métro, comme dans les bus, plus de 1 200 caméras sont déjà en fonction dans le réseau de transports en commun de l’agglomération toulousaine, Tisséo. Des caméras de vidéosurveillance mais surtout des caméras liées au fonctionnement du métro. En 2013 ou 2014, 642 nouvelles caméras - de sécurité celles-ci - devraient être installées.

Réunie vendredi au Capitole, la commission des libertés publiques, formée il y a deux ans et incluant élus de la majorité et de l’opposition, préfet, procureur de la République, représentant de la Ligue des droits de l’homme…, s’est prononcée en faveur de ce vaste projet d’extension. Présidente de la commission, l’ancienne directrice de Sciences-Po, Laure Ortiz, contactée hier, a dévoilé le contenu de cet avis.

En mars, le syndicat mixte des transports en commun (SMTC-Tisséo) avait présenté ce projet imposé par la loi sur la sécurité intérieure de 2007 pour la prévention de la délinquance et du terrorisme. Le passage devant la commission des libertés publiques avait alors été jugé nécessaire.

Aux abords des stations

Si les membres de la commission ont validé les implantations, ils se sont penchés plus attentivement sur les 148 des 642 caméras susceptibles de filmer aussi la voie publique. Ces cas ont été examinés hier par un groupe restreint, plans à l’appui, au siège de Tisséo. Le projet prévoit de nouvelles caméras pour les entrées et sorties des ascenseurs et escaliers, mais aussi pour les espaces entre la sortie du métro et le bus par exemple (aux Argoulets, à Balma, à Ramonville…). Ou aux abords des stations. La commission a alors souhaité que leur champ de vision soit réduit. En clair, elle distingue l’usager des transports du simple piéton. Aux abords des stations, elle a fixé une limite de trois mètres, ce qui inclurait les attroupements. Une seconde restriction porte sur les horaires qui, pour les « sages », doivent coïncider avec ceux des transports en commun.

Un avis écrit et motivé doit à présent être adressé à Tisséo. Aux élus de lancer ensuite le projet.


Pargaminières : c’est oui

La commission des libertés publiques, lors d’une précédente réunion, a émis un avis favorable pour les trois caméras de la rue Pargaminières qui pourraient donc voir le jour à la suite des actuels travaux entrepris jusqu’en 2013, et si le maire suit cet avis. Pour l’heure, c’est son opposant, Jean-Luc Moudenc, qui la semaine dernière, sur son blog, stigmatisait la lenteur du processus.

Jean-Noël Gros



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