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Beurk !

superno.com | lundi 11 février 2013

mardi 12 février 2013

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Beurk !
| superno.com | lundi 11 février 2013

cheval-roumanie

Fabrice Nicolino doit être dans tous ses états. À peine publié un billet en forme d’appel au secours contre la dévastation totale des 110 hectares du bois de Tronçay en Bourgogne (le descriptif des manigances des “socialistes”, à la manœuvre comme à Notre-Dame-des-Landes, est aussi savoureux que désespérant), voilà que tout ce qu’il a écrit dans “Bidoche” se trouve confirmé, que dis-je, dépassé, explosé. [EDIT 12/2 : il n’a pas tardé à réagir]

Ce n’est certes pas le premier scandale alimentaire dénoncé dans ces colonnes. Entre l’huile de moteur dans les salades, les lagons de merde de cochon, les poussins broyés, ou les steaks pourris de Lidl, il y a eu de quoi faire.

Avant de commencer, précisons que le scandale éclabousse la société Findus, qui va en prendre pour son grade, et qui va être obligée de dépenser des millions auprès de boîtes de pub pour tenter, comme DSK ou Hollande, de restaurer une image détruite. Mais il ne faut pas être naïf : ce qui est apparu presque par hasard du fait de la vigilance de nos amis britanniques est un système mafieux et généralisé.

Cette affaire est une bénédiction, car elle touche jusqu’au dernier des neuneus qui “ne fait pas de politique”, puisqu’il en comprend facilement le caractère scandaleux. Alors que la signature par Hollandréou du traité Merkozy est autrement plus scandaleuse et aura considérablement plus de répercussions sur la vie de millions de personnes, mais elle est passée comme une lettre à la poste car personne n’y comprend rien.

Mieux, Findus va faire en quelque jours bien plus pour instruire le peuple ébahi que les livres de Fabrice Nicolino ou de William Reymond, pourtant bien plus édifiants, mais au tirage confidentiel et en tout cas insuffisant pour peser face à l’armada publicitaire des multinationales de la bouffe.

Comme plus personne ne l’ignore désormais, les lasagnes de Findus sont donc en fait farcies au canasson… roumain.

Enfin, quand je dis “les lasagnes de Findus”, c’est une manière de parler, car à part avoir son nom imprimé sur l’emballage, Findus n’a contribué en rien à la fabrication de cette merde infâme et scandaleuse ce délicieux plat cuisiné.

Si je résume ce qui s’est dit dans les médias depuis hier, on sait que Findus, multinationale suédoise célèbre par son matraquage publicitaire, a sous-traité la fabrication du machin à la société Comigel de… Metz, qui a commandé la viande à la société Spanghero (ou plus précisément à sa holding, la société Poujol) sise à Castelnaudary, fief du cassoulet (de cheval, aussi ?) . Cette société a elle-même confié sa commande à une société de trading… chypriote (on nage en plein délire), qui elle-même a sous-traité à une autre société de “trading”… néerlandaise, qui a finalement acheté la bidoche en… Roumanie, d’où elle a été expédiée… au Luxembourg où le plat de merde a été fabriqué par la société Tavola, de Capellen (c’est à 5 km de mon boulot), et où se trouve réellement une usine agro-alimentaire de 12000 m2 qui emploie 150 personnes. Notons que Tavola est une filiale de Comigel, ce qui est étrange, car dans les cas de fraude fiscale “banale”, c’est la holding qui se trouve fictivement domiciliée au Luxembourg alors que la “vraie activité” se situe ailleurs. Bref.

Normalement vous devez être en train de vous pincer depuis deux ou trois phrases, mais oui oui, tout cela est vrai, et on ne sait encore probablement pas tout.

Tout ça pour des lasagnes. Ce n’est pourtant pas un plat très sophistiqué. Il suffit en théorie de faire des couches de viande hachée sur des couches de pâtes, après avoir mélangé la viande avec quelques légumes, épices et aromates, et noyé le tout dans de la béchamel, et de faire gratiner. Pas très diététique, mais si c’est bien fait avec de bons ingrédients, ça peut être savoureux. Et si vous ne savez pas le faire vous-même, vous pourrez vous consoler dans un bon restaurant italien, dont c’est un incontournable.

Mais attention ! En France, de plus en plus de “restaurants” ne sont en fait que des réchauffeurs de plats industriels achetés chez Métro ou autre grossiste, et il se peut fort bien que vos lasagnes viennent de chez Tavola, comme de “vulgaires” Findus… On tourne en rond…

On imagine donc fort bien qu’un Findus n’aurait pas de mal à faire lui-même ses pâtes (des décroissants les font eux-mêmes, il suffit de farine, d’œufs, d’eau et de sel…), faire travailler quelques éleveurs et maraîchers locaux, et fabriquer une tambouille sûrement pas mémorable, mais au moins honnête et traçable. Mais ce serait trop simple.

