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Truks de Krise en Vrak - oct/nov

dimanche 2 novembre 2008, par b.bec

Salute,

Kazi comme d’hab’ ou à peu près,
pour nous titiller le bulbe
une bonne vingtaine de trucs disparates et pas tous rigolos,
"from the net", avec des redites c’est sûr, quelques pétitions
et des inédits j’espère...

à vos lunettes & bonne lecture - B.Bec - Vallée du Gers
 


 apéro ______________________________
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 La Guerre c’est la Paix,
 La Liberté c’est l’Esclavage,
 L’Ignorance c’est la Force.

 - Georges Orwell - 1984 -


Truc 000 ______________________________
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 Rétention administrative....
 une petite vidéo
 http://www.cetaitpiredemain.org

 Une pétition à signer à partir du site RESF :
 http://www.educationsansfrontieres.org/


Truc 001 ______________________________
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Une Médiathèque Alternative à Marseille
http://www.millebabords.org/


Truc 002 ______________________________
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Équateur : Une nouvelle constitution pour bien vivre
21 octobre 2008
André Maltais
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1118

Le 28 septembre dernier, le projet de nouvelle constitution proposé par le président Rafael Correa
était approuvé par 64% des voies, confirmant une fois de plus l’adhésion de la population équatorienne
au « socialisme du 21e siècle », modèle également en voie de réalisation au Venezuela et en Bolivie.

Jetons un œil sur cette constitution aussi innovatrice qu’audacieuse dont la toile de fond est la notion
du « bien vivre » (« sumak kawsay », en langue quechua) qui, empruntée à la vision indigène du monde,
est définie comme « l’ensemble organisé, durable et dynamique des systèmes économiques, politiques,
socioculturels et environnementaux » (article 275).
Désactiver le néolibéralisme
Les 444 articles de la nouvelle constitution, nous dit Magdalena Leon, du portail Internet Amlatina,
proposent de « désactiver le néolibéralisme » et d’aller vers un système économique basé sur une
répartition plus égalitaire des moyens de production et des bénéfices du développement.

Étroitement lié à une nouvelle conception du développement, le droit au « bien vivre » consacre,
entre autres, les droits pour tous à l’eau, l’alimentation, la santé, l’éducation, la sécurité sociale,
l’énergie électrique, les télécommunications de même qu’aux infrastructures routières et sanitaires.

La nouvelle charte caractérise le système économique comme « social et solidaire », reconnaissant
que l’être humain en est à la fois le sujet et le but. Ce système doit tendre vers une « relation
dynamique et équilibrée entre la société, l’état et le marché, le tout en harmonie avec la nature » (article 283).

Le droit à la propriété sous toutes ses formes (publique, privée, communautaire, coopérative,
associative, etc.) est reconnu mais la vieille notion de « liberté d’entreprise » sans limite est
remplacée par « le droit à développer individuellement ou collectivement des activités économiques
conformes aux principes de solidarité et de responsabilité sociale et environnementale » (article 66).

Le terme « entreprise » n’est même plus utilisé dans le texte constitutionnel qui lui préfère
les expressions « unités économiques » et « unités productives ».
Le travail, un droit social et économique
Les énoncés sur le travail sont d’une grande importance. Celui-ci est défini en tant que
« droit social et économique » et « base de l’économie » (article 33).

L’article 325 de la constitution reconnaît toutes les modalités du travail, « autant celui effectué
pour le compte d’autrui que le travail autonome, d’autosuffisance ou de soins humains ».

Avec cet article, explique Magdalena Leon, tous les travailleurs et travailleuses sont reconnus
« en tant qu’acteurs sociaux productifs » incluant les mères de famille travaillant à la maison et
les gens qui s’occupent de parents malades ou handicapés. Il n’y a plus de travail stigmatisé
comme « informel » ou « domestique ».

La constitution prévoit une juste rémunération du travail quel qu’il soit, se traduisant par un
salaire digne, c’est-à-dire couvrant au moins les besoins du travailleur et de sa famille (article 328).
Elle garantit un salaire minimum obligatoire, révisé annuellement.

En plus des avancées sur le travail, les femmes se voient assurées de l’égalité de droit « en matière
d’accès à la propriété et de prise de décision dans l’administration de la société conjugale ».
Une première : des droits à la nature
L’article 57, quant à lui, reconnaît les formes d’économie des peuples et nationalités indigènes
et exige « le respect et la promotion de leurs pratiques relativement à la biodiversité et à leur environnement naturel ».

Ces communautés et peuples ont le droit à la « propriété des terres sur lesquelles ils vivent »
et à « participer aux décisions relatives à l’usage, l’usufruit, l’administration et la conservation
des ressources naturelles renouvelables qui s’y trouvent ». Des mécanismes de consultation
s’ajoutent dans le cas de l’exploitation des ressources non renouvelables situées sur leurs terres.

Pour la première fois dans l’histoire, peut-être, la constitution d’un pays garantit les droits de
la nature. Loin de réduire celle-ci à un ensemble de ressources exploitables, l’article 71 déclare :

« La nature, ou Pachamama, là ou la vie se réalise et se reproduit, a droit au respect de son existence,
de même qu’au maintien et à la régénération de ses cycles vitaux, structures, fonctions et processus évolutifs ».

Les ressources naturelles non renouvelables (hydrocarbures, biodiversité, eau douce) sont définies
comme « secteur stratégique » du pays et contrôlées par l’État.
Une planification participative
Mais l’État ne gouverne pas tout seul. Si l’article 3 affirme qu’il doit « planifier le développement
national », cette planification doit être « participative ». Cela suppose, dit madame Leon, que
l’État récupère ses fonctions d’avant la constitution néolibérale de 1998, mais avec des mécanismes
de participation de la société aux décisions gouvernementales.

« Il s’agit, nous dit Magdalena Leon, de sortir de l’autoritarisme du marché pour aller vers des
décisions assumées en fonction des objectifs stratégiques du pays, de priorités qui font consensus
et de processus liés aux réalités et aux besoins des sociétés à partir des niveaux locaux vers le niveau national ».

Pour y parvenir, la constitution prévoit l’instauration de « conseils citoyens » dotés de « pouvoirs
de planification » à tous les niveaux de gouvernement allant des « juntes paroissiales » aux
« gouvernements régionaux autonomes », articulés avec le niveau national.
Priorité à l’économie nationale
Un chapitre est également consacré à la priorisation de l’économie nationale. Par exemple,
les achats publics doivent favoriser la production nationale, plus spécialement les « petites unités
économiques » et les « réseaux associatifs ».

Les décisions relatives à ce qu’il faut produire doivent tenir compte de la « haute valeur ajoutée »
des productions, de leur capacité à « générer des emplois dignes et stables » et de leur « caractère
acceptable pour l’environnement » (article 285).

La production doit être diversifiées afin, notamment, de garantir la souveraineté alimentaire du pays
définie comme objectif stratégique. Des « politiques re-distributrices » sont prévues pour « permettre
l’accès des petits paysans à la terre, à l’eau et à d’autres ressources productives » (article 281).

Le « latifundio », la concentration de la propriété terrienne de même que l’accaparement ou la
privatisation de l’eau et de ses sources sont interdits.

La politique fiscale se voit attribuer la fonction de redistribuer les richesses et revenus nationaux
aux moyens de transferts, taxes et subsides. L’article 334 prévoit des politiques pour « éviter la
concentration des facteurs et ressources productives » et « éliminer les privilèges et inégalités ».
Un territoire de paix, sans présence militaire étrangère
En matière de politique étrangère, l’article 416 fait de l’Équateur « un territoire de paix », opposé
aux armes de destruction massive et libre de toute présence militaire étrangère, ce qui, dès l’an prochain,
sonne le glas de la base militaire états-unienne de Manta.

Un article traite de l’intégration latino-américaine et marque un engagement de l’Équateur vers
l’union économique, productive, financière et monétaire ainsi que vers la coopération énergétique avec les pays de la région.

L’article propose aussi la création d’une citoyenneté latino-américaine et caribéenne, la libre
circulation des personnes sur tout le continent de même que l’adhésion de l’Équateur à une
politique commune de défense pour une alliance stratégique continentale.


Truc 003 ______________________________
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Philippe VAL n’est pas à gauche, il est à l’ouest !

Georges SARRE réagit à l’entretien de Philippe Val, auteur de "Reviens, Voltaire, ils sont devenus fous",

 dans l’Express du 23 octobre 2008.

 
Philippe Val chansonnier m’a fait rire ; pas toujours subtile, pas toujours léger, pas toujours
si impertinent qu’il en avait l’air, il avait toutefois l’humour caustique, le verbe libre, et parfois même des paroles émouvantes.

Philippe Val rédacteur en chef m’a fait réfléchir : j’ai notamment interrogé le principe de laïcité,
que je garde chevillé au cerveau, pour me demander si la publication des caricatures de Mahomet
par Charlie Hebdo était pertinente ou non. A l’époque, j’ai soutenu que Val n’avait pas nécessairement
eu raison mais qu’on n’avait pas le droit de lui reprocher d’avoir eu tort ; car si la laïcité est
une éthique de responsabilité (et qu’à ce titre cette publication n’était peut-être pas des plus pertinentes),
elle pose quoi qu’il en soit, comme consubstantiel à la séparation de l’espace public et de la sphère privée, le droit au blasphème.

