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message vidéo des camarades grecs aux camarades français

| mediatheque-portdebouc.com | mercredi 14 décembre 2011

vendredi 23 décembre 2011

festival
solidarité avec le peuple grec

12 13 14 janvier

Marseille Port-de-Bouc





Samedi 14 janvier à 14h30 – Ecopolis

Organisé dans la cadre du festival « Trois jours de solidarité avec le peuple grec »

 

Ce qui se joue en Grèce…

Rencontre-débat avec Yannis Youlountas

Yannis Youlountas est philosophe, spécialiste de l’histoire politique grecque, correspondant à Athènes de Siné-Mensuel. Il est l’auteur du livre satirique « Derrière les mots », éd. Libertaires.

Suivi d’un concert de rébétiko

avec Ta Limania Xena, »Les Ports de l’étranger »




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Transmis par Plume
Fri, 23 Dec 2011 13:49:59 +0100



Réseau RESISTONS ENSEMBLE
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26 novembre 2011

Solidarité avec le peuple grec en résistance



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Appel du 7 novembre 2011.
Ce texte étant daté du 7 novembre, il est compréhensible qu’aucune référence n’y soit faite à l’homme-lige et proconsul de l’UE, le nouveau premier ministre « grec » Papadémos, qui préside un gouvernement ouvert à l’extrême droite raciste. Faut-il dire que ce personnage ne mérite pas plus de respect, aux yeux des signataires de cet appel, que ses collègues Papandréou et Caramanlis, cités dans l’appel .

PROGRESSISTES, REFUSONS LE NOUVEL EURO-ESCLAVAGE POUR DETTES !

Il y a 2500 ans, les armées grecques emmenées par les hoplites de la toute jeune démocratie athénienne arrêtaient l’Empire perse en pleine expansion : c’était la bataille de Marathon (-490), bientôt suivie des victoires de Platée et de Salamine. Les citoyens grecs triomphaient alors du despotisme oriental en se rangeant derrière la fière devise : « mieux vaut mourir libres que vivre esclaves ! ».

Dans le même temps, une immense révolution plébéienne secouait l’Attique, donnant naissance à la première grande démocratie de l’histoire, celle d’Athènes, sous la conduite de Solon, de Clisthène, puis de Périclès. La tragédie Les Perses d’Eschyle commémore cette grande avancée civilisatrice, qui venait couronner sur le terrain politique l’ainsi-dit « miracle » grec, lequel avait vu Thalès et d’autres penseurs récuser la mythologie traditionnelle, inventer la démonstration géométrique, jeter les bases philosophiques des sciences de la nature et de la médecine en refusant toute référence au surnaturel. Cette époque grandiose vit aussi la naissance du théâtre grec, alors profondément ancré dans la vie de la Cité.

Le moteur de ces bouleversements sans précédent fut le soulèvement des plébéiens de l’Attique, notamment de la petite paysannerie, contre l’esclavage pour dettes pratiqué par l’aristocratie des Eupatrides : c’est sur la condamnation radicale de cette pratique que s’est édifiée, dans les limites sociales et économiques qui étaient celles de cette époque, la toute nouvelle démocratie athénienne.

Aujourd’hui, alors que le 2500ème anniversaire de Marathon n’a donné lieu à aucune commémoration pan-européenne d’ampleur significative, l’U.E. écrase, humilie et asservit la République grecque, sommée de se vendre et de se rendre à 100% (privatisations tous azimuts, destruction de l’Etat régalien, armée comprise, refus de reconnaître le droit du peuple grec d’être consulté par référendum s’il en décide ainsi…). Les principaux auteurs de cet euro-diktat sont l’Allemagne capitaliste, - que son terrifiant passé balkanique devrait pourtant conduire à plus de retenue - , mais aussi le micro-Empereur vassalisé de l’Elysée. Derrière ces « diktateurs » d’apparat, on n’a aucune peine à discerner les vraies puissances qui les inspirent : les Banques et les sacro-saints « marchés financiers ». Cette étroite minorité d’oligarques entend bien rétablir de fait, avec l’appui du FMI et de l’OTAN, l’esclavage pour dettes à l’encontre de peuples entiers. Aujourd’hui ce sont la Grèce, l’Espagne et l’Italie qui sont mises à la question, mais une fois passées les présidentielles, ce sera le tour du peuple français, dont Nicolas Sarkozy menace déjà de détruire la Sécurité sociale après avoir déstabilisé l’Education nationale, l’hôpital public, la Recherche publique et cet acquis social structurant le lien intergénérationnel que sont les retraites par répartition nées du C.N.R. et des combats de la Résistance.

Car à court terme, notre pays n’est pas moins visé que la République grecque : violant pour la seconde fois le Non du peuple français à la Constitution européenne (un Non déjà bafoué par la forfaiture qu’a constitué l’adoption parlementaire du Traité de Lisbonne, copie conforme du Traité Constitutionnel Européen), voilà que Sarkozy, - approuvé sur ce point par François Hollande - , met en place sans nous consulter un « gouvernement économique franco-allemand » ; voilà qu’il soumet désormais le budget français aux eurocrates de Bruxelles et Francfort, - c’est-à-dire en fait, aux experts de Mme Angela Merkel - ; voilà qu’il invite le ministre allemand des finances à siéger régulièrement, en qualité de mentor, au Conseil des ministres « français ». Où et quand le peuple français a-t-il donc décidé de dissoudre son Etat-nation séculaire pour que lui soient substituées la « Françallemagne » et la « Franceurope » que les financiers exigent à grands cris ? Hitler a-t-il donc gagné la guerre pour que l’impérialisme allemand, dopé par le phagocytage de l’ex-RDA et par l’annexion à l’UE des ex-pays socialistes de l’Est (le prétendu « élargissement européen »), impose désormais ses vues à tout notre sous-continent avec l’aide de ceux qui, à Paris, réendossent indignement la livrée des Emigrés de Coblence, des Versaillais de Thiers et des collaborateurs de Vichy ?

