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Le guide des médicaments utiles... et des 56 ou 58 inutiles... ou dangereux...

Communiqué de presse | reductiondesrisques.fr | mercredi 12 septembre 2012

mercredi 12 septembre 2012


 Le guide des médicaments utiles, inutiles... ou dangereux
| tempsreel.nouvelobs.com | mercredi 12 septembre 2012
 La liste noire des 58 médicaments dangereux - Infographie
| tempsreel.nouvelobs.com | mercredi 12 septembre 2012
 Les 56 médicaments dangereux ou inutiles
Cyrille Vanlerberghe
| lefigaro.fr | jeudi 13 septembre 2012


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Le guide des médicaments utiles, inutiles... ou dangereux
| tempsreel.nouvelobs.com | mercredi 12 septembre 2012

Dans un livre choc, les professeurs Even et Debré passent au crible 4.000 médicaments et mettent en cause l’industrie pharmaceutique. A lire dans "le Nouvel Observateur".



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Quatre mille médicaments expertisés, leur efficacité, leurs risques et leur coût évalués ; des conseils pour prescrire ; l’historique des plus graves accidents thérapeutiques ; le point sur les grandes pathologies, les découvertes majeures et les impasses de la recherche contemporaine : ce guide de 900 pages est bel et bien une avancée spectaculaire en matière d’ouvrages mis à disposition des médecins et des malades. C’est aussi le travail d’expertise critique et indépendant qui manquait, celui qu’aurait dû produire depuis longtemps la défunte Afssaps en charge de la sécurité sanitaire.

Réalisé à partir d’une base de données – 20.000 références de recherches internationales – consultable à l’Institut Necker, cet ouvrage se veut un contre-pouvoir à la vox pharmacia et à son inflation de faux messages sanitaires destinés à faire consommer toujours plus de pilules. "Disons-le d’emblée : ce guide n’est pas un livre, écrivent en préambule les auteurs, les professeurs Philippe Even et Bernard Debré. Il n’est pas fait pour être lu du début à la fin, mais pour être consulté, comme un dictionnaire."

50% de médicaments sont inutiles

Tous deux dressent un bilan sidérant de notre pharmacologie. 50% de médicaments inutiles, 20% de mal tolérés, 5% de "potentiellement très dangereux", mais, incroyable paradoxe, 75% sont remboursés. De 10 à 15 milliards d’euros sont ainsi gaspillés chaque année, sans aucune amélioration de la santé des patients : davantage que le déficit de l’assurance-maladie. La France dépense de 1,3 à 2 fois plus que la plupart de ses voisins européens.

A travers ces chiffres, Bernard Debré et Philippe Even dénoncent une politique de santé publique contre-productive, une industrie pharmaceutique, qui invente de moins en moins, principalement préoccupée par le maintien de son chiffre d’affaires, et une élite médicale, parfois complice et silencieuse.

François Hollande, dont l’un des conseillers politiques, Aquilino Morelle, a corédigé le rapport de l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) sur l’affaire du Mediator et les réformes nécessaires, a sans doute conscience qu’une refonte du système s’impose.

Entretien (ci-dessous en vidéo) avec l’un des deux auteurs, Philippe Even, ancien doyen de la faculté de médecine de Paris et président de l’Institut Necker.


Dans l’Obs : le guide des médicaments utiles... par LeNouvelObservateur

  •  A lire : l’intégralité du dossier "Le Guide des médicaments utiles, inutiles ou dangereux" dans le "Le nouvel Observateur" en kiosque jeudi 13 septembre.

 

Au sommaire du dossier :

- France : la fièvre de l’ordonnance

- Cholestérol : la folie des statines

- Le syndrome de Sissi où l’invention de maladies

- 94 médicaments d’excellence

- Les 58 médicaments dangereux

- Le business des poudres de perlimpinpin

 

 




INFOGRAPHIE.
La liste noire des 58 médicaments dangereux

| tempsreel.nouvelobs.com | mercredi 12 septembre 2012

Le Nouvel Observateur

Anti-inflammatoires, contraceptifs, médicaments cardiovasculaires... : certains traitements seraient à proscrire.