Je peux fort bien comprendre qu’on doive importer du café, du thé, des bananes ou des ananas, des dattes ou du curry, voire même des oranges ou des olives, puisque tout ça pousse assez mal en Lorraine. Mais tout ce qui entre dans la composition de lasagnes doit pouvoir se trouver dans un rayon de 100 km, sans aucun souci. Même d’un point de vue financier, on réduirait les coûts de transport.

Et puis pourquoi diable une part croissante de la population préfère-t-elle acheter ces merdes en barquette suremballées plutôt que de cuisiner soi-même ? Simple : manque de temps. Même si la cuisine a la cote (il y a qu’à voir le succès des émissions débiles de télé-réalité sur le sujet), nos modes de vie complètement artificiels et ridicules, où l’on perd son temps dans des boulots débiles et inutiles, sans compter les temps de trajet qui s’allongent, font que nous “n’avons plus le temps” de cuisiner. Tu déballes, tu mets dans le four (ou pire, dans le micro-ondes), tu attends quelques minutes, et tu bouffes. Beurk, c’est insipide, trop salé, trop gras, plein de glutamate, de colorants, de conservateurs et d’arômes artificiel… Ça te rend obèse, ça te fout même le cancer… Mais ça te cale, tu n’as plus faim. Et le lendemain tu recommences. Avec une autre merde. Non mais, tu ne crois quand même pas qu’on va se faire chier à éplucher des légumes, non ?

Autre phénomène : vu la stagnation des salaires, et les sommes déraisonnables liées au loyer, à la bagnole, et de plus en plus, aux gadgets électroniques (Ecran plat, smartphone, tablette…), le budget réservé à la bouffe sert de variable d’ajustement, notamment chez les plus pauvres, qui achètent toutes les merdes à 2 balles que les hypers sont prêts à leur vendre pourvu qu’ils puissent acheter le dernier iPhone à la gamine qui entre en sixième.

Les lasagnes au canasson roumain avec un emballage Findus étaient vendues en Angleterre 1,29 livre. Soit environ 1,52 €. Qui peut croire que pour ce prix on puisse avoir de la nourriture saine, de bonne qualité, traçable, et pour laquelle de surcroît on doive tuer un animal ?

Sachant que dans ce prix il y a la marge de l’hypermarché, le transport et les taxes, j’aimerais vraiment savoir combien Findus donne à Comigel, sachant que rien que pour la bidoche, il y a encore 3 intermédiaires qui se sucrent au passage… C’est dire ce qu’il doit rester pour payer le vrai fournisseur roumain de la viande. Même si dans ce genre de plat, et contrairement à la photo appétissante sur le carton, il n’y en a que quelques miettes.
La société Tavola fabrique d’ailleurs ses succulentes spécialités gastronomiques pour le compte d’à peu près toutes les enseignes de la grande distribution. Il suffit de changer l’emballage et le tour est joué. La preuve, on apprend que Auchan, Casino, Carrefour, Cora, Monoprix et Picard ont retiré des produits de leurs rayons.

Findus, à la manière d’un Cahuzac ou d’un Tapie, prend ses airs outragés, et annonce qu’il va mobiliser ses juristes et porter plainte contre son fournisseur Comigel. Lequel fait de même vis-à-vis de Spanghero. Qui accuse la mafia roumaine….

Pas un pour assumer ses responsabilités et remettre en cause cette manière de faire parfaitement aberrante. D’ailleurs le problème est bien là : si Findus avait un peu moins de pubeux, de juristes et de financiers, et un peu plus de bouchers (a priori capables de distinguer une vessie d’une lanterne et une vache d’un cheval), nous n’en serions sans doute pas là… Allez-donc parler de qualité et de traçabilité, maintenant ! Tout le monde a vu qu’ils sont capables de vendre n’importe quoi, du moment que ça engraisse leurs actionnaires.

Le rat crevé tchétchène est moins cher que le canasson roumain ? Allez hop, ni vu ni connu, hummmm, les bonnes lasagnes ! “Oh ben non, ça arrive congelé, nous on voit pas la différence…”

Car à la lumière de ces faits lamentables, une chose apparaît clairement : Findus n’est plus une entreprise agroalimentaire, c’est avant tout une vile entreprise financière, qui achète des produits pour les revendre avec une plus-value. Il a certes encore une usine à Boulogne sur mer (qui fabrique les poissons carrés avec les yeux dans les coins), mais appartient à un fonds d’investissement (Lion Capital). Tout comme son principal concurrent sur le marché français, Iglo, qui lui n’a plus d’usine en France. Mais a racheté Findus Italie à Unilever… Quel foutoir !