A condition de ne pas se laisser aveugler par l’intense propagande sur la « dette » (est-ce donc aux banques de faire mourir les peuples ou aux peuples de mettre au pas les « marchés » ?), à condition de refuser le décervelage qui fait passer la « construction européenne » ultra-patronale, germano- et américano-centrée pour la « fin de l’histoire », chacun peut constater que l’Empire européen qui fleurit sur les ruines des acquis sociaux et des souverainetés nationales, a bien plus à voir avec le despotisme et la démesure du « Grand Roi » Darius qu’avec la fière devise des vainqueurs de Marathon. En réalité, née de l’effacement des premières expériences socialistes de l’histoire, la « construction européenne » porte en ses flancs un noir potentiel de destruction et de contre-révolution séculaire et millénaire. Ce ne sont plus seulement désormais les avancées sociales liées à la Révolution d’Octobre 1917, ni celles qui résultèrent de la défaite de Hitler à Stalingrad et à Berlin, que menace un système capitaliste en proie à la chasse effrénée au profit. Ce n’est plus seulement l’acquis civilisateur des Révolutions démocratiques bourgeoises des 17ème et 18ème siècles qui se trouve réduit à néant par ceux qui ricanent à la seule idée de consulter les peuples, de tenir compte de leurs éventuels refus, de soumettre aux parlements nationaux élus la politique budgétaire et monétaire des différents pays d’Europe. C’est désormais le code génétique de « l’Europe grecque », celui-là même qui s’est formé aux 6ème et 5ème siècles avant notre ère autour des notions d’humanisme, de raison et de citoyenneté, qui est attaqué de front par l’Empire européen piloté par Francfort, Wall Street, la City et le CAC 40.

Si pour finir la Grèce, son peuple fier, sa classe ouvrière et sa jeunesse combatives étaient mises au pas par l’UE avec l’active collaboration des proconsuls « grecs » de l’Empire, MM. Caramanlis et Papandréou, toutes les offensives antisociales, toutes les contre-réformes fascisantes feraient un bond en avant gigantesque sur tout le sous-continent européen. Déjà, les partis communistes sont interdits ou persécutés dans les ex-pays socialistes de l’est, déjà porter une chemisette ornée du Che est passible de deux ans de prison à Varsovie, déjà l’extrême droite nostalgique du Reich ou de Mussolini tient le haut de l’affiche (Hongrie, Italie, Flandre belge, Pays baltes…), quand elle ne participe pas directement au gouvernement de certains pays de la brunâtre Union européenne. Quelle sinistre revanche posthume pour tous ces empires qu’avaient su mettre à bas les peuples, de l’Empire perse d’avant-hier au barbare Troisième Reich d’hier !

C’est pourquoi les signataires de cet appel se déclarent pleinement solidaires de celles et de ceux qui, en Grèce, refusent de plier devant « l’union sacrée » de Papandréou-Caramanlis, laquelle vise à déposséder le peuple grec de sa souveraineté pour l’asservir aux maîtres du capital grec et étranger. L’Europe des luttes, celle qui ne se fait pas dans l’U.E. mais contre elle, combat déjà pour rendre aux peuples leur droit inaliénable à disposer d’eux-mêmes, leur droit au progrès social et à la dignité nationale, leur droit à une coopération égalitaire dégagée du carcan de la « concurrence libre et non faussée » imposée par l’euro-mondialisation capitaliste (avec sa monnaie unique, son marché unique, son économie unique, sa politique unique, sa pensée unique, sans oublier sa langue unique, l’américain des affaires). Cette Europe des résistances n’a nul besoin de traité pour se lever contre ceux qui la nient jusque dans ses racines : elle doit prendre de l’ampleur en se solidarisant avec tous les peuples en lutte, et d’abord avec le peuple grec. Ce n’est pas l’esclavage des peuples pour dettes qu’il faut rétablir, c’est au contraire l’euro-esclavage de la dette qu’il faut abolir en taxant durement tous les usuriers du capital, qu’ils soient grecs, allemands ou français… Et ce n’est pas le funeste euro qu’il faut sauver à tout prix, c’est l’indépendance des peuples, c’est le service public, c’est le droit pour chaque peuple de produire chez lui sans devoir tout importer et tout délocaliser ; c’est le droit pour chaque peuple de développer sa culture et sa langue, non pour s’isoler, mais pour échanger à égalité avec les autres pays et les autres cultures du monde entier. C’est aussi le droit pour tous les peuples qui le souhaitent de rompre avec l’« économie de marché ouverte sur le monde » prescrite par les Traités de Maastricht et de Lisbonne, qui interdisent despotiquement de construire une société où les travailleurs, créateurs de toute richesse, seront au centre de la vie politique et économique. Et s’il faut pour cela rompre avec cette prison des peuples qu’est l’U.E., s’il faut pour cela en finir avec l’étouffante « monnaie unique », les peuples n’en mourront pas : c’est au contraire s’ils restent dans ces terribles machines à broyer les peuples, qu’ils « y resteront » et qu’ils « y passeront tous », de la Grèce de Thalès à la France du C.N.R., du Portugal de la Révolution des Œillets à la Pologne de Kosciusko et de Dombrowski en passant par l’Allemagne de Beethoven, de Bertolt Brecht et de Thomas Mann !

Non la devise de l’avenir ne peut pas être : « Euro-esclave, paie ta dette qui n’en augmentera pas moins sans cesse », comme c’est déjà le cas depuis des décennies dans l’hémisphère Sud saigné par les banques du Nord, « et pour cela, accepte la servitude volontaire à perpétuité et trime de plus en plus durement, de plus en plus tardivement, de plus en plus indignement, en recevant toujours moins de salaire, de soins médicaux, d’éducation… et de respect » !

Comme le disait l’appel clandestin publié par Jacques Duclos et par Maurice Thorez en juillet 1940 à l’intention de notre peuple humilié, « jamais un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple d’esclaves ! ». Comme le clame encore aujourd’hui le peuple cubain héritier d’Ernesto Guevara face au blocus de l’Empire U.S. : « la patrie ou la mort, nous vaincrons ! ». Et comme le disaient hier nos Sans-Culotte, « liberté, égalité, fraternité ou la mort ! », ce qui revenait à traduire en français la sublime devise des hoplites de Marathon.

A la fois patriotique et internationaliste, la nouvelle bataille contre l’esclavage pour dettes vient de commencer à Athènes. Nous appelons les intellectuel(-le-)s attaché(-e-)s aux Lumières, les militant(-e-)s fidèles aux valeurs progressistes des grandes révolutions du passé, à se solidariser avec le peuple grec en résistance, à réfuter les euro-mensonges des médias, en un mot, à refuser à la fois le « droit » pour les grands Etats prédateurs d’asservir des pays plus faibles et le « devoir » pour les peuples de vivre esclaves au nom du Dieu Euro.

Faisons revivre l’esprit de révolte contre l’indignité de l’esclavage pour dettes, qui permit au peuple athénien d’hier, et qui permettra demain aux peuples grec, français, italien, espagnol, portugais, allemand, etc., de balayer tous les despotismes, fussent-ils cachés derrière les mots usurpés d’« Europe », de « liberté » et de « démocratie » !