Cliquez pour connaître les risques.




Les 56 médicaments dangereux ou inutiles
Cyrille Vanlerberghe
| lefigaro.fr | jeudi 13 septembre 2012


Le livre des professeurs Philippe Even et Bernard Debré accuse 56 médicaments d’être inutiles ou d’avoir des risques biens supérieurs à leurs bénéfices.

Les professeurs de médecine Philippe Even et Bernard Debré, auteurs du Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles et dangereux demandent la suspension immédiate de 56 médicaments commercialisés en France, car ils sont inefficaces, inutiles (quand il existe des traitements plus efficaces ou moins risqués), voire dangereux. Ces 56 produits « sont à retirer dans l’intérêt des malades, sans tenir aucun compte de l’impact industriel ou des chantages à l’emploi », affirme l’ouvrage. Le laboratoire Servier, touché par le scandale du Mediator, est le plus cité dans cette liste.

Voici la liste des médicaments concernés, classés par domaines.

Cancérologie : Avastin (laboratoire Roche). Ce médicament utilisé contre plusieurs types de cancers est un antiangiogène, qui agit contre les tumeurs en empêchant la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins. Plusieurs assurances privées aux États-Unis et le système de santé public britannique refusent de rembourser ce traitement extrêmement coûteux, arguant qu’il ne soigne aucun cancer et ne permet au mieux que d’augmenter de quelques mois l’espérance de vie, avec des effets secondaires sur le système cardiovasculaire qui peuvent être très graves.

Rhumatologie : Protelos (laboratoire Servier). Ce traitement contre l’ostéoporose du groupe Servier fait l’objet d’une procédure de surveillance spéciale de la part des autorités de santé françaises car il est soupçonné d’augmenter le risque d’embolies pulmonaires, avec 8 décès à ce jour.

 » LIRE AUSSI -Coup de frein au Protelos de Servier

Hexaquine et Quinine Vit. C. (lab. Goménol), et Okimus (Biocodex). Ces produits à base de quinine, ancien traitement contre le paludisme désormais obsolète, sont utilisés contre les crampes musculaires, avec une efficacité que les auteurs considèrent comme mauvaise.

Neurologie : Parlodel (Pfizer), Requip (GSK), Tasmar (Meda Pharma) : ces médicaments utilisés contre la maladie de Parkinson ont une efficacité que les auteurs qualifient de faible, avec des effets secondaires qui vont de « manifestations d’hypersexualité explosive et dangereuse » à l’addiction au jeu.

Antidépresseurs et psychostimulants : Ritaline (Novartis), Concerta (Janssen-Cilag). Sur ces deux psychostimulants, la prescription de la ritaline pour les troubles de l’attention chez l’enfant est controversée.

 » LIRE AUSSI -Hyperactivité : Faut-il prescire des psychotropes ?

Tofranil (CSP), Anafranil (Sigma-Tau), Surmontil (Sanofi), Stablon (Servier). D’après le guide, les antidépresseurs présentent des risques importants d’accidents psychiatriques (hallucinations, violences, suicides). (14)

Gynécologie : La liste contient 16 pilules anticonceptionnelles macrodosées ou microdosées de 3e et 4e générations, ou purement progestatives, qui provoquent plus de phlébites et d’embolies pulmonaires que les pilules de 2e génération.

Cérazette, Nuvaring, Cycleane, Mercilon, Varnoline (Schering-Plough), Qlaira, Melodia, Jasmine-Jasminelle, Yaz (Bayer), Evra (Janssen-Cilag), Triafemi, Carlin, Holgyeme (Effik), Felixita (Theramex), Minesse (Wyeth), Belara (Grünenthal).