Après tout, c’est aussi le modèle Apple, qui délègue sa fabrication (pouah… que c’est sale !) à des esclaves chinois, qui sont en quelque sorte l’équivalent des chevaux roumains.

Ne lisez surtout pas cet article en bouffant des lasagnes Findus, car non seulement vous allez comprendre pourquoi il y a du canasson roumain dedans, mais vous allez aussi les dégueuler immédiatement à la vue de noms comme Rothschild ou JP Morgan…

En première année d’économie, on apprend un truc fondamental : la raison d’être d’une entreprise capitaliste est de dégager de la richesse pour ses actionnaires. Et quand ces actionnaires sont des financiers, on comprend aisément que les profits qu’ils peuvent faire sont autrement plus importants que les saloperies qu’ils collent dans l’assiette des pigeons qui ont la faiblesse de les acheter.
Autre chose : la France entière s’étonne et s’indigne qu’il y ait du cheval dans des lasagnes industrielles prétendument au bœuf Mais personne ne s’étonne de voir un parfait imbécile comme David Douillet à l’assemblée nationale prétendument censée nous représenter et défendre nos intérêts ! Pourquoi Douillet ? Parce que son récent dialogue avec Taubira (la dernière socialiste du gouvernement ?) a mis en évidence pour ceux qui en doutaient la profondeur de sa bêtise…
Vous ne voyez pas le rapport ? C’est pourtant simple : notre gouvernement, notre Assemblée Nationale, sont constitués pour majeure partie de politicards incapables, corrompus et sans scrupule, qui ne sont là que pour s’assurer un train de vie confortable et qui ne représentent que leur ego. Il n’y a qu’à voir comment les industriels du nucléaire, du pétrole, de la bagnole, des OGM et de la bouffe arrivent à leur dicter des lois scélérates au détriment du peuple. Sans oublier de saper le travail des lanceurs d’alertes comme Pierre Meneton qui se bat tout seul depuis des années contre les moulins à vent du lobby du sel.

Un seul exemple lié à notre problème du jour : malgré de nombreuses demandes insistantes des associations de consommateurs (que je ne porte guère dans mon cœur tant elles manquent de recul sur le con-sumérisme abêtissant), il est strictement impossible de connaître l’origine des ingrédients des produits genre Findus. Bien sûr ce serait contraignant, mais si le con-sommateur pouvait lire clairement que la bidoche de sa barquette vient de Roumanie, quelque chose me dit qu’il reculerait. Même si personne ne lit les étiquettes.
Faute de ventes, la pratique s’arrêterait d’elle-même, et Findus apposerait un autocollant “Viande bovine française” sur fond de drapeau bleu-blanc-rouge, comme tous ces industriels qui nous ont empoisonnés pendant des années avec l’huile de palme hydrogénée, et qui par peur de poursuites judiciaires futures, y ont désormais renoncé, et affichent fièrement “sans huile de palme” sur leurs saloperies.

Et s’il n’y avait que Douillet… 80% de nos politicards ont voté les traités européens, qui outre toutes les saloperies à caractère financier que nous ne connaissons que trop bien, ont aussi permis que la Roumanie, pays quasiment moyenâgeux, soit membre à part entière de l’Union Européenne, et entre ainsi avec ses salaires de damnés de la terre en concurrence frontale avec la “vieille Europe”, aberration totale une fois encore.

C’est avec consternation que j’ai ainsi entendu hier Corinne Lepage, qui dit parfois des choses sensées, mais dont le naturel de ouiouiste bêlante de droite revient au galop de Roumanie. Elle mettait cet accident industriel sur le manque de personnel de contrôle (ce qui est certainement vrai, comme on manque d’inspecteurs du travail, mais l’époque n’est assurément pas au développement des emplois publics…), mais ne remettait surtout pas en cause le libre-échange en général et l’incongruité de la présence de bouffe roumaine dans toute l’Europe. On apprend au passage que le coût de la viande de cheval en Roumanie a subitement baissé… suite à l’interdiction par l’UE de la circulation des charrettes sur les routes ! On nage en plein délire…

La taxation du gasoil pour mieux refléter le coût réel du transport, et carrément des barrières douanières contre les pays à bas coût de main d’œuvre sont des obligations.

Notre justice est prompte à jeter au cachot les dangereux délinquants qui volent les téléphones portables ou dealent quelques grammes de shit. Fort bien. Mais cette affaire Findus n’est-elle pas l’occasion de coxer une bande mafieuse autrement plus nuisible, dont le trafic de viande paneuropéen menace des millions de consommateurs ?
Je ne suis pas pour la justice expéditive ni pour les exécutions en place publique, mais il me semble qu’une garde à vue suivie par un placement en détention préventive ordonné par un juge prudent, le temps de faire une enquête fouillée auprès des responsables des organisations évoquées dans ce billet afin de séparer le bon grain de l’ivraie, serait un minimum salutaire.

