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Antidépresseurs : nombreux risques pour une efficacité controversée dans une dépression marchandisée

Elena Pasca | pharmacritique.20minutes-blogs.fr | lundi 30 janvier 2012

jeudi 2 février 2012

Pharmacritique

Expression libre sur la santé et tous les lobbies et conflits d’intérêts qui la mettent en danger. Les rapports entre industrie pharmaceutique, médecine et usagers sont sous la loupe critique...

Antidépresseurs : nombreux risques pour une efficacité controversée dans une dépression marchandisée

Ceci est le texte intégral de mon article paru dans le numéro de mai 2011 de la antidépresseurs effets indésirables,antidépresseurs suicide,antidépresseurs bénéficesrisques efficacité,dépression traitement médicamenteux,biais de publication médecine,disease mongering troubles mentaux,dépression marketing marchandisation,dsm disease mongering psychiatrie,antidépresseurs dépendance sevrage,antidépresseurs inhibiteurs sélectifs recapture sérotonine,surmédicalisation surconsommation psychotropesrevue Alternative Santé (pp. 18-21), sous le titre (donné par la rédaction) « Antidépresseurs : l’overdose ». Je l’ai introduit et commenté dans ce billet.

Antidépresseurs : l’overdose

Aldous Huxley imaginait dès les années 30 le médicament parfait, appelé Soma, qui crée un bonheur artificiel, émousse les émotions et pensées inadaptées par rapport aux normes sociales et devient ainsi un outil efficace de contrôle social. C’est le moyen idéal pour les tenants de la biocratie, l’une des formes de biopolitique (Michel Foucault) qui implique la médicalisation de l’existence, pour discipliner corps et esprits, normaliser les individus « déviants » à coups de camisoles chimiques et de bonheur standardisé. La psychiatrie ainsi dévoyée devient une gardienne de l’ordre socio-économique [1].


Marchandisation de la dépression

La dépression est « une construction historique » (Monique Debauche), depuis l’ancrage du terme dans le langage médical vers le milieu du 19ème siècle, pour désigner des états sévères tels que mélancolies, « dépressions vitales »… Il fallait élargir ce marché, trop étroit pour convenir aux objectifs de profit de l’industrie et à une psychiatrie qui voulait échapper aux psychanalystes. Pour ce faire, le marketing pharmaceutique commence par redéfinir et banaliser la dépression. Et l’on assiste à une « marchandisation de la dépression » en plusieurs étapes [2], en même temps que s’impose la psychopharmacologie, depuis la mise sur le marché de la Thorazine en 1953. Par la suite, l’arrivée des tranquillisants et des premiers antidépresseurs (IMAO, tricycliques) permettra de mettre au point les recettes publicitaires les plus performantes [3].

Tout est fait pour élargir les critères de la dépression, assimilée à la dysphorie (tristesse) et rendue socialement acceptable, alors que le discours général passe de la « folie » aux « troubles mentaux ». De plus en plus de bien-portants se retrouvent dans les descriptions délibérément vagues et deviennent éligibles aux « traitements » de toute sorte de « troubles » vaguement associées à la dépression… Le DSM – Manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux -, rédigé par des leaders d’opinion grevés de conflits d’intérêts, a largement contribué à la création de ce marché. Sans oublier l’OMS, qui, sous l’influence des pharmas, a fortement promu la dépression, étiquetée maladie du 21ème siècle. L’OMS a aussi changé sa définition de la santé pour y inclure un vague « bien-être complet » des individus, ce qui légitime la publicité des firmes pour les « pilules du bonheur » et les médicaments de confort (lifestyle drugs) présentés comme indispensables [4].

Avec le Prozac débute en 1987 une série d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), qui entérinent la psychopharmacologie et la psychiatrie comme des sciences. Dès lors qu’on les conçoit de la sorte, l’ascension des ISRS est irrésistible. Avant, on parlait de 100 cas de dépression par million. Après, les estimations vont de 50 000 à 100 000 par million. Et autour de 80% des ordonnances pour mal-être aboutissent à une prescription d’antidépresseurs. Ne pas prescrire serait perçu comme « négligeant, voire indéfendable sur le plan juridique  » (Janet Currie).


