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Éthylotest obligatoire ou le lobiing efficace de "Contralco"

Lu & Christiane Bayard | lequipement.fr & liguedesconducteurs.org | vendredi 9 mars & mardi 3 avril 2012

mercredi 4 avril 2012

 Éthylotest obligatoire : Jackpot pour Contralco
Lu | lequipement.fr | vendredi 9 mars 2012
 Le nouveau business de la sécurité routière ou l’arnaque de l’éthylotest ... !!!
Christiane Bayard | liguedesconducteurs.org | mardi 3 avril 2012



Éthylotest obligatoire : Jackpot pour Contralco
Lu | lequipement.fr | vendredi 9 mars 2012

Un éthylotest non usagé par véhicule motorisé, ça en fait des ballons à acheter. Et donc à vendre. En cherchant à savoir qui profitera de ce gâteau, on découvre un quasi-monopole mais surtout une association à but non lucratif étonnante. Surtout par la liste de ses membres.

C’est officiel depuis quelques jours, dès le 1er juillet, « tout conducteur d’un véhicule terrestre à moteur, à l’exclusion d’un cyclomoteur, doit justifier de la possession d’un éthylotest, non usagé, disponible immédiatement ». On l’a déjà expliqué, ceci imposera d’en acheter deux, pour toujours pouvoir en présenter un non utilisé. Si d’un côté, les utilisateurs protestent, il y en a qui vont se frotter les mains. Car en France, ce marché est un quasi-monopole. Et le grand gagnant s’appelle Contralco.

Une mesure bienvenue pour Contralco

Avec 36 millions d’automobiles à équiper ainsi que 1 à 2 millions de deux-roues, le jackpot est assuré ! En effet, il va falloir rapidement fournir plus de 72 millions d’éthylotests. Éthylotests qui périment au bout de deux ans. Avec un prix de vente moyen de 1 €, voilà 72 000 000 € que vont pouvoir se partager les acteurs du marché tous les deux ans. Et ce marché, Contralco en représente 90 %.
Basée dans l’Hérault, cette société de 61 employés est la seule entreprise française à produire et vendre des éthylotests, électroniques ou à usage unique. En 2008, la vente de 13 millions d’éthylotests a permis à Contralco d’afficher un chiffre d’affaires de près de 5 700 000 €. Fournisseur officiel de la Police et de la Gendarmerie, Contralco précise que les Forces de l’Ordre ne représentent que 35 % de son activité quand le grand public plafonne à seulement 25 %. Bonne nouvelle, le nouveau Code de la Route va changer ça, en multipliant les ventes par plus de 5.

Un but non lucratif ?

« Nous voulons provoquer la demande, avec de nouvelles façons de travailler le produit », résume Éric Condesse, président de Contralco. Et pour provoquer cette demande, une association à but non-lucratif a été créée en juillet 2011 : I-Tests.
Sa mission est indiquée dans ses statuts : « agir en faveur du développement des systèmes et dépistages d’alcool, à toutes heures et en tous lieux » et apporter une « expertise technique au service des institutions et associations de prévention en formulant des propositions d’évolutions règlementaires et législatives pour le développement de la prévention des addictions liées à la consommation abusive d’alcool ».
Ses membres ont en revanche des intérêts relativement lucratifs dans l’affaire (voir la liste en fin d’article). On y voit clairement que cette association regroupe des entreprises qui font commerce d’éthylotests, chimiques ou électroniques. On imagine mal une telle association ne pas faire son maximum pour imposer l’utilisation d’éthylotests pour chaque véhicule motorisé, malgré un statut précisant que le profit n’est pas le but premier.