Judas Dobeliou Hollandréou avait promis de “mettre la finance au pas”. Non seulement il n’avait pas la moindre intention de le faire, mais je ne suis même pas sûr qu’il ait une idée précise de l’étendue de l’emprise de la finance sur notre vie quotidienne. Tout est finance, de la dette que nous devons rembourser en renonçant à notre secteur public, jusqu’à la composition des lasagnes industrielles.

Le chantier est abyssal. Mais il commence par des gestes simples :

  • Arrêter d’acheter des merdes industrielles, que ce soit de Findus ou d’autres (de toute façon, cette affaire montre que tout sort de la même gamelle fétide)
  • Manger frais, local, et de saison, bio si possible.
  • Restreindre sa consommation de bidoche et en tout cas la bannir au quotidien. La viande est la production la plus polluante. Et quand on tue un animal, cela doit être pour de bonnes raisons.
  • Arrêter de contribuer à l’idéologie mortifère de la “croissance”, du “toujours plus de tout” ; travailler moins, gagner moins, mais vivre mieux.
  • Arrêter de voter pour des politicards incapables et corrompus. C’est comme les surgelés, il faut lire les étiquettes : si vous y voyez “PS”, “UDI” ou “UMP”, ça sort du même tonneau et ce ne sont que des larbins, sous-traitants de la finance qui ne pensent qu’à leur carrière !

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Messages

  • Traçabilité ? Laissez-nous hennir !
    Pièces et main d’œuvre | piecesetmaindoeuvre.com | mardi 12 février 2013

    On a trouvé du cheval dans des lasagnes « au bœuf » surgelées.

    De la viande découpée en Roumanie vendue par un trader hollandais à un trader chypriote qui l’a revendue au groupe français Poujol, holding de la société Spanghero, fournisseur de Comigel, une entreprise de Metz qui fabrique des lasagnes au Luxembourg pour les vendre à Findus, entreprise suédoise appartenant au fonds anglais Lion Capital.

    On ignore d’où viennent les tomates des lasagnes Findus, comment elles ont poussé, par qui elles ont été achetées, à qui elles ont été revendues avant d’être transformées en sauce et vendues à Comigel afin d’être incorporées aux lasagnes Findus. Idem pour les pâtes, le lait de la béchamel et le fromage.

    ***

    Et encore, on ne nous dit pas tout. On aurait retrouvé parmi les embryons congelés de la filiale de Findus spécialisée dans la reproduction humaine artificielle (RHA), des spécimens fécondés par du sperme d’étalon. Lequel aurait été vendu par un haras ukrainien à un trader italien qui l’aurait revendu au groupe européen Frydman, Testart & Co, fournisseur de Ovulux, une entreprise de Lille qui commercialise des projets parentaux en série. Les lots de projets parentaux datés du 15 janvier 2013 au 11 février 2013 ont été rappelés pour contrôle. Les experts remontent la filière pour savoir si le sperme suspect vient de Roumanie, du Luxembourg ou de Suède. Une réunion de crise est prévue dans les prochains jours au ministère de la santé avec les acteurs de la filière. Je vais en parler à mon cheval.

    ***

    Un produit industriel destiné à l’alimentation humaine parcourt des milliers de kilomètres avant de finir au four à micro-ondes. Grâce aux progrès de l’informatique, d’Internet et des porte-conteneurs – ce qu’on nomme « mondialisation ».

    C’est pour optimiser ces flux de merdechandises que l’industrie a besoin des « étiquettes intelligentes » RFID, de la connexion de chaque lot à l’Internet des objets – ce qu’on nomme « traçabilité ».

    Le puçage électronique de chaque objet, chaque animal, chaque élément des infrastructures de transformation, de transport, de logistique, n’a d’autre but que d’accélérer et rentabiliser les flux et les stocks de marchandises, d’animaux, d’humains. Réclamer plus de traçabilité, c’est réclamer plus de flux, plus de kilomètres entre l’abattoir et l’assiette, plus d’élevage et d’agriculture industriels, plus de ravages environnementaux, sanitaires, sociaux.

    Nous n’avons pas besoin de machines, mais d’humanité. Nous avons besoin d’une agriculture de proximité, à échelle humaine. Boycottons la bouffe industrielle, le micro-ondes et les supermarchés – ou ne pleurons pas qu’on nous fourgue des produits hybrides.

    Écrasons les puces RFID.

    Deux rendez-vous contre les puces RFID

    Projection de Mouton 2.0 – La puce à l’oreille (film de Florian Pourchi et Antoine Costa) et débat avec des éleveurs, la Confédération paysanne et Pièces et main d’œuvre :
    - mardi 19 février 2013 à Saint-Etienne, au cinéma Le Méliès à 20h30.
    - jeudi 21 février 2013 à Valence, au cinéma Lux à 20h.

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