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J’aime pas les riches : ils nous coutent cher !

Olivier Cabanel & Sheila McCarron | agoravox.fr & parti-socialiste.fr | mardi 10 janvier & mardi 26 juin 2012

mardi 26 juin 2012


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 J’aime pas les riches !
Olivier Cabanel | agoravox.fr/ | mardi 26 juin 2012
 Les riches nous coûtent cher
Sheila McCarron | sheilamccarron.parti-socialiste.fr | mardi 10 janvier 2012




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J’aime pas les riches !
Olivier Cabanel | agoravox.fr/ | mardi 26 juin 2012

On se souvient de cette phrase prononcée par le candidat socialiste à la présidentielle, et maintenant qu’il est élu, comment va-t-il le prouver ?


David Cameron, le premier ministre britannique, a proposé de dérouler le tapis rouge afin d’accueillir les plus fortunés de notre pays, histoire de leur faciliter la vie, de leur trouver des logements dignes de leur statut, des écoles de qualité pour leurs enfants, et des banques sympas pour leur fortune, prouvant ainsi que les paradis fiscaux ont la vie dure. lien

D’ailleurs, selon le mensuel suisse « Bilan  », il y aurait, parmi les français les plus riches, 44 familles déjà installées chez nos voisins helvètes, et leurs fortunes varient de 4 milliards à 80 millions d’euros.

De Wertheimer (Chanel) à Hechter, en passant par Castel, Primat (Schlumberger), Rotschild, Peugeot, Lescure (Seb, Tefal, Rowenta, Krups, Moulinex, Calor), Bich (Bic), Mimran, Louis-Dreyfus, Berda (AB-Prod), Despature (Damart), Murray, Puech (Hermes), Defforey et Fournier (Carrefour), Zorbide (Lancel), Zannier (Z, Kenzo, Kokkaï, Oxbow, Chipie), Lejeune (Seita), Jabre, Harari, Taittinger, Pereyre de Nonancourt (champagne Laurent-Perrier), Dumont (Grand Frais), Lacoste, Cohen (Sogeti), Bru-Magnier (laboratoire UPSA), Reybier (cochonou, Aoste, Justin-Bridou), Duménil (Acanthe Développement), Kampf (Capgemini), Moineville (réseau câblé de France), Sacharia (Vinci), Montfalcon de Flaxieu (Maxiris), Picart (Buffalo Grill), Pigozzi (Simca), Bleustein-Blanchet (Publicis), Roussel, Hersant, Dubrule (Accord), Jean Louis David, Maurice et David Giraud (Pierre & Vacances), Guerlain, Ducros, DeWitt, Dominique Fremont (Mauboussin), ces familles représentent à elles seules entre 24,235 et 30,650 milliards d’euros planqués bien au chaud en Suisse. lien

Leur nombre devrait augmenter bientôt puisque, quelques temps avant les élections, Pierre-Alain Guillaume, avocat genevois spécialisé dans la « délocalisation », a déclaré : « nous avons une demande en forte hausse en provenance de France, des clients qui ont fait le choix de s’établir en Suisse, ainsi que des personnes qui nous mandatent pour vérifier la faisabilité et les conditions d’un établissement en Suisse  ». lien

Hervé Falciani, avait établi une liste de 4000 français dont les avoirs en Suisse se montent à 6 milliards d’euros, et la communication de leurs noms à l’administration n’a été guère productive, même si Eric Woerth s’était félicité à l’époque d’avoir obtenu 20 régularisations, oubliant au passage les 3980 exilés fiscaux restants. lien

Pourtant, selon d’autres sources, le nombre d’exilés fortunés serait plus important, passant de 3106 à 5445 entre 1999 et 2010, et la Suisse n’a manifestement aucun état d’âme, accueillant à bras ouverts les victimes des 75% d’imposition sur les très hauts revenus, d’autant que ceux qui sont déjà sur le territoire helvétique, ont rapporté 554 millions d’euros de recettes fiscales en 2010. lien

Ce n’est manifestement que la partie visible de l’iceberg : les paradis fiscaux ne se limitant pas à la seule Suisse.

Le Comité Citoyen pour une Europe Solidaire en a établi le constat en 25 pages dans un rapport que l’on peut découvrir sur ce lien ; Dans cette étude pointue, on apprend que les particuliers du monde entier détiendraient plus de 11 500 milliards de dollars dans les paradis fiscaux, et que derrière cette page noire de la finance mondiale, c’est le blanchiment de l’argent du crime qui est montré du doigt.