Un coût modéré mais régulier

Alors que des voix s’élèvent déjà devant le peu d’utilité réelle de la mesure, on parle moins des soucis techniques qui vont se poser. En effet, les éthylotests à usage unique périment en 18 à 24 mois mais sont également très sensibles aux écarts de température. Dans un habitacle de voiture garée en plein soleil, la température grimpe très vite. De même sous les selles de motos ou scooter, sans parler des échappements hauts. Dans ces conditions, faudra-t-il être prudent et changer les éthylotests plusieurs fois dans l’année ? Si oui, le marché devient très juteux. Si non, les éthylotests seront inutilisables... et donc inutiles. Contralco précisait récemment travailler « avec des députés pour voir comment l’éthylotest pourrait être considéré comme un produit de prévention et se voir appliquer un taux de TVA à 5,5 %. » Car en étant taxé à 19,6 %, et bientôt 21,2 %, le jackpot est multiple.

Association I-Tests, la liste des membres


Liste des adhérents, membres actifs et suppléants :






Le nouveau business de la sécurité routière ou l’arnaque de l’éthylotest ... !!!
Christiane Bayard | liguedesconducteurs.org | mardi 3 avril 2012

Voilà un scandale qui, s’il était connu d’un grand nombre de Français, ferait sans doute une onde de choc à travers tout le pays...

Vous savez sans doute que le gouvernement a récemment publié un décret qui oblige chaque automobiliste à détenir dans sa voiture un éthylotest – enfin deux, l’un pour se tester en cas de doute, et l’autre à présenter aux gendarmes en cas de contrôle.

Officiellement, le but est de lutter contre l’alcoolisme au volant. Tout le monde aimerait voir moins de drames sur la route liés à l’alcool, c’est incontestable. Mais je vais vous montrer qu’il s’agit de bien autre chose ici...

L’affaire est tellement scandaleuse qu’il fallait absolument que je vous informe !

Alors, voilà ce qui se passe :

En juillet, une association, "I-Test" se crée pour militer en faveur d’éthylotests obligatoires dans toutes les voitures. Ils interpellent le Ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, et hop quelques mois plus tard le décret sort. La nouvelle infraction est créée, avec une amende de 17 euros à la clef.

Quand on sait qu’il faut des années d’habitude pour obtenir quoi que ce soit quand on est une association, nous avons été saisis par cette rapidité !

Vous le savez, ici à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons depuis plus de trois ans sur la répression routière – il ne nous a pas fallu longtemps pour découvrir le pot aux roses !

Qui sont les membres de cette "association" ? S’agit-il, comme on aurait pu le croire, d’un collectif de familles qui ont perdu un proche sur la route à cause d’un chauffard qui avait trop bu ?

Pas du tout : ce sont tout simplement... des fabricants d’ethylotests ! Le Président de "l’association" est chargé de mission chez Contralco, le plus grand fabricant d’éthylotests chimiques (les fameux "ballons").

Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !

Le calcul est vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests à 1€ pièce = 76 millions d’euros garantis dès l’application du décret en juillet prochain.

Mieux : le décret comporte une obligation de norme NF pour les éthylotests... norme que cette entreprise est la seule à avoir !

Voilà : un marché juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à une grosse entreprise...

... Et nous, on vient nous dire que c’est pour notre sécurité ? Et que si l’éthylotest venait à manquer dans notre boîte à gants, ce serait tellement grave qu’on devrait payer une amende ?

Franchement, de qui se moque-t-on ?

C’était déjà la même chose avec les radars : au départ ils sont venus nous dire que c’était pour notre sécurité, et il n’y avait pas de raison de ne pas y croire. Enfin, au début...

Car vu les bénéfices colossaux que raflent maintenant, chaque année, les grandes entreprises qui installent et entretiennent les radars (plus de 200 millions d’euros par an, directement issus de vos PV), qui peut encore venir nous parler de sécurité ??

Année après année, les pouvoirs publics tirent un peu plus sur la corde, en se disant que ça va passer, que les Français ne vont rien dire... Alors depuis 2003 et la mise en place des premiers radars vitesse, on a eu les radars feu rouge, les radars tronçon, les radars discriminants, les radars "zones de chantier", les radars mobiles embarqués dans des véhicules en mouvement, etc... L’Etat fait rentrer de plus en plus d’argent, et la cagnotte des entreprises productrices de radars gonfle, gonfle...

