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Calomnie et harcèlement instaurés en méthode au Réseau Sortir du nucléaire

Stéphane Lhomme | reseau.democratie.free.fr | mercredi 8 février 2012

samedi 11 février 2012

La calomnie et le harcèlement instaurés
en méthode au Réseau Sortir du nucléaire

RSN.bmp (78390 octets)

- Février 2012 : encore un salarié éliminé après harcèlement !


- Une dérive qui va probablement se terminer par un drame


- Voir tous les documents ici :



http://reseau.democratie.free.fr



Curieusement, alors que le lobby nucléaire se déchire -
rivalité EDF/Areva, plainte d’Anne Lauvergeon contre son ancienne entreprise, etc - le
principal mouvement antinucléaire est lui aussi en pleine désagrégation.

Ainsi, à l’issue de l’assemblée générale (AG) des 28 et 29
janvier dernier, le Conseil d’administration (CA) du Réseau Sortir du nucléaire est
incomplet. Pourtant, comme on peut le voir sur son site web, l’association prétend
fédérer 931 associations : il pouvait donc y avoir en théorie jusqu’à 931 candidats au
CA. Or seules 5 personnes ont postulé... pour 6 places : 3 sièges renouvelables plus
3 vacants... suite à des démissions
.

Vous comprendrez en lisant ce qui suit pourquoi si peu
d’entrain, alors que la catastrophe de Fukushima devrait au contraire
démultiplier les bonnes volontés
. La participation à cette AG a d’ailleurs
été squelettique : seulement 48 associations présentes, plus 22 procurations... sorties
pour la plupart du bureau du directeur - rebaptisé récemment "coordonateur
général" - et distribuées par lui à ses affidés, histoire de bien verrouiller
tous les votes. Deux précautions valant mieux qu’une, toutes les motions ne plaisant pas
au directeur ont été décrétées irrecevables et n’ont donc pas pu
être étudiées… et encore moins votées (cf par exemple ici
).

Deux jours après l’AG, à peine les congressistes rentrés
dans leurs régions respectives, un salarié, en arrêt maladie depuis plusieurs semaines
pour cause de harcèlement, a été débarqué sans ménagement, après
14 ans de présence (cf ici ).

En novembre dernier, un administrateur démissionnait avec
fracas en expliquant par un long texte de quelle façon la démocratie interne n’est plus
qu’un lointain souvenir (cf ici ).

En octobre, c’est une membre du pseudo "comité de
médiation", créé par la direction pour étouffer les affaires et non pour les
résoudre, qui démissionnait (cf ici ).

En avril 2010, l’auteur du présent texte, porte-parole et
salarié de l’association depuis 8 ans, était licencié après une cabale insensée et
une "grève" de ses collègues organisées par le directeur tout puissant. Une fausse
grève
d’ailleurs, puisque ces "courageux" avaient l’assurance d’être
payés quoi qu’il arrive, ce qui fut bien sûr le cas (cf ici ).

Oui, vous avez bien compris, une grève pour faire
licencier un simple collègue
(cf ici ) : je n’étais le supérieur hiérarchique de personne.
De plus, travaillant à mon domicile en Gironde, à 600 km du siège de l’association
situé à Lyon, j’aurais bien eu du mal à "harceler" mes collègues, puisque
c’est de ça que l’on m’a accusé pour m’éliminer.

En Février 2010, sept administrateurs légitimement élus,
dont des antinucléaires "historiques" comme Didier Anger, ont été
débarqués, qui plus est en violation des statuts (cf ici ).
Leur seule "faute" : avoir repoussé, lors d’un vote démocratique le 3 janvier
2010, mon licenciement exigé par le directeur. Chevilles ouvrières de cette véritable
purge, les fameux faux-grévistes, signataires de lettres de calomnies écrites par le
directeur mais bel et bien signées par eux.

En septembre 2009, après un long harcèlement moral,
un salarié était poussé à la démission. Son témoignage, stupéfiant,
détaille l’emprise maladive du directeur sur "son" personnel (cf ici ).