Mais Philippe Val, « militant à l’ouest », m’inquiète. Son dernier entretien, dans l’Express,
avec Christophe Barbier, résume bien le court-circuit intellectuel qui a frappé ce gauchiste sympathique
pour en faire un avocat du néo-conservatisme. Tout est dit lorsque Val vilipende cette gauche
« antieuropéenne, antidémocrate et surtout antiaméricaine qui prône les mauvais choix ».
Cette gauche là, on le lit plus loin, c’est « Chevènement et Mélenchon ». Cette gauche là est « de droite ».
Pourquoi ? Parce qu’elle est « républicaine avant d’être démocrate ».

Val est à ce point « à l’ouest », qu’il analyse les mots et les clivages à l’aune du paysage politique
des Etats-Unis d’Amérique : les républicains à droite, les démocrates à gauche ! Il est à ce point
« à l’ouest » qu’il ne voit aucun problème au « partage démocratique » entre « Occidentaux » :
aucune spécificité - aucun acquis social, aucun service public, aucune vertu environnementale,
aucune éducation à l’émancipation individuelle - rien, en France, ne mérite donc, selon Philippe Val,
d’être défendu, et ceux qui défendent une vision française de la République sociale sont des disciples
de « Maurras », pas de Jaurès : Val perd la tête.

Il perd la tête parce qu’il mélange la Nation citoyenne, ouverte, internationaliste, et la Nation ethnique
et romantique. Il perd la tête car il oublie que la gauche se définit à l’aune de l’émancipation individuelle,
de la justice sociale, de la fraternité républicaine, et non de « l’approbation de la mutation »
pour la mutation, du « bougisme » en somme.

Il perd la tête parce qu’il est tout à son nouveau schéma : l’Occident contre les islamistes,
qu’il amalgame volontiers avec les Musulmans, et avec les Arabes (on n’est pas à un raccourci
près dans le cerveau en court-circuit du citoyen Val). Le choc des civilisations… Dans ce schéma,
pas de place pour le débat sur le contrat social, la République, la démocratie. On est pour l’Occident,
donc pour Washington, donc pour Bruxelles, ou bien on est contre. A peine concède-t-il qu’on puisse
être contre parce que pro-islamiste, ou contre parce que conservateur d’un autre temps, de droite donc.

Val n’est plus à gauche, il est à l’ouest… C’est ainsi, mais c’est dangereux. Dangereux pour la gauche,
qui n’est pas près, si elle suit Val, de se distinguer du sarkozysme autrement que sur la forme.
Dangereux pour le monde, car le choc des civilisations pourrait finir par être une prophétie auto-réalisatrice.

Georges Sarre

Jeudi 23 Octobre 2008

Source :
http://www.georges-sarre.net
 
http://www.georges-sarre.net/Philippe-VAL-n-est-pas-a-gauche,-il-est-a-l-ouest-!_a90.html?PHPSESSID=2051fc7e58fda05d8ed0bf435d66fa6e


Truc 004 ______________________________
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L’analyse parfaite de la crise des subprimes
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-10-23%2017:45:36&log=invites
 
Crises des subprimes : une explication très simple pour ceux qui essayent
encore de comprendre
 
Alors voilà, Mme Ginette a une buvette à Bertincourt, dans le pas de Calais.
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles
clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée. Vu
qu’elle vend à crédit, Mme Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en
plus, peut aussi augmenter un peu les prix de base du « Calva » et du ballon
de rouge.

Le jeune et dynamique directeur de la banque locale, quant à lui, pense que
les ardoises du « troquet » constituent, après tout, des actifs recouvrables
et commence à faire crédit à Mme Ginette ayant les dettes des ivrognes comme
garantie.

Au siège de la banque, des Traders avisés transforment ces actifs
recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers
que nul n’est capable de comprendre.

Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire
et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, aux bourses de Francfort et
de Paris, etc .., à des opérations de dérivés dont les garanties sont
totalement inconnues de tous (c’est-à-dire les ardoises des ivrognes de Mme
Ginette).

Ces « dérivés » sont alors négociés pendant des années comme si il
s’agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de
80 pays.

Jusqu’au jour ou quelqu‘un se rend compte que les alcoolos du troquet de
Bertincourt n’ont pas un « rond » pour payer leurs dettes.

La buvette de Mme Ginette fait faillite.

Et le monde entier l’a dans le cul…….


Truc 005 ______________________________
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11 septembre 2001 encore des étatzuniens qui doutent de la version officielle...

< Y’en a des qui vont encore me traiter de tous les noms,
< m’expliquer que je perds mon temps et ma crédibilité avec ces théories complètement farfelues,
< et demander à être sorti de la liste d’envoi...
< C’est vrai qu’il est plus simple et pratique pour chacun de nous, en occident,
< pour que nous puissions continuer à dormir tranquille,
< de croire et vouloir croire que la planification d’une chose aussi monstrueuse n’ai été
< possible que dans les têtes de fanatiques-extrémistes-religieux-islamistes-fondamentalistes et barbus
< planqués au fin fond d’une grotte afghanne...
<
< L’honnêteté intellectuelle ne demanderait-elle-pas qu’avant de décrédibiliser
< ceusses qui doutent de la version officielle (Bigard en a fait les frais il n’y a pas longtemp),
< on écoute l’argumentaire et que l’on pointe les éventuelles incohérences de leurs questionnement et explications ?
<
< j’ai l’impression que le refus d’écouter ces voix discordantes diabolisées à l’unisson,
< c’est refuser de gouter au potage, de peur d’y prendre goût...

 http://video.google.fr/videoplay?docid=-4049590380102614532

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11 Septembre : posons des questions, exigeons des réponses !
L’association française ReOpen911 est une initiative citoyenne qui travaille,
avec de nombreuses autres associations américaines et européennes, à informer
les citoyens sur les attentats du 11 Septembre 2001.
http://www.reopen911.info/

Jeudi 13 novembre 2008 20h00 à Paris
Conférence de Richard Gage, architecte américain membre de l’AIA
et président fondateur de Architects & Engineers for 9/11 Truth !

"World Trade Center : Analyse technique de la chute des 3 tours"


Truc 006 ______________________________
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 http://www.pacte-contre-hulot.org/


Truc 007 ______________________________
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Libé 24/10/08
*NICOLAS CHAPUIS*

Aéroport : la strip-sécurité
http://www.liberation.fr/societe/0101164633-aeroport-la-strip-securite

Aéroport : la strip-sécurité

Les « scanners corporels » font leur apparition en France, avec un test à Nice.
Ces appareils de sécurité permettent de voir l’anatomie des passagers,
et accessoirement des objets dissimulés.

Le « scanner corporel » débarque en France. Après avoir conquis les aéroports
d’Europe cet appareil de sécurité d’une nouvelle génération fait son entrée
dans l’Hexagone. C’est Nice qui se lance en premier dans l’aventure.

De quoi s’agit-il ? A première vue, c’est une simple cabine dans laquelle les
passagers désirant prendre l’avion sont invités à entrer. L’appareil est
destiné à remplacer les portiques actuels qui sonnent quand vous avez eu
le malheur de mettre une ceinture avec boucle en fer. Avec le scanner
corporel plus besoin de se déshabiller soi-même, puisque c’est la machine qui vous déshabille.

A proprement parler le scanner révèle l’anatomie des passagers grâce à la
technique dite des « ondes millimétriques ». Avec ce procédé, qui montre le
corps du passager il devient impossible de dissimuler quelque chose sous
les vêtements. L’avantage principal du scanner corporel réside dans sa capacité
à détecter tous types d’objets et de liquides, et plus seulement le métal.

La procédure semble simple, le passager entre dans une cabine, lève les bras
et ressort. Durée de l’opération : 3 secondes. Finies les longues queues et
les pénibles fouilles corporelles.

Cependant l’appareil pose un nouveau type de problème. Le passager est mis
entièrement à nu. L’appareil montre les parties génitales, les seins et permet
même de révéler un implant mammaire. L’opérateur qui contrôlera de sa cabine
les images pourra se observer tout le monde en tenue d’Eve et d’Adam.

Sécurité ou intimité ? Dilemme de taille pour le commissaire européen aux Transports.
Les premières mesures visent à rassurer le public. Ce n’est qu’un test sur la base
du volontariat des passagers… Les femmes seront contrôlées par des femmes et les
hommes par des hommes… Les images seront immédiatement effacées…

Il n’en reste pas moins que les passagers n’auront pas le choix très longtemps.
L’aéroport de Roissy a prévu de s’équiper dès la parution de la réglementation.
Des machines semblables sont déjà en fonction à Londres, Amsterdam, ou aux Etats-Unis.
Au pays du puritanisme d’ailleurs, les scanners ont été très mal acceptés par
des passagers. Ces réactions n’empêchent pas le gouvernement de prévoir
une extension des équipements.

Levée de boucliers contre le portique de sécurité qui déshabille
NOUVELOBS.COM | 24.10.2008 | 15:16

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20081024.OBS7627/levee_de_boucliers_contre_le_portique_de_securite_qui_d.html

"Pro Vision", le nouveau portique de sécurité qui fait apparaître les voyageurs
débarrassés de leurs vêtements, provoque déjà un tollé à Nice, où il sera bientôt
expérimenté. La Direction de l’aviation civile assure que les parties intimes seront floutées

Le nouveau portique électronique appelé à être expérimenté à l’aéroport de
Nice-Côte-d’Azur et qui fait apparaître sur un écran les voyageurs débarrassés
de leurs vêtements provoque une levée de boucliers, avant même sa mise en service.
Les réactions étaient unanimes vendredi 24 octobre dans les locaux du deuxième
aéroport de France, où le système doit être expérimenté à une date non précisée.
"Lamentable", "violation inadmissible de l’intimité", "On n’a pas à déshabiller
les gens pour savoir ce qu’ils ont sur eux même pour des raisons de sécurité,
il y a aujourd’hui des appareils suffisamment performants pour détecter des armes
ou des explosifs", ont déclaré des passagers interrogés par Reuters avant
d’entrer en salle d’embarquement.
Sollicitée par Reuters, la direction de l’aéroport de Nice n’a fait aucun
commentaire à ce sujet vendredi matin.