Me-too, extensions d’indication et disease mongering

Depuis une quinzaine d’années, le marketing prend le pas sur la recherche, car il faut faire du profit même s’il n’y a plus de médicaments innovants, plus de progrès thérapeutique [5]. Les laboratoires recyclent d’anciennes molécules présentées comme révolutionnaires, obtiennent des extensions d’indication, se lancent tous sur les quelques marchés rentables, pour avoir une part du gâteau sans les aléa de la recherche. On appelle ces médicaments « me-too » : une dizaine de tranquillisants, tous pareils, une dizaine d’antipsychotiques atypiques pareils, une quinzaine d’ISRS pareils…

D’édition en édition, le DSM multiplie les « troubles » liés à la dépression pour que les antidépresseurs soient prescrits automatiquement avec d’autres psychotropes. De 106 maladies répertoriées dans la première édition de 1952, on est passé à plus de 350 « troubles » dans le DSM-IV. Et le DSM-V, prévu pour 2012, ira encore plus loin dans ce qu’on appelle disease mongering  : façonnage, redéfinition, voire invention de maladies, afin de vendre des médicaments. [6] Lorsqu’un antidépresseur commence à décliner ou que son brevet expire, les firmes cherchent à le « repositionner » sur le marché, à l’aide d’essais cliniques censés montrer son efficacité dans d’autres indications : trouble d’anxiété sociale, trouble panique, trouble dysphorique prémenstruel, trouble d’anxiété généralisée... Ce qui permet de prolonger le brevet, qui va de pair avec l’exclusivité et la rentabilité maximale. L’extension d’indication des antidépresseurs au traitement des douleurs n’a pas été remise en cause, malgré la fraude de Scott Reuben, chercheur qui, payé par plusieurs labos, a falsifié les résultats d’au moins 21 des 72 études qui devaient prouver l’efficacité de médicaments tels que l’Effexor… [7]

Biais de publication : désinformation sur l’efficacité et les effets indésirables antidépresseurs effets indésirables,antidépresseurs suicide,antidépresseurs bénéficesrisques efficacité,dépression traitement médicamenteux,biais de publication médecine,disease mongering troubles mentaux,dépression marketing marchandisation,dsm disease mongering psychiatrie,antidépresseurs dépendance sevrage,antidépresseurs inhibiteurs sélectifs recapture sérotonine,surmédicalisation surconsommation psychotropes

L’emprise sur les moyens d’information et de formation médicale continue permet de contrôler l’information et étouffer les scandales. Les laboratoires ne publient que les études qui, réellement ou suite à la manipulation des données, présentent leurs médicaments comme efficaces et bien tolérés. C’est ce qu’on appelle le « biais de publication », aux conséquences redoutables en termes de désinformation des usagers et des professionnels de santé, puisque l’ensemble de la littérature médicale s’en trouve déformée et biaisée. Ainsi, si l’on regarde uniquement les études publiées sur les ISRS, l’on peut penser que plus de 90% ont des résultats favorables aux antidépresseurs en question. Mais prises en totalité, seules 51% d’entre elles sont favorables, dont certaines ont été « embellies » pour devenir « acceptables pour le commerce » [8].

Une méta-analyse de 2008 confirme que les essais cliniques ne montrent qu’une supériorité faible des antidépresseurs par rapport au placebo. Et lorsque les essais non publiés sont pris en compte, les bénéfices des antidépresseurs n’atteignent même plus le seuil d’une efficacité statistiquement significative [9]. Selon la plupart des auteurs, les antidépresseurs n’ont d’effet que dans les dépressions graves – et ce sont d’ailleurs les seules qui devraient être appelées ainsi, pas les « déprimes » passagères et autres vagues à l’âme. Cela dit, même cet effet constaté chez les personnes souffrant de dépressions sévères « semble dû à une réponse au placebo plus faible chez des patients souffrant de dépressions graves, plutôt qu’à un impact plus fort des médicaments administrés » [idem].

Cette analyse diffère en tous points des discours marketing des laboratoires pharmaceutiques, qui oublient aussi de préciser que les études comparatives n’ont jamais pu prouver une efficacité supérieure des antidépresseurs nouveaux (Seropram, Cymbalta, Déroxat, Zoloft…) sur les anciens. De plus, ces derniers n’ont pas d’effet sur à peu près 40% des patients. Ces chiffres jadis contestés ont été confirmés depuis 2005 [10].

