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Nouvelles de Fukushima. Juin 2011

| kokopelli-blog.org | 17 juin 2011

vendredi 17 juin 2011

Toute révélation émanant de TEPCO ne peut que cacher une situation considérablement plus désastreuse.

- 17 juin 2011 : La Prophétesse Nucléaire d’AREVA recyclée dans le « vers », par son directoire. Anne Lauvergeon, celle qui, lorsqu’elle créa son AREVA, « a intégré dans l’ADN de cette multinationale, la sûreté, la sécurité et la transparence. », vient de se faire remercier par son directoire, dont elle était la présidente, sur les ordres de Matignon, contre l’avis de son directoire. Anne Lauvergeon est bien celle qui a dit : « On va éviter la catastrophe nucléaire », en parlant de Fukushima. Sans plaisanter. Fukushima = 24 Chernobyl. Au moins. Potentiellement, oui, mais il suffit d’attendre.

Anne Lauvergeon constituerait-elle un dommage collatéral du 11 mars 2011 ? Ce ne sont pas « les enfants de Fukushima » qui vont la pleurer. « Les enfants de Fukushima » ne désignent pas, d’ailleurs, un peuple en particulier car dans quelques années, (très peu, sans doute quelques mois), « les enfants de Fukushima » ne seront pas seulement des enfants du Japon.

Nous renvoyons les lecteurs à un rapport de la CIA, récemment présenté sur le site de Next-up, qui met parfaitement en exergue les triangulations “au plutonium” entre la France (EDF, Cogema/Areva, CEA), le Japon et les USA.

Nous renvoyons les lecteurs, de plus, vers une brève du 9 mai commentant la prestation, en début mai 2011, de Madame Lauvergeon à New York devant l’auditoire du CFR, Council for Foreign Relations, (une organisation, créée par les Rockefeller, prétendant contrôler le monde tout comme les Bilderberg). Cocorico le nucléaire Français !!! Mais attention, Madame Lauvergeon, un Fukushima peut en cacher un autre !

- 17 juin 2011 : En fait, quelle serait la quantité de combustible à Fukushima-Daichi en attente de dilution dans l’atmosphère, les nappes phréatiques et l’océan ? Selon Associated press, la quantité de combustible à Fukushima 1 serait de 3400 tonnes de combustible usagé dans les piscines de stockage et de 877 tonnes de fuel actif dans les coeurs des réacteurs, ou ce qu’il en reste. A savoir en tout 4277 tonnes de combustible. Par comparaison, il y en avait 30 tonnes à Three Miles Island aux USA en 1979 et 180 tonnes à Tchernobyl en 1986. Donc, lorsqu’Arnie Gundersen déclare au quotidien Aljazeera que Fukushima = 20 fois Chernobyl, ce serait en fait Fukushima = 24 fois Chernobyl quant à la capacité de nuire au niveau de la quantité de combustible. Cependant, au vu de la quantité de plutonium dans la course, on peut estimer que la capacité de nuire de Fukushima est sans doute bien encore au-delà de cela.

- 17 juin 2011 : Le Gouvernement n’analyse que 0,1% des produits alimentaires du Japon. Dans le même post du blogger Japonais dont le travail est inestimable depuis le début de la crise, un paysan d’Inawashiro, dans la Préfecture de Fukushima, s’exprime sur l’immense arnaque des analyses de produits alimentaires au Japon suite à Fukushima. Il estime que le Gouvernement n’analyse que 0,1% des produits alimentaires du Japon. En fait, il n’est prélevé qu’un échantillon agricole par ville ou par village afin de déterminer si toute la production de la ville ou du village est conforme à la consommation. Et c’est sans aucun doute ce que le Gouverneur de la Préfecture de Shizuoka a fait : il a fait analysé un sac provenant d’une seule usine de processing de thé et dans cette région du sud du Japon, il y en une centaine.

- 17 juin 2011 : Un Codex Nucléarius au service de la mafia nucléocrate ? Voilà ce joyau d’information transmis par un médecin de la ville de Iitate-mura [Fukushima Prefecture]. « Today, our hospital received a written notice signed by both the Ministry of Education and Science and the Ministry of Health and Welfare. The notice says « The medical checkups and research of the residents in the areas affected by the nuke plant accident are allowed only if the permission to do so is given by the related scientific societies and associations ; otherwise it would only increase the burden on the residents. » Traduction : « Aujourd’hui, notre hôpital a reçu une notification par écrit émanant à la fois du Ministère de l’Education et de la Science et du Ministère de la Santé. Cette notification stipule que : « Les examens médicaux des résidents des régions affectées par l’accident de la centrale nucléaire ne sont autorisés que si la permission en a été conférée par les associations et les sociétés affiliées ; cette mesure a été prise afin de ne pas accroître le fardeau des résidents ». Ce qui veut dire qu’il est formellement interdit de se faire évaluer le niveau de contamination radioactive par des médecins non affiliés à des organisations choisies par la mafia gouvernementale et nucléocrate. Ce qui n’est pas une bonne nouvelle au vu des mensonges éhontés proférés par le Gouvernement Japonais depuis 3 mois. Sera-t-il également non autorisé de se faire soigner par des thérapeutes non affiliés à la mafia ?

