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Bombardements israélien sur la banlieue de Damas

AFP - Agence QMI - Gerard Fredj | israel-infos.net - canoe.ca - liberation.fr | dimanche 5 mail 2013

dimanche 5 mai 2013



- Nouvelle attaque israélienne en Syrie : un centre de recherche bombardé
Agence QMI | canoe.ca | dimanche 5 mail 2013
- Un responsable israélien confirme deux raids en Syrie en trois jours
AFP | liberation.fr | dimanche 5 mail 2013
- Dimanche, nouveau bombardement israélien sur la banlieue de Damas - Les images
Gerard Fredj | israel-infos.net/ | dimanche 5 mail 2013




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Nouvelle attaque israélienne en Syrie : un centre de recherche bombardé
Agence QMI | canoe.ca | dimanche 5 mail 2013

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Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. 
Photo Reuters / Archives



La Syrie accuse Israël d’avoir bombardé un centre de recherches scientifiques situé à Jamraya, à Damas, selon la télévision locale.

La télévision syrienne a évoqué l’attaque la qualifiant « d’agression israélienne qui vise à desserrer l’étau sur les terroristes dans la Ghouta de l’Est », région en banlieue de Damas.

Israël n’a rien voulu confirmer à la télévision syrienne : « Nous ne commenterons aucunement ces informations », a dit un porte-parole de l’Armée de défense d’Israël.

C’est la seconde fois cette année que la Syrie affirme avoir été victime d’une attaque sur un bâtiment du gouvernement servant à la recherche.

Au moins 62 morts à Banias

Israël aurait décidé de se mêler activement du conflit syrien. En effet, la chaine d’informations CNN a affirmé que « les agences américaines et occidentales de renseignement ont examiné des données classifiées montrant qu’Israël a très probablement mené un raid aérien dans la période de jeudi à vendredi ».

Cette attaque aurait visé des armements situés en Syrie, coïncidant avec une autre tuerie qui aurait été commise dans un secteur sunnite du pays. Cette frappe serait la seconde menée par l’État hébreu, la première ayant visé des installations militaires à la fin janvier.

Le président des États-Unis Barack Obama a récemment affirmé que son pays n’avait pas l’intention pour l’instant d’envoyer des troupes américaines en territoire syrien, malgré les preuves que le régime de Bachar al-Assad avait eu recours à l’utilisation d’armes chimiques contre les rebelles.

L’armée israélienne n’a pas souhaité commenter les informations. Un responsable du ministère de la Défense a toutefois déclaré qu’« Israël suit la situation en Syrie et au Liban, particulièrement le transfert d’armes chimiques et d’armes spéciales » au Hezbollah libanais.

Pendant qu’une source militaire syrienne démentait l’attaque, une source diplomatique à Beyrouth la confirmait, ajoutant que la cible était des missiles sol-air acquis des Russes et entreposés à Damas. Le site d’informations Politico a rapporté que le sénateur américain républicain Lindsay Graham, aurait également confirmé l’information.

Cela coïncide avec une annonce inhabituelle faite par l’agence officielle syrienne Sana comme quoi des rebelles avaient tiré deux roquettes sur l’aéroport de Damas.

Israël a toujours déclaré qu’il ne tolérerait pas que des armes transigent de Syrie pour alimenter le Hezbollah.

- Avec AFP et CNN



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Un responsable israélien confirme deux raids en Syrie en trois jours
AFP | liberation.fr | dimanche 5 mail 2013

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Israël a mené deux frappes aériennes en trois jours en Syrie contre des armes destinées au mouvement chiite libanais Hezbollah, a affirmé dimanche à l’AFP un haut responsable israélien.

Cela porte à trois le nombre de raids aériens menés par Israël en Syrie depuis fin janvier. Un raid a eu lieu vendredi avant l’aube contre des armes destinées au Hezbollah, à proximité de l’aéroport de Damas, au sud-est de la capitale syrienne, a déclaré le haut responsable israélien sous couvert de l’anonymat.

Un deuxième a été mené dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-il ajouté. Cette « attaque a visé des missiles iraniens destinés au Hezbollah, au nord de Damas », a-t-il indiqué.

L’aviation israélienne avait lancé un raid dans le même secteur en janvier, touchant un centre de recherches scientifiques.

« Chaque fois que des informations parviendront à Israël sur le transfert de missiles ou d’armements de Syrie au Liban, ils seront attaqués », a assuré le responsable israélien, en allusion au Hezbollah, le puissant mouvement libanais allié du régime de Bachar al-Assad.

« L’armée de l’air est en état d’alerte très élevé, comme elle ne l’a pas été depuis des années afin de répondre à toute éventualité », a-t-il poursuivi, alors que la guerre civile fait rage en Syrie voisine.

A Damas, l’agence officielle Sana a fait état d’une attaque israélienne dimanche contre le centre de recherches scientifiques de Jamraya, au nord-ouest de Damas.

L’attaque, pour laquelle aucun bilan n’a été donné à ce stade, a été conduite au moyen de missiles, selon Sana.

Le précédent raid israélien, vendredi, n’a pas été confirmé par les autorités syriennes. Des médias américains en avaient fait état et au Liban, une source diplomatique, avait dit à l’AFP que cette attaque avait détruit des missiles sol-air récemment livrés par la Russie et qui étaient entreposés à l’aéroport de Damas.