PREMIERS SIGNATAIRES :

Georges Gastaud, philosophe (62) ; Pauline Antonini, étudiante de l’Ecole des Chartes (75) ; Gilles Bachelier, juriste, officier de l’ordre national du mérite ; Danielle Bleitrach, sociologue (13) ; Jean-Pierre Combes, ingénieur polytechnicien (19) ; René Coucke, médecin (59) ; Aurélien Djament, chercheur en mathématiques (44) ; Jean-François Dejours (62), philosophe, syndicaliste ; Filipe Diniz, architecte, co-éditeur de odiario.info, Portugal ; Bruno Drweski, historien ; Barbara Y. Flamand, écrivain (Belgique), Vincent Flament, latiniste, militant internationaliste (59) ; Marie-France Fovet, militante internationaliste, prof. de philosophie retraitée (22) ; Benoît Foucambert (81), Marc-Olivier Gavois (13), professeurs agrégés d’histoire ; Bernard Giusti, écrivain, éditeur, syndicaliste (75) ; Georges Hage, m. honoraire du parlement français (59) ; Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur d’université émérite (78) ; Thérèse Lévené, enseignant-chercheur (59) ; Léon Landini, a. officier FTP-MOI, officier de la Légion d’honneur, Grand mutilé de guerre, Médaille de la Résistance (92) ; Pierre Lévy, journaliste (94) ; Angeles Maestro, médecin, a. députée « rouge » au parlement espagnol ; Antoine Manessis, chargé de cours à l’université de Grenoble (38), Pierre-Alain Millet, élu municipal, enseignant informatique (69), Dominique Mutel, professeur agrégé d’anglais (62) ; Claude Morilhat, philosophe (Doubs) ; Laurent Nardi, professeur de lettres (74) ; Jacques Nikonoff, universitaire ; Gaston Pellet, militant de la résistance linguistique au Business Globish ; Pierre Pranchère, a. FTPF, a. député de la nation, a. député européen (19) ; Jean-Luc Pujo, animateur des Clubs Penser la France (75) ; Miguel Queiroz, étudiant en philosophie ; Françoise Roucheray, professeur agrégée d’anglais en CPGE, 59 ; Nathalie Sage-Pranchère, archiviste-paléographe, historienne (75) ; Jany Sanfelieu, helléniste (86) ; Daniel Serrano, militant républicain espagnol (75) ; Jean-Pierre Sienkiewicz, professeur de physique, syndicaliste ; Roger Silvain, a. responsable CGT à Renault-Billancourt ; Stéphane Sirot, historien (59) ; Gérard Six, métallurgiste (62) ; Gérard Streletzki, musicologue, chef d’orchestre ; Miguel Urbano Rodrigues, a. député portugais au Conseil de l’Europe, a. éditeur principal d’Estado de Sao Paulo ; Betty Tambuscio, syndicaliste (Monaco) ; Yves Vargas, philosophe (93) ; Gautier Weinmann, militant léniniste (59) ; Karine Van Wynendaele, agrégée d’histoire, syndicaliste (62) ; Serge Zajac, professeur de philosophie (59) ; Joël Vuylstecker, professeur de S.V.T. (59) ;

Deuxième liste (15.11.11) : Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance, co-président du PRCF ; Robert Rondeau, métallurgiste retraité, maire honoraire de Guyancourt. Alain Rondeau, métallurgiste retraité (78) ; Michel Dupuy, cadre, syndicaliste (94) ; Jean Simon, militant communiste (94) ; Jean-Louis Coty, cadre infirmier retraité (77) ; João Vasco Fagundes, étudiant en philosophie, Portugal ; Elisabeth Gauthier-Loubet, professeur de philosophie (31) ; Eric Macia, juriste, a. dirigeant national et départemental (34) du PCF ; Danielle Macia, PRCF 34, Cathy Macia, assistante sociale, Christian Mezzecases, retraité (34) ; Jean-Marc Warszawski, musicologue (93) ; Denis Lemercier, Maître de Conférences retraité. Pascale Cherrier, enseignante, syndicaliste (18) ; Jamil Sayah, maître de conférence, Université PMF Grenoble. Gilles Amiel de Ménard, technicien du son, militant du M’PEP (07). Maryvonne Leray, enseignante retraité (44) ; Maurice Lecomte, assistant social de l’éducation spécialisé retraité, 13 ; Marc Harpon, professeur d’anglais, blogueur, 75 ; Jacques Avril, professeur d’IUFM (Toulouse) ; Jacqueline Lavy, prof. des écoles retraité, élue municipale, m. du M’PEP (74) ; Roberto Flores-Guevara, médecin, a. chercheur INSERM (94). Luc Wajs, responsable syndical et associatif. Joël Boegler, fonctionnaire (75) ; Claude Karnoouh, anthropologue et philosophe ; René Barthes, angliciste (04) ; Suzanne Schwetzoff, militante associative ; Odile Hage, élue municipale de Douai ; Guillaume Beauduin, inspecteur des finances publiques, Paris 11ème ; Alexandre Moumbaris, militant internationaliste ; Jean Ortiz, maître de conférences en histoire contemporaine, université de Pau ; Roger Romain, a. conseiller communal de Courcelles (Belgique) ; Jean-Pierre Bilski, prof. d’histoire, retraité (34) ; Francis Combes, poète (93) ; François Delaunay, directeur ; Claude Roddier, astrophysicienne, fille d’un responsable de maquis MUR ; Fadi Kassem, professeur d’histoire ; Roger Pisapia, prof. de lettres retraité (84) ; Eliane Galaud (84) ; Raymond Chabert (84) ; Bernard Blanc, dessinateur retraité (07) ; Louis Quiot, retraité (30) ; Marie-Christine Burricand, conseillère générale communiste du Rhône ; Bernard Trannoy, PCF Arcachon ; Laurence Bobis, archiviste-paléographe, conservatrice des bibliothèques, PG 75 ; Nicole Lorleac’h, retraitée, a. secrétaire FSGT des Côtes d’Armor (22), Daniel Lorleac’h, retraité, a. correspondant de presse (22), Jacques Jurquet, écrivain et militant (13) ; François Goddard, conseiller prud’homal, Libre Penseur ; Jacques Magnin , technicien informatique du Ministère de l’Intérieur (74) ; Lucien Pons, professeur de mathématiques, Président de l’Association Comité pour une nouvelle Résistance-CNR (06) ; Daniel Vuillon, agriculteur, co-initiateur avec son épouse, Denise, des Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne (AMAP), 83 ; Serge Pauthe, comédien, directeur de la compagnie Théâtre Midi Juste - Buis les Baronnies ; Gilbert Rachmuhl, Ingénieur retraité, 78. Jean-Claude Lanvin (84), prof.-chercheur retraité, a. maire communiste (62) ; Jean Giusti, retraité EN (84) ; Mireille Giusti, retraitée EN (84) ; Michel Mélinand, animateur du site unitécommuniste.org ; Eric Jalade, enseignant, secrétaire départemental du PCF (81) ; Maxime Vivas, écrivain, ex-référent littéraire d’ATTAC, a. animateur de radio ;


VERSION EN LANGUE PORTUGAISE- TRANSMISE PAR MIGUEL URBANO RODRIGUES
APELO DO 7 DE NOVEMBRO DE 2O11. SOLIDARIEDADE COM O POVO GREGO, QUE RESISTE, OU PROGRESSISTAS, RECUSEMOS A NOVA EURO- ESCRAVATURA POR DÍVIDAS !

