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Hollandomania, Montebourdes et autres Béatitudes…

Georges Stanechy | legrandsoir.info | samedi 29 octobre 2011

dimanche 30 octobre 2011

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«  … Découvrant leurs dents de cheval, avec l’espoir de se faire élire aux postes et fonctions où ils pourront pratiquer le vol avec le plus de zèle, de profit, de confort et d’honorabilité.
Leur évangile repose sur quatre vertus cardinales : la cupidité, la convoitise, la concupiscence et la concussion. » - Alain Gerber (1)



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Quel matraquage médiatique, ce « deuxième tour des primaires socialistes » !

Digne d’une campagne publicitaire pour la nouvelle lessive rendant le linge “plus blanc que le blanc”. Mais, comme se demandait Coluche nez clignotant allumé d’angoisse : quelle est la couleur du plus blanc que le blanc ?...

Rassemblement

Aubry face à Hollande. Ni l’un ni l’autre n’ayant de programme à présenter, si ce n’est un saupoudrage de mesures sans queue ni tête. L’habituel enfumage électoraliste. Jeu, patchwork, échange, de rustines sur un ballon crevé. Capables de parler de tout et de rien. Surtout pas de l’évidente obligation de redistribuer la richesse nationale au plus grand nombre, et non pas la monopoliser au bénéfice exclusif d’une minorité.

Pourtant, tous deux à la direction du parti “socialiste” depuis des années. De quoi forger une vision précise, une charpente, une architecture de voies et moyens pour faire face au dilemme posé à nos riches sociétés en cours d’implosion. Apportant une réponse claire quant à la France, 5° pays le plus riche de la planète : sommes-nous devant une Crise de la Dette Publique ou du Contrat Social ?...

Les médias en extase, sous l’effet d’audiences et tirages en augmentation, et en écho pour atténuer notre surprise devant le vide sidéral proposé par cette pseudo opposition au gouvernement actuel, pilonnant dans leurs JT et autres casseroles que le choix ne portait pas, en fait, entre deux programmes mais entre deux « tempéraments »…

« Rassembler »… « Je veux rassembler »… « Je serai l’avant-garde du rassemblement »… Pathétiques ânonnements, ronronnements anesthésiants, d’apparatchiks en mal d’ambition et en quête de suffrages.

Nous l’avons compris, à force de subir la rhétorique des professionnels des appareils politiques. « Rassembler », en langue de bois politicienne veut dire : si j’obtiens la fonction je ne changerai rien, et ne toucherai à rien pouvant attenter aux intérêts de qui que ce soit. Ni plus, ni moins. Rassembler, c’est rassurer.

Même Montebourg s’y est mis : « Je choisis le candidat rassembleur !… ». Se rangeant sous la bannière du vainqueur des primaires, Hollande. Pourtant, à l’opposé des idées et politiques qu’il avait un moment défendues ou préconisées. Pourquoi ce ralliement, ce revirement ? Bourdes d’un politicien débutant en stratégie électorale et combinaisons partisanes ? Résultat cynique d’un accord secret ?

Pour “gagner contre Sarkozy”, affirmait-il…

Illusion, naïveté ou foncière mauvaise foi. Gagner contre Sarkozy, l’arbre qui cache la forêt ? La priorité c’est sauver notre pays du naufrage, chacun le sait. Ce n’est pas changer d’hommes ou de personnel politique dont il s’agit, mais de programme, de système économique et social, construire les fondements d’une véritable République : Liberté, Egalité, Fraternité.

“Politique spectacle”, positive-t-on… Nouvelles batailles de slogans et mots creux entre sociétés de com. En réalité, le parti unique, la caste au pouvoir, s’apprête à changer de casquette pour simuler une alternance : après l’UMP, ce sera donc le PS. Après tout, depuis plusieurs mois avant “l’accident new-yorkais”, elle avait bien choisi DSK. A présent, Hollande ou Tartempion ? Qu’importe !