Ces entreprises sont devenues tellement puissantes que, désormais, elles ne se cachent même plus pour faire leurs magouilles : le fameux lobbyiste qui vient d’obtenir le marché du siècle, avant de se lancer dans le business de l’éthylotest, dirigeait une société de radars ! C’est même lui qui a vendu les premiers radars feu-rouge au gouvernement !

Quelques entreprises bien placées veulent grossir facilement leur chiffre d’affaire sans prendre de risque, ils sollicitent les pouvoirs publics, lesquels nous jouent la carte de la sécurité routière, et hop le tour est joué, le business est installé, et vous êtes ses clients forcés.

Comment en est-on arrivés là ? Tout simplement parce qu’à chaque fois qu’ils tiraient un peu plus sur la corde, aucune voix ne s’élevait assez fort pour que ça fasse scandale et que ça s’arrête.

Mais tout cela n’a que trop duré : quel autre business vont-ils réussir à implanter demain ? L’éthylotest anti-démarrage obligatoire dans toutes les voitures (coût : 1000 euros par véhicule) ? Des boîtes noires comme dans les avions, ou la géolocalisation obligatoire ?

Ne vous en faites pas pour eux : ils trouveront toujours un prétexte de sécurité routière pour donner mauvaise conscience à ceux qui voudraient contester.

En vérité, c’est eux qui devraient avoir honte de leurs pratiques. Agiter sous le nez des gens des images horribles d’accidents, profiter du deuil des familles des victimes, pour engraisser un business juteux, ce sont des pratiques inqualifiables ! Mais tant que des millions de Français ne leur auront pas fait savoir à quel point ils sont indignés, rien ne les arrêtera.

Notre atout, en tant que simples citoyens, c’est que les élections approchent et qu’aucun candidat ne peut se permettre d’ignorer la colère de plusieurs millions de Français. Nous devons mettre, sur chacun des candidats en campagne, une pression telle que le Président qui sortira des urnes n’aura pas d’autre choix que de faire cesser ces pratiques honteuses.

Nous devons agir dès maintenant, c’est pourquoi je vous demande de faire deux choses simples mais essentielles :

— - Signez la pétition aux candidats que vous trouverez sur ce lien. Dans quelques jours, je veux pouvoir amener à chaque candidat plusieurs centaines de milliers de signatures, puis le double la semaine prochaine, et encore plus la semaine suivante, pour leur coller une telle pression avant l’élection qu’ils ne pourront pas l’oublier une fois élus ;

— - M’aider à faire connaître ce scandale au plus grand nombre de Français possible, en transférant ce message à tous vos amis, vos proches, ou vos collègues. Ne les laissez pas tomber dans le piège de la propagande des pouvoirs publics qui utilisent la sécurité routière comme un alibi pour engraisser un business juteux.

Je vous remercie.

Bien cordialement,

Christiane Bayard
Secrétaire Générale
Ligue de Défense des Conducteurs






****
Transmis par DiDi Lafor
Wed, 4 Apr 2012 01:09:44 +0100 (BST)



voir aussi :
Gignac Contralco dopée par les commandes d’éthylotests
Pierre Bruynooghe | midilibre.fr | 7 mars 2012





Voir en ligne : Éthylotest obligatoire : Jackpot pour Contralco

Messages

  • je sais que ce sont toujours les mêmes qu’on plume !!!a notre époque, tout n’est plus que magouilles !!c’est triste d’avoir pour Dieu l’argent.que pouvons nous faire ? les pétitions , ont-elles un peu de répercution ?????

    • Je souhaitais vous complimenter pour la valeur de vos messages. J’ai envie de lire vos prochains écrits ! Continuez votre bon travail.

    • Bonjour

      Je suis de Montréal ,ca me coute par mois plus de $130.00 en plus cette machine qui sort de l’usine fonctionnes 4 sur 10 plein de défaut .
      Donc tu est oubliger de manqué des heures ou bien ton patron te crois pas si tu a un problème ,comme a la petite école tu lui apporte un petit billet ???.