Expérimentation de 6 mois

A Paris, la Direction de l’aviation civile (DGAC) a confirmé que la plate-forme
de Nice avait bien été choisie pour tester cet appareil baptisé "Pro Vision",
et qui permettra de scanner en moins de deux secondes chaque passager.
L’expérimentation durera en principe six mois, "mais les voyageurs auront de
droit de refuser de s’y soumettre", a indiqué la DGAC qui a précisé que pour,
des raisons éthiques, l’opérateur n’aurait pas de contact visuel avec le passager.
L’image ne permettra pas d’identifier personne et les parties intimes seront
floutées, assure-t-on de même source.

Le Parlement européen s’inquiète

Selon l’Aviation civile, la Commission nationale informatique et liberté (CNIL)
a donné son accord pour l’utilisation en France de cet appareil "à ondes millimétriques"
déjà en service aux Pays-Bas, en Espagne, aux Etats-Unis et en Russie.
Le Parlement européen a demandé jeudi à la Commission européenne de surseoir à
l’adoption d’un règlement qui généraliserait les scanners corporels (> Lire).
Dans une résolution, il demande à Bruxelles de présenter, dans les trois mois,
une évaluation de l’impact qu’aurait cette technique de contrôle sur les droits
fondamentaux ainsi qu’une étude scientifique et médicale concernant ses effets
possibles sur la santé. (avec Reuters)

Reseau RESISTONS ENSEMBLE
***************************
+ Pour consulter le site : http://resistons.lautre.net
+ Pour s’abonner, se desabonner, se renseigner sur cette liste d’informations :
 http://listes.samizdat.net/sympa/info/resistons_ensemble
+ Pour ecrire : resistons@free.fr ou resistons_ensemble@yahoo.com
+ Pour s’inscrire a la liste de discussion de Resistons Ensemble :
 http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/resistons_ensemble


Truc 008

Lors de la Première guerre mondiale, 10% des victimes furent des civils.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale#Un_bilan_humain_lourd
Lors de la Seconde guerre mondiale, 50% des victimes furent des civils.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pertes_humaines_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale
Lors de la guerre du Vietnam, 70% des victimes furent des civils.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Vi%C3%AAt_Nam#Pertes_humaines
http://www.decouverteduvietnam.com/guerre-vietnam.html
Lors de la guerre d’Afghanistan (1979), 80% des victimes sont des civils.
http://fabienma.club.fr/annu-art/irak/irak-bombes-fragmentation.htm
Lors de la guerre d’Afghanistan (2008), 80% des victimes sont des civils.
http://socio13.wordpress.com/2008/07/23/les-guerres-doccupation-de-lafghanistan-et-de-lirak-un-bilan-horrifiant-de-portee-mondiale/
Lors de la guerre d’Irak, 90% des victimes sont des civils.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_en_Irak#Bilan_humain_pour_les_Irakiens
http://socio13.wordpress.com/2008/07/23/les-guerres-doccupation-de-lafghanistan-et-de-lirak-un-bilan-horrifiant-de-portee-mondiale/


Truc 009


Message transféré
De : lesmotsenmarche
Date : Thu, 23 Oct 2008 12:03:43 +0200 (CEST)
Objet : Appel soutien Jean Marc Rouillan

Bonjour,
Voici une pétitions en prévision de l’audience d’appel de Jean-Marc Rouillan.

Cette pétition est aussi signable en ligne : http://marginales.free.fr/spip.php?article94

LA SOLIDARITÉ EST UNE ARME


Fin du message transféré


Truc 010

De : Christian Velot <christian.velot@igmors.u-psud.fr>
Objet : Pétition du CRIIGEN en ligne
Date : Mardi 28 Octobre 2008, 18h17

 Bonjour à toutes et à tous,

 La pétition du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique :
  http://www.criigen.org/) concernant l’accès aux résultats des analyses de sang des animaux
 nourris avec des OGM est finalement en ligne : http://www.criigen.org/content/blogcategory/49/94/.
 Elle est destinée à l’Europe alors que la version papier sera remise seulement à la France.
 Merci donc de bien vouloir la signer à nouveau et de la diffuser largement autour de vous.
 Pour toute question et information complémentaire concernant cette pétition,
 merci de bien vouloir contacter Frédérique Baudoin, permanente du CRIIGEN à : criigen@unicaen.fr

 Merci infiniment pour les nombreuses signatures papier qui affluent tous les jours (17713 à ce jour).

 Bien cordialement,
 Christian Vélot


Truc 011

Ces patrons qui jouent en bourse contre leurs propres boîtes
par Marc Fressoz

Avec la crise, de nombreux patrons revendent précipitamment les actions.
Interrogés par « Bakchich », ils justifient l’injustifiable.
http://www.bakchich.info/article5496.html
La bourse fait du yo-yo ? Et bien, beaucoup de cadors du CAC ont joué, en vendant leur stocks options, 
contre leurs propres groupes. Beaucoup de ces gestes peu civiques ont déja été évoqués, dans 
le magazine Challenge ou sur le site Mediapart. Mais Bakchich a souhaité revenir sur ces comportements 
scandaleux et sonder les intéressés sur leur système de défense. Ainsi le PDG d’Alstom, Patrick Kron, 
a quelque peu affolé son monde en vendant, entre fin septembre et début octobre, tous les stock 
options qu’il détenait. Un vrai record. En quelques jours, 16,5 millions d’euros ont afflué sur le compte 
en banque de Kron ainsi à l’abri d’une crise de liquidité personnelle. Heureux homme ! Depuis, le cours 
d’Alstom a perdu plus de 30%… « C’était, parait-il, programmé depuis longtemps ».
Cinq millions d’euros pour le pédégé de GDF-Suez, et la facture de l’abonné qui s’envole
« Sans lien avec la crise financière » : C’est aussi le leitmotiv répété chez GDF-Suez pour justifier que 
Gérard Mestrallet ait vendu un paquet de stock options le 3 septembre dernier. Ça gaze pour le PDG du 
groupe né de la fusion de l’ex-service public GDF avec Suez ! En une journée, il a réalisé une formidable 
culbute : 2,3 millions d’euros de plus-value dégagées ! Et le 10 octobre, a-t-il signalé à l’Autorité des 
marchés financiers (AMF), il a encore vendu pour 2,7 millions d’euros. Trois jours plus tard, le même 
souscrivait pour 991 200 euros de titres à prix bradés grâce à un nouveau plan. Attention, le patron de Suez 
n’a « pas le stock option honteux », assure-t-on au siège du groupe. Et les communicants de Mestrallet 
d’expliquer que le patron n’est pas le seul à bénéficier d’un plan de ce type. Et de souligner que ce bon 
PDG applique depuis toujours les récents appels du Medef à la modération. Ni parachute doré ni retraite 
chapeau pour Mestrallet. Avec son salaire, les stocks option constituent ses seules revenus de l’entreprise. 
C’est beau le dépouillement…
Les banquiers dégainent vite… quand il s’agit de leur propre porte monnaie
Durant cette période tempétueuse, qu’ont fait de leur côté les grands timoniers de la banque et de l’assurance, 
secteur ô combien sensible ? Certains ont paru un brin fébriles. Tel Daniel Bouton, président de la très 
chahutée Société Générale, connu pour son trader à sensation, Jérôme Kerviel. Et bien, Bouton boursicote, 
lui aussi, comme un fou. Déjà en 2007, la vente d’une partie de ses stocks lui a permis de réaliser une 
indécente plus value de 3,7 millions d’euros ! Depuis le début septembre, il a vendu en quatre fois pour 
près de 4,5 millions d’euros de stocks options.