La veille de la proclamation du candidat “socialiste” à la future élection présidentielle, j’écoutais dans une salle le grand patron d’un des géants du CAC 40 répondre à une question, dans un jeu de rôle mondain, sur sa politique “s’il était élu à la présidence de la France pour sortir le pays de « la crise »”. Réponse, sans hésiter, sous les applaudissements nourris de l’assistance : « Diminuer les dépenses publiques et augmenter la TVA ! »…

On se serait cru à une réunion d’aristocrates sous Louis XVI. Ne manquaient que perruques, bas de soie et talonnettes. Les particules ducales y étaient déjà en vedette. Tout le monde, l’échantillon du 1% de la population façon Wall Street présent dans cette assemblée, avait compris et y souscrivait : infliger au peuple français le même sort qu’au peuple grec et autres peuples européens, à l’exemple de l’exploitation du peuple américain par son oligarchie de milliardaires.

Très loin de la célèbre nuit du 4 août 1789 où les aristocrates de l’époque, plus lucides, votèrent l’Abolition des Privilèges devant les multiples révoltes se propageant sur tout le territoire. « Le peuple cherche à secouer enfin un joug qui depuis tant de siècles pèse sur sa tête », plaidait alors le richissime duc d’Aiguillon, « l’insurrection trouve son excuse dans les vexations dont il est la victime ». (2)

De nos jours, totalement inconscients, jouant le jeu de la désinformation, de la peur, de la pression et de la répression, les privilégiés, en France comme dans les autres pays occidentaux, sûrs de l’éternité de leurs privilèges, incarnent un despotisme incapable de la moindre évolution. Aucune intelligence de la situation, obstinés dans l’extrémisme de leur arrogance. Leur pensée profonde se résumant à : « Vive la crise ! Tout pour nous ! Rien pour les autres ! »

Hollande, Président ? Ils ne s’en cachent pas, le répètent, l’écrivent : ils l’ont phagocyté... Dans les médias, tout juste s’ils ne s’amusent pas de la farce.

En particulier, la presse de l’extrême-droite affairiste. Ploutocratie se gorgeant, à longueur d’année, des plantureux contrats avec l’Etat, aux marges incontrôlées et incontrôlables (3). Comblée des concessions de services publics privatisés en rentes de situation : énergie, eau, télécoms, transports, sous-traitance des collectivités locales. Gavée de subventions et primes à la casse. Engraissée par ses privilèges fiscaux jaillissant d’une multitude de “niches” et autres astuces. L’évasion fiscale, ou plutôt l’exemption fiscale, digne des castes aristocratiques et cléricales de la Féodalité, étant pour elle un droit inamovible, avec ses paradis du secret bancaire.

Adoubement 

Un exemple parmi tant d’autres : l’hebdomadaire L’Express. Dans sa publication de la première semaine d’octobre (4), déployant plusieurs pages pour rassurer sa clientèle sur le candidat “socialiste” à la présidentielle. François Hollande connaît intimement, nous tranquillise-t-on, tout le gratin de l’oligarchie, de l’armée à la finance en passant par les grands patrons spécialistes de la casse sociale (5).

Parmi les perles de cet article dont je recommande la lecture, tellement révélatrices de la connivence instaurée de longue date (6) :

« … Hollande multiplie les rencontres. Il a ainsi vu tous les chefs d’état- major de l’armée en secret. […]

Avec les patrons, il ne s’affiche pas. Mais pour une autre raison : ce ne sont pas les meilleures fréquentations pour un candidat de gauche. Pourtant, il les rencontre et les écoute. Il en connaît beaucoup du fait de son parcours. […]

Enfin, Hollande est entouré d’amis qui baignent dans le milieu patronal, comme Jean-Pierre Jouyet (président de l’Autorité des marchés financiers) ou Paul Boury, conseil en lobbying. »

Encore plus divertissant, dans le même numéro, la présentation du “quatuor” d’économistes dont s’entoure le candidat, labellisé sous le titre : « Economistes : experts de crise ».