En février 2009, un administrateur était éliminé…
déjà à la demande des salariés, signataires d’une lettre d’accusations
calomnieuses
… déjà écrite par le directeur (cf ici ).
J’ai l’honneur d’être le seul salarié - je n’avais pas encore été licencié - à avoir
refusé de signer ce torchon (cf
ici
)

Alertée, l’inspection du travail de Lyon a tapé en touche.
Contacté, le syndicat SUD
n’a rien trouvé de mieux que de fermer la porte au nez des licenciés… et de
recueillir les faux grévistes
. "En leur signalant toutefois qu’il
n’était pas bien de demander le licenciement d’un collègue
" m’a assuré le
dirigeant syndical !

Cette curieuse "gouvernance" du Réseau, outre les
graves dégâts humains occasionnés n’est pas sans conséquence sur les orientations de
l’association. Avant tout, le Réseau Sortir du nucléaire semble bien avoir été
transformé… en Réseau Faites un don ! En effet, tout
semble désormais bon pour faire rentrer le maximum d’argent et permettre au directeur
d’être grassement rémunéré, de multiplier le nombre de "ses" salariés
soumis, et de pratiquer le clientélisme.

Ainsi, alors que les documents diffusés prétendent de longue
date que seuls les dons des personnes assurent le financement et donc l’indépendance du
Réseau Sortir du nucléaire, ce dernier émarge désormais au "1% pour la
planète
", financé par des entreprises et ayant pour charmant slogan "Les
affaires au profit de la Terre
" ! (cf http://www.onepercentfortheplanet.org/fr
)

L’appât du gain est d’ailleurs la seule explication de la
décision - prise sans consultation des associations adhérentes ! - de prétendre qu’il
existe une initiative antinucléaire unique le 11 mars prochain, date du premier
anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

Pourtant, comme c’est le cas tous les 26 avril (pour la
commémoration de Tchernobyl), de multiples actions vont avoir lieu
partout en France. Mais, pour faire rentrer massivement des dons, et pour qu’ils arrivent
au siège du Réseau et non dans les associations actives sur le terrain, une initiative
prétendument "unique" est nécessaire. Alors… faites un don !

On constate ainsi un incroyable renversement des missions du
Réseau Sortir du nucléaire : créé au départ pour fédérer et soutenir les luttes
locales, voilà qu’il nie désormais ces dernières, qui plus est pour des raisons
purement lucratives !

C’est d’ailleurs pour ne pas risquer de nuire à sa recherche
effrénée d’argent que la direction du Réseau mise sur des positions très consensuelle
et empêche la mise en avant de revendications… un peu trop antinucléaires

 ! C’est un comble : alors que la catastrophe de Fukushima bat son plein, les motions
demandant la sortie du nucléaire "en 5 ans", ou "en 10 ans", ou
simplement "en urgence" ont été décrétées irrecevables lors de l’AG de
janvier !

Financé par des entreprises ou par des donateurs abusés, le
Réseau Sortir du nucléaire échappe désormais totalement à ses adhérents, il est sous
la coupe d’un directeur manipulateur et harceleur
, lequel est couvert par des
administrateurs de paille sans la moindre représentativité dans le mouvement
antinucléaire
.

Chaque fois que leurs actes ignobles sont contestés, ces gens
sans scrupule prétendent qu’il s’agit d’attaques "contre le Réseau", qu’il ne
faut pas "polémiquer" car cela "nuirait au mouvement
antinucléaire"... alors que cesont eux qui l’ont atomisé et dévoyé ! Ils puisent
par ailleurs sans gène dans les finances militantes pour s’attacher les services de plusieurs
avocats
afin de préparer leurs méfaits et se protéger de leurs conséquences.

Tout ceci est bien sûr très embêtant pour le combat citoyen
contre l’atome, qui mérite plus que jamais d’être mené, mais c’est surtout très grave
sur le plan humain. Calomnies, harcèlement moral, salariés instrumentalisés,
licenciements, etc : il apparaît inévitable que tout cela se termine de façon
dramatique. Des appels sont lancés, mais qui veut les entendre ?

Stéphane Lhomme

8 février 2012


transmis par Christine Dardal
Sat, 11 Feb 2012 15:53:34 +0100




Voir en ligne : La calomnie et le harcèlement instaurés

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