Effets indésirables tels que suicides, violence, manie, accidents vasculaires cérébraux, glaucome…

« Antidépresseurs : des placebos potentiellement mortels ? », titrait la revue allemande indépendante Arznei-Telegramm (a-t 2005 ; 36 :45). Rien ne permet d’affirmer que les antidépresseurs protègeraient des idées suicidaires ; au contraire, les essais bien menés montrent que les ISRS déclenchent de telles idées – voire des passages à l’acte – chez des volontaires sains, ou les renforcent chez les personnes en souffrance psychique. Les tricycliques ne sont pas moins risqués. Lorsqu’on compare les résultats obtenus avec des ISRS sur l’échelle Hamilton (qui codifie les critères de dépression), le bénéfice apporté dépasse à peine l’effet placebo. Et même cet effet minime peut résulter de biais et de variables des essais en question.

Malgré la pléthore d’études et une utilisation intensive pendant des décennies, on ne peut fonder scientifiquement ni l’utilité, ni l’efficacité, ni la sécurité d’emploi des antidépresseurs.

Lorsqu’on parle du nombre d’effets secondaires, il faut toujours avoir à l’esprit la sous-notification chronique : seuls 1% à 5% des effets indésirables des médicaments sont signalés à la pharmacovigilance [11]. Plus de 2.000 suicides liés au Prozac ont été signalés jusqu’à l’automne 1999 à l’agence états-unienne du médicament (FDA). Ce risque était connu des laboratoires, et lors de procès intentés aux Etats-Unis à la firme GSK, on a appris l’occultation délibérée du risque suicidaire du Déroxat, majoré chez les enfants. Depuis, les antidépresseurs portent un « label noir » aux Etats-Unis et ne peuvent être prescrits en ville qu’aux personnes âgées de plus de 24 ans. En France, certaines estimations parlent de 3.000 à 4.000 suicides par an, liés aux antidépresseurs [12].

Une étude de mars 2011 révèle un risque significatif de glaucome aigu à angle fermé – une urgence ophtalmologique au vu du risque de cécité - chez des personnes de plus de 66 ans ayant pris des antidépresseurs dans les semaines précédant l’apparition de la maladie [13]. Nombreux sont les effets indésirables neurologiques – tels que la neuropathie périphérique sous tricycliques -, cardiovasculaires, métaboliques, de même que les troubles de la libido, les troubles neuropsychologiques tels que la nervosité, les sautes d’humeur, l’agitation allant jusqu’à l’akathisie, les crises psychotiques…

En décembre 2009, une étude à grande échelle nous apprenait que les femmes ménopausées sous antidépresseurs tricycliques (Laroxyl…) ou ISRS (Déroxat, Zoloft, Seropram…) avaient un risque légèrement augmenté de faire un accident vasculaire cérébral par hémorragie et de décéder (toutes causes confondues) [14]. Ces résultats sont confirmés (aussi chez les hommes) par une étude de mars 2011, qui démontre sur plus de 24.000 patients une causalité probable entre la prise d’antidépresseurs et des accidents vasculaires cérébraux (AVC) pendant les premières semaines [15]. Et plus l’inhibition de la recapture de la sérotonine est forte, plus le risque d’AVC de type ischémique augmente. Le risque semble dose-dépendant et intervenir en début du traitement, là où le risque de suicide est lui aussi élevé, du fait de la désinhibition provoquée par les antidépresseurs.

Mais au lieu de réserver la prescription d’antidépresseurs aux cas les plus graves, où le rapport bénéfices – risques semble rester favorable, les médecins ajoutent des tranquillisants et des somnifères, surtout en début de traitement, pour diminuer le risque de passage à l’acte, et ces derniers ont à leur tour des effets secondaires… Ceci est un exemple de cascade de prescription.