Há 2500 anos, os exércitos gregos, liderados pelos hóplitas da jovem democracia ateniense, detinham o império persa em plena expansão : foi na batalha de Maratona (-490), em breve seguida pelas vitórias de Plateia e Salamina.Os cidadãos gregos triunfavam do despotismo oriental e mobilizavam-se, entoando a orgulhosa palavra de ordem : « mais vale morrer livres do que viver como escravos ».
Simultaneamente, uma imensa revolução plebeia varria a Ática, gerando a primeira grande democracia da história, a de Atenas, sob a direcção de Sólon, de Clístenes e depois de Péricles. A tragédia Os Persas, de Ésquilo, comemora essa grande avançada civilizacional, que veio culminar no terreno politico o chamado « milagre » grego, o qual tinha visto Thales e outros pensadores recusar a mitologia tradicional, inventar a demonstração geométrica, lançar as bases filosóficas das ciências da natureza e da medicina, recusando quaisquer referencias ao sobrenatural. Essa época grandiosa viu também o nascimento do teatro grego, então profundamente baseado na vida da cidade.
O motor destes abalos sem precedente foi o levantamento dos plebeus da Ática, nomeadamente dos pequenos camponeses, contra a escravatura por dívidas praticada pela aristocracia dos Eupátridas : foi sobre a condenação radical radical dessa prática que se construiu com as limitações económicas e sociais da época a nova democracia ateniense.
Hoje, quando o 2500 aniversário de Maratona não inspirou qualquer comemoração pan-europeia com dimensão significativa, a UE esmaga, humilha e escraviza a Republica grega, intimada a vender-se e a entregar-se a 100% (privatizações em todos os azimutes, destruição do estado assistencial, exercito incluído, recusa de reconhecimento do direito do povo grego ser consultado por referendo se ele assim decidir…) .Os principais autores deste euro-diktat são a Alemanha capitalista – cujo terrível passado balcânico a deveria levar a uma maior contenção -mas também o micro- imperador vassalo do Eliseu.
Por detrás destes « diktadores » aparatosos, não são difícil identificar as verdadeiras potencias que os inspiram : os Bancos e os sacrossantos « mercados financeiros ». Esta pequena minoria de oligarcas decidiu restabelecer, com o apoio do FMI e da NATO, a escravatura de povos inteiros. Hoje são a Grécia, a Espanha, Portugal e a Itália os alvos, mas após as presidenciais, chegará a vez do povo francês, ao qual Nicolas Sarkozy ameaça já com a destruição da Segurança Social depois de ter desestabilizado na Educação Nacional, a Saúde Pública, a investigação publica e essa conquista social estruturante, a ponte intergeracional que são as pensões de reforma nascidas do Conselho Nacional de Resistência-CNT e das lutas da Resistência.
Porque em breve o nosso país será tão visado como a Republica grega : violando pela segunda vez o Não do povo francês à Constituição europeia (um Não já golpeado pela traição que foi o adopção parlamentar do Tratado de Lisboa, copia conforme do Tratado Constitucional Europeu) eis que Sarkozy – com a aprovação nesse ponto de François Hollande- instala, sem nos consultar, um « governo economico franco-alemão » ; eis que, a partir de agora, submete o orçamento francês às eurocratas de Bruxelas e Frankfurt isto é aos especialistas da Sra. Ângela Merkel ; eis que convida o ministro alemão das finanças a participar regularmente, na qualidade de seu mentor, no Conselho de Ministros « francês ». Onde e quando o povo francês decidiu dissolver o seu estado nação secular para que o substituam a « Fraçaalemanha » e a « Franceeurope » que os financeiros exigem em gritaria ? Será que Hitler ganhou a guerra para que o imperialismo alemão, dopado pela fagocitagem da ex.RDA, pela anexação à UE dos ex-a países socialistas do Leste (o pretenso « alargamento europeu ») impõe agora a sua perspectiva a todo o nosso sub-continente com a ajuda daqueles que, em Paris, reendossam indignamente a entrega dos Emigrados de Coblença, da gente de Versailles de Thiers, e dos colaboradores de Vichy ?
Desde que não se deixe cegar pela intensa propaganda sobre « a divida (porventura compete aos bancos matar os povos ou aos povos pôr na ordem os « mercados » ?), desde que recuse a robotização do cérebro que faz passar a « construção europeia « ultra patronal, germano-americana orientada para « o fim da historia » -cada um pode verificar que o império europeu que floresce sobre as ruínas das conquistas sociais e das soberanias nacionais, tem mais a ver com o despotismo e a ambição do « Grande Rei » Dario do que com a orgulhosa ordem dos vencedores de Maratona. Na realidade, resultante do apagamento das primeiras experiencias socialistas da história, « a construção europeia » carrega no ventre um potencial negro de destruição e de contra-revolução secular e milenar. Já não são somente as conquistas sociais ligadas à Revolução de Outubro de 1917, nem as que resultaram da derrota de Hitler em Stalinegrado e em Berlim que estão ameaçadas por um sistema capitalista em busca desenfreada do lucro. Não é somente o acervo civilizador das revoluções democratico-burguesas dos séculos XVII e XVIII que se encontra reduzido a nada por aqueles que rangem os dentes perante a ideia de consultar os povos, de tomar em consideração as suas eventuais recusas, de submeter aos parlamentos nacionais eleitos a politica orçamental e monetária dos diferentes pises da Europa. Doravante é o código
