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Virés à cause de Facebook : les prud’hommes sont d’accord

Source AFP | 19/11/2010

vendredi 19 novembre 2010

Le licenciement de trois salariés d’une entreprise d’ingéniérie de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour dénigrement de leur hiérarchie sur Facebook a été jugé « fondé » vendredi par le conseil des prud’hommes, a-t-on appris auprès des avocats des différentes parties.

Le conseil des prud’hommes était saisi du cas licenciement des trois salariés de la société Alten, à qui il était reproché d’avoir échangé des propos critiques à l’égard de leur hiérarchie et d’un responsable des ressources humaines de l’entreprise sur le réseau social Facebook.

« Les pages mentionnant les propos incriminés constituent un moyen de preuve licite du caractère bien-fondé du licenciement », a estimé le conseil des prud’hommes.

Les faits reprochés aux salariés remontent à décembre 2008. Lors d’échanges sur Facebook, l’un des salariés, s’estimant mal considéré par sa direction, avait ironisé sur sa page personnelle, en disant faire partie d’un « club des néfastes ». Deux autres employées avaient répondu : « bienvenue au club ».

La direction d’Alten avait alors décidé de licencier les trois salariés pour « faute grave », considérant leurs propos comme un « dénigrement de l’entreprise » et une « incitation à la rébellion ».

La société avait fait valoir qu’elle n’avait pas « violé la vie privée de ses salariés », les propos ayant été échangés « sur un site social ouvert ».

En revanche, les salariés ont plaidé que l’échange entre les salariés avait un caractère strictement « privé ».

(Source AFP)


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