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Des mouvements sociaux Argentins défendent le vote en faveur de Chávez

Claudia Korol | aporrea.org | samedi 29 septembre 2012

vendredi 5 octobre 2012

aporrea.org

Des mouvements sociaux Argentins défendent le vote en faveur de Chávez
Claudia Korol, traduction Marina Almeida y B.Bec | vendredi 5 octobre 2012

texte original en espagnol (plus bas dans cette page)
où sur le site source en cliquant ci-dessous
Movimientos argentinos defienden voto por Chávez
Claudia Korol | aporrea.org | samedi 29 septembre 2012



Le 25 septembre dernier dans les locaux de la Centrale de Travailleurs de l’Argentine (CTA), il s’est tenu une rencontre en défense du vote en faveur du président Hugo Chavez. Elle a été organisée par le Section Argentine du Mouvement latino-américain des organisations sociales de l’ALBA.
Le texte ci-après est celui de Claudia Korol, une des cinq intervenants. Korol est une figure des nouveaux mouvements sociaux argentins. Elle promeut et représente l’organisation Pañuelos en Rebeldía [Des foulards en rébellion], l’une des formations issues des Mères de la Place de Mai, l’organisation de Droits de l’Homme présidée par Hebe de Bonafini.



Le 7 octobre prochain, on engagera un nouveau bras de fer dans Notre Amérique. À cette occasion, le vote en faveur de Chavez constituera une sorte de plébiscite populaire sur la continuité d’un processus transformateur, démocratique et populaire à l’échelle continentale. Afin de pouvoir consolider ce processus, Chavez ne doit pas seulement remporter les élections, mais il doit le faire avec une marge de votes suffisante afin d’assurer la bonne orientation de son gouvernement face à une droite qui ne veut plus attendre sa chute mais qui la recherche par tous les moyens, grâce au soutien actif de la classe dominante états-unienne.

Cet évènement renferme un paradoxe : les élections — ce système électoral que l’idéologie libérale considère comme le meilleur instrument pour l’exercice de la démocratie — devient une arme dans les mains d’un peuple dont les couches les plus conscientes brandissent leur vote contre l’idéologie qui promeut ce même système électoral. De sorte que, sachant que le succès de Chavez est assuré par la voie électorale, les forces qui soutiennent la politique et l’idéologie du système capitaliste et sa démocratie de basse intensité, conspirent contre le résultat de ces élections. Puisque le résultat du 7 octobre est prévisible — d’après les données de presque toutes les enquêtes et l’opinion de la plupart des analystes — le succès de Chavez constitue un véritable défi aux politiques néolibérales du nécro-capitalisme du XXIe siècle, à ses guerres de haute et de basse intensité, à ses invasions, au génocide systématique des peuples originaires et à l’écocide — propres au colonialisme recyclé. La conspiration de la droite est déjà à l’œuvre, avec ses accusations de fraude et ses manœuvres, visant à créer un climat de déstabilisation autour de cette date.

Voilà pourquoi nous sommes devant un bras de fer stratégique dont l’épicentre est au Vénézuéla et qui n’implique pas seulement la dispute mondiale pour le pétrole, l’eau, la biodiversité de l’Amazonie et les richesses se trouvant sur et sous ces terres, bien que ces facteurs soient une partie fondamentale des intérêts en jeu. Il s’agit également d’un combat pour nos sentiments d’humanité, pour démontrer qu’il est possible de se soulever, depuis le pouvoir populaire, contre les politiques de domination impériale s’appuyant toujours sur la loi du plus fort. Cela revient à démontrer qu’il existe un autre monde possible que ce monde capitaliste vainqueur de la lutte idéologique, politique, économique et militaire du XXe siècle. Mais encore, qu’il est possible de donner un nom à cet autre monde et qu’à présent, il n’est plus besoin de continuer à faire des galipettes sémantiques car en plus de tout ce que nous avons récupéré, nous les peuples de notre région : mémoire historique, dignité, expériences de résistance … à présent, nous récupérons également le sens spécifique des termes comme “anti-impérialisme”, “unité”, “pouvoir populaire” et “socialisme”.