- 17 juin 2011 : Extrême radioactivité dans l’air de Kashiwa dans la banlieue de Tokyo. Le niveau de radioactivité dans l’air y est présentement de 0.3 à 0.4 microsieverts par heure. Voir également la brève du 7 juin qui présentait une vidéo avec un niveau de contamination à Tokyo au raz du sol de 5,77 microsieverts par heure !

- 17 juin 2011 : Pas d’information officielle quant à une explosion apparente au réacteur 4 de Fukushima. Dans la nuit du 13 au 14 juin, un feu et divers phénomènes se sont manifestés au réacteur 4. Comme d’habitude, TEPCO s’est bien gardé de commenter l’événement. Attention : des internautes ont rapporté que sur certaines des vidéos de TEPCO en ligne, l’explosion n’est pas visible, elle a disparu ! Pour une vue parfaite de l’explosion, voyez cette vidéo : l’explosion est à 0:16 à 0:18.

- 17 juin 2011 : Boues d’épuration radioactives dans 16 Préfectures du Japon. Le 14 juin, les quotidiens au Japon ont rapporté que 16 préfectures du Japon avaient annoncé avoir détecté de forts niveaux de radioactivité dans les boues d’épuration émanant des centres de traitement des eaux usées. Les Préfectures les plus touchées, au jour d’aujourd’hui, sont la Préfecture de Fukushima, la banlieue de Tokyo et la région de Maebashi, au nord de Tokyo.

- 16 juin 2011 : Les enfants de Koriyama City commencent à s’étioler. La presse Japonaise rapporte aujourd’hui que les enfants de Koriyama City, dans la Préfecture de Fukushima, commencent à souffrir de diarrhées, de saignements de nez, de manque d’énergie depuis le désastre nucléaire du 11 mars 2011.

- 16 juin 2011 : Arnie Gundersen déclare au quotidien Aljazeera que Fukushima = 20 fois Chernobyl. Bravo Arnie Gundersen qui commence à perdre, petit à petit, son calme Britannique et peut-être même à prendre un début de rage. Il est vrai qu’Arnie s’est fait traiter comme du poisson pourri par l’Agence de Sécurité Nucléaire lors d’une récente rencontre aux USA.

- 16 juin 2011 : Vidéo d’Alex au Japon. Alex a la rage : bientôt, de nombreux citoyens planétaires auront aussi la grande rage. Psychopathes de toutes couleurs politiques, cachez-vous. El pueblo unido jamas sera vencido !

- 16 juin 2011 : Baleines contaminées à 650 km de Fukushima. Deux baleines ont été découvertes à 650 km de Fukushima, vers la fin avril, avec des niveau de radiation de 31 et 24 becquerels de césium par kilo de viande. Sans commentaires sur le fait que ces baleines furent capturées par des baleiniers.

- 15 juin 2011. Toujours au sujet de la société Kurion. Outre l’ancien fondateur de Greenpeace, Michael Moore, l’entreprise Kurion a dans son capital deux sociétés : Firelake Capital à Palo Alto, Californie et Lux Capital à New York. L’un des membres de Lux Capital est James Woolsey. Il fut l’ancien directeur de la CIA.

- 15 juin 2011 : Du curium détecté à 2 km de la centrale nucléaire de Fukushima. Les analyses de sol, mettant en valeur cette contamination, ont été effectuées fin avril.

- 15 juin 2011 : Ce n’est pas Fukushima, mais cela pourrait le devenir. La centrale nucléaire d’Omaha dans le Nebraska est assiégée par l’eau du Missouri qui monte, qui monte et qui va encore monter de quelques mètres d’ici l’été. Pas de soucis, l’ingénierie nucléaire a déployé tout son savoir faire pour endiguer les risques radioactifs : des murs de sacs de sable. Un mode de fonctionnement aléatoire, c’est ce qui caractérise le mieux la technologie des centrales nucléaires. Voir les photos.

– 14 juin 2011 : Nouvelle contribution d’Arnie Gundersen. Arnie commente les rapports concernant les niveaux de substances radioactives, émanant de Fukushima, piégées par des filtres à air de voitures, à Tokyo et sur la côte ouest des USA durant tout le mois de mars et d’avril à la suite du désastre nucléaire de Fukushima. Une vidéo pour les anglophones. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles.

- 14 juin 2011 : Aggravation de la situation sanitaire des employés de TEPCO. La semaine passée, deux employés de TEPCO avaient été diagnostiqués comme ayant dépassé les 600 millisieverts. Aujourd’hui, ce sont 6 autres employés de TEPCO quo dépassent la dose personnelle de 250 millisieverts.

- 13 juin 2011 : Radioactivité 1000 fois supérieure à la norme à 80 km de Fukushima. Témoignage d’un journaliste. Une vidéo pour les anglophones. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles.

- 13 juin 2011 : Interview du Professeur Robert Jacobs a Hiroshima. Le Professeur Jacobs, du Hiroshima Peace Institute, évoque les nombreux problèmes dans la région de Fukushima et le danger de contamination radioactive de toutes les nappes phréatiques. Pour les anglophones. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles.