genético da « Europa grega », aquele que se formou nos séculos 6º e 5ºantes da Nossa Era em torno das noções de humanismo, de razão e de cidadania que é frontalmente atacado pelo Império europeu, pilotado por Frankfurt, Wall Street, a City e o CAC 40.
Se a Grécia, o seu orgulhoso povo, a sua classe operária e a sua juventude combativa se submetessem às imposições da UE, com a activa colaboração dos procônsules « gregos » do Imperio,os Srs. Caramanlis e Papandreu, todas as ofensivas anti-sociais, todas as contra-reformas fascizantes ensaiariam um gigantesco salto em frente sobre todo o subcontinente europeu. Para já os partidos comunistas são proibidos ou perseguidos nos ex-países socialistas do Leste, uma camisa com o rosto do Che pode levar a dois meses de prisão em Varsóvia, a extrema direita nostálgica do Reich ou de Mussolini exibe a sua arrogância (Hungria, Itália, Flandres belga, republicas bálticas) quando ela própria não participa directamente no governo de alguns países da acastanhada União Europeia. Que sinistra vingança póstuma para todos os impérios que os povos souberam destruir, desde o Império Persa do passado, ao bárbaro III Reich de ontem !
É por isso que os signatários deste apelo se declaram plenamente solidários com aquelas e aqueles que, na Grécia, recusam capitular perante a « união sagrada » de Papandreu-Caramanlis, a qual visa a privar o povo grego da sua soberania para o submeter aos senhores do capital grego e estrangeiro. A Europa das lutas, a que não se faz na UE mas sim contra ela, já combate para restituir aos povos o seu direito inalienável a dispor de si próprios, o seu direito o progressos social e à dignidade nacional, o seu direito a uma cooperação igualitária liberta do espartilho da « livre concorrência » imposta pela euro-mundializaçao capitalista (com a sua moeda única, o seu mercado único, a sua economia única, o seu pensamento único, sem esquecer a sua língua única, o americano dos negócios). Essa Europa das resistências não tem necessidade de tratado algum para se levantar contra aqueles que a negam desde as raízes : deve crescer solidarizando-se com todos os povos em luta, e em primeiro lugar com o povo grego. Não é a escravidão dos povos por dividas que é preciso restabelecer, é pelo contrario a euro-escravatura da divida que deve ser abolida, punindo duramente todos os agiotas do capital, sejam eles gregos, alemães ou franceses.
E não é o funesto euro que é preciso salvar custe o que custar, é a independência dos povos, o direito de cada povo a produzir no seu país sem importar tudo e deslocalizar tudo ; é o direito de cada povo a desenvolver a sua cultura e a sua língua, não para se isolar, mas para um intercâmbio mundial igualitário com os outros países e as outras culturas. É também o direito para todos os povos que assim o desejarem de romper com « a economia de mercado aberta ao mundo », imposta pelos Tratados de Maastricht e Lisboa, que proíbem despoticamente a construção de uma sociedade na qual os trabalhadores, criadores de toda a riqueza, permaneçam no centro da vida económica e política. E se para isso for necessário romper com essa prisão dos povos que é a UE, se for necessário acabar com a sufocante « moeda única », os povos não morrerão. Pelo contrário, se continuarem nessas terríveis máquinas que trituram os povos, então sim, « ficarão nelas » e por elas « passarão todos » da Grécia de Thales, à França do CNR, do Portugal da Revolução dos Cravos à Polónia de Kosciusko e Dombrowski, passando pela Alemanha de Beethoven, de Bertolt Brecht e Thomas Mann.
Não, a exortação do futuro não deve ser : Euro- escravo paga a tua divida que, apesar disso continuara a aumentar « incessantemente », como acontece há décadas no hemisfério Sul sugado pelos bancos do Norte e « para isso aceita a servidão voluntária e perpetua e trabalha sem descanso cada vez mais duramente, até mais tarde, mais indignamente, recebendo um salário menor, menos atenção médica, menos educação e respeito !
Como já o dizia o apelo clandestino publicado por Jacques Duclos e por Maurice Thorez em Julho de 1940,dirigido ao nosso povo humilhado, « jamais um grande povo como o nosso será um povo de escravos ! ». Como ainda hoje, face ao bloqueio do Império US, o proclama o povo cubano, herdeiro de Ernesto Guevara : « pátria ou morte, venceremos ! ». E como diziam ainda ontem os nossos Sans-Culotte, « liberdade, igualdade, fraternidade, venceremos ! », o que equivale a traduzir em francês o sublime desafio dos hóplitas de Maratona.
Simultaneamente patriótica e internacionalista, a nova batalha contra a escravatura por dívidas acaba de principiar em Atenas.
Apelamos aos intelectuais ligados às Luzes, os militantes fieis aos valores progressistas das grandes revoluções do passado a solidarizarem-se com o povo grego na sua resistência, a refutar as euro-mentiras dos media, numa palavra, a recusar simultaneamente o « direito » dos grandes estados predadores a reduzir à servidão os países mais fracos e de impor aos povos o « dever » de viver como escravos em nome do Deus Euro.
Façamos reviver o espírito de revolta contra a indignidade da escravatura por dividas, que permitiu ao povo ateniense de ontem e que amanha permitirá aos povos grego, francês, italiano, espanhol, portugues, alemão, etc, varrer todos os despotismos, mesmo quando ocultos pelas palavras usurpadas de « Europa », de « liberdade » e de « democracia » !
SIGNATÁRIOS