Renforcer l’anesthésie de la tranquillisation par la “garantie du produit” : des spécialistes en « stratégie de croissance en temps de crise » ! Pour reprendre les termes du texte (7) :

=> Philippe Aghion, un ancien de l’équipe de la candidate à la précédente présidentielle, Ségolène Royal.

=> Gilbert Cette, un ex « de l’écurie Strauss-Kahn ; il est passé chez Hollande en 2010 ». Sous-entendu à lire entre les lignes : avant “l’affaire”, donc vierge de toute compromission ou transfuge douteux…

=> Elie Cohen, économiste immortel d’académisme (l’alternance étant inconnue dans le milieu de “l’info économique”) depuis Mathusalem, des studios radios et plateaux TV de la propagande des “lois divines du marché”.

=> Emmanuel Macron, « … Ce dernier, inspecteur des finances et banquier d’affaires, nourrit Hollande de sa bonne connaissance des marchés »…

Retrouver ainsi les inusables “porte-voix”, “porte-plumes”, vecteurs, de la pensée économique, du tripatouillage spéculatif et financier, de la doxa des banquiers et lobbies internationaux, qui ont conduit à la situation catastrophique de notre pays, de celle de nos voisins ou partenaires, et aux ravages de la mondialisation.

Rassembler…

Encore plus fort : la mise en scène de la cooptation par la nomenklatura au pouvoir du candidat “socialiste” à l’élection présidentielle, lors de sa première apparition publique, dès l’annonce officielle des résultats du “vote militant”. Inoubliable.

Hollande tenant par la main sa concurrente battue, pour saluer cadres et militants présents au siège du parti, devant micros et caméras. Apparition immédiatement suivie sur l’estrade, encadrant la scène, par l’entrée simultanée de deux hiérarques : Pierre Moscovici, “coordinateur” de campagne du vainqueur, et Manuel Valls.

Signature publique. Message subliminal. Ces deux ex-membres de l’équipe DSK représentent l’adoubement de deux pouvoirs occultes, mais incontournables :

1. L’asservissement de notre économie à l’ultralibéralisme imposé via l’Union Européenne

Colossale bureaucratie au service des lobbies et non pas des peuples. Le Traité de Lisbonne livrant les pays européens, dans une soumission absolue, aux intérêts d’une dizaine de “milieux” qui imposent leur dictature au reste de la planète.

Capitalisme sauvage dissimulant sa rapacité sous couvert du dogme infaillible des “lois du marché”, appliqué sous le fouet des licenciements par une cléricature implacable :

Finance spéculative, armement, énergie (pétrole, gaz, atome) & mines (uranium en premier lieu), BTP, agro-industrie (dont la chimie des pesticides et des engrais) & grande distribution (le sida économique…), oligopoles des services publics privatisés (télécoms, distribution énergie & eau, etc.), industrie pharmaceutique & de l’addiction (jeux, tabac, alcool et prochainement cannabis). (8)

Rappelons que Moscovici a été ministre des affaires européennes dans le gouvernement Jospin sous la présidence Chirac, pendant 5 ans, du 4 juin 1997 au 6 mai 2002. A ce titre, un des artisans les plus zélés dans le formatage du traité constitutionnel européen impliquant la destruction de nos emplois et de notre souveraineté.

2. L’asservissement de nos relations internationales à l’idéologie des néoconservateurs US

Avez-vous remarqué l’extrême pudeur des candidats à la présidentielle évitant d’aborder les problèmes de politique étrangère ?... Jamais ! Langue de bois en chêne massif… Pourtant, ils présentent une importance majeure quant à l’avenir de nos sociétés et pays, et même de notre planète. Tant de précaution dans l’évitement les rend touchant de délicatesse. Peur de mécontenter maîtres et bailleurs de fonds ?...