Daniel Bouton fait répondre à Bakchich que les liquidités dégagées lui sont fort utiles pour accomplir son 
devoir de contribuable et pour rembourser un emprunt. Il est vrai que ce nécessiteux de luxe a été 
déstabilisé par l’affaire Kerviel. L’ex PDG a dû abandonner la fonction de directeur général pour mieux 
s’accrocher à celle de président. Et il a renoncé à tout salaire pendant six mois ! Plutôt de faire la manche, 
il s’investit en bourse.
Toutefois, à observer le détail de ses récentes opérations déclarées à l’Autorité des Marchés Financiers, 
on s’aperçoit qu’il restait au même Daniel Bouton assez de fraîche pour spéculer à nouveau. Le 2 octobre 
a constitué un point d’orgue. Bouton reçoit 1,98 millions d’euros de la vente de 2,3 millions de stocks 
option au cours de 66 euros. Et le même jour, il en rachète pour un montant non moins formidable de 
1,7 millions d’euros, mais au cours plus intéressant de 57 euros.
Une vraie leçon donnée aux traders maladroits de la Caisse d’Epargne. Et peu importe que le cours 
de la Société Générale s’est cassé la figure à 45 euros… Ce n’est pas fini. D’après la presse financière, 
Bouton devrait procéder à deux nouvelles ventes de stocks options en veux-tu en voila.
Axa ira, ça ira
« Le système financier français est un système stable (…) et je crois que dans des moments comme 
ceux-ci, qui sont des moments tendus, il ne faut pas paniquer ». Voilà un homme qui sait garder 
ses nerfs. Président du directoire de l’assureur Axa, Henri de Castries s’exprimait ainsi le 30 septembre 
sur le perron de l’Elysée. C’était juste après la convocation par Sarkozy des grands de la finance hexagonale.
Certains observateurs ont doucement rigolé en découvrant que, quatre jours plus tôt, Castries s’était 
en fait débarrassé de paquets d’actions de son groupe à Wall Street. Il a vendu plus de 18 000 stocks 
options reçues il y a un an de la filiale américaine d’Axa. Le produit de cette vente s’élève à 638 199 dollars, 
environ 440 000 euros.
Là encore, c’était du prévu et c’est pour la bonne cause. « 250 000 euros lui serviront à payer ses impôts 
et il en réinvestira 150 000 dans un plan d’actionnariat d’entreprise à prix réduit », précise un 
porte-parole d’Axa. Rien à voir donc avec un quelconque manque d’assurance dans l’avenir de la maison. 
Si c’était le cas, Castries aurait tout vendu, ces quelque 400 000 euros tirés d’une petite opération n’étant 
que roupie de sansonnet. C’est ce dont on prend conscience auprès du siège de l’assurance où l’on 
pratique une louable transparence. « Il reste à Henri de Castries 1,4 million d’actions représentant une 
valeur de 12,5 millions d’euros ». Voilà un homme bien assuré contre les revers de fortune.
Mais dans cette période de capitalisme délétère, n’y a-t-il que des patrons du CAC 40 qui jouent contre 
leur propre maison ? L’espèce inverse ne court pas les rues mais on trouve tout de même quelques 
spécimens qui achètent à tour de bras. Chez le cimentier Lafarge, - qui subit pourtant le ralentissement 
du BTP – Bernard Kersiel, son vice président, a eu le courage de miser près de 500 000 euros dans 
l’achat d’actions du cimentier entre fin septembre et début octobre. Le titre se négociait à bien plus 
de 60 euros, il ne vaut aujourd’hui qu’un peu plus de 50.
Le cimentier fait cependant figure de petit joueur par rapport à Jean-René Fourtou, le président du 
directoire de Vivendi. « Il croit dur comme fer, explique son entourage, à l’avenir de son groupe 
et au succès durable du téléphone portable ». Bravo ! Dans le monde patronal, cet enthousiasme 
juvénile fait plaisir à voir. Jean René Fourtou a tiré de son compte en banque personnel pour plus 
de 2,8 millions d’euros, entre le premier et le quinze octobre pour acquérir des actions. Chapeau, 
car c’était au plus fort de la crise. Un patron qui ne joue pas contre son camp est 
un héros des temps modernes..

http://www.bakchich.info/article5496.html


Truc 012

** Réunion nationale de résistance au fichier Base Elèves **
par Souriez le mercredi 29 octobre 2008

Appel pour une réunion nationale de résistance au fichier Base Elèves

Cette réunion aura lieu à Paris dans les locaux de La Bourse du Travail

3, rue du Château d’Eau, Paris 11ème (Métro République)

samedi 8 novembre de 10h30 à 18h.

Le fichage généralisé de l’enfance est en marche… Il se fait
progressivement, département par département, académie par académie,
dans une indifférence quasi générale.

Nous savons depuis le début que le fichier central Base Elèves n’est
pas un simple outil de gestion pour l’Education Nationale mais un des
instruments mis en place pour le contrôle de la population. Nous avons
compris que l’enjeu immédiat de ce fichier est la création d’un
répertoire national (...)

 > http://souriez.info/Reunion-nationale-de-resistance-au


Truc 013

Communiqué de presse du collectif Génocide Made in France, 16 octobre 2008.
PALAIS DE JUSTICE DE PARIS ; 5 NOVEMBRE 2008, 9h00 du matin, 24ème Chambre

PLAIGNANT : Hubert Védrine, complice dans le génocide des tutsi du Rwanda
DANS LE BOX DES ACCUSÉS : le collectif Génocide Made in France

Xavier Renou et Mariama Keïta risquent tous deux une peine de 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.
Génocide Made in France diffuse à cette occasion un documentaire citoyen qui résume le rôle 
de la France au Rwanda, et appelle chacun à le faire connaître le plus largement possible. 

Les faits
Le 28 nov. 2007, H. Védrine est recouvert d’un colorant alimentaire rouge. La presse, avertie, 
ne relaie pas l’information. Les images filmées par une équipe de M6 ce jour-là sont détruites, 
et le reportage annulé par la chaîne. H. Védrine porte plainte pour « agression avec violence », 
« dégradation » et « diffamation ». Estimant les tâches, pourtant délébiles, faites sur son 
« costume Lanvin, et son manteau en cachemire, d’une valeur de 2900 Euros » plus essentielles 
que les accusations publiques de complicité de génocide portées contre lui, il abandonne la diffamation 
au profit d’une simple « atteinte à l’honneur », moins susceptible d’entraîner un débat fâcheux 
sur son rôle dans ! le génocide (1).

La chasse aux images
Le même jour, les images de l’action sont diffusées sur Internet. Les conseils d’Hubert Védrine 
invoquent alors la législation happy slapping, adoptée pour réprimer des violences juvéniles, 
réelles et gratuites, pour faire censurer ces images et donc les informations qui s’y rapportent ! 
C’est logique : la défense des réputations mal assises a toujours nécessité beaucoup de contorsions. 
Toutefois, le collectif a produit depuis un documentaire de 15 minutes sur le rôle de la France 
au Rwanda qui reprend ces images et explique pourquoi le collectif a voulu sensibiliser ses concitoyens, 
H. Védrine compris. Génocide made in France invite donc tous ceux qui n’acceptent pas l’impunité 
à regarder le film, à le diffuser très largement et à le mettre en lien sur le plus de sites Internet et blo ! 
gs possible avant son éventuelle interdiction.

« En abandonnant sa plainte pour diffamation, Hubert Védrine cherche à éviter que la Justice ne 
se penche sur son rôle dans le génocide des Tutsi au Rwanda, relève Xavier Renou porte-parole 
du collectif Génocide Made in France. Mais nous n’avons pas l’intention de cesser notre combat 
contre l’impunité tant que les complices français du génocide n’auront pas tous été jugés ! »

Contacts
Xavier RENOU, porte-parole, 06 64 18 34 21.
Yvette, porte-parole, 01 40 35 03 03.
www.genocidemadeinfrance.com 

Génocide Made in France dénonce l’impunité dont bénéficient les complices français - politiques, 
militaires de haut rang, ambassadeurs - du génocide des Tutsi de 1994. Après une première 
action au Louvre, dont les bassins avaient été teintés de faux sang, des actions furent menées au 
Trocadéro où fut reconstitué un charnier symbolisant ceux du Rwanda, à la Cité de l’immigration 
avec l’inauguration en grande pompe d’une aile dédiée aux crimes de la « Françafrique », ou encore 
à la vente des effets personnels de François Mitterrand pendant laquelle furent proposés aux 
admirateurs de l’ancien président de la République des machettes, crânes et autres souvenirs de 
la politique qu’il mena au Rwanda.
1. Il n’est donc pas diffamatoire de qualifier Hubert Védrine de « complice de génocide » 
pour son rôle dans le soutien à l’extermination d’un million de Tutsi du Rwanda en 1994. CQFD
 
http://www.desobeir.net


Truc 014

Peut-on aborder des sujets complexes de manière pédagogique et concise ?

C’est ce que tente le Collectif des Renseignements Généreux :
Choisir des sujets qui préoccupent ou révoltent.
Puis produire des synthèses à partir d’ouvrages spécialisés.
S’efforcer de rédiger des brochures selon trois principes :
des raisonnements clairs, un vocabulaire limpide, une recherche de concision.

Les exposés ne sont pas exhaustifs. Ils peuvent fournir des points de repères,
une première approche permettant de dégager des pistes d’approfondissement, de réflexion et d’action.

Neuf nouveaux textes ont été ajoutés en octobre dans la rubrique "Ressources" :
 Un entretien avec Miguel Benasayag sur le militantisme
http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/8355
 Cinq conférences et entretiens de Cornélius Castoriadis sur l’écologie et l’autonomie,
http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/8359
le socialisme du futur, - http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/8357
mai 1968 - http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/8389
l’exigence révolutionnaire - http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/8377
et le militantisme - http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/8375

 Un reportage sur les ’’incidents’’ nucléaires du Tricastin
http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/8383
 Deux textes de Serge Halimi sur la conspiration médiatique
http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/8385
et l’art et la manière d’ignorer la question des médias
http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/8387

 Un communiqué contre la candidature de Grenoble aux Jeux Olympiques de 2018.
http://www.les-renseignements-genereux.org/textes/8409

http://www.les-renseignements-genereux.org/presentation


Truc 015

"Qu’avez-vous à cacher ?", par Alice Rothchild
http://europalestine.com/spip.php?article3449

Publié le 30-10-2008

Les autorités israéliennes viennent de refuser à 120 universitaires, experts et professionnels de santé
(des USA, Hollande, Italie, Angleterre et Canada), l’entrée à Gaza où ils devaient participer à une
conférence internationale du programme de santé mentale communautaire de Gaza, à la demande de l’OMS
(organisation mondiale de la santé). Ci-dessous la réaction d’une des participantes américaines.