- 12 juin 2011 : Et quid de Kurion ? Kurion est une petite entreprise créée en 2008. Son directeur général est John Raymont, ancien directeur de Nukem, une société spécialisée dans la gestion des déchets radioactifs pendant 25 ans. L’expression « gestion des déchets radioactifs » est juste une façon de parler : aux USA, les déchets radioactifs ne se gèrent pas, ils s’entassent sur les sites des centrales nucléaires, une forme d’autogestion de la misère. Kurion a pour conseiller l’un des fondateurs de la maison Greenpeace, Patrick Moore, qui est devenu l’un des plus ardents promoteurs du nucléaire. Patrick Moore préside également (avec l’ancienne Gouverneur du New-Jersey, Christine Todd Whitman) la Clean and Safe Energy Coalition, une groupe de lobbyistes pour l’énergie nucléaire. Le vice-président de Kurion est Gaetan Bonhomme, un ancien ingénieur de Saint Gobain. Le président est Josh Wolfe, un investisseur capitaliste spécialiste des nanotechnologies. D’autres conseillers incluent James A. Rispoli, ancien assistant du ministre de l’énergie aux USA, nommé par Bush et William Schneider, ancien sous ministre aux USA (Assistance, Science and Technology). Du gratin.

- 12 juin 2011 : Le système de décontamination AREVA-Kurion non opérationnel pour l’instant. Il semblerait que la tour d’absorption du césium mis en place par Kurion ne soit pas fonctionnelle. Le flux d’eau dans les 4 sous-systèmes n’est pas correct. De plus les fuites existantes ne sont pas au nombre d’une dizaine mais exactement de 48. TEPCO a repoussé à une date ultérieure en juin le lancement de la procédure de décontamination, devrions-nous dire le lancement de la tentative de procédure de décontamination. Correction : en fait c’est une valve qui ne fonctionne pas dans le système de Kurion et non pas un bouchon quelque part dans l’un des sous-systèmes.

- 12 juin 2011 : Une tonne de champignons Bulgares saisis en Angleterre. Les champignons en provenance de Bulgarie contenaient plus de 6000 becquerels de césium 137 par kilo. Cette radioactivité est annoncée émaner de Tchernobyl. Bientôt en Europe du césium 137 Tchernobyl/Fukushima dans les champignons ? Cependant, Yordan Voynov, le directeur de l’Agence de Sécurité Alimentaire de Bulgarie a précisé que ces champignons ont été récoltés dans les montagnes de Rhodope près de mines d’uranium désaffectées et que leur contamination ne peut être attribuée à Tchernobyl. Combien de mines d’uranium désaffectées en France : 210 mines d’uranium, cela fait beaucoup de champignons radioactifs sans parler de toutes les centrales nucléaires qui fuient comme des passoires.

- 12 juin 2011 : Découverte de strontium dans l’eau près de la centrale. Les niveaux de strontium découverts près de la centrale nucléaire de Fukushima sont 240 fois supérieurs à la moyenne. Les échantillons ont été prélevés le 18 mai.

- 12 juin 2011 : Le Marine Biological Laboratory a commencé une évaluation de la radioactivité dans l’Océan Pacifique. Le Marine Biological Laboratory, basé à Woods Hall dans le Massachusetts, a commencé à évaluer le niveau de contamination radioactive dans l’Océan Pacifique. Et selon Arnie Gundersen, le MBL a déjà déclaré qu’au jour d’aujourd’hui, la contamination radioactive dans l’Océan Pacifique émanant de Fukushima est dix fois supérieure à celle de la Mer Noire ayant émané de Tchernobyl.

- 12 juin 2011 : Une nouvelle étude de santé à Fukushima présidée par une crapule atomique. Un entretien hallucinant entre Amie Goldman de Democracy Now et Aileen Mioko Smith (directrice de Green Action) nous apprend que le Gouvernement de la Préfecture de Fukushima lance une nouvelle étude de santé présidée par un criminel notoire, Dr. Shunichi Yamashita, qui siège au Atomic Bomb Research Institute, et qui a déclaré que « The effects of radiation do not come to people that are happy and laughing. They come to people that are weak-spirited, that brood and fret. » A savoir que des gens heureux ne peuvent pas être impactés par la radioactivité ! Ce guignol philosophe prétend que 100 millisieverts/année ne représentent aucun danger pour une femme enceinte. Rappelons que la dose admissible en France, pour le citoyen lambda, est de 1 millisievert/année et cela est encore une farce. Les autorités soviétiques avaient rendu l’évacuation obligatoire dans les environs de Tchernobyl à partir de 5 millisieverts…

- 11 juin 2011 : Accumulation de césium 137 dans les sols de la Californie. L’université de Berkeley en Californie a fait état d’une croissance du niveau de contamination des sols par le césium 137 dans la région de San Francisco.

- 10 juin 2011 : Quel sera le destin des concentrés toxiques générés par le jouet d’AREVA ? Soyons positifs et admettons que le système d’AREVA puisse décontaminer à 100 % une eau qui est tellement radioactive qu’il est douteux de pouvoir encore utiliser ce vocable. Admettons qu’AREVA puisse décontaminer plus de 100 000 tonnes d’eau, à ce jour, et une autre bordée de 100 000 tonnes d’ici la fin de l’année 2011 et d’autres bordées subséquentes de 100 000 tonnes et plus, tous les six mois, au fil des années. Que faire du concentré toxique généré par ce processus de « décontamination » ? Selon TEPCO, ce concentré toxique contiendrait 100 millions de becquerels de substances radioactives par centimètre cube. TEPCO estime que ce seront 2000 mètres cubes de concentré toxique qui seront générés d’ici la fin de l’année 2011. Or, TEPCO ne dispose que d’une capacité de 1200 mètres cubes sur le site de Fukushima. De plus, AREVA a concédé qu’ils n’ont aucune expérience dans la gestion de concentrés toxiques issues d’eau radioactives et titrant plus de 1000 millisieverts/heure.

