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Fukushimatise... Il n’y a rien à attendre du "syndrome d’Atlas"
Pierre | acidu.com | Sun, 03 Apr 2011
dimanche 3 avril 2011
La paradis nucléaire promis depuis des lustres vient de prendre un grand coup dans la gueule, mais quoi ? qu’est-ce ? nous ne sommes pas tous dans les rues, des milliards à hurler pleurer compatir exiger qu’on arrête de mettre en danger la planète et de la saloper ?
Non. C’est ce qui me frappe le plus : cette grande impuissance, ce quasi silence. Des monstres se sont fait sans nous, dans notre dos, provoquant des catastrophes et nous ne faisons rien...
Parce que la logique qui a présidé à leur édification est bon gré mal gré la nôtre. Parce que notre mode de vie y souscrit. Et que pour en changer les effets, il va falloir travailler sur les causes. Que ses causes nous touchent de près et qu’il va nous falloir le temps de digérer cette donne, réfléchir, supputer, discuter, travailler des idées et réinventer nos logiques de production, plancher sur des alternatives et les expérimenter, sans nous affoler.
Le monde n’a pas envie de se voir remettre en cause. C’est pourquoi nous sommes là, bouche bée, à regarder les nippons payer les pots cassés en attendant de savoir quelle leçon en tirer. Impuissants. Et ceci n’est pas tout à fait innocent. J’imagine un mot d’ordre mondial : "pas d’affolement". Nous ne sommes pas des lemmings même si parfois nous avons tendance à leur ressembler, c’est ce qui nous protège. Pour autant nous nous comportons souvent en moutons...
Ce qui peut sauver l’humanité c’est d’être constituée d’êtres sociaux dispersés mais conscients, de vivre sur des temps et des territoires différents, mais convergents.
La façon dont les uns les autres gérerons nos îlots participera de notre futur collectif
Il n’y a rien à attendre du "syndrome d’Atlas"
cette tentation de porter le monde sur ses épaules
de ne plus vivre qu’au rythme fou du monde
de ses spasmes
de ses hystéries
la réactivité c’est aussi un terme nucléaire.
Mais les actions solidaires que nous allons mener dans les prochaines années autour de notre mode de vie seront aussi importantes que le fait de colmater les brèches à Fukushima.
Nos actions en proximité, jour après jour et toutes discrètes qu’elles puissent être, écopent de l’incohérence. Il faudra les développer.
C’est vital
Ne pas oublier cela :
Le monde que nous vivons est fait de la somme de nos actions.
Pierre
Transmis par Pierre Cie Acidu
Sun, 03 Apr 2011 22:52:55 +0200
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