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L’Europe et les colonies israéliennes : le double langage
Gilles Paris | israelpalestine.blog.lemonde.fr | mardi 30 octobrec 2012
Colonies israéliennes : un rapporteur de l’ONU pour le boycot d’entreprises
AFP | rtbf.be | vendredi 26 octobre 2012
Richard Falk plaide pour le boycott des compagnies impliquées dans la colonisation israélienne
| french.irib.ir | vendredi 26 octobre 2012
Colonies israéliennes : le Canada s’en prend au rapporteur de l’ONU
| lorientlejour.com | vendredi 26 octobre 2012
Cisjordanie : Ottawa fustige le rapporteur de l’ONU
| Radio-Canada avec Agence France-Presse | radio-canada.ca | vendredi 26 octobre 2012
Un rapporteur spécial de l’ONU préconise le boycott des compagnies qui font des affaires avec les colonies israéliennes
| un.org | jeudi 25 octobre 2012
L’Europe et les colonies israéliennes : le double langage
Gilles Paris | israelpalestine.blog.lemonde.fr | mardi 30 octobrec 2012
L’Europe et les colonies israéliennes : le double langage
Ferme sur les principes, hasardeuse sur les faits, c’est ainsi qu’apparaît l’Union européenne (UE) dans le rapport "La paix au rabais" consacré par une vingtaine d’ONG aux relations paradoxales entre l’UE et les colonies israéliennes de Cisjordanie. Car les pays européens commercent volontiers avec ce qu’ils considèrent comme illégal au regard du droit international.
Les importations de produits issus des colonies s’élèvent en moyenne, ces cinq dernières années, à 230 millions d’euros contre seulement 15 millions pour ceux en provenance des territoires palestiniens. Que faire pour y remédier ? Tout d’abord appeler un chat un chat. Fabriqués dans une zone conquise militairement en 1967, les produits de beauté Ahava ne sont pas à proprement parler "made in Israël" comme ils le prétendent :

Extrait du rapport La paix au rabais
De même, les dattes de la vallée du Jourdain (la moitié de la production israélienne) trompent leur monde en se retrouvant commercialisées avec la provenance très générale "West Bank" (Cisjordanie, ce qui prête plutôt à rire quand on devrait plutôt lire Samarie), alors qu’elles ont été récoltées dans la colonie de Tomer :

Extrait du rapport La paix au rabais
Le Royaume-Uni montre la voie en distinguant le "Produit en Cisjordanie (produit palestinien)" du "Produit en Cisjordanie (produit d’une colonie israélienne)". En l’absence de décision d’Etats très divisés sur la question israélo-palestinienne, les consommateurs peuvent au moins faire leur choix en connaissance de cause. Un jour en France ?