- 10 juin 2011 : Le jouet d’AREVA est déjà cassé ! Pas de chance pour AREVA et pour TEPCO, qui devaient commencer les travaux de décontamination de plus de 100 000 tonnes d’eau contaminée le 15 juin : le système ne fonctionne pas car TEPCO vient de découvrir 10 fuites dans des valves et autres tuyauteries.

- 10 juin 2011 : Et voici le ciment radioactif ! Le Ministère du Territoire et des Infrastructures vient de donner son accord pour que les centres de traitement des eaux usées continuent de recycler une partie des boues d’épuration dans les ciments à destination de tout le Japon. Ce sont normalement environ 40 % des boues d’épuration qui sont « recyclées » dans du ciment. Nous renvoyons les lecteurs aux différentes brèves qui ont été rédigées, depuis début mai, quant au niveau extrêmement radioactif des boues d’épuration dans la région de Fukushima et même dans la banlieue de Tokyo. L’expression « extrêmement radioactif » va bientôt s’avérer être un euphémisme pour tout le Japon.

- 10 juin 2011 : Vidéo du lapin blanc né sans oreilles près de Fukushima. Une nouvelle équipe a filmé le petit lapin blanc né le 7 mai dans la région de Fukushima.

- 10 juin 2011 : 6400 tonnes d’eau radioactive dans le sous-sol du réacteur 3. Les employés de TEPCO ont bravé la très haute contamination radioactive du réacteur 3 (100 milliseverts/heure) pour explorer le sous-sol du ba^timent dans lequel ils ont confirmé la présence de 6400 tonnes d’eau hautement radioactive. (51 milliseverts/heure en surface du volume d’eau qui fait près de 6 mètres de profondeur).

- 10 juin 2011 : Le gouvernement de Shizuoka demande à un grossiste en thé de ne pas publier les résultats des analyses de thé sur son site internet. C’est en fait un grossiste très connu dans la région de Tokyo (Minato-ku), Radish Boya, pour ses produits de qualité et ses produits bios qui a lancé l’alerte. La préfecture lui a demandé de ne pas publier les analyses d’un thé radioactif, sur son site internet, qui contenait 679 becquerels de césium radioactif par kilo de feuilles.

- 9 juin 2011 : Extrême radioactivité dans la partie est de Tokyo. Suite à la pression d’une association de parents (Koto Association to Protect Children), le Gouvernement Japonais a enfin reconnu ses mensonges quant à la radioactivité de l’air ambiant aux alentours du centre de retraitement des boues d’épuration de Nanbu Ota-ku, Tokyo. Depuis combien de semaines l’incinérateur est-il en train de contaminer cette zone de Tokyo ? Cette association de parents, aidée par un professeur de l’Université de Kobé, a sollicité les services de l’ONG Française, Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest, et a mis en valeur des taux extrêmement élevés de radioactivité dans le terrain de sports et dans le parc pour enfants situés tous deux à moyenne proximité du centre de traitement incriminé : par exemple, le parc pour enfants est à 8 km de distance.

Le parc est encore plus contaminé que le terrain de sport avec un taux de césium 137 de 3050 becquerels/kilo de sol et un taux de césium 134 de 2850 becquerels/kilo de sol. Le taux de tellurium 129 y est de 580 becquerels/kilo de sol.

Le taux de césium radioactif au terrain de sports est de 230 000 becquerels par mètre carré ce qui est 6 fois plus que les limites établies pour interdire aux résidents d’emmener des affaires personnelles dans la zone de Fukushima. Rappelons que la zone d’évacuation volontaire de Tchernobyl était de 185,000 becquerels par mètre carré, pour le césium radioactif.


Tout cela ne relève-t-il pas d’une alerte maximale ?

- 9 juin 2011 : Thés extrêmement radioactifs dans le sud du Japon. Les résultats d’analyse des thés provenant de 9 régions ont été publiés aujourd’hui. L’un des échantillons, à Shizuoka Shinbun, contient 679 becquerels de césium radioactif par kilo de feuilles. Tous les autres échantillons sont en-dessous de la nouvelle limite provisoire établie par le Gouvernement, à savoir 500 becquerels de césium radioactif par kilo de feuilles, à savoir qu’ils se situent entre 146 et 385 becquerels de césium par kilo de feuilles. En réalité, le niveau de césium par kilo de feuilles devrait être 0 becquerel. Tout le reste n’est que verbiage.

- 9 juin 2011 : En avril et en mai, du strontium a été détecté très loin de Fukushima 1. A 62 km de Fukushima, ce sont des concentrations de 250 becquerels/kg strontium-90 et 1500 becquerels/kg strontium-89 à Namie-machi et des concentrations de 120 becquerels/kg strontium-90 et 1100 becquerels/kg strontium-89 à In Iitate-mura, à 36 kilomètres de Fukushima 1.

- 8 juin 2011 : Radioactivité à Tokyo : 2.7 microsieverts/heure dans l’air d’un centre de retraitement des boues d’épuration. C’est le même niveau de contamination radioactive de l’air qu’à Litate-mura dans la Préfecture de Fukushima, une zone qualifiée de « zone d’évacuation planifiée ». Le centre de retraitement des boues d’épuration se situe à Ota-ku, Tokyo. Ce serait l’unité de Nambu qui incinère les boues d’épuration émanant de deux centres de traitement des eaux usées. En mai, c’est dans cette usine que le Gouvernement avait trouvé 10 540 becquerels/kilogramme de césium radioactif par kilo de sol. Tokyo devrait être évacué, ce que nous affirmons depuis plus de deux mois.

