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Truks en vrak - 13 août 2009

mardi 9 novembre 2010, par b.bec

Salute,

C’est l’été, j’ai glandé un peu plus que d’habitude,
j’ai été faire des patés de sable, à l’océan,
alors, pour nous titiller le bulbe
seulement une petite vingtaine de trucs disparates,
glanées sur le net, avec des redites c’est sûr,
des inédits j’espère...

Amicalement - B.Bec - Vallée du Gers

Formule de dézabonnement en bas-de-page
ou répondre à ce courrier avec une petite phrase du genre "Stop les truks en vrak svp" comme sujet

Merci


apéro

Clip censuré
http://www.koreus.com/video/jouer-censure.html


la "rince" 

Nouvelle entrave aux médicaments génériques du Sud.
Sous prétexte de violation des brevets, les autorités douanières européennes renforcent
leur entrave au commerce légitime des médicaments génériques du Sud. En mai dernier,
une nouvelle saisie d’un lot d’antibiotiques indiens en transit a eu lieu au sein de l’Union
européenne, à Francfort cette fois-ci. Sous la pression des ONG, les autorités néerlandaises
ont quant à elles avoué récemment avoir saisi 17 lots de médicaments génériques en transit
durant l’année 2008.
http://www.evb.ch/fr/p25016127.html

Sommaire

 Truk 000 - Base élèves : encor...
 Truk 001 - Fichiers, vidéo-surveillance, liberté de la presse : projet de loi
 Truk 002 - Encore_des_Truks_pliz
 Truk 003 - Le rêve de Guillaume Sarkozy
 Truk 004 - Souscription publique de Promedios France
 Truk 005 - Petit film
 Truk 006 - Auch. Ils refusent le fichage de leurs enfants
 Truk 007 - Atteintes à la démocratie au Congo et au Niger au profit d’Areva
 Truk 008 - Portugal : succès de la lutte contre les stupéfiant
 Truk 009 - Zique : Playing For Change - Song Around the World
 Truk 010 - La CIA et le laboratoire iranien
 Truk 011 - Coup d’État au Honduras (a)
 Truk 012 - L’envoi de SMS peut avoir des effets nocifs sur la santé
 Truk 013 - Lecture automatisé des plaques d’immatriculation
 Truk 014 - Pour info sur le H1N1...
 Truk 015 - Enfin un débat public sur l’Afghanistan…
 Truk 016 - Principaux fichiers nationaux de police et gendarmerie
 Truk 017 - Sarkozy, vampire des médias : un reportage Suisse
 Truk 018 - La France condamnée pour traitements inhumains envers un détenu
 Truk 019 - Encore_des_Truks_pliz
 Truk 020 - Des traces de pesticides dans les urines de femmes enceintes
 Truk 021 - Douce France : 65,7 milliards de $ en dépense d’armement en 2008
 Truk 022 - Coup d’État au Honduras (b)
 Truk 023 - Facebook appartient-il à la CIA ?
Dernier Truk - L’"Union Juive Française pour la Paix" appelle au boycott d’Israël


Truk 000


Message original --------
Sujet :
[Liste anti-délation]sur Base élèves...
Date :
Fri, 17 Jul 2009 17:35:36 +0200
De :
françois 

Des parents et des enseignants continuent à refuser base élèves http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3199

Lettre ouverte du CNRBE et questions écrites au ministre de l’Education nationale http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3377

Base élèves, le ministre et la Convention internationale des droits de l’enfant http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3395

Le “devoir de réserve” ne figure pas dans le statut général des fonctionnaires http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3249

Un article publié le 29 juin 2009 dans l’édition varoise de La Marseillaise qui reprend la position de la section de Toulon de la LDH :
Le fichier Base élèves est mis au piquet http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3390

L’UNICEF s’inquiète des suites que la France accordera aux conclusions du Comité des droits de l’enfant http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3389

On ne fiche pas les enfants ! http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3370

bien cordialement
françois


Truk 001


Message original --------
Sujet :
[Liste anti-délation]la Loppsi 2 retirée de l’ordre du jour du Parlement
Date :
Sat, 01 Aug 2009 10:15:18 +0200
De :
françois <francois.nadiras@...>

Le Canard enchaîné l’avait annoncé il y a quelques jours : l’examen du projet de loi Loppsi 2 par le Parlement est reporté.
Quelques points importants du projet sont l’objet de vives polémiques :
• la Cnil s’est inquiétée de la légalisation du recours à des logiciels espions,
• le Syndicat de la Magistrature a pointé la vidéo-surveillance et les fichiers de police,
• l’introduction d’un système de filtrage censé lutter contre la pédo-pornographie.
La suite : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3421

D’autre part, le Conseil d’Etat ordonne que le décret créant le fichier CRISTINA lui soit communiqué http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3422

Bien cordialement
françois

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Message original --------
Sujet :
[Liste anti-délation]Fichier "CRISTINA" : arrêt CE du 31 juillet 09.
Date :
Fri, 31 Jul 2009 22:41:04 +0200
De :
agnes

• Information du Collectif National "NON à EDVIGE" concernant le Fichier "CRISTINA" :
En parallèle au fichier "EDVIGE", un autre décret -non publié- avait aussi créé le Fichier "CRISTINA"...
Le Collectif Non à Edvige avait déposé un recours en Conseil d’Etat (CE).
 
Voici la nouvelle que vient de transmettre l’avocate qui a défendu ce recours :
Vous verrez dans la pièce-jointe que le CE ordonne au Ministre de l’Intérieur, de lui transmettre le texte de ce Décret, qui restera confidentiel toutefois, sous délai d’un mois.
 

De : helene.masse 
Envoyé : vendredi 31 juillet 2009 17:41
Objet : CRISTINA ARRET DU CONSEIL D’ETAT
 
Le Conseil d’Etat a rendu son arrêt sur le fichier CRISTINA ce 31 juillet et je m’empresse de vous l’adresser.
Comme vous le verrez, il ne statue pas encore sur le fond de la réclamation, mais ordonne, avant-dire droit, que le décret lui soit communiqué.
Il s’agit à mon sens d’une décision de toute première importance, puisque même pour un décret dont la loi prévoit qu’il n’est pas publié, le Conseil d’Etat se donne les moyens de le contrôler, sans laisser un blanc-seing au Gouvernement, qui le revendiquait.
Vous verrez d’ailleurs que cet arrêt – conforme aux conclusions du Rapporteur Public – sera publié au Recueil des arrêts du Conseil d’Etat, ce qui marque son importance.
Il nous restera ensuite à « transformer l’essai ».
Je pense qu’il est important que cette décision soit connue.
Bon été à tous.
 
Hélène MASSE-DESSEN
Avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation
 


Collectifslocaux-anti-delation@rezo.net - http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/collectifslocaux-anti-delation


Truk 002


Message original --------
Sujet : Encore_des_Truks_pliz
Date : Tue, 28 Apr 2009 09:53:58 +0200 (Paris, Madrid)
De : Dominique R
Pour : 

Je serais contrariée de ne plus recevoir les truks en vrak.
Je les partage également ; j’ ai toujours un ami intéressé par l’un d ’eux.
Merci de continuer à m’ envoyer tous les truks.
Total Respect pour le travail que tu fais - Dominique

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Message original --------
Sujet : Encore_des_Truks_pliz
Date : Tue, 28 Apr 2009 07:56:40 +0000 (GMT)
De : Frédéric A
Pour : b.bec@free.fr

salut,
je ne lis pas toujours tout, ne sais pas comment mon adresse est arrivee dans cette liste,
mais merci de prendre le temps de diffuser ce genre d´infos.
amicalement, F

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Message original --------
Sujet : continue...
Date : Mon, 27 Apr 2009 05:11:33 +0000 (GMT)
De : Ursula
Pour : b.bec@free.fr

N’ayant pas la fibre Internet ni trop le temps de chercher moi-même,
je veux bien continuer à recevoir tes Truk toujours passionnants.
D’ailleurs je tiens à te remercier pour ce travail et
du fait de partager ce que tu trouves avec tes semblables.
Ursula

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Message original --------
Sujet : RE Travailler tue en toute impunité : pour combien de temps encore ?
Date : Fri, 20 Mar 2009 14:59:34 -0400
De : Hubert < hubertpoiffaut@...>
Pour : B.Bec Nolog

Bonjour,
Je viens de perdre mon emploi, donc j’aurais beaucoup plus de temps pour lire tes courriels !.
Il faudrait juste que tu changes mon adresse courriel pour la suivante :
hubertpoiffaut@...
ancienne adresse : <hubert.poif.chum@...>
Au plaisir de te lire et peut être de te voir en 2009
Merci - Hubert


Truk 003


Message original --------
Sujet :
Tr:rêve de Guillaume Sarkozy
Date :
Wed, 22 Jul 2009 14:24:37 +0200 (CEST)
De :
gpousse

Le rêve de Guillaume Sarkozy
http://crise-europe.blog.lemonde.fr/2009/07/02/le-reve-de-guillaume-sarkozy/
http://www.ufal.info/media_flash/2,article,662,,,,,_Le-reve-de-Guillaume-Sarkozy.htm
Par Pierre Larrouturou - 02 juillet 2009 Le monde

Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C’est un des frères de Nicolas.
C’est aussi le DG de Médéric, un groupe d’assurance-santé,
assurance-retraite… Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une
entreprise de textile. Mais il a cessé cette activité et s’est
reconverti dans l’assurance santé. C’est plus rentable. D’autant que
Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît
quelqu’un de haut placé, qui peut l’aider à réaliser ses projets.

Il y a trois ans, dans La Tribune, Guillaume Sarkozy expliquait qu’il
fallait s’attendre « à des bouleversements majeurs dans le domaine de la
santé. La réforme Douste-Blazy n’a pas eu le succès escompté en ce qui
concerne les équilibres financiers. D’autres réformes seront
nécessaires. Elles donneront aux assureurs complémentaires un rôle de
plus en plus important. »
Sans trahir de secrets de famille (qu’est-ce que Nicolas a promis à
Guillaume en coupant le gigot dominical ?), on voudrait en savoir plus :
quels sont les “bouleversements majeurs” auxquels il faut s’attendre en
matière de financement de la santé ? La “petite” franchise que Nicolas
Sarkozy a créée en début de mandat n’est-elle qu’un premier pas vers de
gros déremboursements ?
Pour développer un business très profitable pour certains, le
gouvernement va-t-il diminuer les remboursements et le niveau des
retraites, et inciter ceux qui le peuvent à se tourner vers des
assurances privées ?
Certains Sarkozystes fervents vont m’accuser de faire à Nicolas et
Guillaume un procès d’intention. Mais dans son édition du 4 juin 2008,
Le Monde faisait état d’un document confidentiel qui permettait de bien
comprendre les intentions de Guillaume Sarkozy :

* « La Caisse des Dépôts, la CNP et le groupe de protection sociale
mutualiste Médéric, qui est dirigé par Guillaume Sarkozy, frère du chef
de l’Etat, veulent créer une filiale commune spécialisée dans le
financement des retraites.
Les discussions autour de la Loi Fillon, prévues cet été, les incitent à
aller vite. Un document de travail daté du 16 mai et estampillé
“confidentiel”, relève que, en 2020, les non-cadres subiront une baisse
de 5 % du taux de remplacement pour une carrière complète et les cadres
subiront une baisse de 20 %.
Les grandes lignes de ce projet de partenariat sont posées : la création
d’une “nouvelle entreprise d’assurance“, qui proposera “un bilan
retraite et des services adaptés, en phase d’épargne (…) et au moment de
la retraite“ aux salariés. L’objectif est d’atteindre un chiffre
d’affaires de 7 milliards d’euros en 2019. Les futurs partenaires se
fixent “des taux de rentabilité raisonnables sur le long terme.“
Le Monde du 4 juin 2008

Un grand nombre de médecins, de professionnels de santé et
d’associations de malades disent aujourd’hui leur inquiétude. Car les
propos de Guillaume Sarkozy ne sont pas les seuls à inquiéter : en
septembre 2006, quand Les Echos demandaient à François Fillon si les
problèmes de dépendance des personnes âgées ne devraient pas être mieux
pris en charge par la Sécurité Sociale, François Fillon expliquait que
“la bonne piste est de compléter le système actuel avec des dispositifs
d’assurance privée“.
Et tout récemment encore, Nicolas Sarkozy rappelait sa volonté de
réformer les retraites et sa volonté de “développer d’autres formes de
protection“ :

* « C’est une révolution discrète mais profonde du système de santé qu’a
esquissée Nicolas Sarkozy, jeudi 4 juin. (…) M. Sarkozy a affirmé qu’à
l’avenir “les régimes de base ne pourront pas tout financer”.
“Je souhaite que soient confiées de nouvelles responsabilités aux
organismes complémentaires”, a expliqué le chef de l’Etat, qui confirme
ainsi son intention de parvenir à un désengagement progressif de
l’assurance-maladie obligatoire (…).
“La solidarité nationale continuera de remplir sa mission, a prédit le
chef de l’Etat. Mais à ses côtés, d’autres formes de protection sont
appelées à se développer.”
Le Monde du 4 juin 2009

Aux Etats-Unis, le modèle de Nicolas Sarkozy, les dépenses de santé sont
deux fois plus importantes qu’en France (en proportion du PIB) mais
l’essentiel de ces dépenses ne sont pas remboursées par l’Etat. C’est
aux individus de s’assurer. Du coup, malgré des dépenses de santé deux
fois plus importantes que les nôtres, l’espérance de vie est plus faible
aux Etats-Unis qu’en France car des millions d’Américains n’ont pas de
quoi se faire soigner et meurent prématurément.
Le système est très profitable pour les dirigeants et les actionnaires
des sociétés d’assurance mais « 47 millions d’Américains n’ont aucune
protection sociale et les problèmes de santé sont la première cause de
faillite personnelle » expliquait le correspondant à New York du journal
Les Echos le 6 novembre 2006. Quand ils ont un gros problème de santé,
tous ceux qui n’ont pas de couverture sociale doivent vendre le peu
qu’ils ont et s’endetter plus que de raison… Est-ce vers ce modèle que
veut nous amener Nicolas Sarkozy ? Tant pis pour ceux qui n’auront pas
les moyens de s’assurer !

Une question de dignité
Pour moi, ce point est fondamental. Il ne s’agit pas seulement
d’économie dans le sens classique du terme. Avec les questions de santé,
de retraite et de dépendance, on touche à la dignité humaine dans ce
qu’elle a de plus concret : mon père est mort il y a quelques années
après avoir vécu un mois dans une unité de soins palliatifs où tout a
été fait pour éviter qu’il ne souffre. Il y a été admis sans qu’on lui
pose aucune question sur son niveau de revenu.

