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A propos des menaces du CRAN contre l’Etat français

Claude Ribbe | claude-ribbe.com | Mardi, 08 Janvier 2013

mardi 8 janvier 2013

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A propos des menaces du CRAN contre l’Etat français
Claude Ribbe | claude-ribbe.com | Mardi, 08 Janvier 2013

Le CRAN (Conseil
représentatif des associations noires) a annoncé le mardi 8 janvier 2013 sa
volonté de soutenir une plainte déposée au pénal contre l’État français pour
crime contre l’humanité par une Guadeloupéenne descendante d’esclaves, Madame
Rosa Destival.

 

La procédure
judiciaire engagée par Madame Destival n’est pas la première du genre.

 

Légitime ou pas, elle
n’a, comme les précédentes tentatives, aucune chance d’aboutir en droit français,
ni sur le fond, ni sur la forme.

 

Le CRAN n’est pas non
plus en mesure, comme il l’affirme pourtant, de soutenir cette procédure
puisqu’il n’entre pas dans l’objet déclaré de cette association d’agir à propos
de la question de l’esclavage.

 

Sans jamais rien
proposer de positif, et sans jamais s’intéresser jusqu’à présent à la mémoire
ni à l’histoire de l’esclavage, le CRAN s’est principalement distingué en
tentant d’imposer en France des quotas et des statistiques fondés sur des
distinctions raciales, en menaçant la société éditant Le Petit Robert
pour sa définition de la colonisation ou en instrumentalisant en Belgique une
procédure judiciaire visant à faire interdire la bande dessinée Tintin au
Congo
.

 

Toutes ces
gesticulations ont abouti à des échecs retentissants.

 

L’objet réel du CRAN
est d’attirer l’attention des médias et de se servir des préjugés comme d’un
ascenseur social.

 

Ce groupuscule est
connu pour faire - quel que soit le gouvernement en place - le siège des
ministères en pratiquant de manière systématique le chantage au racisme.

Dans cette stratégie,
le CRAN s’est efforcé de prendre en otage la question de l’esclavage au
mois d’octobre 2012, en organisant une campagne médiatique d’intimidation pour
obtenir du gouvernement des « réparations ». En cela, il ne faisait que
s’approprier des revendications introduites depuis longtemps par certaines
associations qu’il cherche depuis peu à instrumentaliser.

 

Cette campagne n’ayant
pas eu le résultat escompté, le CRAN tente de manipuler une démarche
isolée qui n’est nullement une première. Il lance en outre un appel pour
multiplier de telles initiatives procédurales, de sorte que le Gouvernement
soit « inondé de procès ».

 

Le CRAN, fondé en 2005
par deux personnes, est une organisation qui ne représente qu’une poignée
d’individus ou d’associations à deux adhérents (le minimum légal). Il s’est
autoproclamé porte-parole en France d’une prétendue « race noire ».

 

Cette imposture est
extrêmement dangereuse.

 

D’un point de vue
juridique, l’association dénommée CRAN est disqualifiée par son objet même
puisqu’elle vise à regrouper des personnes morales ou physiques sur le
critère de la « race ».

 

Cet objet déclaré
repose sur des distinctions prohibées par l’article premier de la Constitution.
L’article 3 de la loi de 1901 sur les associations dispose que toute
association fondée sur un but illégal est nulle et de nul effet.

 

En tentant de
coloniser la mémoire de l’esclavage sur le critère odieux de la « race », qui a
justement servi de ciment à la servitude, et de mot d’ordre à toutes les
barbaries, le CRAN, contrairement à toutes les valeurs de la République
française, prend le risque de desservir les Afro-descendants, de dresser les
Français les uns contre les autres et d’encourager le racisme en France.


Voir en ligne : A propos des menaces du CRAN contre l’Etat français

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