Notre soutien à la révolution bolivarienne n’est sous-tendu par aucun fanatisme. À différents moments, nos mouvements sociaux et nos collectifs d’intellectuels ont adressé, fraternellement, de nombreuses critiques à Hugo Chavez, y compris lors des débats facilités et organisés par celui-ci, comme ceux des Rencontres pour la Défense de l’Humanité. Il y a de nombreux débats déjà ouverts à poursuivre : sur le modèle de développement, les différentes conceptions de l’unité latino-américaine et la méthodologie à adopter en vue de sa construction, la nécessaire solidarité avec ceux qui souffrent de persécution systématique en Colombie, le choc qu’a signifié le soutien au gouvernement de Porfirio Lobo — continuateur du coup d’État au Honduras — et sa légitimation en vue de la réadmission de ce pays au sein de l’OEA et d’autres organismes internationaux. Ces débats se poursuivront car l’épanouissement de la pensée critique et l’effort à déployer pour qu’elle ne soit pas proscrite dans le contexte des expériences révolutionnaires font partie des combats à mener en faveur du socialisme.

réinscrire dans l’histoire le nom du socialisme

Mais je voudrais attirer l’attention sur l’un des apports fondamentaux de la révolution bolivarienne aux Latino-américains et aux Latino-américaines. En pleine crise idéologique des diverses gauches, Hugo Chavez a défié avec courage l’ordre hégémonique mondial et sa pensée unique en osant réinscrire dans l’histoire le nom du socialisme comme option, comme défi aux modèles mortifères du capitalisme. Il a défié en même temps le conservatisme de certaines gauches, le culte de la stabilité, une domestication outrancière et une subordination aux relations de pouvoir établies par les forces qui consacrent l’hégémonie mondiale …

Le “facteur Chavez” est devenu un facteur de déstabilisation des rapports de forces, aussi bien au Vénézuéla que dans le reste du continent. Grâce à ses initiatives, Chavez a réussi à renforcer le concept de solidarité entre les peuples, par ses actions concrètes en faveur de la Révolution Cubaine ainsi par ses gestes de solidarité matérielle lors des différentes crises humanitaires qui ont frappé nos pays, suscitant un grand débat politico-pédagogique sur l’importance de l’unité latino-américaine, de l’anti-impérialisme et de l’humanisme. Une solidarité matérielle qui plus que proclamée fut mise en pratique.

L’enjeu de ce bras de fer du 7 octobre excède le sentiment de sympathie, ou son contraire, envers le chef de la révolution bolivarienne ; il va même au-delà des intenses débats qui surgissent autour de nombreux aspects du modèle politique, économique et social en cours.

Notre soutien à Chavez ne constitue pas seulement un geste de solidarité envers un peuple qui tente de tracer sa propre voie et qui ne se soumet pas à la violence impérialiste. Il s’agit également d’un acte d’adhésion aux projets populaires dans notre pays, dans le continent et dans le monde.

le “bien vivre”

Cela revient à considérer que la Révolution Bolivarienne est aujourd’hui une forteresse pour nous toutes et tous. Un espace à partir duquel nous pouvons, en principe, résister aux politiques étrangères bellicistes, à leurs bases militaires, à leurs efforts à multiplier le poids des bottes sur nos peuples, et qui cherchent à ce que toute l’Amérique redevienne son arrière-cour disciplinée pour s’adonner au saccage, au pillage de nos ressources, à la surexploitation et au génocide. Un espace depuis lequel nous pouvons, si nous résistons, conquérir le droit de mettre en pratique de nouvelles formes de vie, le “bien vivre”, où le peuple puisse construire peu à peu les bases d’un pouvoir populaire.