Si Nicolas Sarkozy et ses alliés mettent en place un système de retraite
et un système de santé à l’américaine, seuls les plus riches pourront
avoir une fin de vie digne. Les autres, ceux et celles qui auront déjà
galéré toute leur vie avec de faibles revenus, seront relégués dans des
mouroirs ou des hôpitaux de seconde classe.
En matière de retraites et de santé, quels sont vraiment les projets de
Guillaume et de Nicolas Sarkozy ? On a vu hier que, si l’on s’attaquait
vraiment au chômage et si l’on rééquilibrait le partage
salaires/bénéfices, on pourrait dégager de nouvelles marges de manœuvre
pour financer la protection sociale. On aimerait que le Parlement
organise un débat transparent sur cette question fondamentale.

par Pierre Larrouturou

Pierre Larrouturou - formation d’ingénieur agronome,
puis ingénieur consultant. Il a été délégué national Europe du Parti socialiste, et se déclare économiste.
Il est notamment connu pour ses positions en faveur d’un véritable partage du travail, et pour sa défense d’un Traité social Européen.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Larrouturou


Truk 004


Message original --------
Sujet : Fwd : souscription Promedios (DVD zapatistes Chiapas)
Date : Sun, 19 Jul 2009 05:43:47 +0200
De : y.bon

Bonjour,

je vous envoie ci-dessous, l’appel à souscription de Promedios France,
pour éditer un DVD de films réalisés par les communautés zapatistes en
lutte au Chiapas (Mexique encore). Si vous voulez que je vous envoie la
traduction en espagnol, pour la faire circuler, contactez-moi...

cordialement,

yves

==============

*APPEL A SOUSCRIPTION PUBLIQUE DE PROMEDIOS FRANCE*
*
*
Bonjour à tous,

/*Promedios, c’est quoi ?*/ Une association basée au Chiapas dont
l’objectif est de former et d’accompagner les promoteurs de
communication des communautés zapatistes, pour leur permettre de
réaliser leurs propres films et de raconter ainsi leur propre histoire
de façon autonome.
/*Promedios France, c’est quoi ?*/ Une association qui distribue ces
films en France, dans le but de contribuer à la diffusion de la parole
des indiens en résistance, à l’information sur la situation au Chiapas
et dans d’autres régions du Mexique et au soutien financier du travail
des promoteurs de communication grâce à la vente des DVD sous-titrés en
français.

Aujourd’hui nous souhaitons éditer un DVD, sous-titré en plusieurs
langues, de six films réalisés par les vidéastes des communautés
zapatistes. Notre objectif est de produire 1000 exemplaires pressés
professionnellement (habituellement les DVD de notre catalogue sont
gravés artisanalement en petite quantité) pour obtenir à la fois un
produit de qualité et une diffusion la plus large possible en Europe et
dans le monde.

Cette initiative a notamment pour intention de compenser - du moins en
partie - la perte des financements dont bénéficiait jusqu’à maintenant
le projet média des Centre de Communication Rebelles Zapatistes (CCRZ)
au Chiapas. Grâce à un renforcement de la distribution, nous espérons
obtenir des fonds suffisants pour permettre au projet de continuer en se
donnant les moyens de son autonomie.

Mais l’ambition de cette souscription n’est pas seulement financière :
ce projet s’inscrit dans le cadre du soutien aux communautés zapatistes.
Nous voulons, par ce biais, populariser le travail de Promedios (site :
promediosfr.free.fr) et des promoteurs de communication au Chiapas en
touchant un public plus large. Nous voyons ce DVD comme un outil qui
puisse servir aux collectifs de support à des activités d’information et
de débats sur la résistance et la construction de l’autonomie au
Chiapas. Enfin, dans le prolongement de la rencontre européenne de
Marseille des 1, 2 et 3 mai 2009, nous souhaitons que cette initiative
contribue à resserrer les liens entre les collectifs de solidarité en
leur proposant un travail en commun pour une diffusion et une promotion
européennes.

Pour mener à bien ce projet, nous avons besoin d’un engagement ferme de
la part des collectifs de solidarité. De notre côté nous nous engageons
à effectuer le travail de coordination et de fabrication, mais sans
l’assurance de votre participation aussi bien pour la souscription que
pour la diffusion, cette initiative n’aurait pas de sens.
Ce DVD contiendra les films suivants :
« Ateliers vidéo » (1998 / 11 mn)
« La terre sacrée » (2000 / 18 mn 45 sec)
« Le silence des Zapatistes » (2001 / 12 mn 40 sec)
« La vie de la femme en résistance » (2005 /17 mn)
La terre est à ceux qui la travaillent » (2004 / 15 mn)
+ 10 à 15 mn d’extra (2009)
Il sera sous-titré en : français, anglais, allemand, italien et (sous
réserve) grec.

Nous avons évalué à 1500 ¤ l’investissement de départ que nous devons
effectuer, ce qui correspond à 150 DVD souscrits à 10 ¤ chacun.
Pour mesurer la faisabilité de ce projet aussi bien du point de vue de
son financement de départ que de sa pertinence dans le cadre de la
solidarité avec les zapatistes, nous avons besoin de savoir combien de
DVD vous êtes prêts à commander en souscription et combien vous pensez
pouvoir en vendre au public par la suite. Et nous avons besoin d’une
réponse rapide de votre part pour pouvoir entamer les travaux
préliminaires de traduction et de sous-titrage, que nous ne pouvons
mener à bien que si nous sommes assurés d’avoir les moyens d’éditer ce DVD.
Notre prix de vente public après clôture de la souscription sera de 15 ¤.
_Organisation pratique _ :
Pour les chèques (uniquement pour les opérations en France) : à
l’ordre de « Association Promedios France » (agence bancaire CCM Arles).
Adresse d’expédition : Promedios France, 5 rue Bellegarde, 31000 TOULOUSE.
Pour les virements en France : numéro de compte 000 20147401 (en
euros).
Pour les virements internationaux : numéro IBAN : FR76 1589 9079
0700 0201 4740 103.

L’argent collecté par virements sera conservé sur le compte de Promedios
France jusqu’à la réalisation du DVD. Les chèques reçus ne seront
encaissés que si nous avons la certitude de pouvoir éditer ce DVD. Dans
le cas où le total des sommes récoltées ne serait pas suffisant pour
mener à bien le projet, l’argent déjà collecté vous serait bien sûr rendu.

Toute remarque, suggestion et opinion de votre part est bien sûr bienvenue.
En attendant de vos nouvelles, merci pour votre attention.

Salutations rebelles

Promedios France.


_*BON DE COMMANDE*_

1)* Nombre de DVD en souscription* : ____________*X 10 ¤,* soit un total
de ___________* ¤*
/(joindre chèque ou virement de la somme totale)/

2)* Nombre de DVD que vous estimez pouvoir commander* (après clôture de
la souscription) :______________* X 15 ¤*, soit un total de


* ¤*.
/(à titre indicatif. Ne pas joindre de paiement)/
/________________________________________________________________________________/
*
*

> From :
> Subject : info souscription Promedios
> Date : Thu, 2 Jul 2009 21:46:37 +0200
> Hola compas
>
> Les mando la carta de llamado a suscripciòn de parte de Promedios
> France. Esa carta es en francès (1° documento) y traducida al español
> (2° documento).
> Gracias para mandarla a todos sus contactos, gracias para leerla y
> responder si le interesa.
> Esperamos noticias suyas.
> Saludos rebeldes
>
> —
> promedios france - diffusion solidaire
> http://promediosfr.free.fr


Truk 005


Message original --------
Sujet :
Petit Film
Date :
Tue, 23 Jun 2009 09:46:25 +0200 (CEST)
De :
Isabel S.

J’ai glané ce petit film sur un site afro-antillais LGBT...

>>le film
http://www.youtube.com/watch?v=2AALKMTrhL0&feature=player_embedded


Truk 006

Publié le 29/07/2009 09:16 | J.-M. D.
Auch. Ils refusent le fichage de leurs enfants
http://www.ladepeche.fr/article/2009/07/29/646410-Auch-Ils-refusent-le-fichage-de-leurs-enfants.html#xtor=EPR-1
Société. L’Education nationale a imaginé une grande base de données pour
tous ses élèves.

La greffière du parquet d’Auch en avait rarement vu autant. Hier après
midi, elle a enregistré 54 plaintes contre X, émanant de parents et
concernant l’Education nationale. En effet le slogan « de 7 à 77 ans »
n’est plus tendance et du côté de l’Education nationale on lui préfère « 
de 3 à 35 ans ». C’est l’intervalle au cours duquel seront conservées
les données recueillies sur tous les élèves entrant à l’école, dès la
maternelle. Par le décret du 20 octobre 2008, Xavier Darcos a formalisé
La base élève, ou Base nationale identifiant élève (BNIE). Ainsi dès sa
première classe l’enfant ne devient qu’une poignée de signes numériques.
Mais, derrière cette fiche électronique, il y a de multiples
informations, concernant aussi les parents. Alors pour beaucoup, pas
question de rentrer dans ce fichier qui a déjà reçu un avis défavorable
de la CNIL. Il est également dénoncé par la Commission des droits de
l’enfant de l’ONU. La Fédération internationale des droits de l’homme
(FIDH) a également demandé des explications sur ce fichier.

Laure Marcet, référente Gers pour le collectif national accompagnée de
Me Pascal Nakache du barreau de Toulouse et de nombreux parents et
enfants, effectuait ces dépôts de plaintes qui rejoindront le millier
déjà centralisé à Paris.

Mais quelle est la finalité de ce fichier ? Personne ne veut le dire,
personne ne le sait. Toutefois on sait qu’il a permis d’arrêter des
parents sans-papiers. Les parents qui sont opposés à l’inscription de
leurs enfants, ne peuvent pas refuser. L’inspecteur d’académie leur a
rappelé que c’est devenu un acte obligatoire pour appartenir à
l’Education nationale. Seul un mouvement capable de bloquer le
fonctionnement de la machine judiciaire pourrait retarder la mise en
place de ce fichier.


Truk 007

Communiqués de presse

27/07/2009
"Sortir du nucléaire" accuse M Sarkozy de soutenir des atteintes à la
démocratie au Congo et au Niger au profit d’Areva

Areva doit se retirer du Congo et du Niger et la France doit exiger :

 la libération immédiate du militant associatif Golden Misabiko (Congo)
 l’annulation de référendum anticonstitutionnel prévu le 4 août au Niger

Le Réseau "Sortir du nucléaire" attire l’attention de l’opinion publique
sur la gravité de la situation au Congo et au Niger où les autorités
politiques bafouent les droits de l’Homme et les règles démocratiques
sur fond de coopération avec la multinationale nucléaire Areva.

 Au Congo (ex-Zaïre), Golden Misabiko, qui est président d’une ONG de
défense des droits de l’Homme, a été arrêté vendredi 24 juillet après la
publication d’un rapport dénonçant l’exploitation illégale de la mine
d’uranium de Shinkolobwe (Katanga), concédée à Areva depuis le 26 mars
dernier : lors de la visite express du Président français Nicolas
Sarkozy, Areva s’est vu octroyer l’exploration et l’exploitation de
l’uranium sur l’ensemble du sol congolais.

 Au Niger, où Areva exploite des mines d’uranium depuis 45 ans et a
récemment obtenu du Président Mamadou Tandja l’autorisation d’ouvrir une
mine géante à Imouraren, les atteintes à la démocratie sont tout aussi
graves : contrairement à ce que prévoit la constitution, M Tanja va se
présenter pour un troisième mandat présidentiel et, pour arriver à ses
fins, n’a pas hésité à dissoudre la Cour Constitutionnelle et à
organiser un référendum illégal prévu pour le 4 août.

Ce n’est pas parce que la supposée "indépendance énergétique de la
France" n’est qu’un mythe, et que le fonctionnement des réacteurs
nucléaires français est assuré à 100% par les importations d’uranium, en
particulier d’Afrique, que la France doit tolérer ou même collaborer aux
atteintes aux droits de l’Homme.

Lors de sa campagne présidentielle, et suite à son élection, M Sarkozy a
promis que la politique française serait "exemplaire" concernant les
Droits de l’Homme. L’accord nucléaire signé le 25 juillet 2007 à Tripoli
entre M Sarkozy et le dictateur libyen Kadhafi avait déjà largement
écorné ces promesses, de même que les accords nucléaires signés lors des
visites de M Sarkozy dans des pays fort peu démocratiques comme au
Maghreb, au Moyen-Orient ou en Chine.

De toute évidence, le militantisme pronucléaire de M Sarkozy et son
soutien sans faille à la multinationale Areva le poussent à s’accommoder
ou même à soutenir les atteintes aux Droits de l’Homme, en l’occurrence
au Congo et au Niger. C’est le "volet radioactif" du système de la
Françafrique".

Il est nécessaire de mettre en lumière la complaisance d’Areva avec ces
agissements antidémocratiques. Dans l’immédiat, les autorités françaises
doivent se reprendre et exiger la libération immédiate de Golden
Misabiko au Congo et l’annulation du référendum anticonstitutionnel
prévu le 4 août au Niger.


Rappels :


RDC/uranium : le président d’une ONG congolaise arrêté à Lubumbashi

AFP - 26 juillet 2009 - LUBUMBASHI (RD Congo) - Le président d’une ONG
de défense des droits de l’Homme en RD Congo a été arrêté à Lubumbashi
après la publication d’un rapport dénonçant l’exploitation illégale
d’une mine d’uranium au Katanga (sud-est), a-t-on appris dimanche auprès
de l’ONG. Golden Misabiko, président de l’Association africaine de
défense des droits de l’Homme (Asadho) au Katanga, a été arrêté vendredi
par des membres de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et
transféré samedi au palais de justice de Lubumbashi où il était toujours
détenu dimanche.

Dans un rapport récent, l’Asadho dénonçait "le rôle joué par certaines
institutions étatiques" dans l’exploitation de la mine de Shinkolobwe au
Katanga (sud-est), pourtant interdite à toute activité minière depuis
2004. Le document citait notamment les services "de renseignements
militaires, le parquet militaire, la police des mines et des
hydrocarbures" et certaines autorités locales.

"Selon le procès verbal d’audition (du président par l’ANR) il est écrit
que nous avons porté atteinte à la sûreté de l’Etat, et que nous avons
tenu des propos diffamatoires", a expliqué à l’AFP Thimothée Mbuya,
vice-président de l’association, arrêté lui aussi vendredi mais relâché
samedi. "C’est une campagne de dénigrement contre les défenseurs des
droits de l’Homme, on veut nous intimider, nous empêcher de faire notre
travail", a-t-il estimé. Les ressources de la mine de Shinkolobwe, riche
en uranium et en cuivre, avaient servi à fabriquer la bombe d’Hiroshima.

