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Manifestations Européennes contre les politiques d’austérité

mercredi 30 mars 2011

Le 12 mars 2011, plus de 300 000 portugais ont manifesté pacifiquement dans les rues du pays

Le 12 mars 2011, plus de 300 000 portugais ont manifesté pacifiquement contre les problèmes socio-économiques dans les rues du pays. Le mouvement est appelé la Geração à Rasca (génération à la traîne).

Le Portugal connaît une crise socio-économique, le chômage est au-dessus des 11 %. Plus de 200 000 personnes à Lisbonne et plus de 100 000 personnes à Porto ont manifesté dans les rues. La CGTP est pour la baisse du chômage et le changement de politique

Crise politique ouverte au Portugal sur fond d’austérité

Crise au Portugal : nos riverains racontent une jeunesse sacrifiée


Grande-Bretagne : Manifestation massive à Londres contre les mesures d’austérité

Samedi 26 mars a eu lieu à Londres la plus grande manifestation politique en Grande-Bretagne depuis une décennie. Entre 250 et 400 mille personnes ont pris part à la « Marche pour l’alternative » organisée par la fédération nationale des syndicats, le Trades Union Congress (TUC — Congrès des syndicats).

www.pressegauche.org

Londres : le tournant insurrectionnel du 26 mars

juralibertaire.over-blog.com - Samedi 26 mars 201


En Allemagne, 200 000 manifestants contre le nucléaire

BERLIN - Plus de deux cent mille manifestants à travers l’Allemagne ont réclamé samedi 26 mars la fermeture des centrales nucléaires, à la veille d’une élection régionale qui fait figure de plébiscite sur la politique énergétique d’Angela Merkel.

L’un des organisateurs, l’association « Ausgestrahlt », a annoncé que 250 000 personnes avaient défilé dans quatre grandes villes d’Allemagne pour réclamer la fin immédiate de l’exploitation des 17 réacteurs nucléaires du pays.

Selon cette association, 120 000 étaient présentes à la manifestation berlinoise, la police de la capitale allemande, interrogée par l’AFP, estimant pour sa part qu’elles étaient « plus de 100.000 ».

À Munich, sous la pluie, la police évoquait « plus de 30 000 personnes » et les organisateurs 40 000, tandis qu’à Hambourg et à Cologne, les organisateurs en ont compté respectivement 50 000 et 40 000 qui se sont ralliées au mot d’ordre : « Fukushima nous exhorte à éteindre tous les réacteurs ».

Dans une opinion publique de longue date majoritairement hostile au nucléaire, la catastrophe à la centrale japonaise a servi de « piqûre de rappel », a expliqué à l’AFP Curd Knüpfer, un étudiant berlinois de 26 ans.

« Il faut tirer les leçons du Japon : rien n’est impossible », pouvait-on par exemple lire à Berlin sur une pancarte, tandis qu’un char de carnaval construit par les Verts représentait un réacteur nucléaire basculant « dans la poubelle de l’histoire ».

« Je suis venue demander l’arrêt des centrales nucléaires parce que j’ai la ferme intention de mourir de vieillesse, et pas à cause des radiations », a déclaré Monika Flemming, 53 ans, vendeuse en pré-retraite, originaire du Brandebourg (est).

Opposante de longue date au nucléaire, elle manifeste pourtant pour la première fois. « Cela n’a jamais été aussi urgent que maintenant. J’ai le sentiment que c’est le moment de faire bouger les choses ».

À Hambourg, sous un soleil rayonnant, la foule des antinucléaires, venue en famille, en couple, entre amis, s’étendait sur plus de 2 km, agitant des petits ballons verts gonflés à l’hélium et des panneaux bricolés clamant « Tout ce dont on est sûr, c’est du risque ! » ou « L’énergie atomique, c’est la mort ! ».

« Il faut maintenant clairement prendre parti et dire tout haut ce que veut une très très large partie de la population », a déclaré Timo Fischer, un père de famille de 37 ans.

Un peu plus loin, devant la mairie de Hambourg, où règne presque une atmosphère de kermesse, Yannik Meyer, 20 ans, blouson floqué d’autocollants « Le nucléaire ? non merci ! », juge que « l’énergie atomique n’est pas une façon responsable de produire de l’énergie ».

Angela Merkel avait annoncé, peu après la catastrophe de Fukushima, la fermeture temporaire des réacteurs les plus anciens et un audit de trois mois sur tout le parc nucléaire allemand.

Mais cette réaction, cinq mois après avoir prolongé la durée de vie des 17 réacteurs nucléaires de 12 ans en moyenne, a été considérée comme une manoeuvre politicienne par une majorité d’Allemands, selon les sondages.

Les chances de voir le parti de Mme Merkel, la CDU, conserver dimanche la tête du Bade-Wurtemberg, riche Etat régional du sud-ouest, qu’il contrôle depuis 1953 sans interruption, se sont considérablement amenuisées depuis.

Les sondages des derniers jours donnent unanimement quatre à cinq points d’avance aux Verts et au SPD face à la coalition CDU et Libéraux du FDP.

Dans l’État régional voisin de Rhénanie-Palatinat, qui vote également dimanche, mais qui n’a plus de réacteur en activité, la candidate CDU qui semblait pouvoir contester la suprématie du ministre président social-démocrate Kurt Beck, en poste depuis 1994, a vu son élan stoppé par la volte-face de Mme Merkel sur le nucléaire.

Source : lejournaldemontreal.canoe.ca


 Manifestations contre les politiques d’autérité : les Européens expriment leur peur d’être laissés sur le côté

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