Extrait du rapport La paix au rabais
Colonies israéliennes : un rapporteur de l’ONU pour le boycot d’entreprises
AFP | rtbf.be | vendredi 26 octobre 2012
Un rapporteur de l’ONU a préconisé jeudi de boycotter les entreprises dont les activités sont liées aux colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie en raison du caractère illégal de ces implantations.
Dans un rapport à l’Assemblée générale de l’ONU, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés Richard Falk "considère que toutes les entreprises qui opèrent dans les colonies de peuplement israéliennes ou traitent avec elle (..) devraient être boycottées jusqu’à ce que leurs activités soient pleinement conformes aux normes et pratiques du droit international humanitaire".
Il demande à la "société civile" dans chaque pays de mener "de vigoureuses campagnes de boycottage, de désinvestissement et de sanctions" à l’encontre de ces entreprises. Plusieurs sont citées dans le rapport, dont les américaines Motorola, Caterpillar ou Hewlett Packard, le groupe bancaire Dexia et la française Veolia Environnement.
Au cours d’une conférence de presse, Richard Falk a justifié cet appel inhabituel par le fait que l’Etat hébreu "continue de défier" les décisions de l’ONU qui dénoncent sa politique de colonisation. Celle-ci "viole les lois internationales humanitaires" et les entreprises visées sont complices de cette violation, a-t-il fait valoir.
Cet accent mis sur la responsabilité des entreprises "vient en partie d’une frustration devant l’échec des efforts de l’ONU", a-t-il expliqué. "Il y a le sentiment que ce que l’ONU dit ne compte pas vraiment", a-t-il ajouté tout en reconnaissant que son appel au boycott "constitue une innovation".
La colonisation, a aussi estimé Richard Falk, "met gravement en danger" la création d’un Etat palestinien viable. "Plus ce processus est retardé, moins il est réaliste de croire qu’une colonie pourra être évacuée de façon à créer un Etat palestinien viable".
Inacceptable et irresponsable ?
Des responsables américains et israéliens ont immédiatement critiqué l’appel au boycott, qualifié d’"irresponsable et inacceptable" par l’ambassadrice américaine à l’ONU Susan Rice.
Pour Susan Rice, le rapporteur "s’est toujours montré très partial" et la poursuite de son mandat "nuit à la crédibilité de l’ONU".
Richard Falk "a une nouvelle fois produit un rapport grossièrement partisan (et) totalement coupé de la réalité", a affirmé la porte-parole de la mission israélienne Karean Peretz. "Tout en consacrant des pages et des pages à critiquer Israël, M. Falk passe totalement sous silence les violations terribles des droits de l’homme et les attaques terroristes commises par le Hamas".
AFP
Richard Falk plaide pour le boycott des compagnies impliquées dans la colonisation israélienne
| french.irib.ir | vendredi 26 octobre 2012
IRIB- Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme, dans les territoires palestiniens occupés, depuis 1967, Richard Falk, a confirmé l’expansion de la colonisation, dans ces régions, tout en demandant à la communauté mondiale de boycotter les compagnies impliquées dans ces constructions illégales.
Jeudi, Richard Falk a plaidé pour le boycott des compagnies occidentales, dont Hewlett Packard, Caterpillar et Motorola, qui tirent profit de la colonisation illégale du régime sioniste, dans les territoires palestiniens. « Aujourd’hui, la colonisation israélienne se développe, dans 40% de la Cisjordanie, et près de 600.000 Israéliens vivent, dans les régions, qui appartiennent aux Palestiniens », a ajouté monsieur Falk, avant de faire remarquer : « La population des immigrants sionistes a augmenté de plus de 15.000 personnes, pendant les douze dernières mois ».
Colonies israéliennes : le Canada s’en prend au rapporteur de l’ONU
| lorientlejour.com | vendredi 26 octobre 2012
Le Canada a demandé au rapporteur de l’ONU sur les droits de l’Homme en Palestine Richard Falk de "se rétracter ou de démissionner", après son appel à boycotter les entreprises actives dans les colonies israéliennes en Cisjordanie en raison du caractère illégal de celles-ci.
Les prises de position de M. Falk, contenues dans un rapport à l’Assemblée générale de l’ONU, sont "à la fois offensantes et inutiles", a réagi jeudi le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird. Le rapporteur "cause du tort non seulement aux Nations unies mais aussi au peuple palestinien".
"Le Canada appelle M. Falk à retirer son rapport tendancieux et honteux, ou de démissionner de ses fonctions aux Nations unies", a ajouté M. Baird.
Israël et les Etats-Unis ont eux aussi vivement réagi à ce rapport, jugeant qu’il "empoisonnerait les conditions pour la paix".
Dans ce document, Richard Falk, un Américain ancien professeur de droit international, préconise de boycotter les entreprises dont les activités sont liées aux colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie en raison du caractère illégal de ces implantations.
Par la voix de Rick Roth, le porte-parole de M. Baird, le Canada, dont le gouvernement conservateur compte parmi les plus fidèles alliés d’Israël, a dénoncé jeudi "un rapport tendancieux et honteux".
Richard Falk est coutumier de "déclarations fracassantes" et il ne fait que "ternir la réputation et l’intégrité des Nations unies", a-t-il ajouté.
La communauté internationale considère les colonies de peuplement comme illégales, et les Palestiniens voient en elles la plus grande menace pour le processus de paix.
Dans son rapport, M. Falk, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, "considère que toutes les entreprises qui opèrent dans les colonies de peuplement israéliennes ou traitent avec elle (..) devraient être boycottées jusqu’à ce que leurs activités soient pleinement conformes aux normes et pratiques du droit international humanitaire".
Au cours d’une conférence de presse, il a justifié cet appel inhabituel par le fait que l’Etat hébreu "continue de défier" les décisions de l’ONU qui dénoncent sa politique de colonisation.
Des responsables américains et israéliens ont immédiatement critiqué l’appel au boycott, qualifié d’"irresponsable et inacceptable" par l’ambassadrice américaine à l’ONU Susan Rice. Pour Mme Rice, le rapporteur "s’est toujours montré très partial" et la poursuite de son mandat "nuit à la crédibilité de l’ONU".
Richard Falk "a une nouvelle fois produit un rapport grossièrement partisan (et) totalement coupé de la réalité", a affirmé la porte-parole de la mission israélienne Karean Peretz. "Tout en consacrant des pages et des pages à critiquer Israël, M. Falk passe totalement sous silence les violations terribles des droits de l’homme et les attaques terroristes commises par le Hamas", a-t-elle réagi.
Cisjordanie : Ottawa fustige le rapporteur de l’ONU
| Radio-Canada avec Agence France-Presse | radio-canada.ca | vendredi 26 octobre 2012
Construction de nouveaux logements dans la colonie d’Ariel, en Cisjordanie. Photo : AFP/Jack Guez
Le Canada a vivement critiqué le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, le sommant de « se rétracter ou de démissionner ».
Dans son rapport, Richard Falk a appelé à boycotter des entreprises actives dans les colonies israéliennes en Cisjordanie « en raison de leur caractère illégal ».
Le Canada a estimé que ce rapport est à la fois « offensant et nuisible ». Il « cause du tort non seulement aux Nations unies, mais aussi au peuple palestinien », souligne Rick Roth, porte-parole du ministre canadien des Affaires étrangères John Baird. Ottawa égratigne au passage M. Falk, lui attribuant de nombreuses « déclarations fracassantes » et l’accusant de ternir la réputation de l’ONU.