Elle a été fermée en 2004 après un éboulement. A l’époque, une mission
de l’ONU "avait constaté des risques importants liés à de possibles
éboulements ainsi qu’à une potentielle exposition chronique à la
radioactivité ionisante", selon le rapport de l’Adasho. Cette mine
pourrait être à nouveau exploitée par le groupe nucléaire français
Areva, dans le cadre d’un accord signé en mars par sa présidente, Anne
Lauvergeon, avec le ministre congolais des Mines, portant sur la
recherche et l’exploitation de futures mines d’uranium sur tout le
territoire de l’ancien Zaïre.


Niger : le président Tandja dissout la Cour constitutionnelle

LEMONDE.FR avec AFP - 29.06.09

Le président nigérien, Mamadou Tandja, a procédé, lundi 29 juin, à un
remaniement de son gouvernement et limogé les sept juges de la Cour
constitutionnelle, qui s’opposaient à son projet de référendum
constitutionnel. Il s’agit des premières mesures du chef de l’Etat
depuis qu’il s’est adjugé les pleins pouvoirs, vendredi dernier, après
le refus de la Cour constitutionnelle d’avaliser son projet de
consultation sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de
rester au pouvoir trois années supplémentaires.

Dans un communiqué diffusé par la radio nationale, le gouvernement
précise que Tandja a également suspendu à titre provisoire les
compétences de la Cour en matière constitutionnelle et électorale. De
même, la haute juridiction se voit temporairement privée de ses
prérogatives de contrôle de la régularité et de la transparence des
référendums et élections politiques.

Un peu plus tôt dans la journée, le président avait remanié le
gouvernement, maintenant à son poste le premier ministre, Seini Oumarou,
et nommant huit nouvelles personnalités appartenant toutes à des
organisations soutenant le projet de référendum constitutionnel. Ces
nouveaux entrants succèdent aux huit ministres issus de la Convention
démocratique et sociale (CDS) qui ont démissionné la semaine dernière
pour marquer leur opposition à cette consultation.

Le président Tandja, âgé de 71 ans, achève le 22 décembre un second
mandat de cinq ans, sans possibilité de briguer sa réélection aux termes
de la Constitution en vigueur depuis 1999. Cette loi interdit également
toute modification de la durée du mandat. Mais le chef de l’Etat a
convoqué les électeurs aux urnes le 4 août pour qu’ils se prononcent sur
son projet de référendum. Le 12 juin, la Cour constitutionnelle avait
annulé son décret, jugeant le scrutin contraire à la Constitution.

Lien permanent vers ce communiqué :
http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=588


Truk 008


Message original --------
Sujet : PAMF : Un modèle à suivre pour Barack Obama
Date : Mon, 15 Jun 2009 02:58:46 -0700
De : Anne & Ahmid

Une info pas récente peut-être déjà passée.

http://www.courrierinternational.com/article/2009/05/28/un-modele-a-suivre-pour-barack-obama

HEBDO N° 969 - EUROPE - AMÉRIQUES

PORTUGAL
Un modèle à suivre pour Barack Obama

Les succès enregistrés par la politique portugaise en matière de lutte contre les
stupéfiants font école. Les Etats-Unis s’y intéressent.
28.05.2009
Tiago Fernandes Visão

N° 969

Une étude du Cato Institute, centre de réflexion
très influent à Washington, estime que la
politique de dépénalisation de la drogue en
vigueur au Portugal est un modèle à suivre dans
le monde entier et en particulier aux Etats-Unis,
où la législation est très répressive. Son
auteur, Glenn Greenwald, l’un des
constitutionnalistes les plus réputés du pays,
juge que le système portugais est un "succès
retentissant" comparé à ceux de la grande
majorité des autres pays européens.

Plusieurs de ces pays, comme les Pays-Bas, ont
adopté des politiques de dépénalisation. Mais le
Portugal est allé plus loin en faisant, en 2001,
le choix d’être le seul pays de l’Union
européenne à retirer la consommation de
stupéfiants de la sphère pénale. Alors que le
trafic continue à être du ressort des tribunaux,
la consommation y est devenue une simple
infraction administrative. Des commissions de
dissuasion composées par un juriste, un médecin
et une assistante sociale sont chargées d’estimer
le niveau de dépendance du consommateur et de
décider d’une éventuelle amende et du traitement
à suivre. "En libérant leurs citoyens de la peur
d’une procédure pénale ou de la prison, le
Portugal a augmenté radicalement sa capacité à
encourager les toxicomanes à se soigner", peut-on
lire dans l’étude du Cato Institute. Entre 1999
et 2003, le nombre de ?personnes ayant suivi des
programmes de désintoxication est ainsi passé de
6 000 à 15 000. Et, en 2006, le nombre total de
décès par overdose a fortement chuté par rapport
à l’an 2000. "La fin de la stigmatisation nous a
permis de toucher de larges franges de
consommateurs, qui ont pu s’adresser au système
de santé, réduisant du même coup la misère
visible dans les rues", assure João Goulão,
responsable de l’Institut de la drogue et de la
toxicodépendance [institution publique]. Il est
l’un des initiateurs du système actuel, approuvé
en 2001 par les députés du Parti socialiste et du
Bloco de esquerda [formation d’extrême gauche].
Huit ans après des débats polémiques, l’étude du
Cato Institute indique que "le scénario de
terreur [annoncé par la droite] selon lequel le
Portugal deviendrait un paradis pour touristes
drogués ne s’est pas réalisé". Elle montre au
contraire que la dépénalisation a non seulement
fait diminuer le niveau de consommation,
notamment chez les adolescents, mais a aussi
placé le Portugal dans une position enviable en
Europe. Il compte par exemple moins de 1 % de
consommateurs réguliers de cocaïne, un chiffre
qui contraste avec les 6 % de la Grande-Bretagne
et de l’Estonie. Aux Etats-Unis, il atteint le
niveau alarmant de 16 %, qui traduit l’échec de
la politique de criminalisation.

"L’étude du Cato Institute a éveillé la curiosité
du monde entier sur notre modèle", s’enorgueillit
João Goulão. Il était récemment à Prague avec ses
homologues européens. "Ils étaient avides
d’information sur la politique portugaise. J’en
conclus, sans aucun doute, que beaucoup d’entre
eux finiront par la suivre tôt ou tard."


Truk 009


Message original --------
Sujet :
Cadeau du jour
Date :
Tue, 30 Jun 2009 22:30:29 +0200 (CEST)
De :
lamamo

A vous tou-te-s qui contribuez avec tant d’énergie, de compétence et d’altruisme à informer, 
ouvrir et relier les consciences, voici le cadeau du jour que j’ai reçu avec gratitude et que je vous transmets de tout coeur.
Mamo
*******
Playing For Change : Song Around the World "One Love"
http://www.youtube.com:80/watch?v=4xjPODksI08&feature=channel


Truk 010

De Mossadegh à Ahmadinejad
La CIA et le laboratoire iranien
par Thierry Meyssan*
http://www.voltairenet.org/article160639.html

La nouvelle d’une possible fraude électorale s’est répandue à Téhéran
comme une traînée de poudre et a poussé dans la rue les partisans de
l’ayatollah Rafsanjani contre ceux de l’ayatollah Khamenei. Ce chaos est
provoqué en sous-main par la CIA qui sème la confusion en inondant les
Iraniens de messages SMS contradictoires. Thierry Meyssan relate cette
expérience de guerre psychologique.

17 juin 2009
Depuis Beyrouth (Liban)

En mars 2000, la secrétaire d’État Madeleine Albright a admis que
l’administration Eisenhower avait organisé un changement de régime, en
1953, en Iran et que cet événement historique explique l’hostilité
actuelle des Iraniens face aux États-Unis. La semaine dernière, lors de
son discours du Caire adressé aux musulmans, le président Obama a
officiellement reconnu qu’« en pleine Guerre froide, les États-Unis ont
joué un rôle dans le renversement d’un gouvernement iranien
démocratiquement élu » [1].

À l’époque, l’Iran est contrôlée par une monarchie d’opérette dirigée
par le chah Mohammad Reza Pahlavi. Il avait été placé sur le trône par
les Britanniques, qui avaient forcé son père, l’officier cosaque
pro-nazi Reza Pahlavi, à démissionner. Cependant, le chah doit composer
avec un Premier ministre nationaliste Mohammad Mossadegh. Celui-ci, avec
l’aide de l’ayatollah Abou al-Qassem Kachani, nationalise les ressources
pétrolières [2]. Furieux, les Britanniques convainquent les États-uniens
qu’il faut stopper la dérive iranienne avant que le pays ne sombre dans
le communisme. La CIA met alors en place l’Opération Ajax visant à
renverser Mossadegh avec l’aide du chah, et à le remplacer par le
général nazi Fazlollah Zahedi, jusque là détenu par les Britanniques. Il
installera le régime de terreur le plus cruel de l’époque, tandis que le
chah servira de couverture à ses exactions en posant pour les magazines
people occidentaux.

L’opération Ajax fut dirigée par l’archéologue Donald Wilber,
l’historien Kermit Roosevelt (le petit-fils du président Theodore
Roosevelt) et le général Norman Schwartzkopf Sr. (dont le fils homonyme
a commandé l’opération Tempête du désert). Elle reste un modèle de
subversion. La CIA imagine un scénario qui donne l’impression d’un
soulèvement populaire alors qu’il s’agit d’une opération secrète. Le
clou du spectacle étant une manifestation à Téhéran avec 8 000 figurants
payés par l’Agence pour fournir des photos convaincantes à la presse
occidentale [3].

L’Histoire se répéterait-elle ? Washington a renoncé à attaquer
militairement l’Iran et a dissuadé Israël de prendre une telle
initiative. Pour parvenir à « changer le régime », l’administration
Obama préfère jouer la carte —moins dangereuse, mais plus aléatoire— de
l’action secrète. À l’issue de l’élection présidentielle iranienne, de
vastes manifestations opposent dans les rues de Téhéran les partisans du
président Mahmoud Ahmadinejad et du guide Ali Khamenei d’un côté, aux
partisans du candidat malheureux Mir-Hossein Mousavi et de
l’ex-président Akbar Hashemi Rafsanjani de l’autre. Elle traduisent un
profond clivage dans la société iranienne entre un prolétariat
nationaliste et une bourgeoisie qui déplore d’être tenue à l’écart de la
globalisation économique. Agissant en sous-main, Washington tente de
peser sur les événements pour renverser le président réélu.

Une nouvelle fois, l’Iran est un champ d’expérimentation de méthodes
innovantes de subversion. La CIA s’appuie en 2009 sur une arme nouvelle
 : la maîtrise des téléphones portables.

Depuis la généralisation des téléphones portables, les services secrets
anglo-saxons ont multiplié leurs capacités d’interception. Alors que
l’écoute des téléphones filaires nécessite la pose de bretelles de
dérivation, donc des agents sur place, l’écoute des portables peut se
faire à distance grâce au réseau Échelon. Toutefois, ce système ne
permet pas d’interception des communications téléphoniques via Skype,
d’où le succès des téléphones Skype dans les zones de conflit [4]. La
National Security Agency (NSA) vient donc de démarcher les fournisseurs
d’accès internet du monde entier pour obtenir leur concours. Ceux qui
ont accepté ont été grassement rétribués [5].

Dans les pays qu’ils occupent —Irak, Afghanistan et Pakistan—, les
Anglo-Saxons interceptent la totalité des conversations téléphoniques
qu’elles soient émises par des portables ou qu’elles soient filaires. Le
but n’est pas de disposer de retranscription de telle ou telle
conversation, mais d’identifier les « réseaux sociaux ». En d’autres
termes, les téléphones sont des mouchards qui permettent de savoir avec
qui une personne donnée est en relation. Partant de là, on peut espérer
identifier les réseaux de résistance. Dans un second temps, les
téléphones permettent de localiser les cibles identifiées, et de les « 
neutraliser ».

C’est pourquoi, en février 2008, les insurgés afghans ont ordonné aux
divers opérateurs de stopper leur activité chaque jour de 17h à 03h, de
manière à empêcher les Anglo-Saxons de suivre leurs déplacements. Les
antennes-relais de ceux qui ont contrevenu à cet ordre ont été détruites
[6].

À l’inverse, —hormis un central téléphonique touché par erreur—, les
forces israéliennes se sont bien gardées de bombarder les relais
téléphoniques à Gaza, lors de l’opération Plomb durci, en décembre
2008-janvier 2009. Il s’agit là d’un changement complet de stratégie
chez les Occidentaux. Depuis la guerre du Golfe prévalait la « théorie
des cinq cercles » du colonel John A. Warden : le bombardement des
infrastructures de téléphonie était considéré comme un objectif
stratégique à la fois pour plonger la population dans la confusion et
pour couper les communications entre les centres de commandement et les
combattants. Désormais, c’est le contraire, il faut protéger les
infrastructures de télécommunications. Durant les bombardements de Gaza,
l’opérateur Jawwal [7] a offert du crédit à ses abonnés, officiellement
pour leur venir en aide, de facto dans l’intérêt des Israéliens.

Franchissant un pas, les services secrets anglo-saxons et israéliens ont
développé des méthodes de guerre psychologique basées sur l’usage
extensif des portables. En juillet 2008, après l’échange de prisonniers
et dépouilles entre Israël et le Hezbollah, des robots ont lancé des
dizaines de milliers d’appel vers des portables libanais. Une voix en
arabe mettait en garde contre toute participation à la Résistance et
dénigrait le Hezbollah. Le ministre libanais des télécom, Jibran Bassil
[8], avait déposé une plainte à l’ONU contre cette flagrante violation
de la souveraineté du pays [9].

Sur le même modèle des dizaines de milliers de Libanais et de Syriens
ont reçu un appel automatique en octobre 2008 leur proposant 10 millions
de dollars contre toute information qui permettrait de localiser et de
délivrer des soldats israéliens prisonniers. Les personnes intéressées
pour collaborer étaient invitées à joindre un numéro au Royaume-Uni [10].

Cette méthode vient d’être employée en Iran pour intoxiquer la
population en répandant des nouvelles choquantes, et pour canaliser le
mécontentement qu’elles suscitent.

En premier lieu, il s’est agit de répandre par SMS durant la nuit du
dépouillement la nouvelle selon laquelle le Conseil des gardiens de la
Constitution (équivalent de la Cour constitutionnelle) avaient informé
Mir-Hossein Mousavi de sa victoire. Dès lors, l’annonce, plusieurs
heures plus tard des résultats officiels —la réélection de Mahmoud
Ahmadinejad avec 65 % des suffrages exprimés— paraissait un gigantesque
trucage. Pourtant, trois jours plutôt, M. Mousavi et ses amis
considéraient la victoire massive de M. Ahmadinejad comme certaine et
s’efforçaient de l’expliquer par des déséquilibres dans la campagne
électorale. Ainsi l’ex-président Akbar Hashemi Rafsanjani détaillait ses
griefs dans une lettre ouverte. Les instituts de sondage US en Iran
pronostiquaient une avance de M. Ahmadinejad de 20 points sur M. Mousavi
[11]. À aucun moment, la victoire de M. Mousavi n’est parue possible,
même s’il est probable que des trucages ont accentué la marge entre les
deux candidats.

