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Sans fin... Appel du Parquet contre Georges Cipriani.

Linter | linter.over-blog.com | Jeudi 24 mars 2011

vendredi 25 mars 2011

Pour ceux qui pensent que tout est fini quand les prisonniers obtiennent une semi-liberté.

Pour ceux qui imaginent que la libération conditionnelle irait de soi.

Qu’enfin Georges Cipriani allait pouvoir être plus libre.

Ne plus dormir emprisonné,

L’appel du Parquet, cet enième appel leur apporte un enième démenti.

Le pouvoir n’en a jamais fini avec les militants, il utilise jusqu’au dernier recours.

Georges Cipriani après plus de vingt ans de prison travaille chaque jour.

Travail physique et pas si facile que cela.

Pas un travail protégé, non !

Depuis presque un an, il rentre le soir en centre de semi-détention.

Avec tout ce que cela représente.

Le contact, le contrôle des matons,

Etre attentif à ne pas se laisser déstabiliser.

Toujours devoir répondre de son temps.

Un centre de semi-liberté,

où bizarrement, la liberté s’amenuise.

Pas de parloirs, de téléphone

La vie s’emprisonne chaque jour quand le travail se termine

Alors pouquoi cet appel ?

Que cherche-t-on ?

Que cherche le pouvoir.

Que cherche-t-il à faire payer ?

Toujours le non repentir,

La fidélité à soi-même ?

Ces procédures sans fin, qui semblent ne pas vouloir prendre fin

Et qui pourtant prendront fin...

Pour la libération des prisonniers d’Action directe


Transmis par jendyve

Fri, 25 Mar 2011 10:03:45 +0100 (CET)


Voir en ligne : Sans fin ... Appel du Parquet contre Georges Cipriani.

Messages

  • Pour ceux qui imaginent que les familles de Georges Besse et de René Audran ont oublié les monstruosités commises, sachez bien que jamais cet oubli ne leur sera permis. Ne les détruisons pas un peu plus.

    • S’il ne faut pas oublier les monstruosités commises, il ne faut pas oublier celles commises par tous.
      Sans vouloir justifier quoi que ce soit, y compris et surtout un acharnement judiciaire tel qu’il fait douter de sa légitimité, il ne faut pas oublier que les victimes initiales n’ont pas été choisies au hasard, mais en raison de leurs implications dans des secteurs qui ne sont pas rigoureusement innocents de quelques malheurs, ce qui n’a jamais été instruit et mériterait probablement de l’être.

    • Etre directeur de Renault est effectivement une monstruosité sans équivalent ! En dehors de ce trait d’humour pitoyable, il n’en reste pas moins qu’exécuter de sans froid un être humain n’est en rien excusable par quoi ou qui que ce soit. Pour le reste si on se met à juger tous ceux qui pourraient avoir un je ne sais quoi à se reprocher, on a pas fini. Déjà qu’on est pas foutu de rendre une justice saine et humaine de nos jours .... Mais tant qu’on y est, un juge peut-il juger alors qu’il est peut-être coupable de quelque chose ? D’avoir voler des bonbons étant petit, d’avoir jouer avec sa bistouquette ou d’avoir dit des gros mots par exemple. De quoi était-il coupable ce pôvre Besse ? D’être terroriste n’est pas une justification en soi.

    • Georges Besse

      Fils d’un poseur et réparateur de lignes aux PTT, Georges Besse effectue ses études à l’École polytechnique (promotion X1948) puis à l’École des mines.

      Directeur général en 1958 de la société USSI travaillant dans le domaine nucléaire, Georges Besse fut chargé par le général de Gaulle de doter la France de l’arme nucléaire, ce qui fut fait à partir de 1960, et de promouvoir le domaine de l’énergie nucléaire civile.

      * 1964 : entrée dans une filiale d’Alcatel, puis devient directeur général adjoint de CIT-Alcatel.
      * 1974 : il devient président du directoire d’Eurodif (il est fondateur d’Eurodif).
      * 1976 : il est nommé directeur général de la Cogema.
      * 1978 : il devient président-directeur général de la Cogema.
      * 1982 : il prend la direction de Pechiney-Ugine-Kulmann.
      * 1985 : il prend la direction de la Régie Renault.

    • Penser que Georges Besse a été exécuté parce qu’il était Directeur de Renault c’est prendre vraiment ses concitoyens pour des imbéciles et se déconsidérer soi-même définitivement !

    • Effectivement mais il y a bien un élément de contexte : la petite crapule Besse venait de licencier... 3000 gars !

    • Si on devait exécuter tous ceux qui sont à l’origine de licenciements. Si on faisait de même avec tous ceux qui on travaillé ou travaillent dans le nucléaire. A vous écouter il faudrait dresser une statue pour Cipriani. C’est un assassin ! Cela ne vous gêne pas ? Il n’y a pas un petit quelque chose qui vous fait penser que cela est malsain de sanctifier les assassins sur des considérations telles qu’avoir été fondateur de la Cogéma ou d’avoir participer au projet de nucléaire militaire ou d’avoir travaillé chez Renault. Il ne faudrait pas arrêter en si bon chemin : exécutons tous les chercheurs qui inévitablement vont mettre au point des choses pas sympathiques mais n’oublions pas d’exécuter aussi le tourneur fraiseur qui va aléser une ogive. Il y a pas mal de monde à éliminer quand on y regarde bien ... De remettre Cipriani au taf ne serait pas mal finalement. Même si je reste seul à penser que d’assassiner n’est pas un signe d’humanité et d’intelligence et que la fin ne justifie pas des moyens aussi odieux. D’autant plus qu’il n’y a eu aucune fin porteuse d’espoir.

    • Arrêtes de délirer l’anonyme...

      Personne n’a demandé une statue...
      Un mec (2 bras, 2 jambes, un trou du cul) en a tuer un autre (2 autres bras, 2 autres jambes, un autre trou du cul)...

      l’assassin a été juger et condamné...

      Il a fait plus que sa peine...

      Pourquoi est-il toujours en prison ?

      that is the question !

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