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Les roux « fortunés » sont plus à risque de basocellulaires que les autres…

Publié le 22/09/2010

jeudi 23 septembre 2010

Cette étude prospective menée en Hollande entre janvier 1990 et décembre 2007 a permis de préciser, dans une cohorte de près de 10 000 adultes, l’incidence et les facteurs de risque des carcinomes basocellulaires uniques et multiples. Il s’agissait de patients âgés de 55 ans ou plus. Le nombre de basocellulaires observés a été de 524 soit 4,8 % de la population étudiée. Trois cent soixante et un patients ont eu 1 seul basocellulaire et 163 plusieurs. L’âge (65 à 75 ans) et la couleur des cheveux sont apparus comme les facteurs de risque les plus significativement associés à la survenue d’un premier carcinome basocellulaire.

En cas d’apparition d’un premier carcinome baso cellulaire après 75 ans, la probabilité de développer de multiples lésions est moindre. En revanche le fait d’avoir une chevelure rousse, un niveau d’éducation et socio-économique élevé et un 1er carcinome basocellulaire sur le visage, le cou ou les membres supérieurs est significativement associé à un risque accru de développer ultérieurement d’autres lésions.

Tout ceci souligne la nécessité de surveiller particulièrement les patients qui présentent des carcinomes basocellulaires relativement jeunes (moins de 75 ans) mais aussi de cibler plus encore le dépistage à une sous population particulièrement à risque.

Dr Patrice Plantin

Kiiski V et coll. Risk factors for single and multiple basal cell carcinomas. Arch Dermatol., 2010 ;146:848-55

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* Le carcinome basocellulaire est le plus fréquent des cancers en général (15 à 20 % des cancers) et a fortiori le plus fréquent des cancers cutanés.

C’est en revanche le cancer dont la mortalité est la plus faible, inférieure à 1/1 000, et dont le risque métastatique, inférieur à 1/10 000, est tout à fait exceptionnel.

Ce pronostic relativement favorable est lié à la localisation exclusivement cutanée, donc précocement accessible au diagnostic, et à la lente progression de la tumeur.

Il existe néanmoins encore des cas dépassés, mutilants ou térébrants, que l’on ne parvient pas à sauver malgré la conjugaison de tous les moyens thérapeutiques, chirurgicaux, radiothérapiques et chimiothérapiques.

 http://www.medix.free.fr/cours/carcinomes-basocellulaires-dermatologie.php
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Carcinome_basocellulaire


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