On sait que les politiques sociales se trouvent parmi les facteurs qui ont généré le plus grand soutien à la révolution bolivarienne. Ces politiques bénéficient aux vastes couches de la population la plus humble, et notamment aux femmes pauvres, aux femmes qui travaillent. Les diverses Missions créées par la révolution apportent des réponses aux problèmes relatifs à la santé publique, à l’alphabétisation et à l’éducation, au logement, au travail, à l’agriculture, à la sécurité sociale, à la nutrition, entre autres. Entre 1999 et 2011, les dépenses du gouvernement dans le secteur social représentent plus de 60 % des revenus fiscaux.

Au cours de cette période, l’inversion sociale a atteint 20 % du PBI, contre les 8 % de la décennie précédente. Selon la Banque Mondiale, le taux de pauvreté est passé de 70 % en 1996 à 23.9 % en 2009 et l’extrême pauvreté de 40 % à 5.9 %. Voici quelques chiffres qui reflètent le grand mouvement social qui a modifié les conditions de vie de millions de personnes tout en favorisant leur participation politique ; des millions de personnes qui deviennent le support de la révolution bolivarienne.

Les Missions — même avec leur complexité — constituent des expériences concrètes de l’exercice du pouvoir populaire. Notamment pour les femmes, pour qui elles ne représentent pas seulement la possibilité d’une diminution de leurs tâches quotidiennes — qui retombent toujours sur elles, malgré les débats sur l’égalité de chances. Les Missions sont également des voies d’accès à la vie et à la formation politiques, par où l’on exerce le droit de sortir du foyer pour aller vers le pays et le monde. Les droits des femmes ont été consignés dans un ensemble de lois, y compris dans la Constitution, qui a enregistré une avancée significative avec la reconnaissance du travail non rémunéré des femmes au foyer.

sans féminisme, il n’y a pas de socialisme

Au cours de ces dernières années, la présence des femmes dans les mouvements sociaux, dans la gestion publique et au gouvernement, a fortement augmenté ; bien que cela demeure un défi primordial. L’idée que sans féminisme, il n’y a pas de socialisme — idée impulsée également par certaines interventions de Chavez sur le sujet — pénètre les débats actuels au Vénézuéla défiant un machisme très enraciné dans la culture patriarcale latino-américaine.

Dans cette conjoncture et au-delà des débats indispensables sur comment défendre et approfondir le processus en cours, sur comment faire face aux obstacles bureaucratiques, sur comment rendre les formes de gouvernance et de pouvoir populaire plus collectifs, le devenir de la révolution bolivarienne, qui sera défini lors des prochaines élections, annonce la possibilité de préserver les avancées que nos mouvements populaires ont réalisées dans notre continent pendant toutes ces premières années du XXIe siècle.

Après les coups d’État au Honduras et au Paraguay, nous nous sommes encore plus conscients du fait que l’impérialisme est en train de rassembler ses forces pour briser l’enthousiasme populaire dans Notre Amérique en s’efforçant de renverser d’une manière ou d’une autre le gouvernement bolivarien, colonne vertébrale des politiques d’unité continentale de l’ALBA, de l’UNASUR, de la CELAC et à présent, du MERCOSUR.

Voilà pourquoi nous ne pouvons hésiter à l’heure d’affronter l’impérialisme.

Nous devons nous déclarer en état d’alerte devant les campagnes qui sèment la confusion dans la révolution bolivarienne et qui visent son discrédit et sa déstabilisation. Nous devons consolider l’espace des mouvements sociaux de l’ALBA, dans sa section argentine comme dans son expression continentale. Nous devons renforcer les réseaux alternatifs de communication pour désamorcer les coups médiatiques qui iront en se multipliant ces jours-ci. Nous devons éviter que le Vénézuéla, et avec le Vénézuéla toute Notre Amérique, devienne un territoire de guerre. Nous devons faire du continent un lieu de paix, condition essentielle pour que chaque peuple puisse décider de son propre “bien vivre”.

Il y a 45 ans, un 8 octobre, le Ché était capturé par les forces étrangères en Bolivie. Il combattait pour faire de toute Notre Amérique un territoire en rébellion contre l’impérialisme. Le 9 octobre, le Ché était assassiné puis “disparu”.