      Aussi a lire votre contrat ,si la machine vous demandes un test ,d’aprés la SAAQ (le contrat stipule que tu doit immobiliser ton véhicule sur l’accotement ,Je connais 2 personnes qui traversais le tunnel Hyppolite Lafontaine il ont du payer une remorqueuse car la machine a bugé ...Et la SAAQ ,leur a dit de ne pas passé la ou dans un tunnel ,hé sur quel planète vive ces gens a Québec tous des Fonctionnaires ???.

      Un association devrais être fais et aussi un recours collectif contre ce systême qui abuse des gens .

      Cordialement
      Dany


  • Éthylotest obligatoire du vrai et du faux
    hoaxbuster.com | jeudi 14 juin 2012

    La Ligue de Défense des Conducteurs nous informe d’un énième scandale politico-financier...

    Les législateurs français se seraient-ils empressés de voter une loi imposant d’embarquer un éthylotest dans chaque véhicule pour faire prospérer les affaires de la société française CONTRALCO  ?

     

    Mais encore une fois, ces révélateurs des vérités cachées nous disent-ils toute la vérité et rien que la vérité ? Reprenons point par point l’argumentaire de Christiane BAYARD.

     

     

    - Un décret rend obligatoire l’éthylotest dans les voitures : vrai.

    C’est effectivement l’objet du décret 2012-284 du 28 février 2012.

     

    - Une mesure adoptée précipitamment : faux.

    Peut-on raisonnablement parler de décision précipitée quand on sait que la présence de cet ustensile à l’intérieur de nos véhicules est prévue par l’article L234-14 du Code de la Route qui date de 1970 (Loi n°70-597 du 9 juillet 1970). En fait, cet article n’avait jamais été mis en oeuvre faute d’un décret d’application qui aura donc attendu 42 ans avant de paraître.

     

    - I-TEST, association de fabricants d’éthylotests : vrai.

    La lecture des statuts de l’association ne l’indique pas clairement mais une recherche sur le nom des membres fait apparaître qu’ils sont tous en relation avec des systèmes de mesure de l’alcoolémie. Outre CONTRALCO, on trouve des représentants de ALCOLOCK FRANCE, de LANDSKRON HOLDING qui possède ETHYLO, de PELIMEX SA et d’un importateur : OBJECTIF PREVENTION. Il est clair à la lecture de cette liste que nous ne sommes pas là en présence d’une association qui agirait de manière totalement désintéressée et qu’il s’agit indubitablement d’un groupe à vocation lobbyiste !

     

    - I-TEST se crée pour militer en faveur d’éthylotests obligatoires dans toutes les voitures : faux.

    L’objet social d’I-TESTS est, en réalité, "contribuer fortement à la prévention et à la prise de conscience en favorisant le développement de la mise à disposition des systèmes de dépistages, de mesurage et d’auto-dépistage de l’alcool et des drogues pour tous en tous lieux et à toute heure". Un tel objet social explique la présence en son sein de fabricants de bornes électroniques qui, eux, n’auraient rien à gagner à la présence d’éthylotests chimiques dans les voitures.

     

    - Le président d’I-TEST travaille pour CONTRALCO : vrai.

    C’est écrit en toutes lettres dans les statuts de l’association : "Chargé de Mission au sein de l’entreprise Française experte Contralco".

     

    - CONTRALCO s’assure 100 % du marché : faux.

    CONTRALCO est le leader mondial de l’éthylotest chimique donc, de fait, le principal bénéficiaire de cette mesure.

    Mais prétendre qu’il en est le seul bénéficiaire c’est oublier que son principal concurrent, le sud-africain Red-Line Products, dispose aussi de la norme NF et qu’il bénéficiera lui aussi de cette manne. C’est aussi oublier qu’une part non négligeable d’automobilistes devrait investir dans un appareil électronique, ce qui diminuera la part de marché du "ballon".

     

     

    50% vrai, 50% faux : 100% orienté !