English translation
Progressive forces, let us oppose the new European debt enslavement !

2,500 years ago, the Greek armies led by the Hoplites of the fledgeling Athenian democracy stymied the fast-growing Persian Empire- it was the battle of Marathon (-450 ) , soon followed by the victory of Platee and Salamine. The Greek citizens had triumphed over the Eastern despotism by banding together under the proud motto : Better die free than live in bondage.
At the same time, a big plebeian revolution rocked the Attic, giving birth to the first prominent democracy in history- that of Athens- under the aegis of Solon, Clisthene and Pericles. Aeschylus’s tragedy ’’The Persians’’ heralded this huge civilizing breakthrough which made it effective , on a political level, the above-mentioned Greek ’’miracle’’which had harboured such thinkers as Thales who refuted traditional mythology and invented demonstrations in geometry, founding in a philosophical way the sciences of Nature and of medecine by rejecting any reference to the supernatural. This grand era also favoured the birth of Greek theater deeply anchored then in the life of the City.
The driving force of these unprecedented changes was the uprising of the plebeians of the Attic, particularly the small peasantry, against debt enslavement implemented by the aristocracy of the Eupatrides. The freshly- born Athenian democracy was erected on the absolute condemnation of that practice, within the social and economic limits in those days.
Today, while no PanEuropean authority has seriously commemorated the 2500th anniversary of Marathon, the UE humiliates enslaves and cracks down on the Greek Republic compelled to sell itself to the last bit ( all-round privatizations, dismantlement of the Nation state, including the Army, rejection of the people’s right for a referendum). The main protagonists of this diktat are Germany (whose hair -raising past in the Balkans should lead to more moderation) and also the dwarfish Emperor living in the Elysée. Behind these pretentious ’’diktators’’, it is hard to spot the real powers that control them. : the banks and « the financial markets » this small minority of oligarchs intends, through the IMF and NATO, to enforce debt enslavement for peoples. Currently, Italy and Spain are being squeezed but once the presidential elections are over, France will come next and President Sarkozy already threatens to smash to pieces our National Health Service after gnawing at our National Educational System, state-funded Research and all the social assets bonding intergenerational communities together through contributory pension schemes worked out by the National Council of the Resistance and the struggles of the Resistants.
In a short term, our country is on the same boat as the Greek republic : for the second time, the French NO to the European Constitution ( a NO already ignored by the parliamentary decision to ratify the Treaty of Lisbon which is the copycat of the European Constitutional Treaty) Sarkozy, supported by Hollande, sets up a French-German economic government without consulting the French citizens. Now,, he submits for approval the French budget to the eurocrats in Brussels and Frankfort, that is to say to Mrs Merkel’s experts. Now he invites the German Exchequer to attend the French Council of Ministers. Where and when the French people has decided to dismantle its centuries-old nation-state for a ‘’Francemany’’ and a ‘’Franceurope’’ that financers ardently demand ? Has Hitler won the war as German imperialism ,beefed up by the acquisition of the ex -GDR and the annexion of the ex-eastern socialist countries( the so-called European enlargement ) now imposes its views on the whole sub-continent, helped by those who, in Paris,unscrupulously ape the Emigrés of Coblentz, the Versaillais of Thiers and the collaborationists of Vichy ?
Provided we are not hoodwinked by the fierce propaganda about the debt( is it up to the banks to stifle the peoples or up to the peoples to make the ‘’markets’’ toe the line ?), provided we oppose the brainwashing of a ”European construction’’, fully controlled by businessmen, German and American oriented, seen as “the end of history”, everyone can notice that the European Empire which prospers on the ruins of social assets and national sovereignties, has a lot more to do with Great Darius’s despotism and excess than the proud motto of the victorious Marathonians. In fact, the”European construction”, stemming from the collapse of the first socialist experiences in history, nurtures a dark faculty of destruction and centuries-old counter revolution. The social advances related to the October Revolution of 1917 or those resulting from the defeat of Hitler at Stalingrad and in Berlin are not the only ones to be threatened by an unbridled capitalist system thirsty for profits. Nor is it only the civilizing asset of the 17th and 18th democratic upper class revolutions which is splintered away by the very people who grin in their sleeves when it comes to consulting the peoples, to taking into account their possible rejection, to allowing the elected national parliaments to discuss the budget and monetary policy of the different European countries. Now, the genetic code of the “Greek Europe” the one which was created in the 6th and 5th centuries BC with the ideas of humanism, reason and citizenship is being battered by the European Empire monitored by Frankfort, Wall Street, the City and the Stock Exchange.
If Greece, together with its proud people, its working class and fighting youth was to be enthralled by the UE helped by the Greek proconsuls of the Empire- Caramanlis and Papandreou- all the anti social onslaughts, all the fascistic counter reforms would make a big stride all over the European sub continent. The communist parties are already banned or harassed in the ex- eastern socialist countries. Wearing a T-shirt with the effigy of the Che can lead to a two-year sentence in Warsaw. The Extreme Right, nostalgic of the Reich and Mussolini, plays a prominent role in Hungary, The Belgian Flanders, the Baltic countries. It even takes part in the governments of some countries within the brown-coloured UE. What a sinister posthumous revenge for all those empires once defeated by the peoples, from the Persian Empire of the past to the barbaric Third Reich of not long ago !
It is the reason why the people who have signed this declaration pledge to support those who, in Greece, refuse to kneel down in front of the Papandreou- Caramanlis “sacred union” whose goal is to deprive the Greeks of their sovereignty so as to make them subservient to the foreign and Greek financial moguls. The fighting Europe, the one which does not adhere to the UE but opposes it, has already been struggling to give back to the people the right to self government, the right for social advances and national dignity, the right for a fair collaboration freed from the yoke of the “free and unfunded competition” imposed by the capitalist euro globalization ( with its single currency, its single market, single economy, single policy, let alone its single language, that of the business world.). This fighting Europe does not need a treaty to stand up against those who deny her to her very roots. She must grow bigger by sticking to all the struggling peoples, and first of all with the Greeks. We must not restore debt enslavement for the peoples but, on the contrary, abolish the euro enslavement of the debt through a heavy taxation for the usurers, be they Greek, German or French…The cursed euro must not be saved at all cost but the independence of the peoples must be defended. We must protect public services and the right to a national production without resorting to importing or globalizing. It is the right to enrich one’s own language and culture- not to be cut off from the other countries but to exchange on a fair basis with the other nations and cultures all over the world. It is also the right for any country to withdraw from the system based on the “ opened market economy ”as stated in the Maastrich and Lisbon Treaties which forbid to build up a society where the workers, who produce wealth, could be the living heart of the political and economic activity. If it is necessary to break away from this prison called the UE, if it is necessary to do away with the stifling “ single currency”, the peoples will feel the better for it. On the contrary, if they remain in this grinding machinery, they will all be crushed, from the Greece of Thales to the France of the NCR, from the Portugal of the Revolution of Carnations to the Poland of Kosciusko and Dombrowski via the Germany of Beethoven, Brecht and Thomas Mann !
No ! The message of our future cannot be : ”Euro slave, settle your ever-growing debt” because the debt will keep growing as it has been the case in the Southern hemisphere for decades now because of the greedy banks of developed countries.” Therefore, accept eternal voluntary bondage and slog away harder and harder, longer and longer, with more and more humiliation in exchange for lower wages, less medical assistance, less education…and respect” !
As the clandestine message, issued by Jacques Duclos and Maurice Thorez in July 1940, said to our humiliated people :”Never will a glorious people as ours be an enslaved people !”Today you can hear the same message conveyed by the Cuban nation, heir to Che Guevara, against the US Empire’s embargo : ”Fatherland or death, we shall defeat !”. ”Freedom, equality, fraternity or death !” our Revolutionary Sans-culottes used to say, a French motto to echo the sublime one of the hoplites at Marathon.
The new battle against debt enslavement, which is both patriotic and internationalist, has just started in Athens. We call the intellectuals respectful of the Enlightenments, the militants faithful to the progressive values of the glorious revolutions of the past to show solidarity with the fighting Greek people, to denounce the euro lies of the media, in brief, to object to the “right” of the big predatory states to enthral the weaker countries and the necessity for the people to live as slaves for the sake of Euro God.
Let us fuel the spirit of rebellion against the outrageous debt enslavement, a rebellion which allowed the Athenian people of the past , as could be the case to morrow for the Greeks, the French, the Italians, the Spaniards, the Portuguese, the Germans and so on, to banish away all kinds of despotism, be they hidden behind the wronged words of “Europe”, “freedom”and “democracy” !