Des Bahamas, au Vatican en passant par le Liechtenstein, les Iles Caïman, le Royaume Uni, l’Irlande, le Panama, Costa Rica, la Suisse, Les Bermudes, Singapour, le Delaware (USA), Hong Kong, et le Luxembourg, les exilés fiscaux n’ont que l’embarras du choix, et le magazine « Forbes » à publié en 2010 la liste des 10 « meilleurs » paradis fiscaux dans le monde. lien

Que l’on se rassure, il reste encore quelques milliardaires en France, et le magazine « Challenges » à publié la liste des 500 premières fortunes professionnelles françaises. lien

On se souvient de la promesse réitérée tout le long du mandat de Sarközy de s’en prendre aux paradis fiscaux, et on a vu son efficacité. lien

L’ex-président français évoquait une amende de 5% sur le montant des sommes cachées, correspondant à 300 millions d’euros. lien

Nous allons voir comment son successeur va s’y prendre.

Va-t-il supprimer le bouclier fiscal qui à couté en 5 ans au pays plus de 3 milliard d’euros, au seul bénéfice de 14 000 nantis ? lien

Il a décidé d’établir un barème maximum destiné au salaire des grands patrons du service public, lequel ne devrait pas être plus de 20 fois le SMIC, (lien) mais ne faudrait-il pas appliquer aussi cette mesure à leurs proches collaborateurs, sinon ceux-ci pourraient finalement gagner plus que leur directeur. lien

Ne pourrait-il y avoir des mesures semblables dans le secteur privé ?

Mais, puisque charité bien ordonnée commence, dit-on, par soi même, les économies pourraient aussi se faire ailleurs, au sein des élus, par exemple.

François Hollande a certes décidé de baisser de 30% son salaire, ainsi que celui de ses ministres, mais quid des députés, et des sénateurs ?

Ils sont, on le sait, 577 à siéger sur les bancs de l’Assemblée Nationale, 348 au Sénat, et dans un sondage publié le 1 avril 2012 dans « le Figaro » on apprend que 32 965 français ont dit « oui », à 95,77% à une diminution du nombre de députés en France. lien

Comment ne pas les comprendre, si l’on compare ce chiffre avec la centaine de députés Russes, ou aux USA qui, pour 300 millions d’habitants, n’ont que 100 sénateurs et 435 représentants.

Nous pourrions donc nous priver d’au moins la moitié de nos sénateurs et de nos députés, d’autant que ceux-ci ne se privent pas d’absentéisme dans leurs assemblées respectives.

L’économie réalisée serait loin d’être négligeable, car outre le salaire, il faut tenir compte des autres avantages de ces élus.

En diminuant par deux le nombre des ministres, des sénateurs, des députés, l’économie réalisée serait en 5 ans de 180 millions d’euros. lien

Si le salaire de tous ceux-ci était baissé d’un tiers, on économiserait 60 millions supplémentaires, et encore plus en supprimant les avantages consentis aux uns et aux autres.

Et quid du parachute en or des députés, mis en place par Jean Louis Debré, qui permet au non réélus de toucher leur indemnité parlementaire pendant 60 mois après leur éviction ?

Elle correspond à 725 640 euros par élu au chômage. lien

Ajoutons-y l’indemnité parlementaire attribuée aux élus en place, qu’ils peuvent dépenser comme ils le veulent, sans la moindre justification, ce qui scandalise à juste titre les élus suédois, et qui s’élève à 5 885 € mensuels pour les députés, et 6 209 € pour les sénateurs, soit pour 5 ans, plus de 200 millions pour les députés, et près de 130 millions pour les sénateurs. lien

Au total, entre les amendes citoyennes qui devraient pénaliser les milliers d’exilés fiscaux et les économies réalisables en réduisant le nombre, le salaire, et les avantages des « grands » élus, feraient des milliards d’euros que les 8 millions de français qui sont sous le seuil de la pauvreté seraient heureux de se partager plutôt de se contenter d’une petite hausse du SMIC.

On ne peut que se réjouir des 2% d’augmentation de celui-ci, d’autant qu’il n’avait pas bougé depuis 5 ans, mais ça parait bien modeste comparé aux énormes gaspillages pratiqués ailleurs. lien

En effet, d’autres économies sont possibles.

Des milliards s’envolent à destination de l’armée, comme ceux consacrés aux 4 sous marins nucléaires livrés récemment, et qui nous ont couté 24 milliards en septembre 2010. lien

Et quid des Rafales, cet avion qualifié de « fleuron » de notre industrie de guerre, mais qui est invendable en raison de son prix, au point que l’ancien gouvernement a du en acheter pour 5 milliards d’euros, lesquels s’ajoutent aux 11 milliards déjà dépensés précédemment pour ce même avion ? lien

Au chapitre de l’argent jeté par les fenêtres, ajoutons-y pour la bonne bouche, les 4 milliards de dépassement pour l’EPR finlandais, qui ne devait en couter que 3, et qui passera probablement la barre des 7 milliards, sachant que ce dépassement est par contrat à la charge de la France. lien

Quid du démantèlement des vieilles centrales nucléaires provisionné à seulement 10% de sa valeur ? Des projets d’enfouissement de déchets radioactifs passés maintenant à 35 milliards ? lien

Et que dire des augmentations régulières et importantes de nos factures mensuelles ?

