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« Ces personnes malades des ondes »... Attaque de Robin des toits & droit de réponse de Marine Richard à l’article « tendancieux » de 60 millions de c...

Marine Richard | ehs-action.org | juillet 2012

dimanche 5 août 2012


 Droit de réponse à l’article « tendancieux » de 60 millions de consommateurs
Marine Richard | ehs-action.org | juillet 2012
 Robin des toits attaque 60 millions de consommateurs et le Professeur Aurengo
| quieryavenir.fr | lundi 23 juillet 2012




Droit de réponse à l’article « tendancieux » de 60 millions de consommateurs
Marine Richard | ehs-action.org | juillet 2012

DROIT DE RÉPONSE

à votre article « Ces personnes malades des ondes »

(60 Millions de consommateurs – Juillet-Août 2012)

Vous citez mon livre, Sous l’ondée, dans un article ambigu et mal documenté paru en juillet 2012 au sujet de l’hypersensibilité électromagnétique. Cette pathologie, connue dans l’armée depuis les années 60 sous le nom de « syndrome des micro-ondes », est plus communément appelée électrosensibilité ou EHS et reconnue en Suède notamment, où l’on dénombre plus de 250 000 personnes touchées.

Tout d’abord, mon prénom est imprimé lisiblement sur la couverture du livre. Vous m’en prêtez pourtant un autre. Je m’appelle Marine, et non « Martine ». Cela augure bien la suite…

D’après vous, mon témoignage serait « poignant ». Vous n’en citez pourtant pas un mot, alors qu’il est libre de droits. D’ailleurs, avez-vous interrogé ne serait-ce qu’une seule de ces personnes « qui se disen t » [sic] électrohypersensibles ? Apparemment non, car aucune n’a droit de cité dans vos trois pages.

Vous faites en revanche la part belle à quelques « experts » « tenants du tout psychologique » [comme vous le dites vous-même !], ce qui vous permet d’entretenir le doute quant à l’origine des souffrances des personnes EHS. Votre manière toute personnelle de pratiquer le journalisme s’exprime clairement quand vous extrayez de son contexte une phrase d’un rapport de l’Afsset de 2009 qui sous-entend que l’EHS serait d’origine psychologique. Il est vrai que l’Afsset n’était pas connue pour pour son impartialité en ce qui concerne les champs électromagnétiques (nombre de ses « experts » ayant eu des conflits d’intérêt car certaines de leurs activités étaient rétribuées par l’industrie selon une enquête de l’IGAS/IGE). Malgré tout, si l’on fait l’effort de lire le rapport que vous citez dans son entier, on constate que les études qu’il recense sont contradictoires et ne permettent pas de conclure, contrairement à ce que la phrase que vous citez sousentend.

Partant de là, on ne sera pas surpris de constater que vos assertions sur l’état de la recherche scientifique internationale sont totalement erronées. Contrairement à ce que vous affirmez, des dizaines d’études indépendantes publiées dans des revues à comité de lecture démontrent l’impact des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant en général et sur l’être humain en particulier. Pour n’en citer que deux : le professeur Havas (Canada) a montré en double aveugle l’existence de l’EHS (Journal Européen d’Oncologie Vol. 5, 2010) ; une équipe grecque a par ailleurs prouvé cette année que des régions cruciales du cerveau liées à la mémoire étaient impactées par les micro-ondes du portable et du sans fil de maison, ce qui pourrait expliquer les symptômes de l’électrohypersensibilité mais aussi l’augmentation des tumeurs du cerveau (Electromagn Biol Med. 2012 Jan 20). Si l’on veut être informé, il suffit de lire les études !

Mais vous préférez interroger des « experts » françaises qui n’ont pas étudié l’électrosensibilité et dont le jugement est orienté, comme M. Choudat (médecin du travail qui, de son propre aveu, ne s’intéresse pas du tout à l’impact physiologique des ondes et ne propose qu’une psychothérapie aux malades) ou M. De Sèze (partisan notoire des télécommunications sans fil dont les laboratoires de recherche sont financés entre autres par Bouygues Telecom, Thalès, Dassault…), à qui vous offrez une demie-page d’entretien sans contradicteur.

Aux formules tendancieuses que vous employez pour qualifier les personnes dont la santé est altérée par les champs électromagnétiques artificiels et à l’ignorance scientifique dans laquelle vous maintenez le public, vous ajoutez le discrédit des seuls moyens de protection efficaces dont disposent les personnes électrosensibles, à savoir les barrières physiques telles que les tissus à trame métallique. Vous les traitez de « gadgets » qui « ne s’appuient sur aucune base scientifique solide », alors qu’ils sont utilisés par l’industrie et l’armée elles-mêmes. Quels tests votre magazine a-t-il effectués sur ces matériaux avant de se prononcer ?

Il m’est impossible en quelques lignes de relever toutes les ambigüités, « erreurs » et contre-vérités de votre article. Que vos lecteurs ouvrent simplement la revue en page 2 du numéro en question de votre revue. Ils auront tout le loisir de se rendre compte par eux-mêmes du sens critique de 60 millions de consommateurs vis-à-vis des télécommunications sans fil : une pleine pages vante la version numérique du magazine, que l’on nous incite à télécharger sur notre « tablette » sans fil d’une marque bien connue, d’ailleurs citée trois fois (« Découvrez 60 Millions sur l’I… », « achat rapide des numéros sur l’I… », « téléchargez l’application sur l’A… Store »). À se demander. S’agit-il d’une publicité pour la revue ou pour le fabriquant de tablettes ?

