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Torture. Sattar Beheshti un jeune blogueur iranien critique du régime meurt en prison...

Assal Reza | keyhani.blog.lemonde.fr - soliranparis.wordpress.com - french.irib.ir | mercredi 7, vendredi 9 & lundi 12 novembre 2012

lundi 12 novembre 2012

- Un blogueur critique du régime meurt en prison sous la torture
Assal Reza | keyhani.blog.lemonde.fr | vendredi 9 novembre 2012
- Sattar Beheshti un jeune blogueur iranien emprisonné est mort en prison en raison des tortures qu’il avait subie venant de la part d’agents des forces répressives Iraniennes
| soliranparis.wordpress.com | mercredi 7 novembre 2012
- Décès du blogger Sattar Beheshti : la justice iranienne ouvre une enquête
| french.irib.ir | lundi 12 novembre 2012



keyhani.blog.lemonde.fr

Un blogueur critique du régime meurt en prison sous la torture
Assal Reza | keyhani.blog.lemonde.fr | vendredi 9 novembre 2012

Un blogueur critique du régime meurt en prison sous la torture

Sattar Beheshti, mort sous la torture en prison

Le blogueur Sattar Beheshti, critique à l’égard des dirigeants iraniens, est mort dans la prison d’Evin à Téhéran, a confirmé sa famille. Il avait été arrêté le 30 octobre dans sa maison à Robatkarim, petite ville au sud-ouest de Téhéran, par la cyberpolice iranienne pour "propagande contre le régime" en raison de ses activités sur Facebook et sur le Net. Les proches de cet ouvrier de 35 ans ont reçu un appel des autorités de la prison, le mardi 6 novembre, leur demandant d’acheter une tombe et de venir récupérer le corps. Sattar Behesti a été enterré jeudi au cimetière de Robatkarim.

Le site proche de l’opposition Kaleme a dévoilé, jeudi, la plainte que ce dissident avait déposée auprès des autorités d’Evin à cause des tortures qu’il avait subies pendant ses premiers interrogatoires. La plainte a été rédigée pendant les douze heures que Beheshti a passé, le 1er novembre, dans la section 350 d’Evin, réservée aux prisonniers politiques. 

"Pendant ces deux derniers jours depuis mon arrestation, j’ai été menacé, tabassé et insulté. J’ai reçu des coups de pied et de poing, aussi à la tête, alors que j’étais attaché à une chaise. La cyberpolice m’a de nouveau convoqué et m’emmènera bientôt. Elle sera à l’origine de tout ce qui m’arrivera et, si je finis par faire des aveux, ils ne vaudront rien", a-t-il écrit dans un formulaire de plainte, destiné à "Monsieur Alaie, responsable de la section 350". Kaleme précise que les noms de ses deux compagnons de cellule, ainsi que leurs témoignages ont été "floutés" pour des raisons de sécurité.

Un site conservateur, Baztab, appartenant à Mohsen Rezaie, une personnalité politique proche du guide suprême Ali Khamenei, a également confirmé la mort de cet homme, "probablement en raison de la négligence ou de l’erreur des acteurs impliqués dans son dossier".

Sur son blog personnel, Sattar Beheshti dénonçait vivement la répression, la corruption des responsables politiques et les violations des droits de l’homme en Iran. Dans son dernier post de blog, il déplorait les menaces et les intimidations faites par le régime contre les dissidents iraniens. "Hier encore, on m’a menacé. On m’a dit que je devais annoncer à ma mère qu’elle serait bientôt obligée de s’habiller en noir [en signe de deuil]. Ils disent : ’On fait ce qu’on veut et que vous devrez vous taire (...).’ Je ne resterai pas silencieux, bien que cela veuille dire la mort."

Selon les proches de Sattar Beheshti, il a été arrêté et incarcéré pour la première fois en 2003 lors de manifestations d’étudiants à Téhéran. L’organisation Reporters sans frontières (RSF) à publié une communiqué, demandant aux responsables iraniens d’enquêter sur cette affaire et de rendre publics les résultats.