Photo de la manifestation au point de passage d’Erez, l’entrée dans la Bande de Gaza, pour protester contre
le refus du gouvernement israélien d’autoriser l’entrée de ces professionnels de la santé.

Ci-dessous la prise de parole d’Alice Rothchild le 26 octobre, à Jérusalem, à l’occasion d’une conférence de presse.

"Je suis ici aujourd’hui en tant que médecin américain, écrivain et participante à la conférence de Gaza :
"Siège et santé mentale". Je m’élève contre la décision des autorités israéliennes d’empêcher 120 professionnels
qui viennent du monde entier et qui ont effectué des recherches importantes, d’entrer à Gaza et d’échanger
librement des idées sur les conséquences du traumatisme imposé aux hommes, femmes et enfants de Gaza,
et sur leurs besoins".

La Quatrième Convention de Genève reconnait le droit international aux personnels de santé de prodiguer
des soins et d’exercer leur mission professionnelle sans restriction, en toutes circonstances. Israël se présente
comme une démocratie où les libertés de presse et de recherche sont respectées. Mais actuellement tous ces
principes sont violés de manière gravissime.

Je suis médecin en exercice à Boston et Professeur d’obstétrique et de gynécologie à l’Université de Harvard.
Je suis par ailleurs l’auteur de "Broken Promises, Broken Dreams : Stories of Jewish and Palestinian Trauma
and Resilience" (Promesses brisées, rêves brisés : histoires juives et palestiniennes de traumatisme et de résistance"),
livre dans lequel j’explore les conséquences de l’occupation, en collaboration avec des cliniciens et des patients
israéliens et palestiniens. Je suis allée au camp de réfugiés de Jabalya à Gaza ; j’ai interviewé des familles et
des enfants souffrant de désordres traumatiques liés au stress.

Je demande aux autorités israéliennes qui ont refusé que nous pénétrions dans gaza, mes collègues et moi-même :

 Qu’avez-vous à cacher ?

 Qu’avez vous honte que nous puissions voir ?

 Qu’avez-vous peur que nous découvrions ?

Il n’y a plus de secrets ici.

Gaza est en pleine catastrophe économique, politique et humanitaire. Les infrastructures, l’économie, la santé,
le système éducatif s’écroulent sous le poids du blocus et des incursions militaires répétées. Les familles se
disloquent en raison des traumatismes liés aux agressions militaires israéliennes, aux bombes assourdissantes,
aux démolitions de maisons, et à l’incapacité des parents de protéger leurs propres enfants. Les jeunes sont
particulièrement vulnérables aux traumatismes provoqués par cette violence continue et par la perte de tout espoir.

Aux autorités israéliennes qui nous ont empêchés d’entrer à Gaza, je dis :

Vous ne pouvez pas cacher ceci. Le monde observe. Vous pouvez construire des murs, mais nous continuerons,
nous la communauté internationale, à construire des ponts. Nous nous rendrons au point de passage d’erez pour
manifester. Grâce à la visio conférence, nous entrerons en contact avec nos collègues de Gaza, à partir de Ramallah,
nous prendrons connaissance de leurs recherches, et nous témoignerons de la souffrance de cette région.
Nous resterons solidaires des habitants de Gaza qui luttent pour soigner ces blessures dévastatrices liées au siège
et à l’occupation, aux démolitions et à l’emprisonnement de 1,5 million de personnes. Nous, la communauté
internationale, ne resterons pas silencieux."

www.brokenpromisesbrokendreams.com

www.ajp.org

* La conférence, qui devait avoir lieu les 27 et 28 Octobre dans la ville de Gaza a dû de se tenir à Ramallah,
à l’aide de la vidéo-conférence avec les participants de la bande de Gaza.

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

CAPJPO-EuroPalestine


Truc 016

Les dix commandements d’Evo Morales pour sauver la planète, l’humanité et la vie
by Thierry PIGNOLET Sunday, Oct. 12, 2008 at 9:57 PM
http://www.cemab.be/news/2008/10/5874.php

Message aux mouvements sociaux qui intègrent la Journée Continentale de Solidarité avec la Bolivie.
"Je veux partager et proposer à débat quelque 10 commandements pour sauver la planète, l’humanité et la vie",
Evo Morales, 09 Oct 08.

Dans le cadre de la Journée Continentale de Solidarité avec la Bolivie et avec Evo Morales qui s’est déroulée le 9 octobre 2008
dans la ville du Guatemala –en activité connexe au III Forum Social des Amériques-, le président bolivien a fait parvenir
le message suivant aux mouvements sociaux qui y étaient présents.

Message du Président Evo Morales à la Journée Continentale de Solidarité avec la Bolivie, Ville du Guatemala, 9 octobre 2008.

Soeurs et frères,

Je salue, au nom du peuple de la Bolivie, les mouvements sociaux du continent présents à cette Journée Continentale de Solidarité avec la Bolivie.

Nous venons de subir la violence de l’oligarchie, qui a eu son expression la plus brutale dans le massacre de Pando, fait qui nous enseigne
que détenir le pouvoir sur base de l’argent et des armes pour opprimer le peuple n’est pas soutenable. Il s’effondre facilement,
s’il n’est pas basé sur la conscience du peuple et un programme.

Nous voyons que la refondation de la Bolivie affecte les intérêts mesquins de quelques familles de grands propriétaires fonciers,
qui rejettent en tant qu’agression les mesures en faveur du peuple telles qu’une distribution plus équilibrée des ressources de gaz
pour nos grands-pères et grands-mères, ou que la distribution de terres, les campagnes de santé et d’alphabétisation -entre autres.

Pour protéger leur pouvoir, leurs privilèges et fuir le processus de changement, les oligarchies grands propriétaires de ce qu’on
appelle la Demi-Lune se réfugient dans les autonomies départementales et la division de l’unité nationale, se prêtant aux intérêts
nord-américains voulant mettre un terme à la refondación de la Bolivie.

Nous venons cependant de recevoir, par le référendum révocatoire du 10 août, mandat de deux tiers des peuples boliviens pour
consolider ce processus de changement, pour continuer à avancer dans la récupération de nos ressources naturelles, à assurer
le Bien Vivre pour toutes les Boliviennes et Boliviens, et à unir les différents secteurs de la campagne et de la ville, de l’est et de l’ouest.

Soeurs et frères, ce qui est passé dans le référendum révocatoire en Bolivie est quelque chose d’important, non seulement pour
les Boliviens mais aussi pour tous les latino-américains. Nous le dédions, en revendiquant la lutte de tous les processus de
changement, à tous les révolutionnaires d’Amérique Latine et du monde.

Je suis venu exprimer la façon de récupérer l’expérience de nos peuples, appelée le Bien Vivre, récupérer notre vision sur
la Mère Terre, qui pour nous est vie, parce qu’il n’est pas possible qu’un modèle capitaliste transforme la Terre Mère en marchandise.
Nous voyons de plus en plus des coïncidences profondes entre le mouvement indigène et les organisations de mouvements
sociaux qui parient aussi sur le Bien Vivre. Nous les saluons pour que nous puissions, de manière conjointe, chercher un certain équilibre dans le monde.

Et dans ce cadre, je veux partager et proposer à débat quelque 10 commandements pour sauver la planète, l’humanité et la vie,
non seulement à ce niveau-ci mais aussi avec nos communautés, avec nos organisations.

1. Premièrement, si nous voulons sauver la planète Terre et sauver la vie et l’humanité, nous sommes dans l’obligation de mettre
un terme au système capitaliste. Les effets graves du changement climatique, des crises énergétiques, alimentaires et financières,
ne sont pas le produit des êtres humains en général, mais du système capitaliste en vigueur, inhumain avec son développement industriel illimité.

2. Deuxièmement : renoncer à la guerre, parce que les peuples ne gagnent rien avec les guerres, seuls les empires gagnent.
Ne gagnent pas les nations mais les transnationales. Les guerres profitent à de petites familles et non aux peuples.
Les milliards de milliards de millions destinés à la guerre doivent plutôt l’être pour réparer et soigner la Terre Mère qui est
blessée par le changement climatique.

3. Troisième proposition pour le débat : un monde sans impérialisme ni colonialisme, où les relations doivent être orientées
dans le cadre de la complémentarité et prendre en compte les asymétries profondes qui existent d’une famille à l’autre,
d’un pays à l’autre, et d’un continent à l’autre.

4. Le quatrième point est orienté sur le thème de l’eau, qui doit être garantie comme droit humain et protégée de
la privatisation en peu de mains. Car l’eau est vie.

5. Comme cinquième point, je veux vous dire que nous devons chercher la manière de mettre un terme au gaspillage d’énergie.
Nous sommes en train d’épuiser, depuis 100 ans, l’énergie fossile créée durant des millions d’années. Comme certains
présidents qui réservent des terres pour des automobiles de luxe et non pour l’être humain, nous devons mettre en œuvre
des politiques pour freiner les agrocarburants et, de cette manière, éviter la faim et la misère pour nos peuples.

6. Le sixième point est celui de la Terre Mère. Le système capitaliste ramène la Mère Terre à une matière première.
Or la terre ne peut être comprise comme une marchandise : qui pourrait privatiser ou louer sa mère ? Je propose que
nous organisions un mouvement international de défense de la Mère Nature, pour récupérer la santé de la Terre Mère
et reconstituer avec elle une vie harmonieuse et responsable.

7. Le septième point du débat est constitué par le thème central des services de base, c’est-à-dire l’eau, la lumière,
l’éducation, la santé qui doivent être pris en considération comme un droit humain.