- 8 juin 2011 : Perte d’électricité à Fukushima. Le système d’approvisionnement d’électricité s’est interrompu pendant une partie de l’après-midi et TEPCO a annoncé qu’ils avaient stoppé les injections d’azote dans le réacteur 1 en raison de la montée de la pression (et pourtant l’enceinte de confinement est brisée). De plus, TEPCO a révélé avoir décidé de laisser une porte ouverte de communication entre le réacteur et le bâtiment des turbines, pour réduire l’humidité ! Bravo, TEPCO, quelle bonne idée. Nous avons là une centrale nucléaire avec 39 fois plus de combustible que Tchernobyl répandu un peu partout sur le site et TEPCO va laisser une porte ouverte. La complexité de la technologie nucléaire n’est rien de moins que sidérante.

- 8 juin 2011 : Forte contamination à Koto Ward, Tokyo. Le Professeur Tomoya Yamauchi a déclaré que de forts niveaux de contamination ont été retrouvés à Koto Ward, Tokyo, principalement autour d’un centre de retraitement des eaux usées où 2,300 becquerels ont été retrouvés par kilo de sol à la fin mai. Un groupe de parents est en train de se former à Tokyo pour exiger du gouvernement qu’il stoppe de prendre ses mesures à 18 mètres de hauteur. A cette hauteur, mardi passé, le niveau de contamination était de 0.06 microsieverts/heure. Le leader de cette association, Ayako Ishikawa, a déclaré lors d’une conférence de presse que le gouvernement devait établir ses mesures au niveau du sol. Sans plaisanter, surtout lorsque l’on voit un niveau de contamination de 5.77 microsieverts/heure au niveau du sol à Tokyo.

- 8 juin 2011 : Ce que contiennent les 3000 tonnes d’eau radioactive de l’autre centrale nucléaire de Fukushima 2. Cette eau hautement contaminée contient du Cobalt-60, du Césium-134 et du Césium-137. Selon TEPCO, le césium aurait migré de la centrale nucléaire de Fukushima 1. Pour venir atterrir à l’intérieur d’un bâtiment de centrale nucléaire ? Décidément, les voies du césium radioactif sont impénétrables.

- 7 juin 2011 : Vidéo amateur mettant en valeur 5.77 microsieverts/heure au niveau du sol à Tokyo. Très mauvaise nouvelle.

- 7 juin 2011 : Prédire la contamination globale au sol à partir de la valeur de dépôt du césium 137. Un très bon article de l’association Italienne AIPRI.

- 7 juin 2011 : TEPCO a publié les protocoles de décontamination de l’eau radioactive par AREVA. Ne devrions-nous pas parler plutôt de la tentative de décontamination de l’eau radioactive par AREVA car, au jour d’aujourd’hui, personne ne sait sincèrement s’il est possible de décontaminer une telle quantité d’eau à ce point radioactive.

- 7 juin 2011 : Le mystère du Tellurium 132. Nous avons déjà évoqué sur ce blog la présence de Tellurium 132 à Namie-Machi le 12 mars. En fait, ce sont sur trois sites que le Tellurium a été retrouvé, à savoir également à Okuma-machi et à Minami-Soma City. La concentration était de 23 à 119 becquerels par mètre cube. Selon le Professeur Toshihiro Yamamoto de l’Université de Kyoto, un expert en physique des réacteurs, il n’est pas normal que le Tellurium se soit dispersé si loin, surtout que son niveau de concentration le 12 mars n’est pas en cohérence avec les concentrations relevées d’iode 131 et de césium 137. Si bien sûr les circonstances de l’accident telles que décrites par TEPCO sont correctes, précise encore ce professeur. Et si elles ne le sont pas, que cela implique-t-il ?

- 7 juin 2011 : 3000 tonnes d’eau contaminée à l’autre centrale nucléaire de Fukushima-Daini. Le gouvernement Japonais a refusé que TEPCO largue dans la mer 3000 tonnes d’eau radioactive qui sont dans la centrale nucléaire de Fukushima-Danni depuis 3 mois, à savoir depuis que cette centrale a été inondée par le tsunami.

- 7 juin 2011 : Le Gouvernement Japonais avoue que trois réacteurs ont leur enceinte percée. Ce n’est pas une nouvelle, juste une admission de la réalité qu’ils connaissent depuis le 12 mars. Ils auront menti pendant presque 3 mois.

- 6 juin 2011 : La pression dans la cuve du réacteur 1 est proche de la pression atmosphérique. TEPCO a installé une nouvelle jauge de pression dans le réacteur 1 le 4 juin. Les anciennes mesures étaient toutes fausses mais ont permis, pendant deux mois, à TEPCO de continuer à inonder le public et la presse de leurs mensonges.

- 5 juin 2011 : Plume radioactive sur Tokyo le 15 mars. Le gouvernement Japonais vient juste de publier des tableaux sans en avertir la presse et sans commentaires. On se rappellera que Hiroaki Koide, de l’Université de Kyodo, a témoigné devant la Chambre Haute le 25 mai qe ses supérieurs l’avaient instamment prié de ne pas divulguer les simulations de radiations sur Tokyo le 15 mars, à savoir le lendemain de l’explosion du réacteur 3 au MOX. Les graphiques publiés concernant la concentration en surface du Krypton 85.