En juillet 2003, la photographe irano-canadienne Zahra Kazemi avait trouvé la mort quelques jours après son arrestation à Téhéran. Kazemi avait été interpellée par les agents des services de renseignement alors qu’elle photographiait un rassemblement de familles de prisonniers politiques devant la prison d’Evin. Hospitalisée quelques jours avant sa mort, la photographe avait dit avoir reçu des coups à la tête pendant ses interrogatoires.

Les sites d’information précisent que la famille de Sattar Beheshti n’a pas été autorisée à participer à son enterrement, sous la pression des services de sécurité.

 Assal Reza



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Sattar Beheshti un jeune blogueur iranien emprisonné est mort en prison en raison des tortures qu’il avait subie venant de la part d’agents des forces répressives Iraniennes
| soliranparis.wordpress.com | mercredi 7 novembre 2012

Sattar Beheshti un jeune blogueur iranien emprisonné est mort en prison en raison des tortures qu’il avait subie venant de la part d’agents des forces répressives Iraniennes.

Sattar Beheshti avant son arrestation et sa disparition

6 novembre 2012 nouvelle parvenues via le site Freedom Messenger et celui du site du collectif de l’agence Iranienne de défense des droits de l’homme Hrana news : Un proche parent de Sattar Beheshti un jeune blogueur Iranien qui avait été récemment emprisonné, a déclaré dans une interview accordé à Hrana que la police ne remettrait pas le corps de leur fils à la famille de Sattar alors que celui ci est toujours dans le cimetière de Kahrizak – Situé dans la grande banlieue de Téhéran-Ndlr.

Sattar Beheshti était un militant et un blogueur Iranien qui avait été arrêté par la police le 30 Octobre dernier sur des accusations « d’atteintes à la sécurité nationale et organisation de cyber crimes ». Selon les juges criminels du régime les « crimes » de Sattar étaient liés a la majorité de ses écrits jugés « séditieux » sur des réseaux tels que Face Book et sur son blog.

Après une descente et une perquisition musclée dans la maison de sa mère et de son père, Sattar Beheshti avait été violemment arrêté et passé à tabac, par les forces repressive de sécurité qui avaient confisqué ses effets personnels, saisi son ordinateur et toutes notes manuscrites. Il a été ensuite transféré dans un lieu de détention inconnu.

Des sources parvenues d’Iran ont signalé que Sattar Beheshti a été physiquement torturé des mains mêmes des  »interrogateurs » qui l’ont arrêté, alors que de l’avis même de sa famille Sattar était considéré comme parfaitement en bonne santé avant son arrestation.

Voir aussi sur
http://www.freedomessenger.com/archives/52249
En persan sur :
http://soundcloud.com/frl-journalist/masih-alinejad-sattar-beheshti
Et aussi sur
http://en-hrana.org/

Soliranparis contact nomore@riseup.net



french.irib.ir

Décès du blogger Sattar Beheshti : la justice iranienne ouvre une enquête
| french.irib.ir | lundi, 12 novembre 2012

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IRIB- L’organisation iranienne des droits de l’Homme a publié un communiqué où l’accent est mis sur la volonté ferme du pouvoir judiciaire d’identifier et de punir, de manière ferme et sans équivoque, le ou les auteurs du décès de M. Sattar Behseshti.
"L’ordre express du chef du pouvoir judiciaire, pour identifier et châtier celui ou ceux qui, volontairement ou involontairement, ont provoqué la mort de M Beheshti, a été émis", lit-on, dans le texte. " ....Le décès est survenu, dans l’office de la police, et en cours d’interrogaroire, et le chef du pouvoir judiciaire a ordonné, de manière explicite, l’ouverture et l’aboutissment rapide de l’enquête, dont les résultats seront rendus publics, dans les plus brefs délais" "La RII s’est engagée, en vertu de ses lois, à reconnaître à tous ses citoyens, qu’ils soient en liberté ou en détention, le droit à la liberté et à leurs droits civiques. La justice iranienne exige une enquête transparente et efficace qui puisse témoigner de la ferme volonté des autorités judiciaires du pays de faire face à toute infraction aux lois".



Voir en ligne : Un blogueur critique du régime meurt en prison sous la torture

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