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Préférez-vous le maintien « pour toujours » de l’armée française en Côte d’Ivoire ou le maintien des panneaux annonciateurs de radars ?

Marie Géniès / streetpress.com | 30 mai 2011

lundi 30 mai 2011

Speed question La petite phrase de Nicolas Sarkozy le 21 mai sur le maintien « pour toujours » de l’armée française en Côte-d’Ivoire a rapidement disparu des débats au profit du maintien des indicateurs de radars. Un problème d’équilibre ?

1 Les faits :

Le 21 mai dernier Nicolas Sarkozy annonçait le maintien pour « toujours » de l’armée française en Côte-d’Ivoire « pour assurer la sécurité de nos ressortissants ». L’annonce après des semaines de violence exacerbée consécutives aux élections présidentielles a fait l’effet d’une bombe auprès des détracteurs de la Françafrique qui crient au néocolonialisme contrairement à la communauté française sur place qui applaudit chaleureusement le président.

Par ailleurs le mercredi 11 mai, le comité interministériel de la sécurité routière a annoncé le retrait des panneaux annonciateurs de radars fixes entrainant un conflit entre des députés UMP et le ministre de l’Intérieur Claude Guéant.

2 Le contexte :

Retrait des indicateurs de radars, maintient de l’armée : A l’heure où les médias ont oublié le conflit Ivoirien que la France a largement réglé à résoudre, la France s’interroge sur les panneaux autoroutiers.

3 La question de StreetPress :

Préférez-vous le maintien « pour toujours » de l’armée française en Côte d’Ivoire ou le maintien des panneaux annonciateurs de radars ?

On a une histoire avec les pays d’Afrique, il est logique qu’on fasse en sorte de les aider


4 La réponse des députés :

Jean Leonetti – UMP – Alpes-Maritimes : « Ça dépend combien d’hommes on laisse. Quand aux radars, ils ont fait, quoiqu’on en dise, fait baisser la mortalité ! »

Patrick Labaune – UMP – Drôme : « Ce sont des pays qui sont encore fragiles, instables, donc effectivement parfois la présence militaire, pour rétablir la démocratie est essentielle ! »

Alain Gest – UMP – Essonne : « On a une histoire avec les pays d’Afrique, il est logique qu’on fasse en sorte de les aider à aller vers le chemin de toujours plus de démocratie ! Pour les radars on a dit ce qu’on avait à dire sur le sujet, je pense que du dialogue naîtra la bonne solution. »

Jean-Michel Clément – PS – Vienne : « Non, on peut pas dire qu’on peut laisser pour toujours les soldats en Côte d’Ivoire. On ne doit avoir qu’un objectif, c’est la quitter dès que l’occasion se présente (…) Par ailleurs, tout est une question d’appréciation : dans d’autres pays européens vous n’avez pas d’indicateurs de radars, mais au bout d’un certain temps, vous avez pris la mesure d’où ils sont situés. »

Jean-Marie Le Guen – PS – Paris : « Ça me paraît révélateur d’une attitude de la France en Côte-d’Ivoire, qui parfois a laissé critique sur un néocolonialisme ».


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