Mais le 7 octobre il combattait encore. La plus importante des solidarités, la plus nécessaire, est celle qui s’adresse au corps qui peut encore livrer bataille.

Bâtissons un front pour défendre la Révolution Bolivarienne, l’amplifiant au-delà des élections, en projetant les rêves de toutes celles et de tous ceux qui sont tombés pour notre continent. Et de toutes celles et de tous ceux qui ont fait don de leur vie, de chaque jour de leurs vies, aux luttes pour la libération, l’émancipation, le pouvoir populaire, le féminisme et le socialisme.


aporrea.org

Movimientos argentinos defienden voto por Chávez
Claudia Korol | aporrea.org | samedi 29 septembre 2012

En Argentina defenderán el voto de Chávez

En Argentina defenderán el voto de Chávez

Credito : Claudia Korol

29 de septiembre de 2012.- En la Central de Trabajadores de Argentina, CTA, se realizó este martes un acto en defensa del voto a favor del presidente Hugo Chávez, organizado por el Capítulo Argentino del Movimiento Latinoamericano de organizaciones Sociales del ALBA.
El siguiente texto corresponde a la intervención de Claudia Korol, una de las 5 panelistas. Korol es una referencia de los movimientos sociales nuevos del país. Promueve y representa a la organización Pañuelos en Rebeldía, derivada de una de las rupturas que vivió la organizaciòn de Derechos Humanos, Madres de Plaza de Mayo, conducida por Hebe de Bonafini.

El 7 de octubre se juega una nueva pulseada en Nuestra América. El voto a Chávez, en esta oportunidad, se constituirá como un plebiscito popular sobre la continuidad de un proyecto democrático popular de transformaciones, cuya dimensión es continental. Para poder sostener ese proyecto, Chávez no sólo debe ganar… sino ganar con un margen de votos suficiente como para poder asegurar el rumbo de su gobierno, frente a una derecha que no quiere seguir esperando su caída, sino que la busca por todos los medios, contando con el apoyo activo del establishment de los EE.UU..

Hay una paradoja latente en este evento : las elecciones -el sistema electoral reconocido por la ideología liberal como el medio privilegiado para ejercer la democracia-, se vuelve un arma en las manos de un pueblo que en sus franjas más concientes apunta los votos contra la ideología que lo promueve. Es así como las fuerzas que sustentan política e ideológicamente al sistema capitalista y a sus democracias de baja intensidad, conspiran contra el resultado que surja de las elecciones, sabiendo que Chávez tiene el triunfo asegurado por esa vía. Porque el resultado previsible el 7 de octubre -de acuerdo con los datos de prácticamente todas las encuestas y de la mayoría de los analistas-, el triunfo de Chávez, es un verdadero desafío a las políticas neoliberales del necrocapitalismo del siglo 21, a sus guerras de alta y de baja intensidad, a sus invasiones, al genocidio sistemático de los pueblos originarios y al ecocidio –propios del colonialismo reciclado-. La conspiración de la derecha está en marcha, con acusaciones de fraude, y con maniobras tendientes a crear un clima desestabilizador alrededor de esa fecha.

Es por eso que estamos ante una pulseada de carácter estratégico que tiene su epicentro en Venezuela, y que no se limita –aunque es parte fundamental de los intereses en juego- a la batalla mundial por el petróleo, por el agua, por la biodiversidad del Amazonas, por las riquezas que existen en esas tierras o bajo las mismas… Es también una batalla por nuestros sentidos de humanidad. Por demostrar que desde un poder popular es posible insubordinarse frente a las políticas imperialistas de prepotencia basadas en la ley del más fuerte. Es demostrar que hay otro mundo posible que el capitalista, vencedor de la contienda ideológica, política, económica y militar del siglo 20. Y que ese otro mundo puede ser nombrado… que no es necesario seguir realizando ejercicios semánticos, porque entre tantas recuperaciones que los pueblos del continente estamos realizando : recuperación de memoria histórica, de dignidad, de experiencias de resistencia… también estamos recuperando el sentido propio para palabras como antiimperialismo, unidad, poder popular, y socialismo.