Notre soutien aux dictatures et au pillage de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Amérique latine, de l’Asie, du Pacifique ? Quelles visions, volontés, objectifs, devons-nous afficher ou appliquer ? Ne sommes-nous que les sous-traitants d’une politique extérieure imposée par les diktats d’intérêts étrangers à notre pays ? Etrangers aussi à nos valeurs de paix, de solidarité, de respect à partager avec les autres nations ? Analphabètes des élémentaires nécessités du développement durable et équilibré de notre Terre-Patrie, pour reprendre l’expression d’Edgar Morin ?

Restons lucides : le PS, tout comme l’UMP, est le parfait relais de l’idéologie de l’Empire élaborée par les milliardaires néoconservateurs US. Dont on connaît, justifiant toutes les spoliations : fabulations, diabolisations, démences guerrières et sanguinaires, dans le fanatisme et le racisme. Nos relations internationales seront donc fondées sur le bellicisme (menaces, embargos et violences armées), la prédation des richesses des nations plus faibles que nous, et le soutien aveugle aux dérives de l’extrémisme sioniste.

Souvenons-nous : pas un des dignitaires du PS n’a levé le petit doigt lors de l’écrasement, sur fond de mensonge et de désinformation alors que chacun d’entre eux “savait”, de l’Irak, de l’Afghanistan, du sud Liban, de Gaza… Au contraire. Kouchner, qui a navigué entre ces deux partis, peut en témoigner. Aucune différence entre le tandem de l’UMP Juppé-Longuet, et celui du PS Moscovici-Valls…

Un fait marquant. Ce n’est pas moi qui le claironne, mais l’article Wikipedia sur Manuel Valls : « Manuel Valls est en effet lié d’amitié à Alain Bauer, conseiller du président de la République pour les questions de sécurité, ancien Grand Maitre du Grand Orient de France dont il a fait partie, et ancien employeur de son ex-femme (Nathalie Soulié a été secrétaire d’AB Associates, société de consultants en sécurité fondée par Bauer, de 1994 à 1997). » (9)

Alain Bauer (10) est un “criminologue” aux idées, principes et méthodes, notamment la fiabilité de ses statistiques et la pertinence de ses analyses, vivement contestés par ses pairs et sociologues. (11) La personne en soi ne présente aucun intérêt. Ce sont effectivement les théories policières, de l’Etat sécuritaire ou despotique, qu’il diffuse. Véritable copié-collé de celles des néoconservateurs US, y compris en matière de sécurité intérieure : un « parfait représentant de l’industrie de la peur » et de la « guerre préventive » (12).

C’est ainsi qu’au nom de la “lutte contre le terrorisme”, aux immenses budgets sans contrôles ni restrictions, se transformant en “culte de la peur”, on assiste dans nos pays à des atteintes répétées aux libertés publiques. Dans une totale impunité. Conduisant à des internements sans protection judicaire, lieux de torture secrets et emprisonnements sans jugements.

Progressivement, cette usine à gaz sécuritaire est devenue en Occident, un Etat dans l’Etat. Impossible à maîtriser par les citoyens. Une occulte multinationale de la barbouzerie en tous genres, n’opérant plus de distinction entre luttes contre le terrorisme, aventures coloniales et écrasement des révolutions authentiquement démocratiques.

Mais, oublions ces tuyauteries et réseaux souterrains, aussi glauques que labyrinthiques. Partageons la joie de la soirée d’intronisation officielle du candidat “socialiste” à la présidentielle, réunissant 5.000 personnes, qui a suivi la déclaration des résultats quelques jours après. Une belle réussite pour une fête dont on avait limité le budget, en cette période de crise, à un niveau raisonnable. La soirée n’aurait couté que 300.000 euros…

Oui. Ne pouffons pas …

Face à cette parodie de démocratie, comment ne pas se remémorer l’axiome de Thierry Pelletier ?... Que je ne me lasse pas de citer : ’De toute façon, seuls les imbéciles et les porcs peuvent encore croire à la pérennité d’un tel monde’.