- 5 juin 2011 : Traces de plutonium à l’extérieur de la centrale de Fukushima. Le 21 avril, des échantillons de sol prélevés là où il avait été retrouvé un morceau de barre de combustible (à 1 km 700 de la centrale nucléaire, à l’ouest du portail central) ont mis en valeur la présence de 3 types de plutonium. Le taux de plutonium 239 et 240 était de 0.078 becquerels par kilo de sol, ce qui est proche du niveau libéré par une explosion atomique, dans l’atmosphère, qualifiée avec euphémisme d’essai atomique. Les analyses ont été effectuées par le Professeur Masayoshi Yamamoto et d’autres chercheurs de l’Université de Kanazawa.

- 5 juin 2011 : Radioactivité des débris à Fukushima. Un débris de béton à l’ouest du réacteur 3 mesure 950 millisieverts/heure. Un autre est à 550 millisieverts/heure à l’ouest du réacteur 2. Ce qui veut dire qu’un travailleur du nucléaire en France épuiserait en 2 minutes sa dose admissible (très élevée déjà) de 20 millisieverts/année s’il travaillait sur le lieu.

- 5 juin 2011 : Transcription de l’excellent interview d’Arnie Gundersen par Chris Martenson. Arnie fait le point, de manière extensive, sur l’état de la situation à Fukushima. Pour les anglophones. Il semblerait que le blog Bistro Bar soit en train de préparer la traduction de la seconde partie de ce long interview. En tout cas, Arnie Gundersen est formel quant à l’extrême danger représenté par le réacteur 4 à Fukushima. Son conseil à tous les habitants de Tokyo, si le réacteur 4 s’effondre, « courez très vite si vous le pouvez ».

- 4 juin 2011 : Record de radioactivité dans l’enceinte de confinement du réacteur 1. Le niveau au 4 juin est de 250 sieverts/heure.

- 4 juin 2011 : Du Tellurium 132 fut découvert le 12 mars au matin à 6 km de Fukushima. A savoir avant que TEPCO effectue une ventilation du réacteur 1 et avant l’explosion de ce même réacteur 1. Ce même tellurium fut découvert sur la côte ouest US par l’Université de Californie à Berkeley entre le 18 et le 29 mars 2011. L’Agence de Sécurité Nucléaire du Japon (NISA) était informée de ce fait puisque c’est cette découverte qui leur a permis de découvrir la montée en température dès le premier jour. Ils n’ont livré cette information que le 3 juin et se disent désolés d’avoir oublié que cet état de fait était susceptible d’intéresser le public. La capacité de nuire et de mentir de ces psychopathes est grandissime.

- 4 juin 2011 : Niveau de radioactivité de l’eau contaminée. Selon les estimations du NISA au Japon, la quantité de radioactivité accumulée dans les plus de 100 000 tonnes d’eau, en attente d’écoulement dans le Pacifique, serait de 720 000 terabecquerels d’iode et de césium radioactifs. Comme cela est une estimation officielle, la réalité ne peut être que pire. Quoi qu’il en soit, ce niveau de radioactivité à lui-seul justifierait d’un niveau 7 si tant est que ce système de niveau ait encore un sens quelconque lorsque l’on prend conscience que Fukushima est potentiellement Tchernobyl X 39.

- 4 juin 2011 : Vapeur radioactive au réacteur 1 de 4000 millisieverts/heure. Cette vapeur se situe dans la partie sud-est du bâtiment. Voir la vidéo.

- 4 juin 2011 : Situation de l’eau contaminée à Fukushima. Fin mai, la quantité d’eau très hautement contaminée était de 105 000 tonnes à Fukushima. Ce volume est inexorablement en croissance de par l’aspersion quotidienne de centaines de tonnes d’eau pour tenter de contrôler la fusion non contrôlée des réacteurs. Le site de la centrale nucléaire vient de recevoir 10 cm de pluie lors du passage du typhon Sogden. La saison des pluies va commencer vers le 12 juin et va durer approximativement 1 mois et demi. A partir du 15 juin, si rien n’est fait pour remédier à cette situation, les réservoirs de stockage de cette eau contaminée vont déborder et s’écouler. Dans l’Océan Pacifique.

Alors que des rumeurs tenaces affirment que le puits de BP n’a jamais été colmaté dans l’Océan Atlantique, que le pétrole continue de s’écouler, que la fermeture filmée d’un puits lambda n’a été qu’une vaste opération d’enfumage et que la presse globaliste US se félicite d’avoir appris ses leçons de communication de désastre grâce à BP, ce qui est sûr et sans ambages, c’est que l’Océan Pacifique va devenir la décharge radioactive de Fukushima après avoir accueilli, pendant de très nombreuses années, des dizaines de milliers de tonnes de déchets hautement radioactifs dans des containers en béton qui s’empressaient d’éclater en éclaboussant les petits poissons.