Le rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, Richard Falk
Photo : AFP/Cem Turkel
Israël et les États-Unis ont également critiqué le rapport de M. Falk, jugeant qu’il « empoisonnerait les conditions pour la paix », rapporte l’AFP. Dans ce document, le rapporteur onusien, un Américain, ancien professeur de droit international, recommande de boycotter les entreprises dont les activités sont liées aux colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie.
Il cible 13 compagnies américaines, européennes et israéliennes comme Caterpillar Incorporated, Veolia Environnement, Hewlett Packard et Motorola.
Ces entreprises, estime-t-il, tirent profit des affaires conclues avec les colonies de peuplement israéliennes, dont l’existence même s’inscrit en violation des lois internationales.
Il fait valoir qu’elles n’adhèrent présentement pas aux normes et pratiques du droit international. Selon lui, le peuple palestinien vit actuellement sans la protection de la loi.
M. Falk a justifié son appel par le fait qu’Israël « continue de défier » les décisions de l’ONU qui dénoncent sa politique de colonisation. L’ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice, a qualifié le rapport d’« irresponsable et inacceptable ».
Il est « grossièrement partisan [et] totalement coupé de la réalité », selon la porte-parole de la mission israélienne Karean Peretz. « Tout en consacrant des pages et des pages à critiquer Israël, M. Falk passe totalement sous silence les violations terribles des droits de l’homme et les attaques terroristes commises par le Hamas », a-t-elle réagi.
Un rapporteur spécial de l’ONU préconise le boycott des compagnies qui font des affaires avec les colonies israéliennes
| un.org | jeudi 25 octobre 2012

Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Richard Falk.
25 October 2012 – Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, Richard Falk, a appelé jeudi l’Assemblée générale et la société civile à prendre des mesures contre les compagnies israéliennes et étrangères qui tirent profit de leurs affaires avec les colonies israéliennes.
Au nombre d’entre elles, il a cité Caterpillar Incorporated (États-Unis), Veolia Environnement (France), G4S (Royaume-Uni), le groupe Dexia (Belgique), Ahava (Israël), le groupe Volvo (Suède), le groupe Riwal Holding (Pays-Bas), Elbit Systems (Israël), Hewlett Packard (États-Unis), Mehadrin (Israël), Motorola (États-Unis), Assa Abloy (Suède) et Cemex (Mexique).
Venu présenter à la Troisième Commission son rapport annuel sur le respect, par Israël, des obligations que lui impose le droit international en ce qui concerne la situation dans les territoires palestiniens qu’il occupe, M. Falk a relevé qu’un très grand nombre de compagnies israéliennes sont impliquées dans l’établissement et la maintenance de colonies israéliennes de peuplement dans ces mêmes territoires.
« Toutes les colonies de peuplement en Cisjordanie, notamment à Jérusalem-Est, ont été établies en violation flagrante du droit international », a rappelé le Rapporteur spécial. « Pourtant, aujourd’hui, elles contrôlent plus de 40% de la Cisjordanie, tandis qu’entre 500.000 et 600.000 colons vivent dans le territoire palestinien occupé. Au cours des 12 derniers mois, leur nombre s’est accru de plus de 15.000 personnes. »
Le Rapporteur spécial a attiré l’attention de l’Assemblée générale sur l’existence de normes juridiques internationales régissant la conduite des entreprises en relation avec les droits humains, en particulier le Pacte mondial et les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme.
« Les principes soulignés dans le Pacte mondial sont clairs », a affirmé M. Falk. « Les entreprises doivent soutenir et respecter la protection des droits humains universels et veiller à ne pas être complices de violations des droits humains.
M. Falk s’est également appuyé sur les directives mises au point par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui évoque la perspective d’une responsabilité pénale individuelle pour les violations commises par des entreprises dans le cadre d’une situation de conflit armé.
« En bref, les compagnies ne devraient pas contrevenir aux dispositions du droit humanitaire international, ni être complices d’aucune violations. Dans le contraire, celles-ci peuvent être poursuivies sur le plan pénal ou civil. Et cette responsabilité peut s’étendre aux employés de telles entreprises », a plaidé le Rapporteur spécial.
« Ma principale recommandation, c’est que les compagnies citées dans le rapport – ainsi que toutes celles qui réalisent du chiffre d’affaires avec les colonies de peuplement devraient être boycottées, jusqu’à ce qu’elles s’alignent sur les normes des droits de l’homme et du droit humanitaire international », a déclaré M. Falk à l’Assemblée générale.
Le Rapporteur spécial a indiqué avoir écrit à toutes les entreprises mentionnées plus haut dans son rapport et déjà reçu des réponses positives d’Assa Abloy, du groupe Dexia, de G4S et de Cemex.
« Il est encourageant d’apprendre que Assa Abloy a réinstallé son usine de Cisjordanie en Israël et que le groupe Dexia, G4S et Cemex réfléchissent aux moyens de conformer leurs activités avec les engagements que ces compagnies ont pris en vertu du Pacte mondial.
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