Traducción al castellano : Red Roja
Llamamiento del 7 de noviembre de 2011. Solidaridad con la resistencia del pueblo griego ;
 ! RECHACEMOS LA NUEVA EURO-ESCLAVITUD DE LA DEUDA !

Hace 2500 años, los ejércitos griegos liderados por los hoplitas de la naciente democracia de Atenas detuvieron al imperio persa en plena expansión : era la batalla de Maratón (- 490), seguida rápidamente por las victorias de Platea y de Salamina. Los ciudadanos griegos triunfaron entonces sobre el despotismo oriental escudándose en el orgulloso lema : " !es mejor morir libres que vivir esclavos ! ".
Al mismo tiempo, una inmensa revolución plebeya sacudió el Ática, dando lugar a la primera gran democracia de la historia, la de Atenas, bajo la dirección de Solón y de Clístenes, luego de Pericles. La tragedia Los persas de Esquilo celebra este gran avance de la civilización, que llegó a coronar en el terreno político el llamado "milagro" griego, que había visto a Tales y otros pensadores desafiar la mitología tradicional, inventar la demostración geométrica, situar los fundamentos filosóficos de las ciencias de la naturaleza y de la medicina rechazando toda referencia a lo sobrenatural. Este período grandioso vería también el nacimiento del teatro griego, tan profundamente arraigado en la vida de La Ciudad.
El motor de estos cambios sin precedentes fue la revuelta de los plebeyos del Ática, principalmente del campesinado, contra la esclavitud de la deuda practicada por la aristocracia de los eupátridas. Sobre la condena radical de esta práctica se construye, dentro del contexto social y económico de aquella época, la nueva democracia ateniense.
Hoy en día, mientras que el 2500 aniversario de Maratón no ha dado lugar a ninguna conmemoración paneuropea a escala significativa, la Unión Europea aplasta, humilla y esclaviza a la República griega, conminando a su venta y a su rendición al 100% (privatización a todos los niveles, destrucción del Estado soberano, ejército incluido, negándose a reconocer el derecho del pueblo griego a ser consultado mediante referéndum si así lo decide,...). Los autores principales de este dictado europeo son la Alemania capitalista, - su terrible pasado en los Balcanes debería, sin embargo, conducirla a una mayor reserva-, y el micro-emperador vasallo del Elíseo. Detrás de estos "diktateurs" aparatosos, no hay ninguna dificultad en reconocer a los verdaderos poderes que los inspiran : los Bancos y los sacrosantos "mercados financieros". Esta pequeña minoría de oligarcas tiene la intención de imponer de hecho, con el apoyo del FMI y de la OTAN, la esclavitud de la deuda a pueblos enteros. Hoy es Grecia, España e Italia son cuestionados, pero una vez pasadas las elecciones presidenciales, será el turno del pueblo francés al que Nicolás Sarkozy amenaza ya con la destrucción de la Seguridad Social después de haber desestabilizado la educación, la sanidad pública, la investigación pública y el acervo social que estructura la relación intergeneracional como las pensiones de reparto nacidas del Consejo Nacional de la Resistencia y de la lucha de la Resistencia.