Dans un second temps, des citoyens ont été sélectionnés ou se sont fait
connaître sur internet pour converser sur Facebook ou s’abonner à des
fils de dépêche Twitter. Ils ont alors reçu, toujours par SMS, des
informations —vraies ou fausses— sur l’évolution de la crise politique
et les manifestations en cours. Ce sont ces dépêches anonymes qui ont
répandu les nouvelles de fusillades et de morts nombreux ; nouvelles à
ce jour non confirmées. Par un malencontreux hasard de calendrier, la
société Twitter devait suspendre son service durant une nuit, le temps
nécessaire à la maintenance de ses installations. Mais le département
d’État des États-Unis est intervenu pour lui demander de surseoir à
cette opération [12]. Selon le New York Times, ces opérations
contribuent à semer la défiance dans la population [13].

Simultanément, dans un effort nouveau la CIA mobilise les militants
anti-iraniens aux USA et au Royaume-Uni pour ajouter au désordre. Un
Guide pratique de la révolution en Iran leur a été distribué, il
comprend plusieurs conseils pratiques, dont :
 régler les comptes Twitter sur le fuseau horaire de Téhéran ;
 centraliser les messages sur les comptes Twitter @stopAhmadi,
#iranelection et #gr88 ;
 Ne pas attaquer les sites internet officiels de l’État iranien. « 
Laissez faire l’armée » US pour cela (sic).
Mis en application, ces conseils empêchent toute authentification des
messages Twitter. On ne peut plus savoir s’ils sont envoyés par des
témoins des manifestations à Téhéran ou par des agents de la CIA à
Langley, et l’on ne peut plus distinguer le vrai du faux. Le but est de
creer toujours plus de confusion et de pousser les Iraniens à se battre
entre eux.

Les états-majors, partout dans le monde, suivent avec attention les
événements à Téhéran. Chacun tente d’évaluer l’efficacité de cette
nouvelle méthode de subversion dans le laboratoire iranien. À
l’évidence, le processus de déstabilisation a fonctionné. Mais il n’est
pas sûr que la CIA puisse canaliser les manifestants pour qu’ils fassent
eux-mêmes ce que le Pentagone a renoncé à faire et qu’ils n’ont aucune
envie de faire : changer le régime, clore la révolution islamique.
Thierry Meyssan

Analyste politique, fondateur du Réseau Voltaire. Dernier ouvrage paru :
L’Effroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre
israélienne contre le Liban).


Truk 011

Coup d’État au Honduras (01)
09 juillet 2009 - Jean-Guy Allard
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1680

L’auteur est journaliste à l’agence de presse Granma

Hugo Llorens, l’ambassadeur des États-Unis au Honduras qui a admis
avoir participé à des réunions où ont été discutés les plans de putsch
avant le rapt du président Zelaya est un cubano-américain émigré à Miami
durant l’opération Peter Pan de la CIA.

Spécialiste du terrorisme, il était le directeur des Affaires andines
au Conseil national de sécurité à Washington lorsque s’est produit le
coup d’état contre le président Hugo Chávez.

Au cours de ses premières années d’activité diplomatique, il s’est
installé une première fois au Honduras comme conseiller économique puis
est passé à La Paz en Bolivie, avec le même titre. Il poursuivra sa
route, cette fois comme conseiller commercial au Paraguay de la
dictature de Stroesner et il se pointera plus tard au Salvador comme
coordonnateur des narcotiques, une autre de ses spécialités.

Faisant un bond inattendu de l’autre côté de la planète, le très
polyvalent Llorens va ensuite aux Philippines comme simple fonctionnaire
consulaire. Ses activités lui permettent alors d’apprendre... le
tagalog, le langage local, qu’il parle couramment.

De retour sur le continent américain, il sera durant trois ans consul
général des États-Unis à Vancouver, au Canada, où il se consacrera à
créer une station dite multi-agences qui réunira, dans les locaux du
consulat, des représentations du FBI, du Bureau des alcools, tabac et
armes à feu, et du Service des douanes des États-Unis. Sans oublier le
Service secret et de sécurité du Département d’État. Tout cela sous le
thème de la lutte contre le terrorisme et la délinquance internationale.

Aux côtés de Elliot Abrams et Otto Reich

La Maison Blanche de George W. Bush recrutera l’astucieux Llorens en
2002 comme directeur des Affaires andines du Conseil national de
sécurité à Washington, D.C., ce qui en fait le principal conseiller du
président sur le Venezuela.

Il appert que le coup d’état de 2002 contre le président Hugo Chávez se
produit tandis que Llorens se trouve sous l’autorité du sous-secrétaire
d’État aux Affaires hémisphériques Otto Reich, et du très controversé
Elliot Abrams.

Cubano-américain comme lui, Reich, protecteur du cabecilla terroriste
Orlando Bosch, avait été durant trois ans ambassadeur des États-Unis au
Venezuela, entre 1986 et 1989, et prétendait connaitre le terrain.

Depuis le Département d’État, Reich a donné son appui immédiat au
Michiletti vénézuélien, Pedro « Le Bref » Carmona, et aux militaires
putschistes.

Otto Reich, membre du circuit des faucons déplumés de la Maison
Blanche, continue à être un des personnages les plus influents de la
faune mafieuse de Miami. Son nom circule aujourd’hui parmi ceux des
conspirateurs du gang des putschistes de Tegucigalpa.

En juillet 2008, Llorens est nommé ambassadeur au Honduras où il
substituera Charles « Charlie » Ford, un personnage qui a eu la tâche
ingrate de proposer, à l’initiative de Bush, que le terroriste
international Posada Carriles aille s’installer au Honduras. Zelaya lui
a répondu que non, catégoriquement, et « Charlie » a dû informer ses
patrons qu’ils devaient continuer à vivre avec leur patate chaude.

Le général Vazquez se sentait déjà sollicité

Après l’arrivée de Llorens à Tegucigalpa, le 12 septembre 2008, le
président Zelaya, devant le fait que la Bolivie venait d’expulser le
représentant des États-Unis pour ses activités d’ingérence, a refusé de
recevoir les lettres de créance du nouvel ambassadeur en signe de
solidarité..

Huit jours plus tard, Zelaya a reçu Llorens et lui a fait part du
malaise de son gouvernement au sujet « de ce qui se passe dans le pays
le plus pauvre d’Amérique du sud ».

Un fait survenu ces jours-là retient l’attention. Le 22 septembre,
tandis que se manifeste le dit malaise de Zelaya, le chef de
l’État-major conjoint des Forces armées du Honduras, le général Romeo
Vásquez, ce même leader putschiste qui aujourd’hui soutient Micheletti,
déclare à la presse locale qu’il y a « des personnes intéressées à
déposer le président Manuel Zelaya ».

Le militaire fasciste commente que le chef de l’État « fait face aux
critiques au sujet des accords réalisés avec le Venezuela, la Bolivie et
le Nicaragua » et qu’« on est venu nous chercher pour chasser le
gouvernement ».

« Mais nous sommes une institution sérieuse et nous respectons Monsieur
le Président comme notre commandant général et nous nous subordonnons à
la loi », a assuré avec le plus grand sérieux celui qui ordonne
aujourd’hui à ses troupes de tirer sur le peuple.

Le 22 juin dernier, le quotidien La Prensa a révélé que la nuit
précédente avait eu lieu une réunion entre les politiciens les plus
influents du pays, les chefs militaires et l’ambassadeur Llorens, dans
le but déclaré de « chercher à sortir de la crise ». Celle de la
consultation populaire promue par Zelaya.

The New York Times confirmait ensuite que le sous-secrétaire d’État aux
Affaires hémisphériques Thomas A. Shanon, ainsi que l’ambassadeur
Llorens, avaient « parlé » avec les officiers supérieurs des forces
armées et les leaders de l’opposition au sujet de « comment renverser le
président Zelaya, comment l’arrêter et qui pourrait le faire »


Truk 012

Publié le 26/06/2009 16:08 - Modifié le 27/06/2009 à 09:58 | RelaxNews
L’envoi de SMS peut avoir des effets nocifs sur la santé
http://www.ladepeche.fr/article/2009/06/26/630297-L-envoi-de-SMS-peut-avoir-des-effets-nocifs-sur-la-sante.html#xtor=EPR-1

Des experts estiment que l’envoi de SMS effectué dans une mauvaise
posture physique peut avoir des effets nocifs sur la santé, et causer
des tendinites au pouce, selon une étude publiée en janvier dans la
version électronique du Journal of Electromyography and Kinesiology, et
bientôt sur papier.

Des chercheurs suédois ont étudié 56 adolescents envoyant des SMS tous
les jours (mais modérément), et ont découvert que ceux qui avaient des
problèmes de cou, de bras ou de mains utilisaient leur téléphone
différemment des autres jeunes étudiés. Non seulement se courbent-ils,
une position que les experts conseillent d’éviter, mais ils utilisent un
seul pouce, au lieu des deux recommandés.

Le pouce unique était utilisé sans interruption, et à une vitesse plus
élevée que la normale, ce qui "augmente le risque de développer une
tendinite, car les muscles n’ont jamais de repos", a indiqué le Dr Ewa
Gustafsson, ergonomiste à l’Académie Salhgrenska de l’université de
Göteborg, auteur principale de l’étude, lors d’un entretien
téléphonique, le 25 juin.

"Ceux qui avaient des symptômes se courbaient pour taper leurs messages.
Comme avec un ordinateur, une telle posture devrait être évitée", a
souligné Ewa Gustafsson.

La posture idéale pour envoyer des SMS consiste à avoir son avant-bras
posé et à ne pas rester dans la même position trop longtemps.

Vu que nous utilisons beaucoup les petits claviers de téléphones, il est
important que nous apprenions en quoi cela affecte notre corps. Nous
devons identifié les facteurs liés à l’usage du téléphone portable qui
peuvent affecter notre santé et notre capacité de travail", a ajouté Mme 
Gustafsson.


Truk 013

 
Publié le 23/06/2009 09:25 - Modifié le 23/06/2009 à 17:14 | Jean-Noël Gros. 
Exclusif. Grand Toulouse : la voiture de police vous filme
http://www.ladepeche.fr/article/2009/06/23/628406-Exclusif-Grand-Toulouse-la-voiture-de-police-vous-filme.html#xtor=EPR-1

Sécurité. De nouvelles voitures de police et de gendarmerie, équipées de
caméras, lisent automatiquement des milliers de plaques d’immatriculation.

.../...

Il s’agit d’un nouveau dispositif baptisé LAPI (Lecture automatisé de
plaques d’immatriculation) officiellement entré en vigueur le 18 mai
2009, date de parution du décret. Depuis plusieurs mois déjà, la
Haute-Garonne servait de département test comme certains départements de
la couronne parisienne. Aujourd’hui, ce système va être généralisé en
France.

Pour les forces de l’ordre, c’est un appui de taille, notamment contre
les vols de voitures, un phénomène qui pèse dans la délinquance. Là où
une patrouille classique contrôlait quelques dizaines de voitures dans
une journée, le LAPI en passe au crible plusieurs milliers. « En un
quart d’heure, on peut faire tout le parking d’un supermarché », observe
un gendarme.

Les caméras lisent les plaques des véhicules à l’arrêt ou en mouvement.
Elles comparent instantanément les numéros avec ceux du fichier des
véhicules volés et ceux des véhicules recherchés. Dans la voiture, les
clichés apparaissent sur un petit écran d’ordinateur, situé près du
volant. « Soit les policiers procèdent ensuite à l’interpellation, soit
une surveillance est mise en place », détaille Jean-Paul Breque, le
patron de la police toulousaine.
.../...
Le nouveau système de lecture automatisée de plaques d’immatriculation
va sans doute s’avérer une arme redoutable contre les vols de voiture.
Des vols toujours aussi fréquents. En 2008, à Toulouse, Colomiers,
Tournefeuille et Blagnac, c’est-à-dire dans la zone que surveille la
police, pas moins de 2 505 voitures ont été dérobées. Cela fait pas
moins de six vols par jour en moyenne.

.../...


Truk 014


Message original --------
Sujet :
Pour info sur le H1N1...
Date :
Sun, 02 Aug 2009 19:31:47 +0200
De :
JP <proud.j@...>

Pour info sur le H1N1...

Les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 viennent d’obtenir l’immunité juridique
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14585
par F. William Engdahl

Mondialisation.ca, Le 31 juillet 2009

La secrétaire d’Etat U.S. à la santé, Kathleen Sebelius, vient de signer un
décret conférant une totale immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe
H1N1, en cas de poursuite judiciaire. De plus le programme accéléré - de 7
milliards de dollars - pour la fabrication du vaccin qui devra être mis sur le
marché à l’automne ne prévoit pas de test de sécurité. Y aurait-il un programme
sous-jacent à l’officielle et hystérique campagne de l’OMS destinée a élever la
prétendue grippe porcine au rang de pandémie ?

Tout d’abord, ni l’OMS ni le CDC ni aucune instance scientifique n’a produit de
preuve quant à l’existence de ce nouveau virus H1N1, virus qui devrait être
isolé, caractérisé et photographié par un microscope électronique en vertu des
procédures scientifiques habituelles lorsqu’il existe un danger de pandémie.

L’actuelle panique provoquée par campagne officielle sur les dangers supposés de
la grippe porcine prend des allures de roman de science-fiction Orwellien. Le
décret signé par Sebelius accorde l’immunité à ceux qui fabriquent le vaccin
contre la grippe porcine conformément aux dispositions de la loi 2006 sur les
urgences de santé publique.

Un SAGE peu sage

Sur recommandation du « Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale » à
l’Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ) à Genève, l’OMS a déclaré que le
H1N1 était en phase 6 , stade de la pandémie, activant ainsi un programme
d’urgence qui pourrait être mis en place même dans des pays comme l’Allemagne où
les cas « supposés » de contamination au H1N1 se comptent sur les doigts d’une
seule main.

