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Razzia sur le Canard enchaîné à Puteaux : Christophe Grébert fait appel du 1er jugement

Christophe Grébert | monputeaux.com | vendredi 7 septembre 2012

vendredi 7 septembre 2012



Razzia sur le Canard enchaîné à Puteaux : je fais appel du 1er jugement
Christophe Grébert | monputeaux.com | vendredi 7 septembre 2012

IMG_1029Suite à une énième plainte du maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, j’ai été condamné par le tribunal de Nanterre pour avoir dénoncé la razzia du Canard Enchaîné sur ma commune en octobre 2011.

L’hebdomadaire avait publié un article révélant que Joëlle Ceccaldi-Raynaud avait planqué 4 millions d’euros sur un compte au Luxembourg. Une somme d’argent dont elle n’explique pas la provenance, objectant qu’il s’agit d’une "affaire privée".

J’ai décidé de contester ce 1er jugement du tribunal de Nanterre. Mon avocat a engagé la procédure d’appel. Un nouveau procès aura donc lieu dans quelques mois devant la cour d’appel de Versailles.

Le maire de Puteaux a entièrement judiciariser - et même financiariser - le débat politique local : chaque intervention de ma part devant le conseil municipal est précédé ou suivi d’une menace de plainte du maire. En cela, Joëlle Ceccaldi-Raynaud reprend la méthode de son père, Charles Ceccaldi, maire de Puteaux avant elle durant 34 ans : en attaquant systématiquement en diffamation ses opposants, il les épuisait et les décourageait à poursuivre leur rôle démocratique. 

Ainsi, depuis son élection en 2004, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a dépensé 200.000 euros sur le budget de la commune pour lancer contre moi une douzaine de procédures. Certaines n’ont pas abouti. La plupart se sont soldées par des relaxes. Mais la diffamation dans les affaires des Presse est une matière très aléatoire : cette dernière plainte donne lieu à un étrange jugement où je suis condamné pour avoir dénoncé des faits reconnus. Un nouveau procès est donc indispensable pour faire reconnaître les droits de l’opposition à Puteaux.

Il ne sera pas dit qu’en France, en Ile-de-France, à 10 minutes du Palais de l’Elysée, il existe un petit royaume, où la liberté d’expression est éternellement bafouée.

Christophe Grébert



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