Nuestro apoyo a la revolución bolivariana no se sustenta entonces en ningún fanatismo. Hay numerosas críticas que en diferentes momentos hemos realizado fraternalmente al compañero Hugo Chávez desde algunos movimientos sociales, y desde colectivos de intelectuales, incluso en espacios de diálogo que él mismo ha organizado y convocado para escuchar estas opiniones, como son los Encuentros en Defensa de la Humanidad. Hay muchos debates posibles que seguirán abiertos : sobre el modelo de desarrollo, sobre las concepciones y la metodología de construcción de la unidad latinoamericana, sobre la solidaridad necesaria con quienes sufren la sistemática persecución en Colombia, sobre el golpe que ha significado el apoyo y la legitimación otorgadas al gobierno de Porfirio Lobo -continuista del golpe de estado en Honduras- para su ingreso en la OEA y en otras instancias internacionales. Los debates continuarán, porque es parte de las batallas por el socialismo el cultivo del pensamiento crítico y el esfuerzo de que el mismo no sea clausurado en el contexto de las experiencias revolucionarias.

Pero quisiera señalar un aporte fundamental que la revolución bolivariana nos ha dado a los latinoamericanos y latinoamericanas. En plena crisis ideológica de las izquierdas, Hugo Chávez ha desafiado con coraje al orden hegemónico mundial, a su pensamiento único, atreviéndose a inscribir nuevamente en la historia el nombre del socialismo como opción, como desafío a los modelos de muerte del capitalismo. Ha desafiado al mismo tiempo al conservadorismo de algunas izquierdas, al culto al equilibrio, a una exagerada domesticación y subordinación a las relaciones de fuerzas que consagran la hegemonía mundial…

El factor Chávez se ha vuelto un factor de desequilibrio de las relaciones de fuerzas tanto en su país como en el continente, y con su iniciativa ha logrado reforzar las nociones de solidaridad entre pueblos, ejerciendo acciones concretas de apoyo a la Revolución Cubana, y también gestos materiales de solidaridad frente a crisis humanitarias que afectaron a nuestros países en diferentes momentos, provocando un gran debate político pedagógico sobre el valor de la unidad latinoamericana, del antiimperialismo y del humanismo. Una solidaridad material que más que proclamada fue ejercida.

La pulseada del 7 de octubre, excede la simpatía o no por el líder de la revolución bolivariana… va más allá incluso de los debates intensos que se generan sobre muchos aspectos del modelo político, económico y social en curso.

Nuestro apoyo a Chávez no es solamente un gesto de solidaridad hacia un pueblo que intenta un camino propio, que no se subordina a la violencia imperialista. Es también un compromiso con los proyectos populares en nuestro país, en el continente y en el mundo.

Es asumir que la Revolución Bolivariana hoy es una fortaleza de todos nosotros y nosotras. Un lugar desde el cual podemos, en principio, resistir las políticas guerreristas gringas, sus bases militares, sus esfuerzos de multiplicar la bota sobre nuestras poblaciones, para que toda América vuelva a ser su disciplinado patio trasero, lugar de saqueo, de rapiña de nuestros bienes, de superexplotación y de genocidio. Un lugar desde el cual podemos, si resistimos, ganarnos el derecho a ensayar nuevas formas de vida, de buen vivir, en las que el pueblo vaya creando las bases de un poder popular.