Depuis 2005, le directeur (1) du SAGE ( Comité consultatif mondial sur la
sécurité vaccinale à l’OMS ) est le Docteur David Salisbury, responsable du
groupe de vaccination et des maladies infectieuses au Ministère de la santé du
gouvernement britannique. Dans les années 80, le Dr Salisbury a été sévèrement
critiqué pour avoir mené une campagne massive de vaccination des enfants avec le
vaccin ROR ( rougeole-oréillon-rubéole ) fabriqué par le prédécesseur de
GlaxoSmithKline. Ce vaccin fut retiré du marché japonais après que des effets
secondaires aient été constatés chez de nombreux enfants vaccinés. Le
gouvernement japonais a été obligé de payer d’importantes indemnités aux
victimes. En Suède, le vaccin ROR de GlaxoSmithKline fut retiré de la
circulation après que des scientifiques aient établi le liens entre le vaccin et
la maladie de Crohn. Apparemment ces éléments n’ont guère perturbé le directeur
du groupe SAGE de l’OMS, le Dr Salisbury

Selon un chercheur britannique indépendant, Alan Golding qui a obtenu les
documents sur ce cas, en 1986, Trivirix, un vaccin combiné ROR contenant une
souche vaccinale d’oreillons Urabe AM-9 fut introduit au Canada en remplacement
du MMR I. Les inquiétudes concernant l’introduction de ce vaccin en
Grande-Bretagne ont été consignées le 26 juin, dans le compte rendu du Groupe de
liaison pour le « Groupe de travail de l’Association des pédiatres britanniques
 » et le « Comité sur la vaccination et l’immunisation ». Inquiétudes fondées car
les rapports ont mis en évidence une augmentation de méningites aseptique chez
les individus vaccinés. Tous les vaccins ROR contenant la souche Urabe ont été
retiré du marché canadien en 1988, c’est à dire bien avant que les vaccins
contenant cette souche soient homologués par le Ministère de la santé
britannique et utilisé au Royaume-Uni.

Les rapports ajoutent que Smith-Kline & French, devenue Smith-Kline-Beecham et
qui à l’époque étaient impliqués dans la production anglaise, étaient préoccupés
par les questions de sécurité et hésitaient à demander une licence britannique
pour leur vaccins contenant la souche Urabe. Leurs préoccupations concernant les
possibles préjudices d’un de leurs produits sur les enfants, les conduisit à
demander au gouvernement britannique de les garantir contre toute action en
justice résultant d’un dommage lié au vaccin. Sur les conseils du Dr Salisbury
et des représentants du ministère de la santé, le gouvernement britannique,
enthousiaste à l’idée d’obtenir des vaccins bon marché, donna son accord.

Aujourd’hui, le même Dr Salisbury promeut l’usage du vaccin, non testé, H1N1
également produit par la même entreprise qui s’appelle maintenant,
GlaxoSmithKline.

La dernière intox sur la grippe porcine

C’est en 1976, que le gouvernement des USA fut confronté pour la dernière fois à
un nouveau virus de grippe porcine. Il y eut une campagne nationale de
vaccination à la suite de laquelle des milliers de personnes ont demandé des
dommages et intérêts alléguant qu’elles avaient subi des effets secondaire dus à
la vaccination.

Cette fois-ci le gouvernement a pris des mesures pour empêcher tout procès
intenté par les milliers de citoyens américains qui souffriront des sévères
complications dues aux vaccins non testés.

L’histoire s’assombrit maintenant que l’Administration Obama a signé le document
conférant l’immunité en cas de poursuites judiciaires. La FDA ( Food and Drug
Administration ) américaine et les autorités sanitaires au Royaume-Uni ont
décidé de laisser l’industrie pharmaceutique introduire sur le marché les
vaccins sans que leurs possibles effets secondaires ne soient évalués. Les
premières doses de vaccins seront délivrées au public avant que leur innocuité
et leur efficacité ne soit avérées. Les vaccins non testé sont délivrés en deux
doses. Une des marques de vaccin contiendrait un additif chimique - adjuvant -
afin de renforcer l’effet, augmentant dramatiquement le potentiel d’effets
secondaires.

Les enfants seront en première ligne et pourraient être vaccinés un mois avant
que les résultats des essais ne soient connus. En Grande-Bretagne, les services
de santé du gouvernement se sont préparés pour un scénario qui prévoit, durant
l’hivers, 65 000 décès dont plusieurs milliers d’enfants. Le gouvernement
britannique a commandé 132 millions de doses de vaccins aux fabricants Baxter et
GlaxoSmithKline qui ,dans la perspective d’une pandémie, ont obtenu par avance
une licence pour trois « bases » de vaccins, alors même que l’OMS et les
épidémiologistes nous disent que nous ne pouvons pas nous préparer à l’avance du
fait d’une possible et inquiétante mutation de l’actuel et si peu dangereux
H1N1.

Curieusement, un an avant que le premier cas de la prétendue grippe porcine ne
soit décelé, la plus grande firme pharmaceutique Baxter, a déposé un brevet pour
un vaccin contre le H1N1 : Brevet US 2009/0060950 A1 qui stipule « la
composition ou vaccin composé de plus d’un antigène ... comme la grippe A et B
en particulier prélevé sur un ou plus des types humains de H1N1, H2N2, H3N2,
H5N1, H7N7, H1N2, H9N2, H7N2, H7N3, H10N7, de grippe porcine H1N1, H1N2, H3N1
and H3N2 sous-type, de la grippe du chien ou du cheval H7N7, H3N8 sous-type ou
de la grippe aviaire H5N1, H7N2, H1N7, H7N3, H13N6, H5N9, H11N6, H3N8, H9N2,
H5N2, H4N8, H10N7, H2N2, H8N4, H14N5, H6N5, H12N5 sous-type."

La demande de brevet précise : « des adjuvants appropriés peuvent être choisis à
partir de gels minéraux, d’hydroxyde d’aluminium, d’agents de surface, de
lysolecithin, de pluronic polyols, de polyanions, ou d’émulsions d’eau et
d’huile. Bien sûr la sélection de l’adjuvant dépend de l’utilisation. Par
exemple la toxicité dépend de l’organisme auquel le produit est destiné et peut
varier d’une toxicité nulle à une toxicité élevée. »

En l’absence de toute responsabilité juridique se pourrait-il que Baxter se
prépare à vendre des millions de doses de vaccins contenant un adjuvant
hautement toxique tel que l’hydroxyde d’aluminium ? Il serait peut-être temps de
demander à tous les responsables de l’OMS, du SAGE, du CDC et des membres de
l’Administration Obama, d’être les premiers à se faire inoculer la dose entière
de vaccin H1N1 qui sera distribuée au public. Nous devrions ajouter à la liste
des premiers vaccinés, tous les membres du Congrès qui ont voté l’allocation
d’urgence de 7 milliards de dollars et qui ont entériné l’immunité accordée aux
firmes pharmaceutiques dans l’éventualités de procès. La population n’a pas à
servir de cobaye pour les essais d’un nouveau vaccin. Nous pourrons observer les
résultats. Le même principe doit s’appliquer à tous les gouvernements et
organismes de santé qui demandent à leurs citoyens d’expérimenter les vaccins
H1N1 de GlaxoSmithKline ou de Baxter, afin de vérifier leur innocuité.

Et l’OMS cessa de surveiller le H1N1

Un autre élément indique, qu’avec ce scénario alarmiste de l’OMS, on nous prend
pour des imbéciles. L’OMS elle même, l’organisation mondiale chargée de
surveiller les foyers de ce que l’on nomme pandémies, voire même « pandémies
mondiale » ( sic ) vient juste de décider d’arrêter le suivi de l’évolution de
la grippe porcine ( ou de virus H1N1 comme on préfère l’appeler maintenant afin
de ne pas froisser les producteur de porcs)

Dans une note d’information, déroutante, postée sur son site web, l’Organisation
Mondiale de la Santé indique qu’il n’est plus nécessaire de recenser les cas de
H1N1. La dernière mise à jour de l’OMS, en date du 6 juillet, indique 94 512 cas
confirmés dans 122 pays, dont 429 décès. Apparemment l’OMS affirme que le nombre
de cas confirmés en laboratoire est insignifiant. La note précise que les pays
continueront à notifier les premiers cas confirmés. il est également indiqué que
les pays doivent suivre les groupes de cas graves ou mortels qui peuvent
indiquer une mutation du virus vers une forme létale. Il est dit qu’il faut « 
être vigilant » en cas d’augmentation d’absentéisme scolaire ou d’augmentation
du nombre de consultation dans les services d’urgences.

Le « Centre de contrôle et de prévention des maladies »( CDC ) d’Atlanta est
d’accord avec l’OMS pour arrêter le décompte. Le Docteur Michael T. Osterholm,
directeur du « Centre de recherche sur les maladie infectieuses de l’Université
du Minnesota », admet que les tests existants pour confirmer le H1N1 sont
empiriques et peu sûrs et affirme : « de mauvaises mesures sont pires que pas de
mesures du tout ». Ainsi l’OMS a décidé de supprimer les tests qui de toutes
façons ne permettent pas de déterminer scientifiquement qui est atteint du H1N1
et qui ne l’est pas. Et ainsi ils ont décidé de supprimer le décompte des
résultats des tests, mais aussi des cas de grippe H1N1, avec pour tout
commentaire : « nous présumons que presque tous les cas sont des cas de grippe
porcine H1N1 ». Et c’est sur des bases aussi scientifiques que celles-là que
nous devons faire vacciner nos jeunes ? Stop là ... pas avec nos enfants.
1 - Composition du Comité SAGE pour la grippe H1N1

Article original en anglais, Now legal immunity for swine flu vaccine makers,
publié le 19 juillet 2009.

Traduction : Laurence Kalafatides, Oulala.net.

F. William Engdahl est l’auteur de Pétrole, une guerre d’un siècle : L’’ordre mondial anglo-américain,
et de Seeds of Destruction : The Hidden Agenda of Genetic Manipulation.

Son site : www.engdahl.oilgeopolitics.net.


Truk 015

Enfin un débat public sur l’Afghanistan…
There is a war / lundi 29 juin par Simon Piel
http://www.bakchich.info/Enfin-un-debat-public-sur-l,08153.html

Peu de monde s’est bousculé au procès de la présidente de l’association
CAPJPO-Europalestine, jugée pour injure à l’armée française. Pourtant,
l’audience constituait le premier débat public sur la présence française
en Afghanistan.

17è chambre du tribunal correctionnel de Paris, jeudi 25 juin.
L’audience n’a pas encore commencé que, déjà, Olivia Zémor, présidente
de l’association CAPJPO-Europalestine [1] s’agite. Elle comparaît ce
jeudi en tant que directrice de publication du site europalestine.com,
après que le ministère de la Défense a porté plainte pour apologie de
crime de guerre et injure à l’armée française. Une audience qui
s’annonce comme l’un des premiers débats de fond sur la pertinence de la
présence française en Afghanistan. L’hôtel de Brienne n’a que peu goûté
aux articles parus sur le site au mois d’août 2008 et a décidé de porter
l’affaire en justice. Titrés « Soldats français tués en Afghanistan :
les risques d’un sale métier » et « Afghanistan : quel cynisme », les
écrits font suite à la mort de onze soldats français, le 19 août 2008,
lors d’une embuscade tendue par des talibans.

« En fait de lutte contre le terrorisme, nos gouvernements font, tout en
semant la terreur, pour qu’elle se développe dans le monde entier et si
des attentats se produisent en France, nous saurons qui remercier (…) Et
pour quelle cause, quel est l’objectif sinon le chaos et faire marcher
le commerce des armes », est-il écrit dans l’un des deux articles
incriminés. « On ne peut de ce point de vue que souhaiter la
multiplication des embuscades bien montées si elles aident à l’éveil des
consciences et de la mobilisation ici en France contre la sale guerre »,
pouvait-on lire dans l’autre article qu’Olivia Zémor a retiré du site
après la plainte du ministère de la Défense pour ne pas que « l’ironie
de l’article soient mal interprétée. »
La cour retient son bâillement

Selon le ministère de la Défense, « les deux articles incriminés
présentent des éléments qui tentent de justifier l’attaque meurtrière
dont ont été victimes les soldats français tout en souhaitant la
multiplication d’embuscade et justifiant la commission d’attentat et
qualifiant d’invasion le déploiement des troupes françaises sous mandat
international en présentant les Afghans comme une population agressée
par l’armée française et le gouvernement français comme contribuant à
semer la terreur dans le monde entier. »

Voilà pour le dossier. Dans la salle, l’atmosphère est plutôt calme. La
presse ne s’est pas ruée, « comme d’habitude pour ce genre d’affaires »,
confie Me Comte, l’avocat de Mme Zémor. Seuls Bakchich et Clément
Weill-Reynal, journaliste à France 3, venu « parce que ça l’intéresse à
titre personnel », sont assis sur les bancs de la presse. L’huissier
dort à poings fermés.

Heureusement, Me Comte vient secouer l’assistance quand, avec sa voix de
baryton et son œil malicieux, il interpelle la cour : « C’est un peu
navrant que le premier débat public sur l’Afghanistan commence sur une
mesure répressive ! », rappelant au passage qu’un seul débat a eu lieu
au Parlement en 2008 sur l’envoi de renforts français. Olivia Zémor lui
succède. Sa défense est soigneusement préparée. « Le cynisme n’est pas
de notre côté, il est du côté de celui qui envoie des jeunes tuer et se
faire tuer dans cette guerre qui ne nous concerne pas. Personne n’a
versé la moindre larme sur la mort des civils afghans. » La greffière se
lève et lance le visionnage d’un extrait d’une émission de France 2 où
Nicolas Sarkozy, alors candidat à la présidence, assure que « la
présence à long terme de l’armée française en Afghanistan ne lui semble
pas décisive. » Edifiant. A rajouter sur la longue liste de promesses
non tenues.
De la pertinence d’une guerre

Assis depuis une bonne heure dans une salle attenante, le premier témoin
cité par la défense s’avance. Michel Collon, journaliste-écrivain, comme
il se présente, auteur de nombreux ouvrages de géopolitique, décrypte
les enjeux géostratégiques de cette guerre. Au bout de 30 minutes, les
juges baillent, et ne s’en cachent pas. Vient ensuite Mariam Abou Zahab,
enseignante à l’IEP de Paris et chercheuse reconnue sur le Pakistan et
l’Afghanistan… au point d’être régulièrement consultée par les autorités
américaines, britanniques et canadiennes. « Depuis le début de la
guerre, on estime que le nombre de civils afghans tués oscille entre
7760 et 11000, explique-t-elle, avant d’ajouter que, après la mort des
onze soldats français, il y a eu des représailles dont les médias
français n’ont pas fait écho. 17 morts dont 6 femmes et 2 enfants, selon
une agence de presse afghane », précise-t-elle.

Alima Boumedienne, sénatrice verte de Paris, clôt le défilé des témoins.
« Le débat sur l’envoi des troupes n’a pas eu lieu », déplore-t-elle. « 
Je ne partage pas forcément tous les propos incriminés, mais c’est la
liberté d’expression. Et la provocation permet de se poser des questions. »

Le ministère de la Défense est, lui, représenté directement par le
ministère public. Après une courte suspension de séance, la jeune
substitut du procureur prend la parole pour les réquisitions. Sans doute
charmée par le sourire enjôleur de Me Comte (qui en a vu d’autres), elle
se montre plutôt clémente. Mais estime quand même que « peut-être est-ce
maladresse, peut-être est-ce provocation, mais certains extraits ont
dépassé le cadre de la liberté d’expression. »

L’avocat d’Europalestine prend la parole une dernière fois. « Il ne
s’agit en aucun cas d’apologie mais d’une mise en garde ! Ne peut-on pas
dire : « gouvernement, votre politique nous mène à la perte ? ». Puis
d’expliquer que l’infraction d’apologie de crime de guerre ne tient pas
car il s’agit d’une guerre licite, conforme aux règles du droit
international. « Il aurait fallu, souligne Me Comte, si on suit la
logique du ministère de la Défense, viser l’apologie d’acte terroriste
 ». Subtil, mais l’avocat retient l’attention de la présidente de la cour
qui, après près de 4 heures d’audience, se montre très attentive.
Antoine Comte demande à la cour de reconnaître à Mme Zémor le droit de
critiquer le gouvernement. C’est elle qui aura le mot de la fin : « Je
m’indigne du vocabulaire aseptisé du substitut qui parle d’ "action", d’
"intervention", mais jamais de "guerre" ». Délibéré le 17 septembre.