- 4 juin 2011 : Radioactivité à Fukushima. Le Gouvernement Japonais vient de concéder qu’ils ont fait une erreur de calcul (juste une ?) à Namie-Machi dans la Préfecture de Fukushima. La dose de radioactivité accumulée, calculée pour cette zone pour la période du 12 mars au 11 mai n’est pas de 31 millisieverts mais bien plutôt de 61 millisieverts ! Qui plus est, le 25 mai la dose accumulée arrivait à 73,9 millisieverts, à savoir une augmentation de 20 % en l’espace de deux semaines. Et pour la petite histoire, la vidéo sur Youtube d’un petit lapin blanc fraîchement né sans oreilles a été confirmée valide par la presse Japonaise. Et, comme par hasard, ce petit lapin blanc sans oreilles est né… à Namie-Machi !

- 4 juin 2011 : Thé radioactif dans la Préfecture de Shizuoka. Le gouverneur de cette préfecture, Heita Kawakatsu, vient de faire volte face et a décidé de respecter les requêtes du Gouvernement Japonais quant à l’obligation d’analyser tous les thés de sa préfecture et d’éliminer de la vente tous les thés contenant plus de 500 becquerels de césium radioactif par kilogramme de feuilles. Rappelons que cette limite a été fortement relevée pour s’adapter à la situation de contamination radioactive de la chaine alimentaire. C’est la consternation dans la préfecture car de nombreux négociants ont déjà commercialisé le thé au Japon et même aux USA.

- 3 juin 2011 : Les criminels nucléocrates Japonais demandent un relèvement du niveau admissible de contamination radioactive dans la nourriture. Ainsi que la Nuclear Safety Commission l’exprime par la voix de son commissaire Seiji Shiroya : « It is not desirable to use the provisional numbers as if they were set in stone. », à savoir « il n’est pas souhaitable d’utiliser les niveaux provisoires comme s’ils étaient gravés dans la pierre ». Ce qui veut dire que les niveaux provisoires de contamination radioactive de la nourriture, à savoir déjà relevés par le Gouvernement Japonais à la suite du désastre nuclaire, doivent de nouveau être relevés. Ces niveaux provisoires ont été fondés sur une dose annuelle humaine de 5 millisieverts. Rappelons que la dose admissible en France est d’1 millisievert par an et que c’est une gigantesque esbrouffe car toute dose de radioactivité est dangereuse en soi.

Les experts Japonais de cette commission nucléaire ont tout simplement et franchement affirmé que les niveaux actuels d’empoisonnement radioactif permis par le Gouvernement ne sont pas adaptés à la situation actuelle. On s’en douterait et eu égard à la vitesse de la dissémination de la contamination radioactive dans tout le Japon, les experts criminels de cette commission de sécurité nucléaire vont devoir relever les taux de contamination admissible dans la nourriture tous les deux mois !

- 2 juin 2011 : Fukushima, rapport préliminaire criminel et odieux de l’AIEA. Pour ceux que le rapport préliminaire des criminels de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique intéresse, suite à leur visite touristique de Fukushima, c’est ici. Nous nous abstiendrons de tout commentaire à la lecture de ce torchon qui n’évoque pas même la fusion des réacteurs, et qui prétend même que « To date no health effects have been reported in any person as a result of radiation exposure from the nuclear accident. », à savoir « A ce jour, aucun problème de santé humaine n’a été rapporté résultant d’une contamination radioactive induite par l’accident nucléaire ». Où sont les camisoles de force et les cordes ?

- 2 juin 2011 : La mafia pharmacrate au secours de la mafia nucléocrate. Le Japon va autoriser, en juillet, la vente de deux remèdes permettant de neutraliser le plutonium dans le corps humain. Quel plutonium ? Il y a quelques semaines encore, le gouvernement Japonais prétendait que le plutonium retrouvé dans la zone de Fukushima n’avait aucune relation avec le désastre nucléaire mais que c’était de vieux reliquats des essais atomiques atmosphériques. La finalité de ces deux remèdes serait vraisemblablement l’élimination des produits transuraniques par chélation et ils seraient sans doute composés de Ca-DTPA (Trisodium calcium diethylenetriaminepentaacetate) ou de Zn-DTPA (Trisodium zinc diethylenetriaminepentaacetate).

- 2 mai 2011 : Très extrême contamination des sols autour de Fukushima. Un groupe de volontaires Européens oeuvre au Japon à établir la vérité de la contamination radioactive des sols. A consulter.

- 1er juin 2011 : En fait, combien de tonnes de combustibles usagé à Fukushima ? Selon un parlementaire Japonais, ce serait 15 000 tonnes de combustible usagé qui dormiraient à Fukushima en attendant le prochain tremblement de terre. Cela fait beaucoup de plutonium tout cela ! C’est sûrement une information à valider puisque nous en étions restés à un chiffre plus modeste de 2800 tonnes de combustible usagé : à savoir, précisément, 577 tonnes de combustible actif + 2800 tonnes de carburant usagé – c’est à dire, 8 fois plus de produit de fission et d’activation que l’ensemble des essais atmosphériques de fission depuis 1945 et 39 fois plus que Tchernobyl.

Est-il nécessaire de répéter : 39 fois plus dangereux que Tchernobyl.

- 1er juin 2011 : Rumeurs alimentaires. Une commission du Gouvernement Japonais vient de pondre un texte prévoyant de dédommager les agriculteurs de la zone de Fukushima qui pourraient pâtir de « rumeurs néfastes » concernant la contamination radioactive de la nourriture. La commission précise cependant qu’il est « rationnel », de la part des consommateurs, de prêter attention à « ces rumeurs néfastes ». Tout cela pourrait être bien mignon si ce n’est que le nord du Japon aurait déjà dû être évacué.