Certains, après nous avoir convaincus de la nécessaire, et possible, « rupture » avec l’idéologie ultralibérale dans la reprise du magnifique slogan des peuples latino-américains « Que se vayan todos ! » (Qu’ils s’en aillent tous !), « sollicitent » à présent « un débat public » avec ses éminents représentants sous casaque PS…

Virer de bord à 180 ° ? Passionnant, et acrobatique, à vivre dans les régates de voiliers.

Mais, dans la lutte pour un projet de société, de réforme politique, d’indispensables, urgentes, rénovations institutionnelles, face au délabrement de nos libertés, à la destruction de nos industries et de nos emplois, à l’éradication de notre embryon de justice sociale et économique, aux délires bellicistes et coloniaux d’une caste au pouvoir enragée de mégalomanie, trois questions :

i) Pour aller où ?
ii) Renoncer à quoi ?
iii) Considérer le citoyen comme qui ?...

 

(1) Alain Gerber, Blues, Fayard, 2009, p. 26.

(2) http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=17890804

(3) Cf. le pouvoir d’investigation et de sanction des Cours ou Chambres Régionales des Comptes, quasiment entièrement étouffé ou inexistant sur les marchés publics...

(4) L’Express, n° 3144, semaine du 5 au 11 octobre 2011, avec en couverture la photo du candidat socialiste et pour titre : L’ambitieux.

(5) Parmi les noms cités, notons les représentants les plus éminents du lobby des assurances (autrement dit, les plus acharnés contre les régimes actuels de protection sociale, Sécurité Sociale et retraites) :

« … Denis Kessler (Scor) ou Bernard Spitz (président de la Fédération Française des Sociétés d’Assurance). »

(6) Corinne Lhaïk et Marcelo Wesfreid, Comment il travaille, L’Express, Op. Cit., pp. 58 – 59.

(7) Corinne Lhaïk, Economistes : experts de crise, L’Express, Op. Cit., pp. 58.

(8) “L’industrie de l’addiction” est intouchable quant aux taxes et, surtout, impôts sur les bénéfices (ils devraient être imposés à 80 %, reversés intégralement à la Sécu...). Alors que son coût, en termes de dépenses de santé publique à la charge de la collectivité, est exorbitant, écrasant : 120.000 morts cumulés, par an, pour le tabac et l’alcool rien qu’en France, sans compter les cancers et autres dégâts collatéraux. Pour le profit exponentiel de ces multinationales, et d’une poignée de richissimes familles qui en sont les actionnaires majoritaires…

En sous-marin du puissant lobbying de la légalisation du cannabis se dissimulent les groupes pharmaceutiques et cigarettiers, alléchés par les perspectives du futur pactole à se partager.

(9) L’implantation à Évry et les premiers pas sur la « scène nationale », article Manuel Valls, Wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_Valls

(10) En 2003, Alain Bauer a reçu un « Big Brother Award » de la part de l’association Privacy International pour l’ensemble de son œuvre. Ce prix concerne des « sociétés ou personnes s’étant distinguées par leur mépris du droit fondamental à la vie privée ou par leur promotion de la surveillance et du contrôle des individus ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Bauer

(11) En particulier : Laurent Mucchielli, Jean-Philippe Melchior, Laurent Bonelli, Michel Lallement, Christine Lazerges, Philip Milburn. http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Bauer

(12) Y-a-t-il quelqu’un pour arrêter Alain Bauer, 8 avril 2009, http://www.rue89.com/2009/04/08/y-a-t-il-quelquun-pour-arreter-alain-bauer




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Transmis par Marina
Sun, 30 Oct 2011 18:58:25 +0000



Un lindo artículo de Georges Stanechy


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