     

    Comme on le voit, si certains arguments sont incontestablement vrais, d’autres sont clairement faux. Alors, pourquoi ce message ?

     

    La suite du discours nous en dit peut-être un peu plus. En effet, après la dénonciation de ce "scandale" suit une diatribe anti-radars décomplexée. Un discours très proche de celui du

    M.A.R. , mouvement populiste brossant dans le sens du poil le pauvre automobiliste victime de l’inadmissible répression policière. Discours anti-radars qu’on retrouve aussi dans un
    autre texte où, paradoxalement, cette même Ligue de Défense de Conducteurs, qui s’oppose à l’éthylotest obligatoire, considérait l’ivresse au volant comme une des principales causes d’accidents contre laquelle il fallait lutter.

     

    Ligue, association ou lobbying ?

     

    Mais au fait, qu’est-ce que cette Ligue ?

     

    Tout d’abord, les recherches sur le Journal Officiel des Associations ne donnent aucun résultat sur ce nom mais débouchent systématiquement sur la Ligue de Défense des Citoyens
    utilisant le même sigle et dont le siège est au 116 rue de Charenton, dans le 12ème arrondissement de Paris, une des deux adresses de la Ligue de Défense des Conducteurs, l’autre étant celle où figure dans l’annuaire (avec un numéro différent), là encore, la Ligue de Défense des Citoyens. Même sigles, mêmes adresses, de toute évidence il s’agit de la même structure.

     

    Voyons plus loin... Une recherche dans l’annuaire n’indique aucune LDC rue de Charenton au milieu de la multitude d’entreprises qui y ont établi leur siège social par le biais d’une société de domiciliation commerciale. Et pourquoi utiliser les services d’une telle société alors que les comptes 2010
    de l’association font apparaître 34.000 € pour la rémunération de personnel (page 5) ?

     

    Qui sont ces salariés ? Que font-ils ?

     

    "Donnez, nous en ferons bon usage !"

    Cette même année 2010, Christiane BAYARD, revendiquait 70 000 membres et sympathisants mais, étrangement, le site de l’association ne dit nulle part comment devenir membre ni le prix de la cotisation. Tout ce qu’on vous propose c’est de faire un don de 10 à 100€. Don qui, est-il besoin de la préciser, ne fait pas de vous un membre actif et ne vous donne donc pas droit de vote en assemblée générale ni droit de regard sur l’utilisation des dons. Ceci appelle donc une autre question : qui sont les membres ?

    Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il existe autour de cette association de nombreuses zones d’ombres qui seraient propices à la dissimulation d’un parti politique contestataire ou de puissants lobbies tels que ceux de l’industrie automobile ou des distributeurs de boissons alcoolisées.

     

    Enfin, on notera que si la Ligue pour la Défense des Conducteurs s’oppose (avec des arguments douteux) à l’obligation de détention d’un éthylotest par les automobilistes, une
    autre association qui œuvre dans le même domaine soutient cette décision et y participe même activement

    . Les avis semblent donc très partagés sur l’intérêt de cette mesure dont seul l’avenir révèlera la réelle efficacité.

    Mise en ligne le 14 Juin 2012

  • Hier c’était le gilet jaune et le triangle, aujourd’hui c’est l’éthylotest, qu’est-ce que ce sera demain ?!

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  • je n’ai pas vue ou signée la pétition ?? les gars !!
    ce sur je signe avec fermeté !!!

  • midilibre.fr

    Hérault : Manuel Valls suspend l’éthylotest et contrarie Contralco
    Patricia Guiponi | midilibre.fr | vendredi 25 janvier 2013

    Le ministre repousse l’obligation d’en avoir un dans la voiture. Le fabriquant héraultais craint pour ses emplois.

    Les hasards du calendrier sont parfois bien étranges. Jeudi, la société héraultaise Contralco, leader européen de la production d’éthylotests, célébrait ses trente ans d’existence. Ses coprésidents, Eric Condesse et Antoine Marin, avaient prévu une petite fête avec leurs trois cent dix salariés sur le site de l’usine à Gignac.