A corto plazo, Francia no está menos concernida que la República helénica. Violando por segunda vez el NO del pueblo francés a la Constitución Europea (un NO ya burlado por la prevaricación que constituye la aprobación parlamentaria del Tratado de Lisboa, copia del Tratado Constitucional Europeo), Sarkozy - apoyado en este punto por François Hollande - crea sin consultar al pueblo un "gobierno económico franco-alemán". A partir de este momento somete el presupuesto francés a los eurócratas de Bruselas y Frankfurt - es decir, de hecho, a los expertos de Angela Merkel- e invita al ministro de Finanzas alemán a sentarse regularmente en calidad de mentor, al Consejo de Ministros “francés". ¿Dónde y cuándo el pueblo francés ha decidido la disolución de su Estado-nación secular para que sea sustituido por la "Francialemania” y la "Franciaeuropa " que los financieros exigen a grandes gritos ? ¿Ganó la guerra Hitler para que el imperialismo alemán, impulsado por la fagocitosis de la antigua RDA y la anexión a la UE de los antiguos países socialistas del Este (la llamada "ampliación de la UE"), imponga a partir de ahora sus puntos de vista a todo nuestro sub-continente con la ayuda de aquellos que, en París, se ponen indignamente el uniforme de los Emigrados de Coblenza, de los Versalleses de Thiers y de los colaboradores de Vichy ?
Si no nos ciega la intensa propaganda sobre la "deuda" (¿así es como los bancos hacen morirse a los pueblos o los pueblos controlan los "mercados" ?), si no aceptamos el lavado de cerebro que pretende hace pasar la “construcción europea” ultra-patronal, germano-americana en su base, por el "fin de la historia", todo el mundo puede ver que el Imperio europeo, que floreció sobre las ruinas de la soberanía nacional y social, tiene mucho más que ver con el despotismo y los excesos del "Gran Rey" Darío que con el orgulloso lema de los vencedores de Maratón.
Nacida de la derrota de las primeras experiencias socialistas de la historia, "la construcción europea" lleva en sus costados un negro potencial de destrucción y de contra-revolución secular y milenario. No son sólo los avances sociales relacionados con la Revolución de Octubre de 1917, ni los que resultaron de la derrota de Hitler en Stalingrado y Berlín, los que están amenazados por un sistema capitalista preso de una desenfrenada búsqueda de lucro. No se trata sólo de la destrucción del carácter civilizador de las Revoluciones democrático-burguesas de los siglos XVII y XVIII por parte de los que se burlan de la sola idea de consultar al pueblo al considerar su posible negativa o de presentar al Parlamento nacional elegido la política fiscal y monetaria de los diferentes países de Europa. Es el mismo código genético de la "Europa griega," el mismo que se formó en los sexto y quinto siglos a.c. en torno a los conceptos de humanismo, de razón y de ciudadanía, el que es atacado por el Imperio europeo dirigido por Frankfurt, Wall Street, la City y el CAC 40.
Si finalmente Grecia, su orgulloso pueblo, su clase obrera y su juventud militante son metidos en cintura por la UE con la colaboración activa de los procónsules "griegos" del Imperio, Sres. Karamanlis y Papandreu, todas las ofensivas antisociales, todas las contra-reformas fascistas darán un gran paso adelante en todo el subcontinente europeo. Los partidos comunistas son prohibidos o perseguidos en los antiguos países socialistas del este, llevar una camisa con la imagen del Che puede conllevar dos años de prisión en Varsovia, la extrema derecha nostálgica del Reich o de Mussolini llevan bien alto sus pancartas (Hungría, Italia, Flandes belga, Países bálticos ...), cuando no participan directamente en el gobierno de algunos países de la oscura Unión Europea ¡Qué siniestra venganza póstuma la de todos estos imperios que supieron derribar a los pueblos ; de la del Imperio persa de antes de ayer a la del bárbaro Tercer Reich de ayer !
Los firmantes de este llamamiento se declaran plenamente solidarios con todos los que, en Grecia, se niegan a someterse a la "unión sagrada" de Papandreu y Karamanlis, que tiene por objeto privar al pueblo de Grecia de su soberanía para someterla a los dueños del capital griego y extranjero. La Europa de las luchas, la que no marcha al paso de la U.E. sino en contra de ella, combate ya por devolver a los pueblos su derecho inalienable a la autodeterminación, su derecho al progreso social y a la dignidad nacional, su derecho a la igualdad en la cooperación, libre de las cortapisas de la "competencia libre y no falseada" impuesta por la globalización capitalista europea (con su moneda única, su mercado único, su economía única, su política única, su pensamiento único, sin olvidar su lenguaje único, el americano de los negocios).
Esta Europa de la resistencia no necesita un tratado para hacer frente a aquellos que la niegan en sus raíces : debe crecer uniendo a todos los pueblos en lucha, empezando por el pueblo griego. No es la esclavitud de los pueblos por la deuda la que necesita ser restablecida ; por el contrario, es la euro-esclavitud de la deuda la que debe ser abolida para gravar duramente a todos los usureros del capital, ya sean griegos, alemanes o franceses ... Y no es el funesto euro el que hace falta salvar a toda costa, es la independencia de los pueblos, el servicio público, el derecho de cada pueblo a producir sin tener que importar todo y deslocalizar todo ; es el derecho de cada pueblo a desarrollar su cultura y su idioma, no para aislarse, sino para compartir por igual con otros países y otras culturas de todo el mundo. Es también el derecho de todos los pueblos que quieren romper con la "economía de mercado abierta al mundo" prescrita por los Tratados de Maastricht y de Lisboa, que prohíben despóticamente construir una sociedad donde las trabajadoras y los trabajadores, creadores de toda la riqueza, sean el centro de la vida política y económica. Y si hace falta para ello romper con esta prisión de pueblos que es la UE, si hace falta para ello acabar con la asfixiante "moneda única", los pueblos no morirán. Por el contrario permanecer encadenado a esta terrible maquinaria que aplasta a los pueblos, quienes "permanecerán" y "resistirán a todos," desde la Grecia de Tales a la Francia del C.N.R., del Portugal de la Revolución de los Claveles a la Polonia de Kosciusko y de Dombrowski pasando por la Alemania de Beethoven, Bertolt Brecht y Thomas Mann !
La moneda del futuro no puede ser : "Euro-esclavo, paga tu deuda que aumentará continuamente", como sucede desde hace décadas en el hemisferio Sur, sangrado por los bancos del Norte, “y para ello, acepta la servidumbre voluntaria a perpetuidad y trabaja más y más duramente, con jornadas cada vez más largas, de forma cada vez más humillante, recibiendo siempre menos salario, menos cuidados médicos, menos educación y... menos respeto " !
Como decía el llamamiento clandestino realizado por Jacques Duclos y Maurice Thorez en julio de 1940 en honor de nuestro pueblo humillado, "nunca un gran pueblo como el nuestro será un pueblo de esclavos !". Toda vía es plenamente vigente la proclama del pueblo cubano heredero de Ernesto Guevara frente al bloqueo del Imperio USA : "patria o muerte, venceremos !". Y como decían ayer, nuestros Sans-Culotte, "libertad, igualdad, fraternidad o muerte ! “, traducción al francés del sublime lema de los hoplitas de Maratón.
A la vez patriótica e internacionalista, la nueva batalla contra la esclavitud de la deuda no ha hecho más que empezar en Atenas. Hacemos un llamamiento a los y las intelectuales ligado-as a la Ilustración, a los y a las militantes fieles a los valores progresistas de las grandes revoluciones del pasado, a mostrar su solidaridad con la resistencia del pueblo griego , a refutar las euro-mentiras de los medios de comunicación, en definitiva, a rechazar, tanto el "derecho" de los grandes Estados depredadores a esclavizar a los países más débiles, como el "deber" de los pueblos de vivir esclavos en nombre del Dios euro.
Hagamos revivir el espíritu de rebelión contra la indignidad de la esclavitud por deudas, que permitió al pueblo ateniense de ayer, y que permitirá mañana a los pueblos griego, italiano, a los del Estado español, francés, portugués, alemán, etc.,barrer todos los despotismos, incluso si están ocultos detrás de las palabras usurpadas "Europa", "libertad" y "democracia" !
PRIMEROS FIRMANTES : Georges Gastaud, filósofo (62) ; Pauline Antonini, estudiante de la Ecole des Chartes (75) ; Gilles Bachelier, jurista, oficial de la orden nacional del mérito ; Jean-Pierre Combes, ingeniero politécnico (19) ; René Coucke, médico (59) ; Aurélien Djament, investigador matemático (44) ; Jean-François Dejours (62), filósofo, sindicalista ; Bruno Drweski, historiador ; Barbara Y. Flamand, escritora (Bélgica) ;Vincent Flament, latinista, militante internacionalista (59) ; Benoît Foucambert (81) ;Marc-Olivier Gavois (13), catedrático de historia ; Georges Hage, miembro honorario del parlamento francés (59) ; Annie Lacroix-Riz, historiadora, profesora emérita de universidad (78) ; Léon Landini, antiguo oficial FTP-MOI, oficial de la Legión de honor, Gran mutilado de guerra (92) ; Angeles Maestro, médico, ex-diputada “roja” del parlamento español ; Antoine Manessis, profesor asociado en la universidad de Grenoble (38) ; Pierre-Alain Millet, electo municipal, enseñante informático (69) ;Dominique Mutel, catedrático de inglés (62) ; Laurent Nardi, profesor de literatura (74) ; Jacques Nikonoff, universitario ; Gaston Pellet, militante de la resistencia linguística en el Business Globish ; Pierre Pranchère, antiguo guerrillero FTPF, antiguo diputado de la nación, antiguo eurodiputado (19) ; Jean-Luc Pujo, animador de los Clubs Pensar la Francia (75) ; Françoise Roucheray, catedrática de inglés en CPGE, 59 ; Nathalie Sage-Pranchère, archivera-paleógrafa, historiadora (75) ; Jany Sanfelieu, helenista (86) ; Daniel Serrano, militar republicano español (75) ;


Voir en ligne : message vidéo des camarades grecs aux camarades français

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