8. Comme huitième point : consommer ce qui est nécessaire, donner la priorité à ce que nous produisons et consommons
localement, mettre un terme à la consommation, au gaspillage et au luxe. Nous devons donner la priorité à la production
locale pour la consommation locale, en stimulant l’autosuffisance et la souveraineté des communautés dans les limites
permises par la santé et les ressources limitées de la planète.

9. L’avant-dernier point est la promotion de la diversité culturelle et économique. Vivre unis en respectant nos différences,
non seulement physionomiques mais aussi économiques –des économies maniées par les communautés et associations.

10. Soeurs et frères, comme dixième point, nous proposons le Bien Vivre -ne pas vivre mieux au détriment de l’autre-,
un Bien Vivre basé sur l’expérience de nos peuples, sur les richesses de nos communautés, terres fertiles, eau et air propres.
On parle beaucoup du socialisme, mais il faut améliorer ce socialisme du XXIe siècle en construisant un socialisme
communautaire ou, simplement, le Vivre Bien, en harmonie avec la Terre Mère, en respectant les modèles d’expérience de la communauté.

Je suis finalement persuadé que vous assurez, soeurs et frères, le suivi des problèmes existants. J’en conclus qu’il y aura
toujours des problèmes, mais je veux vous confirmer que je suis très heureux –et non déçu ni préoccupé par le fait que
ces groupes qui ont asservi nos familles de façon permanente, pendant la colonie, la république et à l’époque du néo-libéralisme,
continuent, regroupés dans quelques familles, à me résister.

Il est de notre devoir de faire face à ces groupes qui vivent dans le luxe et ne veulent pas perdre celui-ci ni perdre leurs terres.
C’est une lutte historique, qui doit continuer.

Je vous réitère, soeurs et frères, mon salut fraternel, en espérant que cette Journée Continentale du III Forum Social
des Amériques culmine par de forts liens d’unité entre vous tous et avec un ferme Plan d’Action en faveur du peuple
de la Bolivie, en faveur de tous nos peuples.

Evo Morales Ayma
Président de la République de la Bolivie

Traduit le 10 Oct 08 par Thierry PIGNOLET, Bruxelles (Belgique).


Truc 017

La presse américaine est-elle encore crédible ?
Journaux et télévisions cèdent trop souvent aux intimidations des conservateurs, 
estime Todd Gitlin, professeur de journalisme à l’université Columbia de New York, 
un des meilleurs observateurs des médias outre-Atlantique. Reste une petite lueur 
d’espoir : Internet. Entretien avec un journaliste sans concessions.
Aux Etats-Unis, Todd Gitlin représente une espèce rare – certains disent en voie de disparition – : 
le journaliste militant. Moins engagé peut-être que dans les années 60, lorsque, jeune président des 
Etudiants de gauche, il organisa la première grande manifestation contre la guerre du Vietnam. 
Mais toujours pugnace : à 65 ans (et une douzaine de livres derrière lui), Gitlin, professeur de 
journalisme à l’université Columbia de New York, reste un des meilleurs observateurs des médias 
américains. Observateur et critique, car ces médias ont souvent failli depuis une dizaine d’années, 
notamment en période d’élections. Ont-ils fait mieux cette fois ? Entretien avec un journaliste sans concessions.
Comment jugez-vous la couverture de la campagne par les médias américains ?
Mauvaise, comme d’habitude : une fois de plus, les médias ont péché par une couverture triviale des 
débats et une crédulité manifeste face à la propagande de John McCain. La tactique des républicains 
consiste à taper sans relâche sur la presse sous prétexte qu’elle pencherait « naturellement » à gauche. 
Cette stratégie d’intimidation explique l’obséquiosité de certains journalistes face à McCain, même si 
une petite lueur d’espoir est apparue récemment avec les reportages d’investigation publiés 
sur Sarah Palin, la colistière du candidat républicain.
Comment se sont comportés Barack Obama et John McCain face aux médias ?
Les démocrates ont retenu la leçon des erreurs de John Kerry, en 2004 : quand ils sont attaqués, 
ils réagissent vite et ils frappent fort. Barack Obama n’a pas mâché son indignation face aux mensonges 
distillés par ses adversaires. Et il l’a fait sans laisser apparaître sa colère, ce qui est essentiel aux Etats-Unis, 
où le mythe du « Noir colérique » est largement répandu. On ne pardonnerait pas au candidat démocrate 
de perdre son calme. Quant à McCain, il est très fort pour piéger les médias. Un de ses coups favoris 
consiste à balancer une publicité saignante sur les écrans, déclenchant systématiquement une couverture 
médiatique immédiate et à grande échelle. Résultat : un peu plus de notoriété pour pas cher...
“Internet offre une lueur d’espoir. 
Mais seule une minorité d’internautes 
fait bon usage de l’information disponible : 
la plupart se contentent de lire 
les titres de dépêches sur Yahoo !”
Les journaux et les télés n’ont eu de cesse, depuis huit ans, de modérer leurs attaques contre 
l’administration Bush... quand ils ne gobaient pas ses mensonges. Comment l’expliquez-vous ?
Certains journaux comme le New York Times sont victimes de campagnes d’intimidation de la droite 
depuis les années Reagan. Mais il faut remonter plus loin, aux années 70, pour comprendre qu’ils souffrent 
d’un complexe de culpabilité. En faisant tomber deux présidents – Johnson, à cause du Vietnam, puis 
Nixon avec le Watergate –, les journaux prestigieux se sont d’une certaine façon vengés du pouvoir politique. 
Un épisode génial pour la mythologie du journalisme – devenu une « chevalerie » avec à sa tête 
sir Woodward et sir Bernstein, les tombeurs du Watergate –, mais une position peu confortable : 
jouer les « assassins » d’un président légitimement élu, cela ne collait ni avec l’image qu’ils se faisaient 
de leur métier, ni avec les objectifs qu’ils s’étaient fixés. Du coup, les journalistes ont fait marche arrière. 
Ils sont devenus « suiveurs », se changeant parfois en purs « sténos » du pouvoir, comme en 2003, 
lorsqu’ils ont « déblayé » la route de Bag­dad pour Bush en propageant les mensonges sur les armes 
de destruction massive. On connaît la catastrophe qui a suivi – et eux aussi s’en souviennent, croyez-moi. 
D’ailleurs, ils ont présenté leurs excuses à leurs lecteurs. Mais ont-ils tiré la leçon de leurs erreurs ? 
Je ne crois pas : on les sent encore mal à l’aise dans l’opposition à Bush, frileux face aux coups de boutoir de la droite...
Cette crise de crédibilité est-elle profonde ?
Très profonde, tous les sondages le montrent. D’autant qu’on constate dans l’opinion un double rejet : 
une méfiance généralisée vis-à-vis des pouvoirs, et la fin de la croyance en la neutralité de la presse.
Le quatrième pouvoir, pilier de la démocratie américaine, semble bien mal en point. 
Mais Internet ne compense-t-il pas la crise ?
Le quatrième pouvoir lutte pour sa survie : tous les grands journaux américains dégraissent et baissent 
leur pagination. Internet offre une lueur d’espoir. Mais, malgré les possibilités de débats infinies, 
seule une minorité d’internautes fait bon usage de l’information disponible : la plupart se contentent 
de lire les titres de dépêches sur Yahoo ! Et puis, ne nous cachons pas les limites du journalisme online : 
ce qui coûte cher dans notre métier, c’est l’investigation sur le terrain. Pour enquêter sur le passé 
de Sarah Palin, par exemple, vous devez prendre un avion pour l’Alaska (où elle est gouverneur), 
puis passer une quinzaine de jours à l’hôtel, dépenses qu’un journal solide ou une chaîne de télévision 
peuvent se permettre, pas un blogueur. Personne n’a encore trouvé comment gagner de l’argent avec le journalisme online !
Google, Microsoft et les autres insistent pourtant sur l’apport d’Internet au débat démocratique...
On entend la même chanson à chaque invention. Les promoteurs du téléphone, puis de la radio 
et de la télévision ont soutenu que leur invention représentait un progrès pour la démocratie. 
Ils le pensaient, d’ailleurs... mais ils savaient aussi que l’argument démocratique ne saurait nuire 
au marketing. Quoi qu’il en soit, imaginer qu’il suffit de donner un nouvel outil aux hommes pour 
changer leurs désirs est une conception puérile, absurde même, de l’activité humaine. J’attends toujours 
qu’une majorité d’internautes utilisent Internet pour que l’on vive mieux ensemble, plutôt que pour 
s’adonner aux jeux, aux sites pornos et aux infos sur les célébrités !
Le citoyen américain n’aurait pas gagné en maturité politique depuis l’arrivée d’Internet ?
Je ne le crois pas... mais je garde espoir, même si, aux Etats-Unis, les gens ont toujours été plus 
intéressés par la recherche du bonheur privé que par les soubresauts de la vie publique. Contrairement à la France, 
qui a ses héros politiques, chez nous les élus souffrent depuis toujours d’une sale réputation. 
Même aujourd’hui – une période parti­culièrement critique –, les gens considèrent que s’intéresser à 
la vie citoyenne est une contrainte « dé­sa­gréable mais nécessaire », et estiment qu’ils ont des choses 
plus importantes à faire. L’usage des nouvelles technologies doit être resitué dans ce contexte.
Peut-on être journaliste et militant en même temps ? 
Mais le journalisme bien compris est un militantisme ! En clarifiant le monde, il construit une image sur 
laquelle les citoyens pourront agir. On peut s’interroger bien entendu sur les règles à suivre pour que 
l’information soit fiable et utile, et sur les limites que le journaliste doit se fixer quand il exprime son 
opinion, mais je ne pense pas qu’il existe un journalisme standard sur lequel on puisse coller l’étiquette 
« approuvé ». Je vois des mérites aussi bien dans l’approche française, plus engagée, que dans l’américaine, 
plus distante. En revanche, je suis persuadé (et je le répète inlassablement à mes étudiants) que personne 
ne devrait se lancer dans ce métier s’il ne se sent pas passionnément impliqué par le projet intellectuel 
que cette profession recouvre. Vous ne pouvez pas faire ce boulot simplement parce qu’il est amusant 
(même s’il l’est souvent !), vous devez le faire parce que vous comprenez les valeurs qu’il véhicule et 
qui impliquent l’ensemble de la société. Si vous n’adhérez pas à ces valeurs, passez votre chemin.
Vous avez pensé à ce que vous ferez si Obama perd les élections ?
Oui... Ce serait décourageant. Obama incarne tellement de promesses et possède tellement de talents 
que voir l’horizon qu’il a ouvert disparaître d’un trait le 4 novembre serait tragique. Et comme McCain 
est un va-t-en-guerre, la seule alternative serait de descendre dans la rue. Et d’y redescendre souvent, probablement..
Propos recueillis par Olivier Pascal-Moussellard
 n° 3066 - Le 18 octobre 2008
http://www.telerama.fr/monde/la-presse-americaine-est-elle-encore-credible,34768.php