Truk 016


Message original --------
Sujet : Liste des principaux fichiers nationaux de police et gendarmerie :
Date : Tue, 30 Jun 2009 07:36:03 -0700 (PDT)
De : Andry Nicolas

*Liste des principaux fichiers nationaux de police et gendarmerie :
* AGADIR (Direction générale des finances publiques, contrôle fiscal)
AGDREF (application de gestion des dossiers des ressortissants étrangers
en France) AGRIPPA (Application nationale de gestion du répertoire
informatisé des propriétaires et possesseurs d’armes) ANACRIM (logiciel
d’analyse criminelle) ARAMIS (suivi des titres de circulation délivrés
aux personnes) BB2000 (Bureautique Brigade 2000) CIBLE (comparaison et
d’identification balistique par localisation des empreintes) COG-RENS
(centres opérationnels et de renseignement de la gendarmerie) DELPHINE
(premier traitement de données biométriques à visée administrative en
France) FAC (automatisé des casinos et salles de jeux) FAED (empreintes
digitales) FAR (alphabétique des renseignements) FBS (brigades
spécialisées) FCA (central des automobiles) FDST (direction de la
surveillance du territoire, christina) FICOBA (Comptes Bancaires et
Assimilés) FICP (national des incidents de remboursement des crédits aux
particuliers) FIJAIS (judiciaire automatisé des auteurs d’infractions
sexuelles) FIP (centre national d’analyse d’images pédopornographiques)
FIT (informatisé du terrorisme) FNAEG (empreintes génétiques) FNCI
(national des cartes d’identité) FNFM (faux monnayage) FNI (national des
immatriculations) FNPC (national des permis de conduire) FNPE (personnes
nées à l’étranger) FNT (national trans-frontières) FOS (objets signalés)
FPIS (personnes interdites de stade) FPR (personnes recherchées) FRG
(renseignements généraux, EDVIRSP, ex-Edvige) FS-PORA (suivi des
personnes faisant l’objet d’une rétention administrative) FSCP (Service
Centrale des Prélèvements biologiques) FTIVV (traitement des images des
véhicules volés) FTPJ (travail de la police judiciaire) FVVS (véhicules
volés et signalés) GERFAUT (Gestion électronique des reconduites à la
frontière audiencées en urgence par les tribunaux) HOPSY (internements
psychiatriques) INSEE (Répertoire national d’identification des
personnes physiques) JUDEX (Système de traitement des infractions
constatées de la gendarmerie nationale) PULS@R (projet Andromede
gendarmerie) RMV 2 (réseau mondial des visas 2) SALVAC (système
d’analyse des liens de la violence associée aux crimes) SCPPB (service
central de préservation des prélèvements biologiques) SDRF (suivi des
titres de circulation délivrés aux personnes sans domicile ni résidence
fixe) SIS (système d’information Schengen, France) STIC (système de
traitement des infractions constatées de la police nationale) RAPACE
(Répertoire Automatisé Pour l’Analyse des Contrefaçons de l’Euro)


Truk 017


Message original --------
Sujet :
PAMF : Un reportage Suisse : Sarkozy, vampire des médias
Date :
Sun, 21 Jun 2009 12:12:02 -0700
De :
syrinx

Un reportage Suisse : Sarkozy, vampire des médias
11 juin 2009 - Par Christophe
http://www.peuples.net/post/Un-reportage-Suisse:-Sarkozy,-vampire-des-m%C3%A9dias

Des journalistes suisses, pour un reportage de la télévision de la Suisse-romande,
ont enquêté sur les relations entre Nicolas Sarkozy et les médias.

Cela donne ce reportage surprenant dans lequel le recul des journalistes fait mouche immédiatement :


Truk 018


Message original --------
Sujet :
[resistons info] Cyril Khider : la France condamnée
Date :
Thu, 09 Jul 2009 23:22:33 +0200
De :
Siryne Z

La France condamnée pour traitements inhumains envers un détenu

La Cour européenne des droits de l’homme a condamné jeudi la France pour
"traitement inhumain et dégradant" envers Cyril Khider, un prisonnier
actuellement détenu à la maison d’arrêt de Liancourt (Oise)

Agé de 35 ans, Cyril Khider purge une peine de dix ans de prison pour
avoir tenté de faire évader son frère Christophe de la prison de Fresnes
à l’aide d’un hélicoptère, le 27 mai 2001. Un surveillant avait été
grièvement blessé dans l’opération.

"Les conditions de détention du requérant (...), soumis à des
transfèrements répétés d’établissements pénitentiaires, placé en régime
d’isolement à long terme et faisant l’objet de fouilles corporelles
intégrales régulières s’analysent, par leur effet combiné et répétitif,
en un traitement inhumain et dégradant", affirment les juges.

La Cour européenne note que le détenu a fait l’objet de 14
transfèrements en vertu d’un régime de rotation instauré par
l’administration pénitentiaire pour perturber les projets d’évasion des
détenus réputés dangereux.

Elle doute qu’un "juste équilibre" ait été ménagé entre les impératifs
de sécurité et "l’exigence d’assurer au détenu des conditions humaines
de détention", rappelant qu’il n’avait fait l’objet d’aucune poursuite
disciplinaire depuis 2004.

Pour les mêmes raisons, elle estime que le placement à l’isolement, qui
a représenté pour le détenu un total de quatre années entre 2001 et
2007, ne se justifiait plus après 2004 et souligne que la prolongation
de ce régime avait été ordonnée contre l’avis des médecins.

Enfin, les fouilles corporelles systématiques, jusqu’à trois fois par
semaine selon Cyril Khider, "ont été de nature à accentuer son sentiment
d’humiliation et d’avilissement", affirme la Cour.

Les juges de Strasbourg estiment que le détenu ne bénéficiait pas à
l’époque d’une voie de recours véritable contre ses transfèrements
répétés et les fouilles à répétition.

Elle condamne la France à lui verser 12.000 euros au titre du dommage
moral. L’arrêt, rendu à l’unanimité par une chambre de sept juges, est
susceptible d’appel.

Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse

Reseau RESISTONS ENSEMBLE
***************************
+ Pour consulter le site : http://resistons.lautre.net
+ Pour s’abonner, se desabonner, se renseigner sur cette liste d’informations : http://listes.samizdat.net/sympa/info/resistons_ensemble
+ Pour ecrire : resistons@free.fr ou resistons_ensemble@yahoo.com
+ Pour s’inscrire a la liste de discussion de Resistons Ensemble :
http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/resistons_ensemble


Truk 019


Message original --------
Sujet :
Encore_des_Truks_pliz
Date :
Sun, 21 Jun 2009 22:01:31 +0200
De :
Laetitia

Salut,
Bonne rencontre, avec tout ce mélange d’adresses, je reçois tes articles
pertinents, absolument bien tombés : faut faire tourner...
Pas le temps de tout lire, mais mon cœur est à la décroissance ...
Région Ile de France, on lutte aussi
A+

°°°°°°°°°°°°°°°°°°


Message original --------
Sujet : Encore_des_truks_pliz
Date : Mon, 30 Mar 2009 08:46:13 +0000 (GMT)
De : Claude Alibert
Pour : b.bec@free.fr

MERCI pour tous ces truks.
Encore des truks !!!!

°°°°°°°°°°°°°°°°°°


Message original --------
Sujet : Re:Quelques Truks en Vrak - mi-avril 2009
Date : Sat, 18 Apr 2009 10:29:40 +0200 (CEST)
De : magic-olol
Pour : b.bec@no-log.org

Bonjour à vous tous,
Merci pour ces infos que je vais faire circuler à mon tour.
Une bouffée de véritée ne fait jamais de mal au levé.
C’est pourquoi je nous souhaites le meilleur pour cette belle journée ensoleillée.

Magic OLol pour vous servir

°°°°°°°°°°°°°°°°°°


Message original --------
Sujet : Re : Quelques Truks en Vrak - mi-avril 2009
Date : Sat, 18 Apr 2009 12:44:13 +0200
De : Jules Investigaction <jules.investigaction@...>
Pour : b.bec

merci pour les bons trucs...j’ai surtout apprécié le Truk 007. Ancien Situationiste (dépot à Bruxelles des publications IS),
j’ai cru subodoré dans les textes dont on cause dans OO7 de la bonne bouffe pour mon vieux cerveau ramolli par 50 ans
de servile acquiescence (y compris-et surtout- dans le cadre de partis "révolutionnaires"). Si tu as plus d’info (ou un lien)
ce serait le bienvenu...Fraternellement, Emmanuel K.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°


Message original --------
Sujet : encore, encore !
Date : Mon, 27 Apr 2009 09:47:44 +0200 (CEST)
De : Catherine Gauberti <gauberti.vetter@wanadoo.fr>
Pour : b.bec@free.fr

Bonjour,
J’adore vos bonbons et desire continuer à en recevoir tous les 15 jours (et plus en cas d’hypoglicémie !)
continuez votre travail que je considère parmi les plus fiables de ceux que je recois habituellement
Bon courage,
à la prochaine !

Catherine


Truk 020

Des traces de pesticides dans les urines de femmes enceintes

PARIS (AFP) le 16 06 2009

Des traces de pesticides ont été décelées dans les urines de femmes
enceintes, dans certains cas longtemps après leur exposition, selon une
étude publiée mardi par l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’InVS cite une étude
menée par une équipe de l’Inserm de Rennes à partir d’un échantillon de
plus de 500 femmes en début de grossesse observée en Bretagne entre 2002
et 2006.

Les chercheurs se sont particulièrement intéressés aux herbicides de la
famille des triazines et aux insecticides organophosphorés,
"potentiellement toxiques pour la reproduction et le neurodéveloppement".

L’atrazine et la simazine, de la classe des triazines, sont des
herbicides interdits en France depuis fin 2003, mais "leurs produits de
dégradation se déplacent dans les eaux et sont encore très présents dans
l’environnement", notent les chercheurs. Dans le monde, l’atrazine est
"un des herbicides les plus utilisés", et des effets toxiques voire
mortels sur l’embryon animal ont été rapportés, suite à une exposition
prénatale.

Quant aux insecticides organophosphorés, d’usage agricole et non
agricole, des effets neurotoxiques ont été observés pour des niveaux
d’exposition modérés, voire faibles.

Selon les résultats de l’étude, des traces d’exposition à l’atrazine et
à la simazine sont observées chez une minorité des femmes, mais chez une
bonne partie d’entre elles pour certains métabolites. Les traces des
insecticides organophosphorés, et notamment de certains métabolites
communs à nombre d’entre eux, sont plus fréquentes et de niveaux plus
élevés.

Selon les chercheurs, les taux de pesticides mesurés chez des femmes
résidant en Bretagne restent inférieurs à ceux mesurés aux Pays-Bas et
surtout aux Etats-Unis, particulièrement en Californie.

Pour en savoir plus : le résumé de l’étude sur le site de l’INVS :
http://www.invs.sante.fr/beh/2009/hs160609/version_francaise.htm#6

 


Truk 021


Message original --------
Sujet : La France a dépensé 65,7 milliards de $ en 2008 pour l’armement
Date : Sat, 13 Jun 2009 18:32:15 +0200
De : Alma <b-alma.meyer@...>

La France a dépensé 65,7 milliards de $ en 2008 pour l’armement

Quelques chiffres

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090608.OBS9762/record_pour_les_depenses_militaires_en_2008.html

DEPENSES D’ARMEMENT EN HAUSSE POUR 2008

C’est ce qu’affirme l’’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri),
référence en matière d’armes et de conflits dans le monde.

En 2008, ces coûts sont évalués à 1.464 milliards de dollars, soit une
augmentation de 45% sur dix ans.
Ils représentent 2,4% de la richesse mondiale et 217 dollars par habitant de la planète,

Les Etats-Unis sont les plus dépensiers en la matière. Ils figurent en première position du classement du Sipri,
et ont représenté à eux seuls en 2008 près de 41% du montant total des dépenses militaires mondiales,
soit plus que les 14 autres principaux pays réunis,

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5jI75CVR1jLJ0WZDvD8NjBFlC1O9g

La France a elle tout juste dépassé la Grande-Bretagne et se situe en troisième position (Après les USA, c’est la Chine),
la Russie étant à la cinquième place.

La France a dépensé 65,7 milliards de $ en 2008 pour l’armement :
http://fr.rian.ru/analysis/20090609/121928789.html

L’expansion (l’Express), cependant, donne un tableau chiffré des sommes
consacrées par chacun des 10 "premiers" pays à la guerre :
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/le-top-10-des-depenses-militaires-dans-le-monde_182796.html#xtor=AL-189

Financer des projets bons pour la VIE, . (Ecoles, Hopitaux, Chômage, revenus minimum garantis, etc...)
paraît donc moins important. Ceux qui ne "font pas le choix" de ne pas travailler pourront se tourner vers les
emplois dans l’armement contre l’ennemi extérieur et intérieur (nucléaire, nanos et bios technologies, technologies de surveillance,
etc...) et dans les multinationales qui le soutiennent (Techniques de "communication", Agro-alimentaire OGM, Industrie
pharmaceutique et chimique, Agro-carburants OGM, etc...).


Truk 022

Coup d’État au Honduras (02)
17 juillet 2009 - Claude Morin
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1684

L’auteur est professeur (retraité) d’histoire latino-américaine à
l’Université de Montréal (claude.morin@umontreal.ca)

« Premier coup d’État en Amérique latine depuis la fin de la Guerre
froide », a-t-on tôt fait de proclamer. A-t-on oublié le coup d’État du
11 avril 2002 au Venezuela même s’il dura moins de 48 heures ? Le
rapprochement avec la Guerre froide rappelle cependant que plusieurs
coups d’État servirent à renverser des gouvernements réformistes ou à
contrer les mouvements de revendication.

L’Amérique centrale aura offert au XXe siècle un terreau fertile pour
des dictatures militaires ou personnalistes (comme celles d’Ubico, de
Carías, de Martínez Hernández sur l’horizon 1930-1945 et surtout celle
des Somoza jusqu’en 1979).