Une étude suédoise de 2008 estime à 3% le taux de décès par effets indésirables des médicaments. En troisième position arrivent les antidépresseurs, mis en cause dans 14% des 1574 cas de décès liés aux médicaments. [16] Et pensons aux actes de folie meurtrière commis aux Etats-Unis par des adolescents sous ISRS (parfois avec d’autres psychotropes) et ayant accès à des armes… Une étude récente des notifications d’effets indésirables à la pharmacovigilance américaine place onze antidépresseurs, six sédatifs / hypnotiques et trois médicaments prescrits dans l’hyperactivité parmi les médicaments qui déclenchent le plus d’actes de violence, allant jusqu’au crime et à l’abus sexuel [17].

N’oublions pas le risque de surdose accidentelle ou de prise cumulée de médicaments ayant un impact sur la sérotonine, qui peut déboucher sur un syndrome sérotoninergique aux conséquences neurologiques et cardiovasculaires sévères, voire mortelles. Un autre risque passé sous silence est celui de la dépendance et du syndrome de sevrage [18].

Un déséquilibre biochimique dans le cerveau serait la cause de la dépression, corrigée par les ISRS ?

C’est une trouvaille marketing qui donne un habillage scientifique permettant de comparer les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine dans la dépression à l’insuline dans le diabète… Il n’a jamais été prouvé qu’il existerait un déséquilibre des neurotransmetteurs, en particulier de la sérotonine, ou une carence en sérotonine, et qu’augmenter son taux ou sa durée dans les synapses guérirait la dépression. Les taux de sérotonine, noradrénaline et dopamine ne sont par ailleurs pas les mêmes à la périphérie et dans le système nerveux central. Et on ne sait rien de ces derniers, mesurables uniquement après le décès…

Outre les cas de dépression sévère, le traitement chimique n’est qu’un « mythe », fort rentable pour les pharmas qui l’ont créé [19].

Une question s’impose : au vu de l’absence de fondement scientifique, du poids du marketing et du profit dans l’avènement de cette « épidémie » artificielle de dépression, parfaitement décrite par Robert Whitaker dans un livre choc [20], au vu de l’efficacité limitée aux dépressions graves et des effets indésirables, pourquoi courir autant de risques en prescrivant massivement ? A quand un usage rationnel des antidépresseurs et une évaluation méthodologiquement fiable et dénuée de biais et de conflits d’intérêts ?


[Encadré]

Voici quelques autres effets indésirables des antidépresseurs, communs ou spécifiques à une classe, et dont la fréquence est très variable :

  • troubles cardiaques (troubles du rythme cardiaque, palpitations, syncope, tachycardie, insuffisance cardiaque, infarctus, arrêt cardiaque…), hypertension ou hypotension ;
  • troubles neurologiques et neuromusculaires (troubles de l’équilibre, vertiges, contractures ou spasmes musculaires, myoclonie, hyperesthésie, névralgie, états épileptiques, neuropathie, parésie, nystagmus, pertes de connaissance, douleurs musculaires ou articulaires, asthénie, fatigue…) ;
  • troubles gastro-intestinaux (hépatite, stomatites, gingivites, ulcérations, hémorragies gastro-intestinales, ulcères, troubles du transit…) ;
  • troubles urinaires ;
  • troubles sexuels (dysfonction érectile, éjaculation précoce…) ;
  • troubles métaboliques, prise de poids ou perte de poids ; troubles du comportement alimentaire (anorexie…) ;
  • hausse du cholestérol, des triglycérides, de la créatinine, du calcium…, hypoglycémie ou hyperglycémie ;
  • troubles hématologiques (anémie, thrombocytopénie…) ; ecchymoses, purpura, rash ;
  • troubles des sens (baisse de la vision, vision double, mydriase, photosensibilité, hémorragies rétiniennes, sclérite, uvéite, hyperacousie, acouphènes, baisse de l’audition, altérations du goût et de l’odorat) ;
  • troubles neuropsychologiques incluant psychose, akathisie, ataxie, hallucinations, dépersonnalisation… ;
  • troubles respiratoires (dyspnée, hyperventilation…) ;
  • troubles allergiques et cutanés (oedèmes, urticaire, dermatites, eczéma, éruptions cutanées, érythèmes, hirsutisme, atrophie cutanée…) ;
  • troubles endocriniens (dysfonctions de la thyroïde)…


Notes et références

[1] Roland Gori, Marie-José del Volgo, La Santé totalitaire. Essai sur la médicalisation de l’existence. Denoël 2005.

Michel Foucault, L’Histoire de la folie à l’âge classique, Plon 1961.