L’armée israélienne et les services du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont refusé de confirmer toute information concernant des attaques israéliennes en Syrie.

« Ce que nous voulons c’est nous assurer que le Hezbollah ne profite pas du chaos syrien pour se renforcer », a déclaré à la radio militaire le député du Likoud (droite) Tzahi Hanegbi, un proche de M. Netanyahu, sans confirmer le raid.

Israël et le Hezbollah, qui contrôle une grande partie du sud du Liban, s’étaient livrés une guerre dévastatrice et meurtrière en 2006.




israel-infos.net

Dimanche, nouveau bombardement israélien sur la banlieue de Damas - Les images
Gerard Fredj | israel-infos.net/ | dimanche 5 mail 2013

Israël a de nouveau bombardé la Syrie dimanche matin, plus précisément la très proche banlieue de Damas, à peine 48 heures après une première attaque supposée, vendredi matin.
Alors que les autorités syriennes n’avaient fait aucun commentaire au sujet de la première attaque, ce sont elles qui ont déclaré qu’un "centre de recherche miliaire" avait été touché par les bombardements israéliens à 2 heures ce matin.
D’épais nuages de fumée étaient visibles dans toute la zone encore dans la matinée.
(Voir vidéo amateur colonne de droite).


Selon un officiel israélien, la cible était une cargaison de missiles iraniens Fatah-110 en cours d’acheminement vers des bases du Hezbollah.
L’agence officielle de presse syrienne SANA a confirmé ’attaque sur le centre Jamraya, le même qui avait été touché par une attaque en janvier dernier.

Ces missiles, tirés depuis le Liban ou la Syrie, sont capables de toucher n’importe quel point en Israël, de Tel Aviv jusqu’à Beer Sheva ; il s’agit donc d’armements de natures à changer l’équilibre des forces entre l’état hébreu et ses ennemis, non seulement sur sa frontière nord mais qui pourraient se traduire par une prise "en tenailles", si l’on prend en compte les capacités de tirs du Hamas et des groupes radicaux de la bande de Gaza, qui ont montré qu’ils disposaient de missiles pouvant atteindre Jérusalem ou Tel Aviv.

Des vidéos amateurs mises en ligne sur internet montrent des incendies importants qui accompagnent une série d’explosions sourdes.
Selon un porte parole de l’Armée syrienne libre, six sites autour de damas auraient été atteints.

Côte israélien, aucun commentaire, aucune confirmation du gouvernement ou de l’armée, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahou se préparait pour une visite officielle historique en Chine.
Barack Obama, qui s’est refusé à commenter les attaques a cependant déclaré qu’Israël "avait le droit de se défendre contre des livraisons d’armes de haute technologie au Hezbollah".

L’attaque israélienne intervient alors que les Etats-Unis se demandent encore comment soutenir les rebelles syriens tout en évitant d’armer les islamistes présents sur le terrain, et que l’administration américaine fait tout son possible – en dépit de ses déclarations antérieures – pour ne pas avoir à intervenir sur la question des armes chimiques en Syrie.

Alors que le potentiel militaire du Hezbollah avait été en partie détruit durant la guerre du Liban en 2006, Iran et Syrie soutiennent son réarmement (l’Iran fournissant les armes, la Syrie se chargeant du stockage et de l’acheminement).
La Syrie dispose d’un stock impressionnant d’armes sophistiquées, d’origine russe et iranienne, de tous types.

Selon Salman Shaikh, impliqué en 2007, pour l’ONU, dans la surveillance des réseaux d’armements au Liban, "Israël connaît en temps réel le détail des livraisons d’armes au Hezbollah" et en suivent de manière détaillée les contenus et la destination.

Le régime de Bashar Al Assad reste étonnamment passif face aux attaques israéliennes, une passivité que le Hezbollah et l’Iran lui avaient reprochée en janvier dernier, allant jusqu’à exiger une riposte syrienne.
Mais Assad sait qu’une réponse aux attaques israéliennes ne pourrait se faire qu’avec un "prix à payer" élevé pour lui, une addition qu’il n’est pas prêt à régler alors que l’essentiel de ses forces sont occupées à lutter contre les rebelles syriens.

Pour l’instant, Israël, qui a toujours affirmé ne pas vouloir s’impliquer dans la guerre civile syrienne est resté soigneusement à l’écart du champ de bataille, se contenant de faire respecter les "lignes rouges" fixées : les armes chimiques, les livraisons d’armes au Hezbollah.
Une riposte syrienne entrainerait une réponse israélienne qui pourrait porter un coup fatal au régime.

Quant au Hezbollah, en position difficile dans le monde arabe en raison d’un soutien forcené au régime iranien (on estime que 8000 à 10 000 combattants du Hezbollah se battraient en Syrie), essuyant de lourdes défaites sur le terrain et des pertes humaines importantes, la rupture de ses approvisionnements pourrait désormais le mettre en position particulièrement délicate.

Par mesure de précaution, Israël a déployé ce matin deux batteries Iron Dome, l’autre dans la région de Tsfat, l’autre en couverture de tirs du la ville de Haïfa.
La présence militaire israélienne continue par ailleurs à se renforcer sur le plateau du Golan.

Voir vidéo colonne de droite : il s’agit d’une vidéo amateur mise en ligne par des sympathisants des rebelles syriens


Voir en ligne : Nouvelle attaque israélienne en Syrie : un centre de recherche bombardé

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