L’URSS après 1947, puis Cuba à partir de 1959 servirent d’épouvantails.
Les oligarchies et les militaires invoquaient la menace subversive pour
s’opposer aux demandes et mouvements réformistes. La lutte contre le
communisme servait de prétexte à la répression, à des élections sur
mesure. Les États-Unis cautionnaient ou encourageaient la réponse
autoritaire.

N’avaient-ils pas mis fin à l’expérience réformiste au Guatemala en 1954
avant d’utiliser ce pays comme laboratoire pour tester des méthodes de
lutte anti-insurrectionnelle appliquées bientôt en Asie du sud-est ?
Effet de la proximité des États-Unis, les dictatures centre-américaines
pouvaient faire bon ménage avec des élections périodiques, des débats
parlementaires, la division des pouvoirs. Mais ce vernis ne doit pas
faire allusion : l’État de droit n’existait pas.

La République du Pentagone

Dans l’Amérique centrale des dictatures, le Honduras s’est distingué
depuis les années 50 comme la « République du Pentagone ». C’est au
Honduras que la CIA a organisé une attaque contre le Guatemala dans le
cadre d’une guerre psychologique qui devait mener au renversement du
gouvernement Arbenz en 1954. C’est du Honduras qu’elle orchestra
l’invasion de Cuba en avril 1961.

Les militaires honduriens furent entraînés et armés par les États-Unis.
Dès 1957, ils deviennent un acteur politique prépondérant, n’hésitant
pas à mettre sur la touche les gouvernements civils. Dans les années 80,
Washington fit du Honduras une plate-forme pour sa stratégie d’agression
contre le Nicaragua sandiniste et de soutien logistique à l’armée
salvadorienne contre le FMLN. Le Honduras ressemblait à un porte-avions.

Washington obligea alors les militaires à remettre le gouvernement aux
civils afin de doter le pays d’une façade « démocratique ». La
constitution de 1982 est un produit de ce ravalement. Cette façade
servait à dissimuler une militarisation de la société. Les militaires
profitèrent des largesses qu’apportait leur collaboration aux guerres de
l’empire.

Le général Álvarez eut un temps carte blanche pour frapper tout élément
jugé « subversif ». Les assassinats et les disparitions s’abattirent sur
les organisations populaires. Des manœuvres se déroulaient annuellement
en territoire hondurien. La prostitution, les drogues et les maladies
vénériennes accompagnaient ces exercices.

Avec la fin de la guerre civile au Nicaragua et au Salvador vers 1991,
l’assistance US (1,3 milliard $ entre 1981 et 1987) fondit et le budget
national en fut affecté. La démilitarisation se heurta à une résistance
chez ceux qui avaient profité politiquement et économiquement du
conflit. La criminalité connut une escalade ici comme au Salvador.
Quantité de soldats se recyclèrent dans le trafic des narcotiques et les
sales besognes.

Les élites honduriennes ont fait preuve de myopie et n’ont pas assumé
leurs responsabilités sociales. Le Honduras a incarné jusqu’à la
caricature la « République bananière » ouverte à toutes les ingérences
et à la corruption. Une longue tradition de servilité et de vassalité
forme le tissu de son histoire.

Que de fois les élites honduriennes ont pensé assurer leur prospérité en
s’associant à des intérêts étrangers qui ne voyaient dans ce pays qu’un
peuple indolent et des richesses à exploiter. Après avoir pensé offrir
un territoire pour construire un canal interocéanique, les élites virent
dans la banane le produit qui allait faire la richesse du pays. Les
sociétés étrangères se disputaient des concessions et appuyaient des
partis politiques rivaux ou des dictateurs pour obtenir des faveurs.

L’assistance est devenue par la suite la nouvelle vache à lait,
favorisant des enrichissements plus ou moins licites, voire la
corruption la plus éhontée. Si cette source rapporte désormais moins,
elle n’a pas disparu.

Parallèlement, le Honduras a multiplié les concessions pour attirer des
usines de sous-traitance, des sociétés minières (y compris du Canada) et
des sociétés forestières. Les possédants ont démontré une attitude
défensive face aux demandes sociales. Plus de la moitié de la population
vit en-deçà du seuil de pauvreté. Le pays occupe le 114e rang mondial
pour l’indice de développement humain.

Le parcours de Zelaya

Le président Manuel Zelaya est issu de l’élite. Son épouse est la fille
d’un général qui occupa la présidence. Son père a même été mêlé à
l’assassinat de deux prêtres et de 15 militants paysans dont les
cadavres furent trouvés en 1975 sur la propriété familiale Los Horcones.

Industriel forestier et éleveur, il accéda à la direction d’associations
patronales. Élu député en 1984, il a occupé plusieurs postes dans des
gouvernements libéraux. Il appartenait à la faction progressiste du
parti libéral et fut chargé de la direction de programmes sociaux.

Candidat à la présidence en 2005, il avait fait campagne en promettant
de s’attaquer sérieusement à la pauvreté par divers programmes. Son
concept clé était le « Pouvoir citoyen » : il entendait encourager la
participation. Sa victoire, très serrée, fut acquise après un long
imbroglio sur les résultats et malgré un taux de participation de 46 %.

Si l’on pouvait lui attribuer une certaine sensibilité progressiste qui
le démarquait au sein de sa classe et des partis politiques, c’est dans
l’exercice du pouvoir qu’il allait se révéler. Ce faisant, il répondait
à une mobilisation croissante de la société civile.

Il adopte une série de mesures sociales favorables à l’éducation et aux
travailleurs, dont une hausse de 60 % du salaire minimum, à
l’alimentation populaire et aux transports publics. Certaines de ces
mesures indisposent le patronat.

Le président se rend accessible aux petites gens. Mais surtout il
développe des relations avec le président Chávez. Un accord avec
Petrocaribe permet au Honduras de différer de 25 ans les paiements sur
la moitié du pétrole qu’il achète et d’utiliser les fonds ainsi
économisés pour financer des programmes sociaux. Et il adhère en août
2008 à l’Alternative bolivarienne pour les Amériques.

Cette décision, pourtant bientôt sanctionnée par un vote du Congrès,
divise l’opinion. Il devint clair pour les Honduriens que Manuel Zelaya
glisse à gauche, d’autant plus qu’il se rend à Cuba et y rencontre Fidel
Castro en mars dernier.

En même temps que les élites dénoncent ce virage, les mouvements sociaux
connaissent une nouvelle vigueur et font entendre leurs revendications.
Des regroupements voient le jour (COPINH, Bloque popular, Unificación
democrática, etc.). Cela ne fait pas de Manuel Zelaya un « socialiste ».
Tout au plus ressemble-t-il à Jacobo Arbenz.

Il cherche à libérer son pays de la tutelle états-unienne, mais sans
envisager une rupture. Il ancre le Honduras dans des alliances
régionales et latino-américaines. Ses discours se chargent de propos
critiques à l’endroit de l’impérialisme et du capitalisme. S’adaptant
aux vents nouveaux, rompant avec plusieurs politiques néolibérales des
gouvernements antérieurs, il inscrit son action dans une volonté de
rendre effective la participation citoyenne, d’approfondir la démocratie.

Dans un pays aussi conservateur, avec ce passé de servilité et
d’oppression, Manuel Zelaya a fini par déranger tous les puissants. Les
élites ne se reconnaissent plus dans l’homme. Les attaques fusent, les
médias se déchaînent, les positions se durcissent.

Dans la consultation annoncée pour le 28 juin – sur l’opportunité
d’ajouter une quatrième urne lors des élections générales du 29 novembre
prochain – elles ont vu une manœuvre destinée à leur opposer l’opinion
publique et à conférer une légitimité à la campagne en faveur de la
convocation d’une assemblée constituante.

Tous les pouvoirs se sont alors ligués contre Zelaya : le Congrès (y
compris son parti), la Cour suprême, l’Église, les médias, les forces
armées. Même si la consultation n’était pas contraignante et ne pouvait
être assimilée à un referendum, ils n’ont pas voulu courir le risque
d’être mis en minorité par le « peuple ». Ils ont prétendu que Zelaya
cherchait par ce moyen à arracher un second mandat, ce qu’interdit la
constitution de 1982.

Le véritable enjeu était l’élaboration d’une nouvelle constitution pour
fonder un Honduras réellement démocratique. À court terme, une
constituante peut fournir l’occasion à des débats qui font avancer la
participation citoyenne. La procédure peut se transformer en une école.
Le projet pouvait permettre aux organisations populaires et indigènes de
faire entendre leurs voix.

Voilà pourquoi elles appuyaient massivement la démarche qui était déjà
endossée par 500 000 signatures. Plusieurs regroupements s’étaient
formés pour soutenir l’initiative qui avait porté ses fruits au
Venezuela, en Bolivie et en Équateur.

La société civile n’avait eu aucun rôle dans la rédaction de la
constitution de 1982 ni dans son approbation. Cette constitution ne
prévoyait aucune consultation populaire. Ses rédacteurs appartenaient
aux deux partis qui se sont partagé le pouvoir depuis plus d’un siècle,
des partis régulièrement fragmentés par des ambitions personnelles, des
instruments de clientélisme, des partis qui n’ont toujours pas vocation
démocratique.

Je ne suis pas juriste, mais je crois que la Cour suprême a fait une
lecture limitative et éminemment politique de la constitution afin de
proclamer le caractère illégal de la consultation. Tous les autres corps
se sont servis de cette décision pour justifier leur action contre le
président Zelaya. Tous ont travaillé de concert.

Les militaires ont utilisé la force pour arrêter le président et
l’exiler au Costa Rica. Ils ont prétendu agir au nom des instances
juridiques. Le Congrès s’est ensuite réuni. Il a rendu publique une
lettre datée du 25 juin par laquelle Zelaya avait signifié sa démission
invoquant la polarisation du pays et des raisons de santé. À l’évidence
il s’agissait d’un faux fabriqué. Puis il a désigné son président,
Roberto Micheletti, comme successeur, celui-là même qui avaient vu ses
ambitions présidentielles frustrées par son propre parti.

Les apparences étaient sauvegardées : la Cour suprême statuait sur
l’illégalité de l’action présidentielle, le Congrès destituait le
président, élisait un successeur et les militaires laissaient le pouvoir
aux civils. L’alliance civilo-militaire avait bien fonctionné.

Les médias ont également joué leur rôle. Après avoir chauffé
l’atmosphère dans une campagne anti-Zelaya, ils s’imposaient un blackout
complet sur le coup avant de se faire les porte-parole du nouveau
régime. Les médias favorables à Zelaya ont été exclus des ondes. Niant
la réalité du coup d’État, brandissant la sanction juridique, tous les
pouvoirs ont voulu faire croire à une « succession constitutionnelle ».

L’inspiration vénézuélienne

L’innovation se trouve du côté de la Cour suprême et du Congrès. Pour le
reste, le scénario hondurien s’inspire du coup d’État du 11 avril 2002
au Venezuela : la capture du président par les militaires, la fausse
démission, le blackout médiatique. Chávez et le Venezuela servaient
d’épouvantail pour discréditer Zelaya et son projet.

La parenté dépasse la simple imitation. L’oligarchie vénézuélienne a
fait cause commune avec son homologue au Honduras. À défaut de faire
tomber Hugo Chávez au Venezuela, elle voulait le vaincre à l’étranger.
En identifiant Zelaya à Chávez, elle a cru prendre sa revanche. Ses
partis et ses médias n’ont donc pas dénoncé le coup, bien au contraire.
On peut comprendre dans ce contexte que le président Chávez se soit
engagé avec une grande vigueur verbale à défendre Zelaya et à vilipender
les putschistes.

Cette collaboration entre les deux oligarchies pourrait expliquer que
les élites honduriennes se soient complètement illusionnées quant à la
viabilité de la solution retenue. Leur haine envers Chávez a été attisée
par les invectives de ce dernier à l’endroit de ceux qui s’opposaient à
l’accord avec Petrocaribe et qui ont dénoncé l’adhésion du Honduras à
l’ALBA.

L’importance du facteur externe explique que les putschistes aient visé
également Patricia Rodas, la ministre des Relations extérieures, rudoyée
et expulsée au Mexique et qu’ils aient menacé les ambassadeurs du
Venezuela et de Cuba.

La droite aux États-Unis (au Congrès, dans les médias) et la droite en
Amérique latine soutiennent les putschistes. Elles ne voient en Zelaya
qu’un allié de Chávez qu’elles diabolisent. Cette solidarité de classe
n’est pas étrangère non plus à la position ambiguë, du bout des lèvres
en somme, qu’a adoptée le gouvernement canadien à l’endroit de Zelaya.
Rappelons que plusieurs sociétés minières canadiennes sont présentes au
Honduras.

Mais à la différence de ce qui s’est passé au Venezuela ce n’est pas
d’abord la rue qui peut remettre Manuel Zelaya au pouvoir. Les
organisations populaires n’ont pu se mobiliser comme elles le firent au
Venezuela. Des ordres de capture ont été émis contre les dirigeants
(plus de quatorze) ainsi que les ministres du gouvernement Zelaya.
Beaucoup se sont réfugiés dans des ambassades, ont fui le pays ou se
sont mis à l’abri. Le couvre-feu a été proclamé.

Les partisans de Zelaya défient avec un grand courage les putschistes en
tenant des manifestations. Les forces de sécurité ont occupé les lieux
de pouvoir et la répression s’abat avec des arrestations, des blessés,
des morts. Zelaya n’a pu disposer, à la différence de Chávez, de la
loyauté de militaires. La division n’est pas (encore) apparue au sein
des forces armées.

Ce qui aura fait la différence dans le cas du Honduras aura été la
réprobation unanime et immédiate du coup d’État par tous les
gouvernements d’Amérique latine et par diverses instances régionales
(ALBA, Groupe de Rio, UNASUR, etc.). L’Organisation des États américains
n’aura pas hésité cette fois à condamner le coup d’État et aura déployé
des efforts pour rétablir l’ordre constitutionnel.

La nouveauté réside également dans l’attitude des États-Unis.
L’administration Obama n’a jamais reconnu les putschistes. Le
Département d’État a vite dénoncé le caractère illégal de la
destitution. Le président Obama, après s’être limité à exprimer sa « 
vive préoccupation », a reconnu que Manuel Zelaya était le seul
président légal. Puis les États-Unis se sont associés à la résolution de
l’ONU réclamant la restauration de Zelaya dans ses fonctions.

Cela ne veut pas dire que certaines instances états-uniennes n’aient pas
contribué à la crise. On voit mal l’état-major et les officiers formés
dans les écoles militaires du Pentagone s’aventurer dans cette opération
sans en discuter au préalable avec les représentants du Pentagone sur
place (la base de Soto Cano abrite 500 militaires états-uniens).

USAID financent plusieurs programmes au Honduras. Certaines agences ont
servi ailleurs de bras civil à des opérations de propagande, de
formation et de subversion. Ainsi dans une entrevue à CNN, dimanche
matin, la directrice locale du groupe « Paix et Démocratie » défendait
le caractère légal de l’opération en cours.

