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Quarante ans après, les tortionnaires du chanteur et militant communiste chilien Victor Jara enfin poursuivis par la justice

solidarite-internationale-pcf.over-blog.net | Jeudi 10 janvier 2013

samedi 16 février 2013

 Assassinat du chanteur et militant communiste chilien Victor Jara : quarante ans après, ses tortionnaires enfin poursuivis par la justice
solidarite-internationale-pcf.over-blog.net | Jeudi 10 janvier 2013
 Caso Víctor Jara : cuatro de ocho ex funcionarios de Ejército procesados se encuentran detenidos
Bárbara Agüero González | latercera.com | mercredi 2 janvier 2013




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Assassinat du chanteur et militant communiste chilien Victor Jara : quarante ans après, ses tortionnaires enfin poursuivis par la justice
solidarite-internationale-pcf.over-blog.net | Jeudi 10 janvier 2013

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Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Quarante ans après l’assassinat sauvage du chanteur et militant communiste Victor Jara, l’arrestation de huit de
ses tortionnaires fait vivre un espoir bien tardif. Que justice soit enfin faite.


Victor Jara aurait 80 ans aujourd’hui. Mais cinq jours après le coup d’État qui a tué le président démocratiquement élu
Salvador Allende, et avec lui l’espoir du socialisme à la chilienne, la figure de la « Nueva cancion » chilienne engagée était réduit à jamais au silence.

 

 

Le 11 septembre 1973, les forces armées putschistes encerclaient l’Université technique d’État du Chili, internant dans
le stade de Santiago du Chili l’ensemble des étudiants et enseignants qui occupaient le campus.




« Quel visage horrible que celui du fascisme ! » : les dernières paroles du chanteur aux
mains brisés


Parmi eux, Victor Jara, militant du Parti communiste et voix de la révolution. Deux bonnes raisons pour les militaires
putschistes de faire taire celui qui
«  ne chantait pas pour chanter  ».

Emmenés dans les vestiaires improvisés en salle de torture, il est soumis à la « question ». Son instrument de travail, ses mains sont brisées par ses tortionnaires. Ramené à ses camarades, il livre alors ses dernières paroles :


«  Nous sommes 5 000 ici, ici se trouvent 10 000 mains qui cultivent la terre et font tourner les usines. Le
visage d’une humanité soumis à la faim, au froid, à la peur, à la souffrance, aux pressions morales, à la terreur et à la folie humaine.


Quel visage horrible que celui du fascisme. Ils appliquent leurs plans avec une précision diabolique, sans se
soucier du reste. Le sang est leur récompense.


Mais ma conscience se réveille soudain et je vois que cette marée n’a aucun cœur qui bat, si ce n’est le battement
des machines et des militaires montrant leurs doux visages d’accoucheurs. Qu’il est difficile de chanter l’horreur ! »


Le calvaire de Victor Jara n’est pas terminé. Reconduit par ses tortionnaires sur le lieu du crime, il est alors abattu
de 44 balles de fusils, son cours abandonné dans la rue, le 16 septembre 1973.


La justice chilienne lance enfin des poursuites contre les huit tortionnaires


Quarante ans après les faits, justice n’est pas encore faite.


Il a fallu attendre 2007 pour que soit relancée l’enquête sur l’assassinat du chanteur chilien.


La décision du juge Miguel Vazquez, dans les derniers jours de l’année 2012, exigeant l’arrestation de sept anciens
membres des forces armées de Pinochet ainsi que l’extradition de l’assassin en chef, réfugié aux États-Unis fait revivre l’espoir d’un rétablissement de la justice et de la vérité.


En dépit du silence de fer maintenu par l’Armée chilienne, les témoignages de rescapés, prisonniers comme conscrits, ont
permis d’identifier les tortionnaires.


« Je ne vois pas pourquoi nous devrions laisser un pays devenir communiste par l’irresponsabilité de son
peuple » (Kissinger)



Pour le Parti communiste
chilien
(PCCh), il s’agit d’un élément positif que « l’on ait enfin poursuivi les ex-militaires
accusés de l’assassinat du chanteur et militant communiste, Victor Jara ».


Après avoir exigé l’application de peines
exemplaires pour ses criminels, le Parti communiste a également
« réaffirmé la nécessité que l’on progresse dans la vérité et la justice concernant tous les cas de prisonniers disparus et d’assassinats politiques
non-résolus ».


Rappelons les mots d’un célèbre prix Nobel de la guerre – rejoint depuis par Walesa, Obama ou l’UE – Henry Kissinger,
alors conseiller du président américain :


« Je ne vois pourquoi nous devrions rester là et voir un pays devenir communiste à cause de l’irresponsabilité
de son propre peuple ».


Les doigts brisés et le corps criblé de balles du chanteur de l’espoir sont là pour témoigner de l’horreur de
cet « impérialisme à visage inhumain ».



Les communistes et les progressistes chiliens ne réclament désormais qu’une chose : qu’après que l’Histoire
a jugé le régime de Pinochet, la justice chilienne remplisse enfin son rôle et juge ses tortionnaires.


Victor Jara - Zamba del Che par Socialisme44



latercera.com

Caso Víctor Jara : cuatro de ocho ex funcionarios de Ejército procesados se encuentran detenidos
Bárbara Agüero González | latercera.com | mercredi 2 janvier 2013

Se trata de Hugo Sánchez Marmonti, Jorge Smith Gumucio, Edwin Dimter Bianchi y Nelson Hasse Mazzei. Dos de ellos se entregaron en horas de esta mañana al tribunal.


Detenidos se encuentran cuatro de los ocho oficiales (r) del Ejército procesados este viernes por el homicidio del cantautor Víctor Jara. Se trata de Hugo Sánchez Marmonti y Jorge Smith Gumucio, quienes llegaron hasta las dependencias de la Brigada de Derechos Humanos de la PDI. Mientras que Edwin Dimter Bianchi y Nelson Hasse Mazzei, se entregaron en horas de esta mañana en el tribunal.

A la salida de la Brigada de DDHH de la PDI, Sánchez negó conocer a Pedro Barrientos y haber participado ese 16 septiembre de 1973 en la ejecución del cantautor

Los cuatro ya fueron trasladados hacia el penal Coordillera en calidad de detenidos, y se reservaron su derecho de apelar, según confirmó el ministro en visita, Miguel Vásquez, que lleva la causa. Este además agregó que ya se dio orden de extradicción para Barrientos mientras que los restantes deben presentarse hasta mañana. En el caso de Roberto Souper Onfray se está analizando su situación puesto que se encuentra internado en una clínica por su deteriorado estado de salud.

Este viernes el magistrado Miguel Vásquez dictó procesamiento contra el Coronel (r) Hugo Sánchez Marmonti y al Teniente (r) Pedro Barrientos Núñez como autores de homicidio calificado. El ministro procesó además a Raúl Jofré González, Edwin Dimter Bianchi, Nelson Hasse Mazzei, Luis Bethke Wulf y a Jorge Smith Gumucio y Roberto Souper Onfray como cómplices de homicidio calificado. Este último encabezó "El Tanquetazo" el 29 de junio de 1973. 

El juez ordenó la captura internacional del procesado Barrientos Núñez, quien se encuentra residiendo fuera del país, y el ingreso de los demás imputados al Batallón de Policía Militar Nº1.





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