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Cannabis social clubs : police, braqueurs et François F. en pétard...

Guillaume Lamy | lyoncapitale.fr | jeudi 25 octobre & vendredi 2 novembre 2012

vendredi 2 novembre 2012


- Cannabis social clubs : police en pétard, braqueurs sur les dents
Guillaume Lamy | lyoncapitale.fr | vendredi 2 novembre 2012
- Cannabis : les autoproducteurs défient Hollande
Guillaume Lamy | lyoncapitale.fr | jeudi 25 octobre 2012


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Cannabis social clubs : police en pétard, braqueurs sur les dents
Guillaume Lamy | lyoncapitale.fr | vendredi 2 novembre 2012
    
Les consommateurs et cultivateurs de marijuana réunis en "associations autogérées" doivent faire face à la recrudescences de vols à main armée et de descentes de police.

Plan de cannabis coupé ()

@maxppp/Fabrice HEBRARD

"Il semblerait que nos récentes sorties médiatiques nous portent directement préjudice, explique les fondateurs des cannabis social clubs made in France. Il nous faut accuser le coup parce que les choses se compliquent sévèrement". Les cannabis social clubs, c’est un peu comme des clubs de bridge... À la différence – de taille – que les membres n’y jouent pas aux cartes mais récoltent et consomment de la marijuana. Une activité parfaitement illégale et passible, pour ses "sociétaires", de 30 ans de prison et 7,5 millions d’euros d’amende, le Code pénal punissant durement la production et la fabrication de stupéfiants en bande organisée.

Bras de fer

Depuis quelques mois, un peu partout en France, des consommateurs réguliers de marijuana montent des coopératives pour planter et partager leur récolte, et ne plus dépendre ni alimenter l’économie souterraine. On en compte aujourd’hui entre 150 et 200, éparpillés sur tout le territoire. À l’échelon local, Saint-Étienne compte d’ailleurs l’un des plus gros cannabis social clubs de l’hexagone. La production de ces "associations autogérées de consommateurs d’herbe" représente 3 à 5 tonnes d’herbe par an.

Parfaitement illégaux, ces cannabis social clubs et leurs 2 000 membres sont passibles de la cour d’assises. "On prend plus de risque quand on fait pousser un plant de cannabis pour sa consommation personnelle que quand on soutient l’économie souterraine, lorsqu’on va acheter de la résine ou de l’herbe dans la rue ! Nous entendons donc engager un bras de fer avec les autorités", expliquent Farid Ghehiouèche et Dominique Broc, les fondateurs du concept.

L’idée : se déclarer en préfecture d’ici janvier prochain, et semer la zizanie en relançant le débat – avorté - sur la dépénalisation/légalisation contrôlée du cannabis. Les services de police ont, semble-t-il, pris les devants. Plusieurs descentes ont d’ores et déjà eu lieu dans plusieurs cannabis social clubs. Sans compter les vols nocturnes sans violence et les braquages à main armée. La production annuelle d’herbe des cannabis social clubs représente entre 16 et 24 millions d’euros.



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Cannabis : les autoproducteurs défient Hollande
Guillaume Lamy | lyoncapitale.fr | jeudi 25 octobre 2012
    

150 associations de cannabiculteurs projettent de se déclarer en janvier en préfecture pour “engager le bras de fer avec les autorités”. Leur objectif : déclencher un séisme médiatique et juridique. Qui sont-ils ? Comment fonctionnent leurs “cannabis social clubs” ? Lyon Capitale a enquêté. Extraits du dossier à lire dans le mensuel de novembre.

LC 716 p. 30-31 ()

Dans le débat politique, la question de sa légalisation/dépénalisation revient régulièrement, et ce fut encore le cas mi-octobre après l’intervention de Vincent Peillon sur France Inter. Le cannabis joue l’Arlésienne, mettant chaque fois tout le monde en pétard. Lyon Capitale a enquêté sur la filière, de la production au blanchiment d’argent, révélant notamment l’action de cannabiculteurs décidés à en découdre avec la justice.

“Nous ne voulons plus continuer à alimenter la pompe de l’insécurité et le financement des réseaux de l’économie souterraine”

Depuis quelques mois, des consommateurs réguliers de marijuana montent des coopératives pour planter et partager leur récolte, et ne plus dépendre ni alimenter l’économie souterraine. Leur production représente 3 à 5 tonnes d’herbe par an. Il y a aujourd’hui en France plus de 150 de ces associations, parfaitement illégales (le Code pénal punit de 30 ans de prison et 7,5 millions d’euros d’amende la production et la fabrication de stupéfiants en bande organisée). (…)

Bientôt des cannabis social clubs déclarés en préfecture ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces cannabiculteurs associés ne souhaitent pas rester cachés. Prêts à en découdre avec la justice, ils projettent, probablement pour janvier, de déclarer en préfecture des associations qui de fait relèvent aujourd’hui de la cour d’assises.

Comment fonctionne un “cannabis social club” ? Dans quel but ont-ils été créés ? Que représente leur production en chiffres (l’exemple de Saint-Étienne) ? Réponses des fondateurs du mouvement dans Lyon Capitale-le mensuel de novembre.

Également au sommaire :

• L’explosion de la culture indoor d’herbe en France, chiffres à l’appui

• Sinsemilla, ou Comment en est-on arrivé à cultiver de l’herbe “récréative”
en France : l’éclairage de Michel Gandilhon, de l’OFDT

LC 716 p. 36-37 infographie ()

Les “métiers” de la drogue et leurs revenus respectifs (exemple d’un trafic Maroc-Lyon)

• Blanchiment : les techniques se sophistiquent

• Faut-il légaliser ? L’avis de Christian Ben Lakhdar, économiste, et Michel Kokoreff, sociologue

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Lyon Capitale n°716, en vente en kiosque et dans notre boutique en ligne dès le 25 octobre.
   




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Transmis par Syrinx
Fri, 2 Nov 2012 09:28:45 -0700


PAMF


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