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Un businessman "scientifique" balance 100 tonnes de fer (sonnant et trébuchant) dans l’océan

Napakatbra | lesmotsontunsens.com | vendredi 19 octobre 2012

vendredi 19 octobre 2012

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Un businessman "scientifique" balance 100 tonnes de fer (sonnant et trébuchant) dans l’océan
19 octobre 2012

Napakatbra | lesmotsontunsens.com | vendredi 19 octobre 2012
    
2,5 millions de dollars pour 100 tonnes de sulfate de fer déversées dans l’océan, contre la promesse de multiplier les saumons et de sauver le climat. Rien que ça...

100 tonnes de fer dans l'océan - Russ Georges

Russ Georges, en fer de lance de la recherche climatique... Celui qui se qualifie de "scientifique en chef" a réussi à convaincre une association de pêcheurs d’une petite bourgade perdue sur une île de Colombie Britannique, au Canada, qu’il allait ramener le saumon en grandes quantités dans ses eaux. Accessoirement, il comptait aussi stimuler le développement du plancton, fixant le CO2 de l’atmosphère, pour finalement le piéger au fond de l’océan tapissé par les micro-algues en perdition. Et notre boy Georges planétaire - après avoir sauvé le climat - pourrait négocier des crédits Carbone. On n’a rien sans rien... Résultat : en échange de 2,5 millions de dollars, notre businesso-scientifique a déversé quelques 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan Pacifique, au large des côtes canadiennes.

Russ Georges, l’homme de fer qui dérouille l’océan

Après la révélation de cette affaire par le Guardian, les scientifiques ont blêmi, redoutant une pollution à grande échelle qui pourrait engendrer des ravages au niveau de la faune et de la flore sous-marines de la région. Il se pourrait bien aussi que les côtes locales voient débouler quelques marées toxiques dans les années qui viennent. En réalité, personne n’est capable d’imaginer les conséquences de cet acte, ni à court, ni à moyen, ni à long terme. "Il est difficile, sinon impossible, de prévoir ou détecter les effets qui se manifesteront dans les mois ou les années qui viennent" affirme John Cullen, océanographe à l’université de Dalhousie. "Certains effets possibles, comme la raréfaction de l’oxygène ou l’altération des chaines alimentaires, devraient nous dissuader de manipuler l’océan de cette façon. L’histoire est riche d’exemples de manipulations écologiques qui se sont retournées contre nous".

Le cadre de cette époustouflante aventure est trouble. Il semblerait que le gouvernement canadien ait été informé en amont des intentions de notre fine équipe. A-t-il apporté une aide matérielle, comme l’affirme Iron Georges ? Ou exprimé ses réticences sans chercher à interdire formellement la chose ? Toujours est-il que Russ Georges et ses acolytes n’ont eu besoin d’aucune autorisation, qu’ils n’ont mené aucune étude d’impact préalable. La fertilisation des océans est (théoriquement) encadrée par deux règlements onusiens (Convention sur la diversité biologique et Convention de Londres) ? Quelle importance ? Polluons, polluons... il en restera toujours quelque chose.

[sources : guardian.co.uk, nytimes.com, newswatch.nationalgeographic.com, guardian.co.uk]
   


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