    Report "sine die" de l’obligation d’avoir un éthylotest

    Le matin même, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, présentait le bilan annuel des accidents. Il indiquait la baisse de 8 % du nombre des tués sur les routes en 2012. Et profitait de l’occasion pour annoncer le report "sine die" de l’obligation d’avoir un éthylotest dans la voiture. Le gouvernement tranchera définitivement la question après le rendu des conclusions du Conseil national de la sécurité routière. En février. En attendant, la déclaration du ministre a chamboulé une fois de plus les fabricants d’appareils de mesure de l’alcool éthylique.

    "Sine die" : "Ça veut bien dire “sans date précise”" précise le coprésident de Contralco

    "Beaucoup ont compris que la mesure était enterrée. Nos clients, et surtout nos salariés, ont manifesté de vives inquiétudes", observe Eric Condesse, qui a tenté de dissiper les tensions et s’est jeté sur son dictionnaire, pour voir s’il saisissait bien "ce que le ministre entendait avec son “sine die !”".

    Le coprésident de Contralco a pu vérifier qu’il n’avait pas encore perdu toutes ses notions de latin. "Ça veut bien dire “sans date précise”. En revanche, on a beaucoup de mal à comprendre le pourquoi de l’intervention de Manuel Valls sur ce sujet. En novembre, il avait déjà reporté l’entrée en vigueur de la verbalisation pour défaut d’éthylotest dans la voiture, fixée au 1er mars. A quoi cela lui sert-il de faire le même effet d’annonce ? À part conforter le doute et l’incertitude ?"

    230 embauches pour honorer l’afflux de commandes

    L’éthylotest obligatoire au 1er juillet 2012 dans tout véhicule terrestre, à l’exception des cyclomoteurs, a été décidé par l’ancienne majorité présidentielle. Avant la suspension de verbalisation, une amende de 11 € devait être appliquée pour tout manquement. "Cette première annonce nous a déjà fait perdre 8 M€ ", souligne Antoine Marin.

    Contralco a embauché 230 personnes supplémentaires pour honorer l’afflux de commandes. "On prévoit d’en recruter 100 de plus si la mesure est maintenue. Dans le cas contraire, nous aurons investi de l’argent pour rien et nous ne pourrons pas consolider les derniers emplois", reconnaît Eric Condesse. Inadmissible pour lui et son associé : "On ne délocalise pas, on fait travailler des gens d’ici, sur un territoire où le chômage est important." Impensable toutefois pour les deux entrepreneurs que le Conseil national de la sécurité fasse machine arrière : Nicolas Sarkozy avait tout de même pioché l’idée parmi 39 recommandations du rapport parlementaire sur la sécurité routière remis notamment par Armand Jung, l’actuel président de l’instance.

    • Comme toujours on fait fonctionner le chantage au chômage, comme si pour les responsables de cette entreprise de fabrication d’éthylotests la seule et généreuse préoccupation, était de donner du travail, en ces temps de pénurie et de crise... Ben voyons messieurs les philantropes, on va mordre à l’hameçon ! Je ne suis pas contre le fait de détenir ces appareils, au demeurant peu fiables, dans les véhicules mais je suis farouchement contre l’obligation. Les gens responsables évitent de boire lorsqu’ils doivent prendre le volant. Les ivrognes irresponsables le prennent quoi qu’il en soit, test ou pas. Et ceux qui ne boivent jamais une goutte d’alcool, et ça existe, serait soumis à cette obligation, non pas une seule fois, mais contraints de renouveler leur stock à la date de péremption ? C’est un véritable scandale car cette mesure n’empêcherait pas les forces de l’ordre d’effectuer les contrôles et de verbaliser. Voilà qui est plus dissuasif que l’auto gestion. C’est donc une mesure parfaitement inutile qui tendrait à faire financer par les automobilistes, déjà lourdement rançonnés avec les taxes autoroutières et de carburant, les emplois d’une entreprise dont les profits iraient essentiellement aux dirigeants... Je pense que ça suffit !

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