La rumeur d’un coup d’État a couru dès le 24 juin. Qu’a fait
l’ambassadeur pour dissuader les putschistes de recourir à cette
solution ? Des précédents nous rappellent que les instances
états-uniennes, surtout dans une situation de tensions ou de crise, ne
fonctionnent pas à l’unisson. Les États-Unis gardent plusieurs fers au
feu et leurs représentants agissent suivant plusieurs scénarios.

Une crise à résoudre

Le coup d’État est condamné à l’échec. La communauté internationale a
démontré un soutien unanime au président Zelaya, isolant ainsi les
putschistes. L’esprit des résolutions était que son retour se fasse sans
conditions préalables. Or le régime illégal tient tête à la communauté
internationale et aux manifestations internes d’appui au président
déchu. Pour combien de temps ? Comment ramener les putschistes à la raison ?

Les pressions multiples et combinées devraient servir à ramollir leur
folle détermination. Ainsi le Venezuela a coupé ses livraisons de
pétrole, les pays voisins ont fermé leurs frontières, plusieurs pays ont
rappelé leurs ambassadeurs. Les États-Unis ont suspendu certaines formes
d’assistance, mais disposent de plusieurs leviers décisifs : les mettre
en action démontrerait la solidité de leur engagement en faveur d’un
retour à l’ordre constitutionnel.

On voit mal dans les circonstances comment le régime pourrait se
maintenir longtemps au pouvoir. Les patrons ne cachent plus que le
boycottage fait mal. Les putschistes, faute de reconnaissance, ne
peuvent débloquer la situation à leur avantage. Les firmes de relations
publiques ne pourront leur conférer une légitimité.

Zelaya peut-il, pour sa part, tenter d’entrer au pays sans s’exposer,
lui et ses partisans, à la brutalité et à d’autres pertes de vie ? Un
accord préalable est indispensable. Il pourrait prendre la forme d’une
amnistie réciproque. Le président du Costa Rica, Óscar Arias, a offert
ses bons offices. Les parties ont accepté d’engager le dialogue en
présence du médiateur, mais ont refusé jusqu’à ce jour de négocier.
Chaque partie campe sur ses positions et prétend agir dans le cadre de
la constitution.

Il faut donc croire que Manuel Zelaya sera restauré dans ses fonctions.
Il a déclaré en conférence de presse à New York qu’il n’accepterait pas
un second mandat. C’était un argument massue de la désinformation
entourant l’opposition à la consultation. Les médias ont colporté ce
mensonge.

Le président Zelaya reviendra dans un pays encore plus polarisé. Le coup
d’État aura mobilisé une partie de la société contre l’autre, aura
radicalisé le mouvement social. Face à tous les pouvoirs qui l’ont
rejeté, quel pouvoir effectif détiendra-t-il d’ici janvier 2010 ?
Jusqu’où voudra-t-il et pourra-t-il aller dans l’exercice des
prérogatives présidentielles qui sont fort grandes en vertu même de la
constitution et des pratiques latino-américaines ? Un candidat à la
succession pourra-t-il poursuivre l’œuvre entreprise ? Ou le Honduras
oligarchique aura-t-il stoppé pour un temps cette marche vers un
Honduras moins inégalitaire, plus démocratique ?

L’enjeu dépasse le Honduras. La consolidation du régime issu du coup
d’État enhardirait tous ceux qui à droite rêvent en Amérique latine et
aux États-Unis de renverser les gouvernements de gauche. La droite
fanatique, oligarchique ne peut tolérer que les mouvements populaires
utilisent les urnes pour s’inscrire dans une dynamique du pouvoir. Puis
restent mobilisés pour défendre et élargir les conquêtes qu’ils ont
réalisées. La cause des Honduriens devient la cause de tous.

Références :

Il y a plus de trente ans que je m’intéresse à l’histoire
de l’Amérique centrale et que je suis, avec une intensité certes
variable, l’évolution de la situation dans la région ainsi que dans
chacun des pays. J’ai consacré à la région une vingtaine d’articles de
diverses natures, des chapitres dans des ouvrages collectifs, une
douzaine de comptes rendus. J’en ai fait l’objet de plusieurs
conférences et causeries.

Pour qui voudrait lire sur cette région et sur le
Honduras, je recommande deux livres. James Dunkerley, Power in the
Isthmus : A Political History of Modern Central America (London, Verso,
1988) offre une analyse régionale des processus qui se sont déroulés
dans les cinq pays depuis le XIXe siècle. Alison Acker, Honduras : The
Making of a Banana Republic (Toronto : Between the Lines, 1988).

Je fonde mon analyse de l’actualité pour des dépêches et
des articles de la presse internationale et hondurienne (AFP, Agencia
Bolivariana de Noticias, Prensa Latina, IPS, Reuters, La Prensa, New
York Times, etc.). On trouvera un exposé assez détaillé (et critique) de
la carrière de Manuel Zelaya sur le site d’une fondation catalane
consacrée aux relations internationales :
http://www.cidob.org/es/documentacion/biografias_lideres_politicos/america_central_y_caribe/honduras/manuel_zelaya_rosales
(consulté le 6 juillet 2009).


Truk 023

Facebook appartient-il à la CIA ?
Ernesto Carmona
http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2091:facebook-appartient-il-a-la-cia-&catid=6:articles&Itemid=11

Les grands médias ont célébré Mark Zuckerberg comme l’enfant prodige
qui, à l’âge de 23 ans, s’est transformé en milliardaire
multimillionnaire grâce au succès de Facebook, mais ils n’ont pas prêté
attention à “ l’investissement de capital -risque ” de plus de 40
millions de dollars effectué par la CIA pour développer le réseau social.

Quand le délire spéculatif de Wall Street a fait croire aux imprudents
que la valeur de Facebook monterait à 15 millions de dollars, en 2008
Zuckerberg est devenu le milliardaire “ qui s’est fait tout seul ” le
plus jeune de l’histoire du “ ranking ” de la revue Forbes, avec 1500
millions de dollars.

A ce moment, le capital à -risque investi par la CIA paraissait avoir
obtenu de bons rendements, mais la “ valeur ” de Facebook s’est ajustée
à sa valeur réelle en 2009 et Zuckerberg disparut de la liste Forbes.

La bulle Facebook a gonflé quand William Gates, le patron de Microsoft,
acquit en octobre 2007 une participation de 1.6% pour 240 millions de
dollars. Cette opération mena à spéculer que si 1% de Facebook coûtait
150 millions de dollars, alors la valeur de 100% monterait à 15
milliards de dollars, mais le subterfuge finit par se dégonfler. La
question de fond est que Facebook existe grâce à un investissement de
capitaux à risque de la CIA.

En 2009, les grands médias n’ont pas lésiné sur la “ propagande
informative ” pour rendre hommage à Zuckerberg comme paradigme du jeune
entrepreneur-vainqueur, mais la diffusion réitérée de cette “ nouvelle ”
n’a pas réussi à ce que la revue Forbes le maintienne dans la version
2009 de sa liste (1). L’enfant prodige disparut de la liste, malgré
l’intensive campagne de CNN et de la grande presse mondiale qui reflète
les intérêts de Wall Street. La liste Forbes est comme l’Oscar des
grandes affaires et gonfle ou dégonfle la valeur des actions.

La CIA a investi dans Facebook bien avant qu’il ne devienne l’un des
réseaux sociaux les plus populaires d’Internet, selon une enquête du
journaliste britannique Tom Hodgkinson publiée en 2008 dans le journal
britannique The Guardian (3) et commentée par quelques médias
indépendants de langue anglaise, mais sans aucune répercussion dans la
grande presse.

La propagande corporative a transformé le portail social en un synonyme
de succès, popularité et même de bonnes affaires. Facebook se présente
comme un inoffensif site web de réseaux sociaux qui facilite les
relations interpersonnelles. Sa popularité a fait spéculer que ses
approximativement 70 millions d’utilisateurs augmenteraient en une paire
d’années à 200 millions dans le monde entier, parce que dans ses
meilleures semaines il est arrivé à recevoir jusqu’à deux millions de
nouveaux utilisateurs. Cependant, Facebook ne convainc pas tout le monde.

Critiques et détracteurs

“ Celui qui n’est pas sur Facebook n’est dans rien ou il est hors du
système ”, disent certains. C’est comme avoir une nouvelle image mais
sans contenu, pour se donner de l’importance dans le méga-supermarché
qu’est devenu Internet, comme substitut des anciennes places publiques,
disent d’autres. Les plus pragmatiques affirment que c’est un outil pour
des retrouvailles avec d’anciens compagnons d’enfance ou de jeunesse
perdus dans les mouvements de la vie.

Ses défenseurs de gauche affirment qu’il sert à promouvoir des luttes
contre la globalisation et à coordonner des campagnes contre des
activités telles que les réunions du G8.

Le journaliste espagnol Pascual Serrano a décrit comment il fut utilisé
par le gouvernement de Colombie pour coordonner la journée mondiale
contre les FARC qui en 2008 marqua le commencement de l’offensive
propagandiste contre la guérilla et qui continue encore. Et il est très
évident que Facebook a été instrumentalisé par la CIA. Pour Walter
Goobar, de MiradasAlSur.com, “ c’est en réalité une expérience de
manipulation globale : [...] c’est un outil sophistiqué financé par
l’Agence Centrale d’Intelligence, CIA, qui non seulement l’utilise pour
le recrutement d’agents et la compilation d’informations de long en
large de la planète, mais aussi pour monter des opérations sous couvert ”.

En gros, Facebook est un outil de communication qui permet de contacter
et d’archiver des adresses et autres données de la famille et d’amis.
C’est une mine d’informations sur les amitiés de ses utilisateurs pour
des entités comme le ministère de Sécurité de la Patrie, des USA, et, en
général, pour l’ensemble des appareils de sécurité de l’État, attelées
avec pareil enthousiasme à “ l’ennemi ” interne comme externe depuis
l’ère Bush.

Des millions d’utilisateurs offrent des informations sur leur identité,
des photographies et des listes de leurs objets de consommation
préférés. Un message venant d’un ami invite à s’inscrire et à participer
à Facebook. Les données personnelles, souvent capturées par toute sorte
d’escrocs et clôneurs de cartes bancaires, vont aussi atterrir dans les
disques durs des appareils de sécurité des USA. Le système Beacon de
Facebook fait des suivis des utilisateurs et associés, incluant ceux qui
ne se sont jamais inscrits ou ceux qui ont désactivés leur
enregistrement. Facebook s’avère être plus pratique et rapide que les
InfraGard (2), qui sont 23.000 micro communautés ou “ cellules ” de
petits commerçants-informateurs organisées par le FBI afin de connaître
les profils psycho-politiques de sa clientèle.

Depuis décembre 2006, la CIA utilise Facebook pour recruter de nouveaux
agents. D’autres organismes gouvernementaux doivent soumettre le
recrutement et les engagements à des régulations fédérales, mais la CIA
a acquis plus de liberté d’action que jamais sous le gouvernement Bush,
même pour torturer sans sauver les apparences. “ Ce n’est pas nécessaire
d’obtenir un quelconque permis pour pouvoir nous inclure dans le réseau
social ” a dit la CIA.

Capital-risque CIA

Le journaliste britannique Tom Hodgkinson a lancé un très fondé signal
d’alerte sur la propriété CIA de Facebook, dans l’article documenté “
With friends like these... ” publié dans le journal londonien The
Guardian le 14 janvier 2008 (3). Il a dit qu’après le 11 septembre 2001,
l’enthousiasme pour la haute technologie a redoublé. Enthousiasme qui
tenait déjà les appareils de sécurité de l’Etat USA depuis qu’ils
avaient créé, deux ans auparavant, le fond de capitaux “ In-Q-Tel ”,
pour des opportunités d’investissements à risque dans les hautes
technologies.

Pour le journaliste Hodgkinson, les liens de Facebook avec la CIA
passent par Jim Breyer, un des trois associés clés qui a investi dans ce
réseau social 12,7 millions de dollars en avril 2005, associé aussi au
fond de capital Accel Partners, membre des directions des géants comme
Wal-Mart et Marvel Entertainment et en plus ex-président de National
Venture Capital Association (NVCA), caractérisée dans l’investissement
sur des jeunes talents.

“ Le plus récent tour de financement de Facebook fut conduite par une
compagnie financière appelée Greylock Venture Capital, qui a mis 27,5
millions de dollars ” a écrit Hodgkinson. “ Un des plus grands associés
de Greylock s’appelle Howard Cox, qui est un autre ex-président de NVCA
qui est aussi dans le conseil de direction de In-Q-Tel ”.

“ Et In-Q-Tel c’est quoi ? ” se demande Hodgkinson, “ Bon, croyez-le ou
pas (et vérifiez sur son site web) c’est un fond de capital à risque de
la CIA ”. Crée en 1999, sa mission est “ d’identifier et de s’associer à
des sociétés qui soient en train de développer de nouvelles technologies
pour aider à apporter des solutions à l’ Agence Centrale d’Investigation ”.
La page web de In-Q-Tel (4) recommandée par Hodgkinson est très
explicite : “ En 1998, le Directeur d’Intelligence Central (DCI)
identifia la technologie comme une propriété stratégique supérieure,
directement connectée aux progrès de l’Agence dans les futures
technologies pour améliorer ses missions de base, de compilation et
d’analyse. Les dirigeants de la Direction de Science et Technologie ont
élaboré un plan radical pour créer une nouvelle entreprise qui aiderait
à accroître l’accès de l’Agence à l’innovation du secteur privé ”. Même
en ajoutant de l’eau cela ne pourrait être plus clair, dit Hodgkinson.

Notes

(1) Rapport Forbes 2009 :
http://www.forbes.com/lists/2009/10/billionaires-2009-richest-people_The-Worlds-Billionaires_CountryOfCitizen_18.html.
(2) http://www.infragard.net/
(3) http://www.guardian.co.uk/technology/2008/jan/14/facebook
(4) http://www.iqt.org/about-iqt/history.html

Ernesto Carmona est journaliste et conseiller à la FELAP (Federación
Latino Americana de Periodistas), conseiller du Collège National de
Journalistes du Chili et associé au Cercle de Journalistes de Santiago.

Traduit par Karen Bellemans et corrigé par Olivier Vilain pour
Investig’Action.

Source : Argenpress


Dernier Truc

L’UNION JUIVE FRANÇAISE POUR LA PAIX APPELLE AU BOYCOTT D’ISRAEL
Publié le 1er-08-2009
Pierre Stamboul, l’un des responsables de l’UJFP, explique pourquoi il est urgent de rejoindre la campagne BDS
(Boycott, Désinvestissement, Sanctions)

Voir la vidéo : http://www.europalestine.com/spip.php?article4306


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