Truc 018

Tu trouveras sur cette page le compteur des intérêts depuis le 1er janvier 2007, intérêts que
NOUS payons (par les taxes et impôts) aux détenteurs de la dette des administrations publiques,
intérêts que NOUS ne devrions pas payer si l’Etat avait gardé pour lui le même droit de création
monétaire que celui que certains politiques ont, dans le passé, accordé aux banques commerciales
privées, tout en interdisant à la Nation de procéder de même... Hallucinant !!! 

http://www.societal.org/dette/interets.htm


Truc 019

Qui a peur de Denis Robert ?
http://www.gopetition.com/petitions/pour-denis-robert-contre-la-crise.html

Depuis quelques jours, on peut lire dans nos quotidiens divers communiqués et un encart publicitaire
grassement payé par une société financière qui accuse le journaliste Denis Robert de tous les maux.
Etrange pratique que celle de ces organes de presse prestigieux qui se font payer pour passer
(sans le moindre commentaire) un texte qui piétine allègrement le travail d’un confrère. Passons !
Une question reste sans réponse : comment est-il possible qu’au cœur d’une tourmente financière
historique qui fait apparaître aux yeux des foules ébahies l’incompétence, l’irresponsabilité,
la criminelle légèreté des dirigeants de toutes les banques du monde, ces hommes si importants
qu’on voit courir à la porte des palais des Républiques pour mendier l’argent des contribuables,
perdent leur temps et leur argent à tenter de museler un journaliste solitaire ?
Pour faire simple, rappelons que les chambres de compensation sont ces sociétés inventées par les
banques pour simplifier et accélérer les transferts d’argent d’une banque à une autre. Mais aussi les
enregistrer. L’outil est pratique. Il a un grave inconvénient : il identifie, et mémorise toutes les transactions
interbancaires à travers le monde. Si la majorité de ces mouvements d’argent sont légaux, beaucoup
recouvrent des activités criminelles. Et énormément finissent leurs courses dans des paradis fiscaux,
à l’abri des regards importuns. La vulnérabilité du système et l’accès à l’information financière
passent par ces chambres de compensation internationales.

Il suffirait que les juges aient accès à cette mémoire informatique pour relever le cheminement de
l’argent de la fraude et du crime organisé. Il suffirait que cette menace existe pour que les fraudeurs
à l’impôt, mais aussi les trafiquants de drogue, d’armes et d’influence retirent leur argent des banques.

Et ça, les banquiers ne le supporteraient pas. Voilà ce que Denis Robert répète depuis plus de dix ans,
à travers ses articles, ses livres et ses films. Il faut abattre ce type. Ils sont légion à s’y employer.
Petition :
http://www.gopetition.com/petitions/pour-denis-robert-contre-la-crise/sign.html


Comité de soutien à Denis Robert
http://lesoutien.blogspot.com/
200 visites d’huissiers au domicile de Denis Robert, 30 procédures en cours...
Face aux moyens colossaux de ses détracteurs, Denis Robert ne peut opposer
que son énergie, ses livres et sa bonne foi. ça risque de ne pas suffire.


Pourquoi je décline la proposition de Clearstream…
Médias 29 oct. 6h51
Denis Robert journaliste, écrivain.
http://www.liberation.fr/medias/0101165560-pourquoi-je-decline-la-proposition-de-clearstream

Non merci Monsieur Tessler (1).

Je décline la « proposition » de la banque des banques luxembourgeoise sans la moindre hésitation.
Je m’appelle Denis Robert. Et Clearstream m’a fait une « proposition ». Pour ce faire, elle n’a
pas demandé à me rencontrer, ne m’a pas téléphoné, ne m’a pas écrit une lettre, un mail, un texto…
Clearstream a envoyé un communiqué à la presse. Alors des journalistes amis m’ont appelé pour
m’informer, pendant ce temps mes avocats recevaient, par coursier, le contenu du communiqué
« transmis à l’AFP ». Et Clearstream prenait (ou avait alors déjà pris) contact avec (au moins)
le Monde et Libération pour acheter un encart publicitaire (assez grand pour tenir l’intégralité
dudit communiqué). Le Monde le publiait en page 12 de son édition datée du vendredi 24 octobre.
Heureusement, Libération déclinait. Je voudrais rappeler ici que pour soutenir ses plaintes Clearstream
s’appuie systématiquement sur des articles du Monde. Aujourd’hui ce sont eux qui sans aucun
commentaire, ni recul, passe cette « publicité ».

Quand on fait une proposition, simple et claire, à quelqu’un, on n’a pas besoin de faire une
grande annonce médiatique avant de prendre contact. La proposition de Clearstream ressemble
à une mauvaise plaisanterie. C’est une forme d’opération de communication bizarre et choquante.
Sur le décompte des procédures dont elle parle, la firme mélange un peu tout et oublie les procès
que nous avons gagnés. Elle comptabilise par exemple la condamnation à un euro du Figaro,
qui avait publié des extraits de mon livre, procédure dans laquelle je n’étais pas poursuivi.
Ou celle de Canal + en Belgique où je n’ai pas été condamné. Elle omet de signaler que plusieurs
procédures ne sont pas définitives et qu’elle a perdu des procès contre moi pour des interviews ou
articles rédigés dans la presse (le Point, NouvelObs.com, émission de Thierry Ardisson sur France 2…).

S’il est vrai que la récente décision en appel est une victoire pour eux, je voudrais rappeler que
cinq ans plus tôt, pour le même livre (la Boîte Noire), trois autres magistrats avaient condamné
la firme à me verser 8 000 euros et jugé mon enquête « sérieuse, de bonne foi » et « utile ».
Je me pourvois donc en cassation.

Je ne suis pas procédurier. Je ne suis pas assez riche pour vivre tout cela sereinement au niveau financier.
Vraiment ça ne m’amuse pas trop et je préférerais occuper le temps passé sur Clearstream à faire autre chose.
Mon enquête s’est arrêtée en 2002… Seulement, je suis sûr de la qualité de mon travail et
de l’intérêt des informations obtenues.

Et je suis loin d’être seul. Un comité (2) est né pour m’aider et près de 5 000 personnes l’ont rejoint.
Nous avons reçu plus de 1 700 lettres, pratiquement toutes étaient accompagnées d’euros.
486 journalistes ont à ce jour envoyé leur carte de presse pour m’appuyer. D’autres - inconnus et célèbres -
me supportent différemment, chacun à sa façon. Mon téléphone n’arrête pas de sonner, je reçois des mails
et des marques de soutien extraordinaires. Pour eux, autant que pour moi, je ne peux pas accepter cette
fausse proposition. Je dois reconnaître que mes adversaires ont réussi un tour de force : faire passer des
propos tenus par d’autres comme étant les miens. Exemple : je n’ai jamais dit ni pensé que Clearstream
était « la plus grande lessiveuse d’argent sale du monde ». Je maintiens que cette chambre de
compensation internationale a accepté que des milliers de clients ouvrent des comptes dans des paradis
fiscaux. Mes listes indiscutées et indiscutables le prouvent. C’est important dans cette période de crise
financière où le Luxembourg commence à être montré du doigt.

Dans son communiqué Clearstream « rappelle à cet égard qu’elle n’a jamais été animée par une
quelconque volonté de s’acharner contre M. Denis Robert ». Qui dépose les plaintes ?
Qui m’envoie des huissiers dès que je m’exprime à ce sujet ?

Clearstream « propose à M. Robert de ne pas exécuter, à compter de ce jour, les décisions de justices rendues
à son encontre et de ne pas poursuivre les instances en diffamation encore en cours pour autant que
M. Robert accepte également de mettre un terme à toutes ces procédures ». C’est la proposition.
D’ailleurs elle n’est faite qu’à moi : pas à Canal +, pas aux éditions des Arènes. C’est vrai que
je n’ai pas d’argent, de temps, d’envie. Mais…

Franchement, est-ce que je peux signer, là, sous ce dernier paragraphe du communiqué-publicité payante
de Clearsream qui dit : « il revient donc à M. Denis Robert, victime de son propre acharnement à diffamer
sans relâche Clearstream depuis sept ans, de mettre un terme ou pas aux contentieux en diffamation
dont il se plaint et de se décharger ainsi du fardeau procédural qu’il dénonce tout en en étant à l’origine » ? Non.