Marine Richard, auteure de Sous l’ondée (Ed. Inadvertance), disponible gratuitement sur Internet

CE DROIT DE RÉPONSE DOIT ÊTRE PUBLIÉ DANS SON INTÉGRALITÉ OU RENVOYÉ À SON EXPÉDITRICE



L’article "Ces personnes malades des ondes" sur le site www.60millions-mag.com est réservé aux abonnés...
Certaines personnes souffrent de troubles qu’elles attribuent aux ondes des portables et autres technologies wi-fi. Un mystérieux syndrome qui intéresse de près les scientifiques.



Robin des toits attaque 60 millions de consommateurs et le Professeur Aurengo
| quieryavenir.fr | lundi 23 juillet 2012

Cette association critique un article paru dans un mensuel avec le titre « Ces personnes malades des ondes » et mentionne des fantaisies dans le texte.

Monsieur Aurengo pense que la téléphonie sans fil est sans effet sur la santé. Un certain nombre de spécialistes indépendants pensent le contraire.

C’est pourquoi Robin des toits pose 5 questions au professeur en médecine nucléaire, ancien membre du conseil scientifique de Bouygues Télécom ; questions déjà posées le 23 janvier de cette année et restées sans réponses.

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Courrier adressé à Madame Marie Jeanne HUSSET, directrice de rédaction de « 60 millions de consommateurs »

Madame,

Votre numéro 473 de Juillet-Août 2012 comporte un article intitulé « Ces personnes malades des ondes ».

Les informations fournies par ce document n’ont qu’un rapport lointain avec la réalité des faits.

Le titre lui-même comporte une ambiguïté.

Les personnes touchées par l’E.H.S. ne sont pas victimes des ondes en général, mais d’un groupe très précis, celles émises par le groupe technologique de la téléphonie mobile qui, techniquement, s’appellent HYPER FRÉQUENCES PULSÉES.

Groupe dont le lien familial est celui d’une structure physique très particulière.

Dans les « fantaisies » du texte, nous ne relèverons que les principales :


  Ce que vous appelez « petite musique discordante » est en passe de devenir un scandale sanitaire d’une ampleur équivalente à celle de l’amiante. Elle-même innocentée pendant plusieurs décennies par des cargaisons d’éminents experts.

Officiels.

La liste des mensonges officiels et des scandales sanitaires, plus que fournie et de généreuse rentabilité, est aujourd’hui de notoriété publique.


  Le terme « communément admis » est dépourvu de toute précision scientifique.

Plusieurs biologistes, dont nul ne conteste la haute compétence et dont le plus connu est Fritz POPP, fixent le seuil d’action électromagnétique sur le vivant à de très faibles niveaux. Et précisent que ce qui agit est la structure du signal beaucoup plus que son intensité.


  Il y a des associations qui ne regroupent pas des malades mais des personnes qui considèrent que la défense de la Santé Publique face aux mensonges officiels fait partie de la citoyenneté.


  La citation de l’AFSSET est incomplète.

Ce texte pourtant rédigé sous la pression officielle reconnaît qu’un certain nombre de rapports concluant à divers types de toxicité ne peuvent être contestés.


  L’origine de la maladie ne relève pas du mot « MYSTERE » évoqué dans la formule « un mystérieux syndrome ». Et dans le voile à lever sur l’origine. Dans l’état réel des connaissances, il n’y a plus aucun voile. Ou alors, le mot mystère a un nouveau sens, celui de fric dissimulé.

L’E.H.S. a fait l’objet d’études médicales précises et détaillées.

Les blocages apportés à leur publication protègent le brouillard officiel, entièrement désintéressé.

Citons deux études qui sont accessibles en France :

Les travaux de l’ARTAC sous la direction du Pr BELPOMME. Cités dans l’article.

Une partie des travaux de Magda HAVAS.


  L’article comporte quelques mots du Docteur de SEZE.

Il confirme qu’il s’est appliqué à lui-même les œillères du groupe privé nommé ICNIRP. En reprenant à son compte la fable suivant laquelle les émissions électromagnétiques n’ont sur le vivant que des effets thermiques.

Pour proférer une énormité de ce calibre il faut prendre une grande éponge pour effacer au moins 80% des travaux scientifiques sur le sujet.

Nous ignorons si l’INERIS, Organisme dont le Docteur de SEZE est membre, entérine et valide cette conception selon laquelle on peut considérer inexistante une grande partie de la littérature scientifique en fonction de choix personnels.

Tout le monde sait qu’un cancer peut incuber plusieurs années, parfois nombreuses, avant de se manifester.

Il en est de même pour les pathologies dont le groupe téléphonie mobile est la cause.

L’épidémie est générale. Elle est en cours. Tout le vivant est attaqué.

Ce sont les plus fragiles chez qui dès maintenant elle se manifeste.

Ce serait pour nous une agréable surprise de voir publier ce texte.

Nous tenons à votre disposition les documents de toutes natures sur lesquels il est fondé.

Pour lire la lettre envoyée au professeur en médecine nucléaire : AURENGO




Voir en ligne : Droit de réponse à l’article « tendancieux » de 60 millions de consommateurs

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