En quelques années, ça a été pour le gaz, 20%, pour le forfait hospitalier : 26%, le fuel domestique : 21%, le péage des autoroutes : 5,6%, les pates : 17%, le pain : 7%, il n’y a guère que le jeton de caddie qui est resté à 1€. lien

N’y a-t-il pas la possibilité de règlementer ça ?

Il ya donc du pain sur la planche, et nous serons fixés le 3 juillet prochain des décisions qui seront prises par le nouveau gouvernement, car comme dit mon vieil ami africain : « le maïs ne gagne pas contre la poule ».

L’image illustrant l’article provient de « laresilience.hautefort.com »

Merci aux internautes pour leur collaboration efficace.

Olivier Cabanel

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Les riches nous coûtent cher
Sheila McCarron | sheilamccarron.parti-socialiste.fr | mardi 10 janvier 2012

Déjà que le bouclier fiscal et autres niches me font bondir, ma conviction viscérale est illustrée par des chiffres parlants dans un article excellent de Rue89, qui parle de la proposition de François Hollande d’en finir avec le quotient familial pour le calcul des impôts. Je reprends ci-dessous l’ensemble de l’article :

« Oui, un enfant de riches coûte plus cher à l’Etat qu’un enfant de pauvres

Renaud Février, Journaliste

Pour justifier la réforme du quotient familial de Hollande, son conseiller Michel Sapin argue que le système actuel favorise les familles aisées. Rue89 a fait les comptes.

Michel Sapin, chargé du projet présidentiel de François Hollande, était mardi sur LCI pour expliquer le choix de son champion de « rapprocher », voire fusionner, la CSG, contribution sociale généralisée, et l’impôt sur le revenu.

Le député de l’Indre, qui multiplie depuis quelques jours ses apparitions médiatiques, s’en est pris au quotient familial, que le PS remplacerait bien par un crédit d’impôt forfaitaire pour chaque enfant. Une telle réforme permettrait aux parents qui payent peu ou pas d’impôts sur le revenu de profiter eux aussi du coup de pouce de l’Etat. Michel Sapin :

« Aujourd’hui, un enfant de riches, ça apporte beaucoup plus de baisse d’impôts qu’un enfant de pauvres. Est-ce normal ? Non. Il faut faire en sorte que ce soit juste. »

Mais que rapporte (ou coûte) au juste un enfant de riches ? Et un enfant de pauvres ?

Enfant de riches

Prenons un couple de « riches » qui gagne, selon le seuil avancé par François Hollande en 2007, 8 000 euros par mois : 4 000 euros par personne. Ce couple dispose donc d’un revenu annuel de 96 000 euros.

Sans enfant, il devrait s’acquitter, selon un simulateur disponible sur le site de l’administration fiscale, de 14 787 euros d’impôts au titre de l’impôt sur le revenu.

Imaginons à présent qu’il ait trois enfants à charge, âgés par exemple de 2, 8 et 16 ans. Le nombre de parts du foyer fiscal passe de deux à quatre et le montant du chèque au Trésor public chute alors à 6 740 euros, soit une « baisse » d’impôt de 8 047 euros !

Le couple bénéficie par ailleurs d’une réduction d’impôt pour frais de scolarisation de son aîné de 183 euros.

Si le couple engage un professeur à domicile pour ses enfants, il peut également bénéficier d’un crédit d’impôt. Montant : 7 500 euros maximum si le salaire du prof atteint 15 000 euros par an (soit 1 250 euros par mois).

Si le couple a recours à une garde d’enfant hors du domicile, pour son plus jeune enfant, il peut obtenir un second crédit d’impôt d’une valeur maximum de 1 150 euros.

Economies réalisées : 16 880 euros sur l’année.

Enfant de pauvres

Prenons maintenant un autre couple, avec le même nombre d’enfants, dont le revenu mensuel serait de 2 400 euros (deux salaires de 1 200 euros). Salaire annuel : 28 800 euros.

Ce couple ne paye pas l’impôt sur le revenu. Impossible donc de faire baisser, grâce à ses enfants, le montant du chèque dû à l’administration fiscale, ni d’obtenir de réduction d’impôt pour frais de scolarisation.

Le couple peut lui aussi obtenir un crédit d’impôt s’il emploie un professeur à domicile. Encore faut-il qu’il puisse le faire… Et quant à payer celui-ci 15 000 euros par an alors qu’il ne dispose que d’un salaire annuel de 28 800, c’est peu probable.

Le couple pourra par contre lui aussi obtenir un crédit d’impôt s’il a recours à une garde d’enfant hors du domicile de 1 150 euros.