 » LIRE AUSSI -Plus de risques avec les pilules de 3e génération

Antidiabétiques : Byetta (Lilly), Victoza (Novo Nordisk). Risques importants pour ces deux molécules, qui provoqueraient des « complications multiples ».

Galvus et Eucreas (Novartis), Januvia et Janumet (MSD), Xelevia et Velmetia (Pierre Fabre), Trajenta (Boehringer) et Onglyza (Bristol-Myers Squibb). Ces médicaments de la classe des gliptines seraient « sans efficacité », d’après les auteurs.

Cardiovasculaire : Quatre vasodilatateurs coronaires et artériels : Adancor (Serono), Ikorel (Sanofi), Vastarel et Trivastal (Servier). Procoralan (Servier), prescrit contre l’anti-insuffisance cardiaque. Un antiarythmique : Multaq (Sanofi). D’après LeNouvel Observateur qui cite les auteurs : « Les vasodilatateurs, l’anti-insuffisance cardiaque et l’antiarythmique cités sont inutiles et présentent des des complications cardiaques multiples. »

 » LIRE AUSSI -Le Multaq de Sanofi ne sera plus remboursé

Deux anti-anticoagulant et anti-agrégant : Ticlid (Sanofi), Pradaxa (Boehringer) : le guide propose de les remplacer par des molécules plus anciennes, aussi efficaces mais moins dangereuses, comme l’aspirine, le plavix et les héparines.

Antitabac : Champix (Pfizer), Zyban (GSK) : les auteurs affirment que ces deux produits n’ont rigoureusement aucun effet positif pour aider les fumeur à arrêter de fumer.

Anti-inflammatoires : Indocid (MSD), Nexen (Therabel), Ketum en pommade (Ménarini), Celebrex (Pfizer), Arcoxia (MSD). Le guide propose de les remplacer par d’autres molécules anti-inflammatoires présentant moins d’effets secondaires. Le Ketum en pommade, utilisé pour traiter entorses et tendinites, pourrait entraîner des brûlures graves en cas d’exposition au soleil.

Stimulant respiratoire : Vectarion (Servier). Selon le Pr Philippe Even, le Vectarion présente « moins d’intérêt qu’une tasse de café, et il est bien plus dangereux ».

EN SAVOIR PLUS :

 » Les agences françaises en charge de la sécurité sanitaire

LIRE AUSSI :

 » Un médicament sur deux inutile, selon des experts

 » L’arrivée des médicaments biologiques contre la goutte

 » Génériques : une pharmacie récalcitrante sanctionnée

 » Ces médicaments à risque utilisés au quotidien



Voir en ligne : Le guide des médicaments utiles, inutiles... ou dangereux

Messages

  • bonjour

    je viens de consulter la liste des médicaments déclarés dangereux, et j’y ai trouvé le traitement que je prends pour le diabète dans la catégorie "inutile" . Je fais régulièrement les analyses prescrites par la sécurité sociale, et après un an de traitement les résultat sont très satisfaisant. Serai-je une exception ? Est ce l’effet placebo ? toujours est-il que je me demande bien comment a été menée cette enquête, et si les deux médecins échappent bien à toutes formes de pression étant donné les sommes en jeu. Je ferai bien plus référence à une banque de donnée établies sur des témoignages d’utilisateurs, que sur des jugements d’"experts indépendants".
    D’autres part, j’ai dans ma famille, le cas d’effets secondaires médicamenteux ayant menés un enfant en chambre stérile chez les grands brulés, qui n’a plus le droit d’utiliser aucun des médicaments en cause parce qu’ il serait impossible d’identifier le le médicament à l’origine de cette réaction. J’ai des doutes.....

  • Yep !
    En complément d’info, Le Monde a de son côté recensé près de 400 médocs bourrés de paraben, bons à mettre à la poubelle :
    http://www.opa33.org/parabene-matin-midi-et-soir.html

    Salutations !

    L’Orchestre Poétique d’Avant-guerre - O.P.A

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