Es conocido que entre los aspectos que más sostén ha dado a la revolución bolivariana están las políticas sociales, que benefician a grandes sectores de la población más humilde, y de manera especial a las mujeres pobres, a las mujeres trabajadoras. Las distintas Misiones creadas por la revolución dan respuestas a problemas como la salud, la alfabetización y la educación, vivienda, trabajo, agricultura, seguridad social, nutrición, entre otras. De 1999 al 2011, el gasto social del gobierno ocupó más del 60% de los ingresos fiscales. En ese período, la inversión social se ubica en el 20% del PBI, mientras que en la década anterior alcanzó el 8%. Según el Banco Mundial, la pobreza disminuyó del 70% en 1996 al 23.9% en 2009, y la pobreza extrema se redujo del 40% al 5.9%. Éstas son sólo algunas de las cifras de un vasto movimiento social que modifica las condiciones de vida de millones de personas, que promueven su participación política, y que constituyen el cimiento de la revolución bolivariana.

Las Misiones –aun con sus complejidades- son ejercicios concretos de poder popular. Para las mujeres, especialmente, no sólo significan un alivio en las tareas cotidianas –que siguen recayendo sobre ellas, a pesar de los debates sobre la igualdad de oportunidades-. Son también caminos para integrarse en la vida política, para formarse políticamente, para ejercer el derecho a salir de la casa hacia el país y el mundo. Los derechos de las mujeres han sido consagrados en un conjunto de leyes, e incluso en la Constitución se ha dado un avance significativo al reconocer el trabajo no remunerado de las mujeres en el hogar.

En estos años, es mucho lo que ha crecido la presencia de las mujeres en los movimientos sociales, en la gestión pública, y en el propio gobierno… aunque éste sigue siendo un reto fundamental. La idea de que sin feminismo no hay socialismo atraviesa los debates actuales de Venezuela –incluso desde algunas intervenciones del propio Chávez- desafiando a un machismo muy arraigado en la cultura patriarcal latinoamericana.

En esta perspectiva, más allá de los debates imprescindibles sobre cómo defender y profundizar el proceso en curso, de cómo enfrentar los obstáculos burocráticos, de cómo hacer más colectivas las formas de gobierno y de poder popular, la suerte de la revolución bolivariana que se pulsará en las próximas elecciones, significa la posibilidad de sostener los avances que los movimientos populares logramos en nuestro continente en las primeras décadas del siglo 21.

Luego del golpe de Estado en Honduras y en Paraguay, sabemos que el imperialismo concentra las energías en revertir el entusiasmo popular en Nuestra América, esforzándose por voltear de una manera u otra al gobierno bolivariano, eje de las políticas de unidad continental como el ALBA, UNASUR, CELAC y ahora MERCOSUR.

Es por esto que no podemos dudar a la hora de pararnos frente al imperialismo.

Tenemos que declararnos en estado de alerta frente a las campañas de confusión, de descrédito, de desestabilización de la revolución bolivariana. Tenemos que fortalecer el espacio de movimientos sociales del ALBA, en su capítulo argentino y en su carácter continental. Tenemos que reforzar las redes de comunicación alternativas, para desarmar los golpes mediáticos que se van a multiplicar en estos días. Tenemos que evitar que Venezuela, y con Venezuela toda Nuestra America, se vuelva un territorio de guerra. Tenemos que hacer del continente un lugar para la paz… como condición para que cada pueblo pueda decidir sus propios caminos de buen vivir.

Un 8 de octubre, hace 45 años, el Che era capturado por las fuerzas gringas en Bolivia. Che estaba combatiendo por hacer de Nuestra América un solo territorio rebelde frente al imperialismo. El 9 de octubre, el Che era asesinado y luego desaparecido.

Pero el 7 de octubre todavía estaba combatiendo. La solidaridad más importante, la más necesaria, es la que llega al cuerpo que todavía puede combatir.

Hagamos un frente de defensa de la Revolución Bolivariana, que se multiplique más allá de las elecciones, proyectando los sueños de todas y todos los que cayeron en nuestro continente. Y de todas y todos los que entregaron sus vidas, cada día de sus vidas, a las luchas por la liberación, por la emancipación, por el poder popular, por el feminismo y por el socialismo.





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Transmis et bientôt traduit par Marina
Fri, 5 Oct 2012 18:20:55 +0200





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