[2] Janet Currie, La marchandisation de la dépression. La prescription des ISRS aux femmes. Action pour la protection de la santé des femmes, mai 2005.

[3] David Healy, The Creation of Psychopharmacology. Harvard UP Cambridge 2002.

Et aussi : David Healy, Le Temps des antidépresseurs, Empêcheurs de penser en rond, 2002.

Peter Kramer, Le bonheur sur ordonnance, Ed. First 2004.

[4] Edouard Zarifian, Le Prix du bien-être. Odile Jacob 1996.

[5] Déclaration de l’ISDB sur le Progrès Thérapeutique dans le domaine du médicament, 2001.

[6] Ray Moynihan / Alan Cassels, Selling Sickness : How the World’s Biggest Pharmaceutical Companies Are turning Us All into Patients, Greystone Books, Vancouver 2005.

Jörg Blech, Les Inventeurs de maladies, Actes Sud 2005.

Et les articles de la catégorie « Disease mongering » du blog Pharmacritique.

[7] Elena Pasca, Séisme en algologie et en anesthésie : fraude scientifique majeure de Scott Reuben, blog Pharmacritique 13 mars 2009.

[8] Arznei-Telegramm, « Le financement par les firmes crée un potentiel considérable de manipulation de la recherche ». janvier 2010 (a-t 2010 ; 41 : 1-3).

[9] Irving Kirsch et al., Initial Severity and Antidepressant Benefits : a Meta-analysis of Data Submitted to the Food and Drug Administration, 2008 : PLoS Med 5(2) : e45.

[10] Turner EH, Selective Publication of Antidepressant Trials and its Influence on apparent Efficacy, NEJM 2008 ; 358 : 252-60. Richard A. Hansen, Efficacy and Safety of Second Generation Antidepressants in the Treatment of Major Depressive Disorder. Ann Int Med, September 20, 2005 vol. 143 no. 6 415-426.

Et les articles de Pharmacritique (catégories « Dépression, antidépresseurs », « Psychiatrie… ».

[11] International Society of Drug Bulletins : Déclaration de Berlin sur la pharmacovigilance, 2005.

[12] Selon le psychiatre Jean-Yves Pérol, cité par Guy Hugnet, Antidépresseurs : mensonges sur ordonnance. Ed. Thierry Souccar 2010, p. 105.

[13] Dallas P. Seitz, Antidepressants and Risk of Acute Angle Closure Glaucoma in Older Adults. American Association for Geriatric Psychiatry, 2011 Annual Meeting.

[14] Smoller, J.W. Antidepressant Use and Risk of Incident Cardiovascular Morbidity and Mortality Among Postmenopausal Women in the Women’s Health Initiative Study, Arch Int Med, December 2009 ;169(22):2128-2139.

[15] Chi-Shin Wu et al., Association of Cerebrovascular Events With Antidepressant Use : A Case-Crossover Study. Am J Psychiatry 15 mars doi : 10.1176/appi.ajp.2010.10071064.

[16] Karin Wester et al, Incidence of fatal adverse drug reactions : a population based study. British Journal of Clinical Pharmacology, Volume 65 Issue 4 Page 573-579, April 2008.

[17] Moore TJ et al. Prescription Drugs Associated with Reports of Violence Towards Others. PLoS One, December 2010 5(12) : e15337.

[18] Charles Medawar, Medicine Out of Control, Aksant 2004.

Medawar C, Herxheimer A. A comparison of adverse drug reaction reports from professionals and users, relating to risk of dependence and suicidal behaviour with paroxetine. Int J Risk Safety Medicine 2003/2004 ;16:5-19.

[19] Joanna Moncrieff, The Myth of the Chemical Cure. A Critique of Psychiatric Drug Treatment, Palgrave MacMillan 2007 ; Elliot Valenstein, Blaming the Brain. The Free Press 1998.

[20] Robert Whitaker, Anatomy of an Epidemic. Magic Bullets, Psychiatric Drugs and the Astonishing Rise of Mental Illness, Random House 2009.

Elena Pasca

Philosophe, fondatrice du blog Pharmacritique et administratrice de la Fondation Sciences Citoyennes



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Transmis par
Pascal


Thu, 2 Feb 2012





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