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La bourse ou la vie.

Gérard Charollois | ecologie-radicale.org | dimanche 3 juin 2012

dimanche 3 juin 2012

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La bourse ou la vie.
Gérard Charollois | ecologie-radicale.org | dimanche 3 juin 2012

La prolifération cacophonique de candidatures écologistes dans les circonscriptions électorales, en ce mois de juin, la présence de ministres VERTES qui n’ont jamais parlé du vivant, ne doivent pas faire illusion.
La presse, les commentateurs, les hommes politiques de cette saison radotent : argent, dette, finances publiques, monnaies, austérité, croissance, production industrielle.
Cette société souffre d’une névrose collective obsessionnelle : le fric.
Croulant sous l’excès des marchandises produites, incapable de redistribuer ce superflu de richesses équitablement et d’échapper à la boulimie de consommation, elle en oublie l’essentiel : la vie.
L’homme contemporain est ce voyageur amnésique qui oublierait le terme de son voyage mais que n’occuperait que la contemplation fascinée de ses valises.
Or, que valent l’argent, la dette, la finance publique, la monnaie pour celui qui doit mourir.
L’abrutissement médiatique évacue cet essentiel : le rapport au vivant, à la souffrance et à son antidote l’hédonisme.
Pas un mot sur la Protection de la Nature, sur la condition animale, sur la lutte contre les maladies.
La vie est la grande absente des débats publics tournés vers ce qui détruit et dégrade.
Cet abaissement moral se reflète dans l’émergence de partis et groupuscules de droite prônant ouvertement les valeurs du pétainisme qu’avaient escamoté durant une cinquantaine d’années les crimes et malheurs générés par ces pensées après leur défaite de 1945.
La générosité, la volonté d’adoucir les relations humaines, la préférence des bons sentiments contre les aspirations au rejet et à la haine marquèrent les décennies qui suivirent la défaite du conservatisme hargneux.
Les peuples oublient vite les leçons que l’Histoire leur inflige.
Elles sont loin les années 1960 et nous voici revenus aux années 1930 avec les mêmes thèmes, les mêmes idéologies réactionnaires.
Cela promet des lendemains qui ne chantent guère.
Pendant ce temps, la nature se meurt, les animaux sont torturés, massacrés, ignorés dans leurs identités d’êtres sensibles et les hommes vénèrent le dieu Argent, sans oublier quelques autres qui leur enseignent la soumission et l’obscurantisme.
Dissipons ces divinités funestes et proclamons la solidarité des vivants dans leur combat contre les épreuves physiques et morales.
A propos de défense du vivant impliquant l’abolition de la chasse et l’éducation au respect d’autrui, je préconise l’absolue interdiction pour tout particulier de détenir une arme à feu.
Un individu qui a besoin de contempler, chez lui, un outil de mort est un individu inquiétant et affecté d’une psychopathie.
Mettons le refus de la violence, sous toutes ses formes, à l’ordre du jour.
La vie d’abord !
Assez de cet économisme ressassé !

Gérard CHAROLLOIS

<CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.


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