Economies réalisées : 1 150 euros sur l’année.

Sapin est donc dans le vrai.

Et les prestations familiales ?

Certains pourraient lui opposer le fait que l’enfant de pauvres apporte à ses parents plus d’aides sociales que l’enfant de riches.

Vérifions. Plusieurs aides sociales sont liées à la présence d’enfants au sein d’un foyer. Elles ne sont pas toutes cumulables et correspondent parfois à des situations très particulières.

Certaines sont communes à toutes les familles. C’est le cas :

Aux économies réalisées par le couples de « riches », il faudrait donc ajouter 286,44 euros mensuels d’allocations familiales et 452,22 euros d’aide mensuelle pour la prise en charge par une assistante maternelle du plus jeune des enfants.

Total annuel des aides familiales et baisse d’impôt pour cette famille « riche » : 25 743,92 euros.

D’autres aides dépendent des ressources des parents. Un couple dit « pauvre » peut ainsi toucher :

Les parents « pauvres » d’un enfant de moins de 3 ans peuvent aussi recevoir :

Un parent qui élève seul son ou ses enfants peut, par ailleurs, bénéficier du RSA (Revenu de solidarité active) avant d’avoir ses 25 ans.

Si le deuxième parent est décédé ou s’il n’a pas reconnu l’enfant, le parent seul peut recevoir 88,44 euros par mois au titre de l’allocation de soutien familial.

Afin d’illustrer cela, reprenons notre couple de « pauvres » et ses trois enfants en imaginant que ces derniers soient âgés, eux aussi, de 2, 8 et 16 ans. Le couple pourrait donc toucher, en aides communes à tous les couples et en aides spécifiques aux couples « pauvres » :

  • des allocations familiales à hauteur de 286,44 euros par mois ;
  • une allocation de rentrée scolaire de 284,97 euros pour le cadet et de 311,11 euros pour l’aîné ;
  • une allocation de base, pour le petit dernier, de 180,62 euros par mois (qui n’est pas cumulable avec le complément familial) ;
  • une aide pour la prise en charge du plus petit par une assistante maternelle hors du domicile : 565,27 euros par mois.

Total annuel des aides familiales et crédit d’impôt pour cette famille « pauvre » : 14 134,04 euros.

Michel Sapin a toujours raison : un enfant de riches rapporte plus qu’un enfant de pauvres. Et « coûte » plus cher à l’Etat. »

CQFD !

Sauf qu’en face, chez l’UMP, on n’est pas d’accord. Je reprends un article de ‘Les Nouvelles News’ (www.lesnouvellesnews.fr) :

« Sur France 2, mardi matin, Valérie Pécresse estimait que la suppression du quotient familial serait « un coup de massue pour les classes moyennes et un coup de massue pour les familles ». Selon la ministre du Budget, le projet socialiste serait défavorable à 3,5 millions de familles.
Et la ministre oublie tout le reste. De dire que ces trois millions et demi de familles qui y perdraient au change sont les plus aisées. Que les gagnants, qui sont les plus pauvres, seraient plus nombreux que les perdants. Que son propre ministère juge cette réforme égalitaire.

Vous avez dit social ?

A partir de 40 000 euros de revenu brut annuel, soit « à partir de 3 SMIC », souligne Valérie Pécresse, les ménages seraient lésés par la suppression du quotient familial. Apparemment, à ses yeux, seuls comptent ces familles (les « riches », aurait dit François Hollande il y a 5 ans). Pourtant, plus des deux tiers des ménages français ont un revenu annuel inférieur à 40 000 euros.

Le quotient familial est une « conquête sociale », tonne encore Valérie Pécresse. Elle l’était peut-être en 1945, mais elle est aujourd’hui très largement favorable aux plus aisés. Et c’est son propre ministère qui le souligne, dans une note dévoilée lundi. Vous avez dit social ?
Plus près de la réalité, mais tout aussi choqué, Laurent Wauquiez, ministre de l’enseignement supérieur se lamente : « Quel que soit le scénario retenu, les classes moyennes aisées en seront évidemment les grandes perdantes ». Oui, et c’est pourquoi une telle réforme serait la plus susceptible de réduire les inégalités, dit encore la note de Bercy.

Mépris de 70 % des Français

Le pire n’est pas que ces ministres s’attaquent à ce projet de réforme. C’est de bonne guerre, et leur électorat se trouve majoritairement dans ces classes aisées. Le pire est qu’avec leurs arguments ils méprisent la grande majorité des Français. Ces 70% dont le ménage gagne moins de 4 000 euros par mois. Le tout, sans que les éditocrates* (qui, eux non plus, ne doivent pas imaginer qu’une famille puisse gagner moins de 4 000 euros par mois) viennent rappeler ces vérités. »







Voir en ligne : J’aime pas les riches !

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