- 31 mai 2011 : Explosion à Fukushima : la piscine de combustible du réacteur 4 s’est-elle effondrée ? Selon les explications de TEPCO, ce serait (conditionnel) un réservoir d’essence qui aurait explosé près du réacteur 4 à 5h30 GMT, à savoir à 14h30 suite à une mauvaise manipulation d’un lourd engin de déblayage contrôlé à distance.

Question : Durant la journée de mardi, la visibilité sur Fukushima était quasiment de zéro en raison d’épais brouillard et de pluies intenses (de par le passage du typhon Sendai). Peut-on imaginer de lourds engins de déblayage téléguidés par GPS travaillant en plein brouillard pour déblayer des débris hautement radioactifs ? Ne serait-ce pas plutôt la piscine de fuel usagé du réacteur 4 qui se serait effondrée. Il ne faut pas oublier que TEPCO et le Gouvernement Japonais mentent en permanence. Un récent sondage a mis en valeur au Japon que plus de 80 % des Japonais sont convaincus que le Gouvernement ment en relation avec le véritable danger de Fukushima.

- 31 mai 2011 : Le carnet de route de TEPCO, un voeu pieu ? Petit à petit, la vérité émerge et c’est une vérité hautement radioactive. TEPCO prépare le monde, progressivement, à accepter le fait que cette contamination radioactive de Fukushima ne sera jamais stoppée à la fin de l’année – ce qui n’est pas une nouvelle mais juste l’abandon d’un mensonge suranné – et qu’elle va même durer de longues années.

- 31 mai 2011 : Impossibilité de travailler dans le réacteur 2 en raison des conditions. Le taux d’humidité dans le réacteur est quasiment de 100 % et le niveau de césium radioactif est le double de celui du réacteur 1.

- 30 mai 2011 : L’eau dans le sous-sol du réacteur 1 contient 10 000 fois le taux normal d’iode et de césium radioactifs. TEPCO a publié les relevés de contamination de l’eau dans le sous-sol du réacteur 1 : 30 000 becquerels d’iode 131 par centimètre cube ; 2,5 millions de becquerels de césium 134 par centimètre cube et 2,9 millions de becquerels de césium 137 par centimètre cube.

- 30 mai 2011 : Deux employés de TEPCO ont dépassé les 250 millisieverts de contamination radioactive. Le 23 mai, les analyses ont mis en valeur 7690 et 9760 becquerels d’iode 131, respectivement. Leur niveau de contamination extérieure était respectivement de 74 et de 89 millisieverts. Ces deux employés travaillent dans une salle de contrôle des réacteurs 3 et 4. On peut se demander ce qu’il en est des autres employés de TEPCO qui travaillent quotidiennement au milieu de débris hautement radioactifs ou dans les salles de réacteurs ou de turbines. Ces deux employés hautement contaminés ont stoppé de prendre des pilules d’iode après le 13 mars, sans doute en raison de stocks très limités à la disposition de TEPCO ou des Japonais en général. Il avait été rapporté le 16 mars que le Gouvernement Japonais n’avait que 230 000 doses disponibles.

- 30 mai 2011 : Très forte contamination de la neige au-dessus de Fukushima. Des prélèvements effectués sur le versant est du Mount Minowa à 1338 metres d’altitude ont mis en valeur des concentrations de césium radioactif à hauteur de 2968 becquerels par kilogramme.

- 29 mai 2011 : Le blog d’Alexander Higgins détruit aux USA. Le blog d’Alexander s’est fait hacker dans la journée de vendredi : c’était l’un des seuls sites ou blogs conférant des informations authentiques sur le désastre nucléaire de Fukushima. Alors que les psychopathes de tous gabarits tentent de supprimer la liberté d’internet, sous des prétextes fallacieux et humanitaires comme d’habitude, il va nous falloir exercer une extrême vigilance. (Alors même qu’une providentielle attaque cybernétique à l’encontre de Lockheed Martin fait la une de la presse globaliste !!).

- 29 mai 2011 : Le système de refroidissement du réacteur 5 en panne à Fukushima. Le système de refroidissement a failli pendant une durée de 15 heures dans la journée de dimanche. La température avait atteint 95 °C lorsque le système d’urgence s’est mis en marche.

- 29 mai 2011 : Au Japon les langues se délient encore un peu plus. Ichiro Ozawa, un homme politique et rival du Premier Ministre actuel, s’est lâché lors d’un entretien, encore plus même que ce que nous avions évoqué dans une brève du 28 mai : « il est ridicule de mettre en place une équipe qui soit exclusivement composée de personnes qui dépendent professionnellement du nucléaire. Avez-vous vu tous ces experts à la télévision qui affirment que la « crise n’est pas si terrible » et que « cela ne représente aucun danger pour la santé ». Ils font tous partie de la mafia nucléaire. Ce qu’ils affirment est du non sens car leur vie dépend de l’industrie nucléaire. Mais les medias Japonais et les gens ne comprennent pas ce qui se passe. Les media Japonais sont impuissants. »

- 29 mai 2011 : Iode 131 découvert dans du poisson à Hong-Kong, à 3036 km de Fukushima. Un prélèvement de poisson sur le marché de Hong-Kong a révélé la présence d’iode 131 à hauteur de 7,7 becquerels/kilogramme.


Voir en ligne : Nouvelles de Fukushima. Juin 2011

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