En alertant la presse à grands coups de communiqué et en achetant cette grande (et chère) publicité
dans le Monde, dont on peut s’interroger sur la légalité, Clearstream visait deux objectifs :
passer pour grande et généreuse, puis me ridiculiser.

Vu la volée de bois vert - il n’est qu’à lire les blogs et autres réactions sur le Net -, les messages
de soutien et les chèques qui arrivent au comité, je peux, sans risquer de me tromper, annoncer
que leur coup est raté. Cette « arrogance » en cette période de crise financière me laisse perplexe
et n’entame en rien ma détermination. Au contraire.

Thoreau disait qu’un homme seul et déterminé est plus fort qu’un gouvernement. Je suis de moins
en moins seul, de plus en plus déterminé. Et ils ne sont qu’une multinationale dont le siège est à Luxembourg.

(1) Jeffrey Tessler, ex dirigeant de la Bank of New York est depuis 2004 le PDG de Clearstream.

(2) http://lesoutien.blogspot.com


Truc 020

Salut c’est Dédé. Dédé, de Ca-va-couper.fr !

J’ai l’immense plaisir de t’annoncer qu’il y a 72 heures,
tu t’es fait flasher à 9072 kbit/s en train de télécharger, illégalement,
de la musique sur Internet.

Du coup, j’ai la joie et l’honneur de procéder à la coupure de ta connexion Internet.
Quoi ? T’es pas content ?

la suite :
 
http://www.ca-va-couper.fr/


Truc 021

Hal Draper
Les deux âmes du socialisme
Edition présentée par Jean Batou
Commentaires de Michael Albert, Alain Bihr,
Diane Lamoureux, Catherine Samary & Murray Smith

En 1966, lorsque Hal Draper met la main à la
dernière version de cet essai, le monde paraît divisé
en deux blocs, l’un capitaliste, l’autre “socialiste”
ou, selon l’auteur, “collectiviste bureaucratique”.
Pourtant, 68 n’est pas loin. Le mouvement étudiant
américain vient de connaître sa première épreuve de
force d’envergure, à Berkeley, en 1964, avec le Free
Speech Movement, et se mobilise contre la guerre du
Vietnam. Le socialisme fait à nouveau l’objet de
discussions passionnées, interpellé par les luttes de
libération du tiers-monde et, aux Etats-Unis, par
l’émergence irrésistible du mouvement pour les
droits civiques des Noirs. Enfin, le nouveau
mouvement des femmes pointe le nez, pleinement
en phase avec cette nouvelle radicalité.
Pour Hal Draper, le moment est venu de faire
connaître largement sa conception du socialisme.
Pour cela, il propose une généalogie du socialisme
moderne à partir de deux filiations opposées : le
socialisme “par en haut” et le socialisme “par en
bas”. Il se situe sans ambiguïté dans la seconde
tradition.
Aujourd’hui, une nouvelle génération se lève pour
contester radicalement la logique inhumaine du
capitalisme mondialisé, au nom d’un autre monde
possible. Le socialisme par en bas de Draper peut-
il encore lui servir de référent ? Nous avons
demandé à plusieurs intellectuels engagés dans les
mobilisations de ces dernières années de reprendre
Les deux âmes du socialisme et d’en proposer une lecture
critique.
Ce livre, inédit en français, devrait intéresser celles
et ceux pour qui le socialisme représente encore un
espoir au 21e siècle, mais qui ressentent le besoin
de débattre des échecs et des reniements qui
jalonnent son histoire.!
L’essai de Draper vise en particulier à mettre en
valeur l’héritage auto-émancipateur du socialisme,
qu’il oppose à ses traditions autoritaires. Il devrait
donc toucher tout particulièrement les nouvelles
générations qui portent aujourd’hui le mouvement
contre la mondialisation libérale, lui inspirent sa
radicalité, ses structures participatives et ses formes
de mobilisation, en recourant notamment à l’action
directe non violente.

Editions Syllepse, octobre 2008,
204 pages, 13 X 21, 18 euros
69, rue des Rigoles, 75020 Paris
tél. 01 44 62 08 89, www.syllepse.net


Truc 022

CODEDO
http://codedo.blogspot.com/

 Le Collectif pour une dépénalisation du délit d’outrage a été fondé en juillet 2008
à l’initiative de Romain DUNAND, poursuivi pour outrage à Nicolas Sarkozy
(procès en appel le 22 septembre 2008), Maria VUILLET, poursuivie pour outrage
au sous-préfet d’Ile-de-France, Yves BAUMGARTEN et Jean-Jacques REBOUX,
tous deux poursuivis pour outrage à agent de police. Nous avons publié une "Lettre au
garde des Sceaux pour une dépénalisation du délit d’outrage" (Editions Après la Lune)
qui n’a pas reçu de réponse à ce jour. Le CODEDO a tenu une conférence de presse
ouverte au public, au cours de laquelle a été rendu public le "Manifeste pour une
dépénalisation du délit d’outrage", le mardi 21 octobre 2008 à 16 heures, à la librairie
Résistances, 4 villa Compoint 75017 Paris (Métro Guy Môquet). En présence des
fondateurs du CODEDO, de Hélène FRANCO, secrétaire générale du Syndicat
de la magistrature, de Marianne LAGRUE, avocate, d’Hervé EON, poursuivi
pour offense au président de la République.


Truc 023

GEORGES IBRAHIM ABDALLAH :
UN QUART DE SIÈCLE DANS LES PRISONS FRANÇAISES

Georges Ibrahim Abdallah, communiste arabe, militant de la cause palestinienne,
entame ce vendredi 24 octobre 2008, sa vingt-cinquième année de prison en France, dans l’indifférence générale.

Georges Ibrahim Abdallah est né le 2 avril 1951 à Koubeyat au Liban.

Son engagement politique débute dans les rangs du Parti national social syrien (PNSS)
pour rejoindre ensuite le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP).
Il est blessé lors de l’invasion israélienne du Sud Liban en 1978.

En 1982, alors qu’Israël lance l’Opération Paix en Galilée en envahissant le Liban,
les FARL exécutent Charles Robert Ray, attaché militaire américain à Paris (le 18 janvier 1982),
Yacov Barsimentov, diplomate israélien et qui aurait été le responsable du Mossad à Paris
(le 3 avril), et Robert Onan Homme, consul américain à Strasbourg.

Il est arrêté le 24 octobre 1984 à Lyon. Le 10 juillet 1986, il est condamné à Lyon à
quatre ans de prison pour usage de faux papiers et détention d’armes et d’explosifs.
Le 28 février 1987, il est condamné à la perpétuité par la Cour de sûreté de l’État.
Georges Ibrahim Abdallah a pour avocat Jacques Vergès.

En mars 2002, sa demande de libération est rejetée. En septembre 2002, il est incarcéré
à la prison de Fresnes. En novembre 2003, la juridiction de la libération conditionnelle
de Pau a ordonné sa remise en liberté à condition qu’il quitte définitivement le territoire
pour le 15 décembre. Dominique Perben, alors ministre de la Justice, fait appel de la décision.
Le 15 janvier 2004, Georges Ibrahim Abdallah voit sa libération rejetée.

Georges Abdallah est un symbole vivant de la résistance du peuple palestinien qui ne se
résigne ni au vol de ses terres, ni à l’avenir misérable que lui réservent les spéculateurs en col blanc.

A l’heure où le capitalisme trébuche et où les forces impérialistes en Afghanistan s’enlisent,
les idées de justice portées par Georges Abdallah sont plus que jamais vivantes.

Toujours incarcéré, il est aujourd’hui emprisonné au centre pénitentiaire de Lannemezan,
Georges Abdallah doit être libéré !

Liens/sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Ibrahim_Abdallah
http://toulouse.indymedia.org/spip.php?article31511
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
liberonsgeorges@no-log.org - http://liberonsgeorges.over-blog.com
http://liberonsgeorges.over-blog.com/article-4047869.html


Truc 024

La facture écologique de l’Elysée
A l’occasion de l’anniversaire du Grenelle de l’environnement, 
le magazine « Terra Economica » chiffre la facture écologique 
du président de la République : pour ses seuls voyages officiels, 
Nicolas Sarkozy a ainsi émis en 11 mois 7 061 tonnes de CO2.
Dans le dernier numéro de Terra Economica, Cécile Cazenave comptabilise 
la facture écologique du Président de la République depuis les 11 derniers mois, 
c’est-à-dire depuis la tenue du Grenelle de l’Environnement. Cette facture 
s’élève selon la journaliste à « 7061 tonnes équivalent CO2 (dioxyde de carbone), 
[…] c’est l’équivalent des émissions d’un troupeau de 823 vaches laitières du 
Nord-Bretagne pendant toute une année ». Encore faut-il préciser qu’il s’agit 
uniquement des coûts énergétiques des seuls déplacements officiels du Président...
D.R. - 23/10/2008

http://www.campagnesetenvironnement.fr/la-facture-ecologique-de-l-elysee-2332.html

Nicolas Sarkozy explose les compteurs de gaz

http://www.terra-economica.info/Nicolas-Sarkozy-explose-les,4058.html 


Fin des Truks

NB. Si tu/vous ne souhaites(z) plus recevoir de truc en vrac :
mailto:b.bec@free.fr ?subject=Retrait_liste_Truks_SVP

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