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Radars tronçons, comment ça marche

maxisciences.com | mercredi 20 juin 2012

mercredi 20 juin 2012

Dans la rubrique "On arrête pas le progrès" :
Alors qu’un radar "traditionnel" ne flash que les véhicules en "infraction",
le radar tronçon " « lit les plaques minéralogiques de chaque voiture passant devant lui.
Il les enregistre et note également l’heure de passage des véhicules »...


Pour plus de sécurité (routière ?) nous aurons probablement un jour un radar tronçon à chaque coin de rue...





Radars tronçons, comment ça marche
| maxisciences.com | mercredi 20 juin 2012

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Le premier radar tronçon, également appellé radar de vitesse moyenne, est posé aujourd’hui dans un tunnel contournant Besançon, sur la commune de Beure, dans le Doubs. Maxisciences vous explique comment fonctionne cette nouvelle arme anti-accident.

Ce nouveau radar du Doubs est le premier représentant d’un nouveau genre de dispositif de prévention routière, et vise à contrôler, sur une distance moyenne, la vitesse de déplacement d’un véhicule donné S’il dépasse la vitesse autorisé, il est flashé par un deuxième radar. Déjà utilisé chez nos voisins italiens, anglais, norvègiens et allemands, il donne des résultats impressionnants : une baisse de 50 % de la mortalité sur les parcelles routières sur lesquelles il est utilisé. Avec ces nouveaux radars tronçons, l’Etat espère passer sous la barre des 3.000 morts sur les routes en 2012. Le système se décompose en deux dispositifs, placés à un dizaine de kilomètres l’un de l’autre. Le premier radar enregistre les plaques minéralogiques des voitures passant devant lui : c’est le système SCALP (Système de Lecture Automatique de Plaques). Munis de capteurs et placés à des endroits stratégiques (bords de route, panneaux d’indication...), cet enregistreur prend la forme d’une petite caméra, très discrète pour le routier passant au-dessous ou à côté d’elle. Il active un rayon infrarouge et lit les plaques minéralogiques de chaque voiture passant devant lui. Il les enregistre et note également l’heure de passage des véhicules. par la suite, il transmet les information à une autre caméra qui se chargera, elle, de vérifier l’heure de passage des voitures déjà enregistrées par le premier radar. Si un conducteur passe à l’heure prévue au deuxième tronçon, rien ne se s’exécute. Si, par contre, le conducteur arrive trop vite, chronologiquement par rapport à la vitesse autorisée, à la deuxième zone d’examen, alors un rapport est transmis directement à un serveur central, en GPRS. Le serveur se chargera alors de produire un constat de vitesse moyenne pratiquée par le conducteur fautif.

De nombreux avantages, peu d’inconvénients

Intérrogé par le site ladepêche.fr, la CETE, l’organisme qui a élaboré les dispositifs, explique que ces nouveaux radars disposent de nombreux avantages par rapport à leurs homologues automatiques classiques. D’un point de vue technique tout d’abord : ces radars sont facilement transportables, et disposent d’une autonomie de plusieurs heures. Le deuxième point positif est plus pragmatique : le modus operendi, lui-même, éviterait aux voitures de ralentir trop brusquement comme c’est souvent le cas avec les radars classiques. Le Ministère de l’Intérieur analysant ce fait en janvier 2010 déjà.

Pour l’instant, ces radars seront placés de façon préventive sur le territoire, et non répressive. Ils doivent passer une série de test jusqu’au mois d’août, où ils pourraient entrer pleinement dans leur fonction. Un deuxième radar devrait être implanté en Loire atlantique à la fin juin, puis un autre, dans le Lot-et-Garonne en juillet, à Pujols. Une quarantaine de radars de ce type sont attendus sur les routes de France d’ici la fin de l’année.




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