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Communiqué 28 mai 2011 - Toutes et tous uni-e-s contre le fascisme

A. l’AFP | agetfse.free.fr | 29 mai 2011

vendredi 3 juin 2011

29-05-2011

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Toutes et tous uni-e-s contre le fascisme

 

   Hier,
dans la soirée et la nuit de vendredi, une trentaine de fascistes
arborant flambeaux et drapeaux ont parcouru le centre-ville de Toulouse,
aux cris de « Tolosa reconquistat » et « l’identité, elle est à
nous ». Ils en ont profité pour prendre à partie le camp des
indigné-e-s
place du capitole, ont continué leurs provocations et se
sont battus avec diverses personnes.

 

 Comme
à Lyon, Rennes ou encore Bordeaux, des fascistes s’affichent et défilent dans les
rues, protégés par la police. Hier celle-ci a suivi les fascistes toute la nuit
sans les inquiéter, avant de finalement arrêter ceux qui tentaient de s’opposer
à leurs provocations.

 

 Ces dernières années, la visibilité des mouvements et
idées fascistes s’est fortement accrue, notamment à cause de la banalisation du
discours nationaliste du gouvernement, qui reprend les idées des groupuscules
d’extrême droite et du Front National. Les thèses nationalistes, racistes et
xénophobes, médiatisées quotidiennement, sont mises en pratiques par les
politiques sécuritaires et la criminalisation des immigrés-e-s.

 

  L’AGET-FSE continuera le combat contre le fascisme et
appelle l’ensemble des étudiant-e-s à ne pas se laisser faire.

 

 

PAS DE FASCISTES

DANS LES QUARTIERS

 

PAS DE QUARTIER

POUR
LES FASCISTES !

 

LA SOLIDARITE EST
NOTRE ARME !


L’AGET : un outil au service des luttes

 


L’Association Générale des Etudiant-e-s de Toulouse est un syndicat de lutte étudiant, c’est-à-dire une organisation qui défend, par la mise en place d’un rapport de forces, les intérêts des étudiant-e-s contre les atteintes à leurs conditions d’étude et de vie. A l’encontre des logiques de privatisation, d’élitisation de l’enseignement supérieur, l’AGET diffuse et entend imposer une vision de l’Université : publique, gratuite, laïque, ouverte à tous et toutes.

L’AGET-FSE est présente sur les trois campus de Toulouse (Arsenal, Mirail et Rangueil) et les Comités d’Action Syndicale (C.A.S) se réunissent chaque semaine pour débattre de l’actualité des luttes et définir les actions sur les campus respectifs. Des Assemblées Générales de ville sont organisées avec les militants des 3 C.A.S, environ tous les mois, pour unifier les universités dans des perspectives de mobilisation plus larges. Les A.G de ville préparent aussi les rencontres de la Fédération Syndicale Etudiante au niveau national. Enfin, 6 commissions ouvertes à tous les membres travaillent à l’élaboration des analyses, tracts, affiches et autre matériel sur les thématiques continues du syndicalisme de lutte étudiant :

- les réformes universitaires : les projets de lois, décrets, expérimentations, applications et logiques des réformes universitaires, qui émanent des universités, de l’Etat ou de l’Union Européenne, sont décortiqués et font l’objet d’analyses pointues.

- l’anti-patriarcat : l’AGET défend la classe féminine contre les pratiques patriarcales et les discriminations qui y sont associées. Les militantes organisent l’accueil des étudiantes opprimmées par le système patriarcal et le syndicat fait du développement de services pour les étudiantes mères et du maintien des services gynécologiques sur les facs une de ses priorités.

- la défense des étudiants étrangers  : les militant-e-s organisent des permanences juridiques, actualisent leurs connaissances sur les conditions de séjour et d’étude des étudiant-e-s étranger-ère-s et élaborent un guide de défense des étudiant-e-s étranger-ère-s. L’AGET revendique l’occtroie automatique d’une carte de séjour pour les étudiants étrangers et leur accès à l’intégralité du système d’aides sociales.

-  les aides sociales étudiantes : la commission accueille les étudiants qui rencontrent des problèmes avec le CROUS. Les militants analysent les évolutions des aides sociales et des services universitaires et en informent les étudiant-e-s par la Lettre d’Information aux Cité-U (L.I.C.U) qui paraît tous les deux mois. L’AGET défend la Garantie Sociale Etudiante, l’augmentation des bourses en nombre, en montant et sur 12 mois.

- l’anti-impérialisme : l’AGET développe les solidarités internationales entre les travailleurs, y compris ceux en formation. Elle défend le droit des peuples à l’auto-détermination et combat les dérives marchandes et néo-colonialistes de l’enseignement (antennes universitaires, lycées français..).


  l’anti-fascisme : la commission informe et lutte contre les idées fascistes par des projections filmographiques organisées chaque année. Elle organise aussi une aide militante en cas d’agression.

 

La démocratie syndicale.


Dans son fonctionnement, l’AGET applique la démocratie syndicale qui consiste à faire participer tou-te-s les militant-e-s aux débats et aux prises de décisions de façon égale. Cela passe par la lutte contre le patriarcat au sein même de l’organisation et par le refus de la représentation. Ainsi les C.A.S et assemblées définissent des mandats impératifs et les mandaté-e-s doivent rendre compte de leur travail lors de la réunion suivante.

La Fédération Syndicale Etudiante.

Les logiques qui engendrent les réformes universitaires sont élaborées dans les institutions nationales et européennes, sous la pression des lobbies patronaux. En ce sens, l’AGET fait partie de la Fédération Syndicale Etudiante (FSE), dont elle est la section toulousaine, pour combattre les menaces qui pèsent sur l’Université par la mobilisation nationale et le développement de liens avec les syndicats étudiants étrangers.

Etudiants, travailleurs : solidarité !


L’AGET reconnaît la charte de Grenoble qui fonde le syndicalisme universitaire et définit l’étudiant-e comme un-e travailleur-euse en formation. Les intérêts des étudiant-e-s ne doivent donc pas être dissociés de ceux des travailleur-euse-s et l’AGET lutte régulièrement auprès des travailleurs/euses et de leurs syndicats. Cette coopération devient d’autant plus étroite que nombre d’étudiant-e-s possèdent le double statut d’étudiant-e et de travailleur-euse. Le syndicat reste toutefois totalement indépendant des centrales syndicales de salarié-e-s mais aussi des organisations politiques.

Contre la cogestion.

En considérant qu’on ne peut élaborer les réformes pour les combattre ensuite et qu’on ne peut gérer la pénurie budgétaire que si on l’accepte, l’AGET-FSE dénonce les pratiques cogestionnaires et ne siège dans les conseils (CEVU, C.A, CROUS...) que pour y prendre les informations nécessaires à la défense des étudiant-e-s.

 


Transmis par Amaël
vendredi 3 Juin 2011 19:29:16 +0200


Voir en ligne : Communiqué 28 mai 2011 - Toutes et tous uni-e-s contre le fascisme

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